Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Damien Biasotto

Damien Biasotto

mardi, 02 janvier 2007 04:00

Plague Songs

Le label 4AD évoque instantanément quelques très grands moments du rock alternatif : Pixies, The Breeders… Le projet « Plague Songs » avait de quoi surprendre : rassembler dix chansons d´artistes différents, chacune ayant pour thème l´une des plaies bibliques de l´Exode. Encore plus surprenant au vu de la liste des invités : Klashnekoff ouvre la danse par un « Blood » 100% hip-hop, puis on embraie de but en blanc sur les accents folks de « Relate The Tale » (signé King Creosote) avant de se frotter à l’électro de Stephin Merritt sur « The Meaning Of Lice ». On croise également quelques guests de luxe tels que Brian Eno et Robert Wyatt pour un « Flies » tout en sons d’ambiance et chœurs cristallins, ou encore Rufus Wainwright dont le « Katonah » acoustique poignant est sans conteste l´un des points forts de cet album. Belle prestation également de la part de la chanteuse Imogen Heap, aperçue aux côtés de Jeff Beck sur « You Had It Coming ». Tout aussi intéressant, l’a-capella « Darkness » de Scott Walker, dramatique, profond et hanté.

Cependant, cette curiosité ratisse peut-être trop large pour vraiment se révéler plaisante. Il est certain que la vocation de ces chansons n´était pas de finir sur la bande FM ! Mais il règne malgré tout un certain parfum d’incohérence. Explication ? L’œuvre a été commandée par une association artistique britannique (Artangel). Son but ? Accompagner une illustration de la fuite des Juifs hors d’Egypte, reconstituée dans un village du Kent. Filmée, cette manifestation sera diffusée courant 2007.

Résultat des courses, il est manifestement difficile d´apprécier l´œuvre à sa juste valeur. Ce n’est là que sa partie sonore. Ce qui n’empêche pas quelques perles d’y briller.

 

 

 

mardi, 02 janvier 2007 04:00

Us against the crown

Après avoir enchaîné cinq EP depuis 2002 et vécu quelques changements de personnel, ce trio issu du Massachussetts nous propose son premier elpee. Né sur les cendres de Dispatch, on y retrouve le chanteur/guitariste Chad Urmston et le bassiste Chuck Fay, accompagnés sur cet album de Brian Sayers à la batterie. « Us Against The Crown » - ‘nous contre la couronne’ - annonce d´emblée l´engagement politique de ses membres, comme en témoigne la liste, en fin de livret, des associations auquel le groupe apporte son soutien. Une conscience politique parfaitement affirmée dans un titre tel « Camilo », dédié à un sergent de la Garde Nationale emprisonné pour avoir refusé d´accompagner les troupes envoyées en Irak ; et finalement libéré en 2005.

D´un point de vue purement musical, State Radio semble réussir une parfaite fusion entre pop, rock, punk et reggae : « People To People » ou « Waitress », passant sans complexe d’un rythme jamaïcain à des breaks purement rock, « Rushian » et son final quasi-punk, le déchaîné « Black Cab Motorcade », et surtout le poignant « Mr Larkin ». Entre Clash, Bob Marley et Paul Simon, une formule originale et bigrement efficace.

 

 



mardi, 02 janvier 2007 04:00

Up the rock

La Scandinavie n´a pas fini de livrer ses bonnes surprises. Après avoir essuyé la tornade garage des Hives, qui s’était abattue voici quelques années sur la planète garage, le sixième elpee des Diamond Dogs vient de nous tomber sur la cafetière. La parenté avec le Thin White Duke est cependant faible chez ce combo suédois : on est face à du pur rock & roll juteux, dans la droite lignée des Status Quo et des Faces. « Generation Upstart » ouvre la galette en fanfare et ça ne se relâche pas avant la fin. La moindre ballade (« Where Were You Tonight ? ») est portée par une rythmique puissante, un clavier jamais mièvre et une voix déchirante à faire rougir de honte Rod Stewart. Cerise sur le gâteau, la présence de l´ex-guitariste des Hellacopters, Bobby Lee Fett. Epaulé par Lars Karlsson, il nous gratifie de sonorités de guitare particulièrement bien senties. Une paire de six-cordes puissantes et jamais trop bavardes.

39 minutes sans temps mort pour un disque bien produit et automatiquement emballant, sauf peut-être pour les allergiques congénitaux au rock & roll ! Ca se joue et s´écoute pour le plaisir.

 

 

 

 

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