Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Chroniques

Ryan Francesconi & Lili De La Mora

Eleven continents

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“Eleven continents” constitue le premier opus né de la rencontre entre Ryan Francesconi et Lili De La Mora. Le premier cité est un musicien réputé dans le domaine de l’électronique. En quatre années, il a réalisé trois elpees. La seconde est chanteuse. Elle milite au sein de The Year Zero, une formation californienne. De Los Angeles, très exactement. Elle possède une superbe voix. Délicate, douce, éthérée, angélique et sensuelle. Proche d’une Miki Berenyi. Le second a mis ses laptops et ses synthés au placard. Il s’est concentré sur la basse, le piano Rhodes et la guitare. Acoustique surtout. Il la joue en picking. Le duo a reçu le concours de quelques collaborateurs. Joanna Newsom, tout d’abord. A la harpe. La chanteuse Fabiola Sanchez, ensuite. Dont le timbre est aussi fragile que celui de Lili. Curieux, parce qu’au sein de Familiar Trees, c’est Ken Negrete qui se charge des vocaux. Il est aussi de la partie. Au piano. Les autres guests se partageant violoncelle, trompette, flûte, alto et percussions.

Les arrangements sont complexes. Les compos introspectives, visionnaires et élégiaques. Comme si une brise rafraîchissante balayait avec grâce, sensibilité et élégance les douze fragments de cette œuvre aux tonalités chatoyantes et argentines. « Eleven continents » devrait plaire aux mélomanes qui ne jurent que par Cocteau Twins, Hammock, The Innocence Mission et bien sûr les Familiar Trees.

 

 

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Various Artists

Studio One Roots vol.3

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Il y a plusieurs déjà plusieurs années que le label anglais Soul Jazz réédite l’immense catalogue du label jamaïcain « Studio One ». On ne va pas faire refaire l’histoire, mais sachez simplement que « Studio One » est l’endroit où le reggae est né. Le studio a été pendant plus de vingt ans un incroyable vivier de talents (il a été, entre autres, fréquenté par Bob Marley, Jackie Mittoo, John Holt et Alton Ellis) et la musique enregistrée sonne toujours aussi bien, plus de trente (ou quarante) ans après sa conception.

Les Anglais de Soul Jazz privilégiant les séries thématiques, ce volume constitue le troisième volet des chansons dédiées à la Black Pride et le rastafarisme. Des paroles conscientes enregistrées par des artistes connus (The Gladiators, Dillinger, Cedric Im Brooks, Count Ossie) et d’autres plus obscurs (Winston Flames, Clifton Gibbs, Lloyd Forest). L’immense qualité de « Studio One » reposant sur la recherche mélodique et musicale constante, l’auditeur retrouvera ici peu de déchets et beaucoup de bonnes surprises. Que ça soit de la soul (Jennifer Lara, Freddie Mc Kay), du psychédélisme dub (Winston Flames), des instrus jazzy (Vin Gordon, Count Ossie) ou des harmonies vocales (le magnifique « Re Arrange » des Gladiators). Un seul mot d’ordre donc : check it out !

 


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Saturation Point

Three

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Il existe des endroits presque inaccessibles, de par leur hauteur ou leur complexité. Il n’est malgré tout pas toujours nécessaire d’avoir sous la main une échelle aux dimensions incroyables pour atteindre ces lieux. Parfois sept échelons d’une escabelle suffisent. Comme dans le chef de ces Anglais issus de Bristol répondant au patronyme de Saturation Point. Ils ne proposent que sept étapes ayant pour seul titre leur numéro d’apparition sur la galette : « Three-Point-One », « Three-Point-Two », « Three-Point-Three »… Intitulé globalement « Three », ce premier opus semble se taper une fixette sur les chiffres et le jeu qu’ils en font. Chaque pas posé plus haut sur l’échelon, décolle d’un bond de géant dans un univers exclusivement instrumental, et déclenche un foisonnement d’associations de sons. Ces derniers se chevauchent sans gêne et frisent le ‘faux’ sans jamais en souffrir. Les cuivres et la batterie découpent des lamelles fines qui se glissent entre les cordes saturées des guitares. Un véritable patchwork apparaît et met en exergue le parfum d’une créativité courageuse. Rempli d’énergie jusqu’à la garde, chaque morceau se démarque de l’autre par une vélocité grandissante et successive. Les trois (surnommés The 3 J’s) artistes composant le groupe ne dérapent jamais dans leur ascension et aboutissent sans embûche à leur propre point de saturation. A l’instar d’un Mogwai, ils se rendent là où les sensations de plénitude ont explosé pour ne laisser s’exprimer que l’émotion seule. Sept titres parfaitement disposés et dénués d’un quelconque élément inutile ou superflu. Faussement simple et parfaitement efficace !! J’adore !

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Just Jack

Overtones

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« Overtones » n’est pas un album récent ; et quelques singles ont déjà fait la preuve de son succès : « Writers Block » (du même nom que le dernier album de Peter Bjorn & John, mais dans un tout autre registre) et « Starz In Their Eyes ». Et d’autres comme « I Talk Too Much » ou « Symphony Of Sirens » sont en passe de le devenir. Car « Overtones » est littéralement une boîte à singles. Les trois-quarts des morceaux sont accrocheurs et parfaitement huilés afin d’affronter les chaînes de télévision musicales et radios en tous genres. Cette galette pleine d’énergie semble rallier pas mal de générations. Dans le shaker Just Jack, on retrouve de la dance, un zeste d’électro, une mesure de hiphop, une nuance de soul, le tout saupoudré d’un flow parfaitement british. Une fois la mixture préparée, elle est agitée dans les studios Mercury et servie à la clientèle attablée, assoiffée de beats à déhanchements variables. Les soixante minutes partagées en douze pistes de cet album accompagneront judicieusement toute activité sportive ou festive. Et c’est carrément incroyable de voir y figurer autant de morceaux intéressants, malgré le dessein ultra commercial qui les guident. On ne rechignera pas sur les bons moments qu’il procure et la qualité générale des mixes. C’est avec un sifflotement contenté que je termine cette chronique. Sympa Just Jack et ses airs de Wayne. Juste sympa, mais sur toute la longueur de l’elpee, ce qui, en soi, est une prouesse.

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Southern Culture on the Skids

Countrypolitan

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Fréquentant l’univers plus ou moins  underground depuis plus de vint ans, les punkabilly rockers de Southern Culture on the Skids (Scots pour les amis) ont décidé de prendre du bon temps en concoctant un album de reprises. Des covers qui puisent alternativement dans le catalogue pop (T Rex, The Who, The Byrds, The Kinks) et les sons hillbilly et blues (Slim Harpo). Réputés pour leur curieux sens de l’humour, les Scots réalisent des versions ‘countrypolitan’ (un son country plus clinquant) de morceaux rock et apportent une coloration soul sixties aux classiques ruraux, comme sur le « Te Ni Nee Ni Nu » du grand Slim Harpo. Caractérisés par un son vintage (orgues, guitares surf pleines de reverb) cette douzaine de titres brillamment exécutés pourraient facilement divertir une soirée arrosée dans un bar au fin fond du Kentucky. Dans le tas, une belle reprise au banjo du « Happy Jack » des Who se détache sans difficulté. Mais on a du mal à entrer dans leur monde. Parce que les pauvres Européens que nous sommes ne connaissent et ne comprennent guère cette sensibilité typiquement américaine. Un peu comme si un disque de reprises des Snuls était uniquement distribué à New York. Pas vraiment désagréable donc, mais tout de même un peu anecdotique…

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Louis Bertignac

Live power trio

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‘Bonsoir ! On va peut-être vous faire un peu de rock’n’roll, non ?’ Pas le temps de répondre que les premiers riffs nous claquent à la gueule. De tout son être, Bertignac transpire le rock. Il faut dire que la formule ‘power trio’ fonctionne plutôt bien. Ce double live, comme un ami qui vous veut du bien, se divise en deux volets. « Rêves » ouvre le premier, suivi de « 2000 nuits », « Je joue » et « Audimat ». Vient alors « Cendrillon 2006 » : en plus de neuf minutes, Bertignac déchaîne la foule qui chante en chœur, plonge littéralement dans un solo incendiaire et digresse sur « So lonely » de Police. Rock’n’roll toujours, « Blue Suede shoes » de Perkins. Bertignac est généreux, très généreux et livre son art sur "Vas-y Guitare" ou comment le solo fait la chanson. Loup et agneau tour à tour, Bertignac passe sans complexe du rock dur à la douceur des mots de Carla Bruni sur « Les frôleuses ». Peu de répit car la fièvre revient de plus belle lorsque « Help » relance les festivités. Le trio s’amuse, le public en profite et suit avant de retomber dans les souvenirs nostalgiques de « Ces idées-là ». Si la chanson avait atteint les sommets des charts dans les années 80, elle franchit désormais un pic d’émotions sans précédent : rarement une telle communion s’installe entre l’artiste et son public. Fin du premier disque, Bertignac rend un hommage convaincant à Led Zep, pour un « Rock’n’Roll » bien nommé. Si ce premier volet souffrait néanmoins de quelques longueurs, le second n’est que fête.

Au programme de la seconde partie, on retrouvera Hendrix, les Beatles, les Rolling Stones, The Who et Téléphone. Voilà qui promet. « Hey Joe » du maître rappelle que Bertignac est lui aussi un guitar hero. « I’m down » et « Helter Skelter » de Lennon/Mac Cartney versus « Dead flowers », « Jumpin’ Jack Flash » et « Midnight Rambler » de Jagger/Richards: Bertignac ne choisit pas son camp et met tout le monde d’accord. Double final en beauté : « Ca, c’est vraiment toi » qui défoule la foule toujours debout et « Un autre monde » que le public fidèle chante intégralement. Le morceau clôt définitivement la performance, le rendez-vous a eu lieu. Promesses tenues : Bertignac traverse les époques et impose un constat : tant qu’il y aura du rock’n’roll, il y aura Bertignac. A moins que ce ne soit l’inverse…

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Northern State

Can I keep this pen ?

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Un vent de fraîcheur souffle sur le hip-hop de l’“East Coast”. Après la sortie récente de « The Mix Up » des Beastie Boys, c’est au tour de Northern State d’y mettre du sien. Et c’est plutôt rassurant de voir trois donzelles dont les flows surprenants tiennent tête aux légendaires rappeurs blancs de la Grande Pomme.

Mais pas de rivalités entre ces deux groupes ! Considérées comme les protégées des Beastie Boys, Northern State présente son troisième essai, « Can I keep this pen ? », fruit d’une collaboration étroite entre Adrock (membre des Beastie Boys) et Chuck Brody à la production (il a notamment mis en forme des œuvres de Wu Tang Clan ou de Yoko Ono.)

Les décevants « Dying in stereo » en 2003 et « All City » en 2004, avaient entraîné de multiples différents avec le label major Columbia. Nos trois nanas ont donc dû garder la tête froide pour remonter la pente. C’est donc chez le label Ipecac de Mike Patton désormais que Spero, Hesta Pryn et Sprout se sont tournées en espérant que l’avenir leur ouvre les portes toutes grandes…

Mélangeant hip-hop, électro et rock de façon intelligente, les trois New-yorkaises débordent d’énergie. Tantôt douces et sensuelles, tantôt énervées, les voix aux paroles chargées d’humour et d’ironie ne peuvent laisser indifférent. Northern State s’intéresse ainsi à la politique, n’hésitant pas à vilipender l’égo démesuré de George W. Bush, sur « Cowboy man ». On bouge la tête… et dans le rythme s’il vous plaît! Alignant une série de titres accrocheurs tout en concédant des influences oscillant de Bloodhound Gang aux Breeders, Northern State ne manque absolument pas d’originalité. A l’instar de « Better Already » qui transpire un mélange fiévreux de rock et de hip-hop. Ou encore « Cold War » qui aurait pu figurer au répertoire de Le Tigre, célèbre groupe punk de trois autres féministes engagées (NDR : enragées ?). La longueur de l’album peut cependant se muer en handicap ; et au beau milieu de l’elpee une lassitude commence subrepticement à s’installer. Cependant, « Can I keep this pen ? » relance le débat : ‘Est-ce que les blancs savent rapper ?’ Question qui n’est maintenant plus d’actualité ! Au diable les machos ! Les femmes sont dans la place !

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Efterklang

Parades

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Au même titre que Sigur Ros, Efterklang (qui signifie réverbération) fait office de figure de proue dans le paysage post-rock/expérimental scandinave (NDLR : scandinave au sens large du terme). Issu de Copenhague, le quintet a bataillé ferme en studio durant dix-huit longs mois pour finalement sorti vainqueur de son combat. Après avoir concocté ‘Tripper’ en 2004 et ‘Under Giant Trees’ en 2007, il nous revient fatigué mais heureux de présenter son troisième opus, ‘Parades’.

Efterklang nous invite à voyager dans un monde envoûtant, peuplé de sonorités majestueuses, dont eux seuls ont le secret. Plus réfléchi et mieux conçu que les précédents elpees, « Parades » est sans doute l’album correspondant le mieux à la sensibilité d’Efterklang. Perfectionnistes, les Danois ont invité une trentaine de musiciens dont trois chorales différentes, un quatuor à cordes et un quintet de cuivres. Ils ont privilégié l’acoustique, tout en ne négligeant pas le recours à l’électronique. Et le résultat est probant. Les onze titres de cet elpee sont agencés un peu à la manière d’un concept album, même si la formation danoise préfère parler de gigantesque pièce musicale de théâtre.

« Polygone » démontre que le combo est friand de grands espaces. Il y produit une sorte de symphonie d’orgues d’église impressionnante de lyrisme. « Mirrador » ou encore « Horseback Tenors » conjuguent harpe, piano et éruptions vocales. Saisissant ! Alors que l’humeur lugubre et la froideur scandinave envahissent « Frida found a friend » pour finir par nous glacer le sang…

Malgré le tempo plutôt lent, le manque de nuances et la structure basée sur la répétition, leur musique parvient à créer une ambiance qui reflète la mentalité et le feeling des groupes du nord de l’Europe. Pensez à Mùm, par exemple.

Si vous aimez les paysages sonores visionnaires, le combo se produira au Pathé Palace, Bld Anspach, à Bruxelles, le 2 décembre (organisation VK).  Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

La vidéo du nouveau single "Mirador" d’Efterklang sur Youtube!!!

http://www.youtube.com

http://www.youtube.com/watch?v=vSKIl-NeZeE

 

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Hundred Reasons

Quick The Word, Sharp The Action

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Cinq années après « Ideas Above Our Station », l’album de la consécration, et à peine un peu plus d’un an après « Kill Your Own », troisième essai plutôt bon mais passé relativement inaperçu, Hundred Reasons tente désespérément de se raccrocher aux ingrédients responsables d’un succès aujourd’hui dépassé. « Quick The Word, Sharp The Action », nouvelle galette du quintet briton, s’ouvre sur « Break The Glass », intro catastrophique qui ne laisse rien présager de bon. Et le reste du disque confirme cette prédiction.

Victime de graves problèmes au niveau des cordes vocales un an auparavant, Colin Doran, leader de la formation, ne donne plus autant de sa personne et cela se ressent sur quasiment l’entièreté du disque. Le micro est donc désormais partagé entre lui et l’un des autres membres de la formation. Malheureusement, la combinaison de ces deux voix ne fait pas vraiment bon ménage et s’avère gonflante au bout de quelques morceaux. « Quick the Word, Sharp the Action » ne trouve son intérêt que sur les morceaux « Pernavas Iela », jolie plage instrumentale, et « The Shredder », où Doran pousse une petite gueulante revigorante, contre tout avis médical.

Pour Hundred Reasons, 2006 aura été marqué par de nombreux désastres tels la mort de leur manager, le démission de Pete Townsend, guitariste et figure de proue de la bande, les difficultés vocales du vocaliste ou encore le départ forcé de chez SonyBmg qui estimait trop faibles les ventes des deux premiers albums. Il aurait donc peut-être fallu à la formation un peu plus de temps pour se remettre de ces mésaventures qui n’auront apporté à ce nouvel essai que platitude et désintérêt. Quant à écouter de l’emo à l’anglaise, on vous conseille plutôt de vous jeter sur la dernière plaque de Biffy Clyro, bien plus marquante...

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Les Talons Gitans

L’amour sans pédales

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Beaucoup d’humour et d’excentricité chez cette formation louvaniste décrite par le magazine Humo comme le Mano Negra des Plats-Pays. « L’amour sans pédales » constitue leur premier album, un disque qui a reçu le concours de Jean-Marie Aerts à la production. Les Talons Gitans se nourrissent d’éclectisme. D’abord Alain Louis, le vocaliste principal, jouit d’un timbre ample et pose des inflexions surprenantes. Il chante tantôt en français, en espagnol ou en dialecte louvaniste. C’est également le guitariste, percussionniste, etc. Ensuite, les douze plages de cet opus tirent un peu dans toute les directions, depuis le single « Arlette », sorte de croisement improbable entre Adriano Celentano et Enio Morricone au final « Yamilet », tango languissant et sensuel, en passant par le reggae « Adrien le Suisse », au cours duquel Alain pastiche littéralement Bob Marley, les flamencos « Vlam » et « Vraa van », malgré les accès de violon dramatiques concédés sur ce dernier, dans un style proche de Blaine Reininger, « Esmeralda » et « Angel » deux morceaux country manifestement inspirés par Johnny Cash, Alain empruntant même lors du second fragment, un timbre de crooner, le volatil « La bohème », flottant entre rumba et gypsy, le semi ska/semi sirtaki (mais sans les bouzoukis) Thessaloniki », le paso doble « Telkens weer », le punk minimaliste « Mouton » et enfin le folk « Vuurhout » ; sans oublier le titre maître, dont la fièvre électrique évoque Noir Désir, alors que la véhémence des textes contraste avec leur insignifiance. Manquait plus qu’un peu de Krautrock et Les Talons Gitans auraient pu pédaler dans la choucroute.

 

 

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