François Staal revient sur l’île de Bréhat…

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ». Pour préparer » Stream Of Life », la formation…

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Les Nuits Weekender: un nouveau festival éclectique et international à Bruxelles

Ca bouge pas mal du côté du Bota! Le nouveau directeur, Frédéric Maréchal, a présenté hier avec fierté son nouveau bébé, “Les Nuits Weekender”. “Ce festival”, a-t-il déclaré, “se distingue par son éclectisme, son intérêt pour les musiques émergentes et sa modernité”. Il se tiendra du 1er au 3 novembre et, fait nouveau pour le Bota, ce sera un festival “all-access”, le ticket unique permettant de voir une cinquantaine de concerts.

On y retrouvera l'esprit de découverte qui est dans l'ADN du centre culturel, grâce à une programmation audacieuse et résolument 'crossover', qui accordera une large place aux formations belges.

Le vendredi, on épinglera: Kelly Lee Owens (UK) et sa pop-electro orientée 'dancefloor'; Niels Orens, le Jon Hopkins belge, trip intersidéral garanti; The Body (UK), associé pour l'occasion à Dis Fig (DE) pour un mariage décapant entre métal et expérimentation électronique; le projet solo de Geordie Greep (UK) et New Age Doom (Can.) et leur avant-prog psychédélique.

Le samedi, place aux Bruxellois de Tramhaus, et leur postpunk ultramoderne; à Lucy (Cooper B. Handy) (US), l'incarnation de l'indie-sleeze revival, qui a sorti un track avec Boy Harsher (“Autonomy”); à Shoko Igarashi (BE-JAP), une artiste jazz-electro couvée par le Bota et déjà découverte aux Nuits; à Another Dancer (BE), un “weirdo Belgian band” proche de Stereolab et à Fabiana Palladino (UK), l'artiste pop-R&B-retro encensée par The Guardian.

Citons aussi Landrose (BE), le nouveau projet solo du Bruxellois David Temprano, un batteur-percussionniste qui envoie vraiment du lourd, comme on a pu le constater de visu lors du showcase accordé dans le Museum après la conférence de presse.

Enfin, pour le dimanche, Olivier Vanhalst et Thomas Konings, les deux programmateurs, sont heureux d'annoncer English Teacher (UK), un des groupes de l'année en Angleterre, qui a fait sensation à Pukkelpop; Channel Beads (US), et leur Hypnagogic Pop (“l'album de l'année”, selon Olivier V.); Mabe Fratti, violoncelliste guatémaltèque qui mèle sons analogiques et samples hypnotiques et Untitled (US), une découverte indie-rock shoegaze aux accents trip-hop.

Ajoutons également le Belge Basile3, qui a impressionné hier lors du showcase, grâce à sa musique instrumentale électronique, sidérale et cinématographique.

A noter que “Les Nuits Weekender” s'adressera en priorité aux fidèles du Bota, bien sûr, mais aussi et surtout, à un nouveau public, venu des régions plus éloignées de notre pays ainsi qu'aux touristes internationaux tentés par un week-end musical dans la capitale de l'Europe.

Toutes les infos ici: https://www.lesnuitsweekender.be/

Pour clôturer sa présentation, Fred Maréchal a également présenté un autre nouveau bébé, le festival “Tough Enough”, qui porte, lui, clairement la marque de son créateur. Passionné de musiques “roots” et blues, le directeur s'est mué en co-programmateur pour imaginer un lineup de rêve dans les styles “inspirés du blues mais pas estampillés blues”. On parle ici de stoner, garage, psyché, americana, new-folk, postpunk, etc. En vedettes: Giant Sand, Black Mirrors, Chuck Prophet, Pokey Lafarge, Siena Root, Jim Jones All Stars, etc. Le “Tough Enough” se tiendra les 29 et 30 novembre prochains.

Plus d'infos ici: https://www.toughenough.be/

Seul bémol dans ces programmations “éclectiques”, l'absence flagrante du style “dark electronic”, et ses sous-genres “darkwave”, “synthwave”, “EBM”, “dark ambient” et “dark techno”, des styles qui sont pourtant en pleine explosion en Belgique et dans le monde, avec un foisonnement de projets novateurs. Il suffit de voir l'énorme succès remporté récemment par Boy Harsher, Kavinsky et Daan+Glints. Pour une prochaine fois, peut-être?

Indigo Dream

Indigo dream (Ep)

Écrit par

Fondée en 2024, Indigo Dream est une formation cosmopolite puisqu’elle réunit un Anglais, un Hongkongais et deux Finlandais. C’est d’ailleurs en Finlande, à Helsinki très exactement, qu’elle s’est établie.

Eponyme, son premier Ep se nourrit de shoegaze classique et contemporain, mais également de dreampop pour nous proposer une solution sonore alternative, nostalgique et rafraîchissante dominée par des sonorités de guitares rêveuses et chatoyantes entrelacées de fuzz et de distorsion.

Extrait de cet Ep, « Waterfall » est en écoute ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

MILLY

Your own becoming

Si on ne tient pas compte de la compilation « Our First Four Songs + Wish Goes On », « Your own becoming » constitue le second elpee de MILLY, une formation californienne (NDR : issue de Los Angeles très exactement) drivée par le multi-instrumentiste et chanteur Brendan Dyer. A l’origine, il s’agissait d’ailleurs de son projet personnel.

En général, MILLY surfe sur la vague noisy-rock américaine des 90’s. Tour à tour on pense à Pavement, Swell, Weezer ou Guided By Voices. Les riffs de guitare aux accroches efficaces se révèlent même parfois fiévreux, sulfureux, quasiment grunge, mais toujours en prenant soin du sens mélodique.

Le travail sur cet album a commencé grâce à une révélation qui ne peut survenir que lors d'une période de crise personnelle.

Dyer a souffert d'anxiété pendant la majeure partie de sa vie. Face à la peur et au doute, il a donc décidé d’effectuer de longues promenades tous les matins afin de maîtriser ses émotions, se vider l'esprit et… sortir de chez lui.

Au cours de ses balades quotidiennes, Dyer prenait des notes qui ont inspiré l’écriture des chansons de ce nouvel opus.

Seconde thérapie : exercer une activité artistique et se réunir avec ses amis les plus proches.

En gravant ce long playing, Dyer est parvenu à canaliser ses pensées les plus sombres pour les convertir en énergie galvanisante et créatrice…

Issu de « Los Angeles Filte » est en écoute ici

Si on ne tient pas compte de la compilation « Our First Four Songs + Wish Goes On », « Your own becoming » constitue le second elpee de MILLY, une formation californienne (NDR : issue de Los Angeles très exactement) drivée par le multi-instrumentiste et chanteur Brendan Dyer. A l’origine, il s’agissait d’ailleurs de son projet personnel.

En général, MILLY surfe sur la vague noisy-rock américaine des 90’s. Tour à tour on pense à Pavement, Swell, Weezer ou Guided By Voices. Les riffs de guitare aux accroches efficaces se révèlent même parfois fiévreux, sulfureux, quasiment grunge, mais toujours en prenant soin du sens mélodique.

Le travail sur cet album a commencé grâce à une révélation qui ne peut survenir que lors d'une période de crise personnelle.

Dyer a souffert d'anxiété pendant la majeure partie de sa vie. Face à la peur et au doute, il a donc décidé d’effectuer de longues promenades tous les matins afin de maîtriser ses émotions, se vider l'esprit et… sortir de chez lui.

Au cours de ses balades quotidiennes, Dyer prenait des notes qui ont inspiré l’écriture des chansons de ce nouvel opus.

Seconde thérapie : exercer une activité artistique et se réunir avec ses amis les plus proches.

En gravant ce long playing, Dyer est parvenu à canaliser ses pensées les plus sombres pour les convertir en énergie galvanisante et créatrice…

Issu de « Los Angeles Filte » est en écoute ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Swiss Portrait

Photobooth (single)

Écrit par

Swiss Portrait, c’est le projet de Michael Kay Terence. Etabli à Édimbourg, il adopte une approche DIY pour enregistrer, filmer et produire ses créations musicales et visuelles.

Imprimée sur un tempo jangle pop, son expression sonore embrasse la nostalgie de la dream pop. Empreinte de douceur, l’atmosphère est chaleureuse. Un dialogue s’établit entre la voix éthérée et la guitare contemplative mais lumineuse, alors que la basse et les percussions sont rythmées comme deux battements de cœur. Enfin, simples mais poétiques, les paroles reflètent l’inquiétude profonde de Michael.

Il s’explique :

‘J'étais un artiste contemporain en activité.

Quelques grandes expositions ont été annulées à cause de la pandémie.

En fait, je m'ennuyais à la maison et je cherchais à m’occuper.

J’aspirais à composer de la musique, mais je n'avais tout simplement pas le temps, ce qui explique pourquoi, lorsque la pandémie a éclaté, j'ai décidé d'essayer…’

La vidéo du single » Photobooth » est disponible ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

A Forest Mighty Black (Italy)

The Gambler (single)

Écrit par

Il existe deux groupes qui répondent au patronyme A Forest Mighty Black. Une situation qui est quand même étonnante, vu la complexité du nom. Le plus ancien est allemand et a été fondé à Fribourg, début des nineties. Sa musique baigne dans une forme de musique électronique aux accents trip hop, funk soul, jazz et world.

Le second est italien, et nous vient de Vincence, dans le nord de l’Italie. Il est né 2013. Un quintet dont l’expression sonore lorgne plutôt vers le stoner rock et le grunge, tout en véhiculant des accents psychédéliques.

Et pourtant, le single, « The gambler », qui annonce la sortie d’un second elpee, intitulé « The hedonist », prévue pour ce 6 septembre, ne manque pas de charme, dans un style qui marche allègrement sur les traces d’un Pearl Jam voire d’un Screaming Trees. D’ailleurs, la voix du chanteur, Costin Emilian Bursuc, est très susceptible de rappeler celle feu de Mark Lanegan.

La ‘lyric’ vidéo de « The gambler » est disponible ici.

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Spell Trouble

La douce fantaisie de Spell Trouble…

Écrit par

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music.

Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit pas, (comme lors de sa première sortie « Thorn Armor »), de fuir ses propres émotions. Ici, les audit.e.rices sont les spectateurs d'une séquence de la vie de deux rêveurs qui doivent se sacrifier à la réalité éreintante du quotidien.

Maximilian Seifert a grandi dans l'est de l'Allemagne, au sein de la scène alternative de la fin des années 2000, avant de déménager quelques années plus tard dans la métropole de la musique électronique, Berlin. Sous le patronyme Spell Trouble, il compose aujourd'hui des chansons inspirées par son amour pour les guitares saturées, les sons synthétiques new wave de la fin des 70’s et du début des 80 ‘s ainsi que les boîtes à rythmes de cette même époque. Finalement, c’est son amour pour l'imperfection qui a créé son identité sonore…

« Soft fantasy » est en écoute ici

 

Bright Eyes

Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex Orange Drink de The So So Glos. Parallèlement à l'annonce de l'album, la sortie du premier titre, « Bells and Whistles », est accompagnée d'une série de dates de tournée aux États-Unis et en Europe.

« Bells and Whistles » est une chanson rythmée et hystérique qui navigue quelque part entre New York et Los Angeles, et dont les paroles cinglantes font référence à Banksy, à la princesse Diana, aux Mets, au bar Edendale de Silverlake ou encore aux pièges du monde de la musique ainsi qu’au plus grand film de Kevin Costner. La vidéo, réalisée par Josh Boone, a été filmée à Omaha, au Nebraska, et met en scène, entre autres, un photobooth magique et une bagarre dans un bar.

Conor Oberst déclare à propos du morceau : ‘C'est une chanson sur les nombreux détails de la vie qui peuvent sembler insignifiants, frivoles ou temporaires sur le moment, mais qui finissent par former votre destin’.

Autoproduit et enregistré dans le studio de Mike et Conor, ARC, à Omaha, Nebraska, Five Dice, All Threes est un disque d'une intensité et d'une tendresse peu communes ainsi que d’une forme d’exorcisme communautaire. Soudée, la formation opère par mouvements distincts, mais chaque musicien possède sa propre de l'ambition et met en exergue des enjeux émotionnels toujours plus grands.

Comme d'habitude chea Bright Eyes, la musique est chargée de sous-entendus qui invitent à une écoute profonde. Sur ces nouvelles chansons, le trio embrasse la qualité insaisissable qui l'a rendu si durable et influent à travers les générations et les genres, tout en apportant un ‘son’ familial d'une chambre d'Omaha à des publics fidèles à travers le monde.

Le clip consacré à « Bells and Whistles » est disponible ici

 

 

 

Water Moulin : les prochains concerts (update 2/09/2024)

Écrit par

Jeudi 5/09! ! !

ADULT DVD

CARRION KIDS

https://adultdvd.bandcamp.com/

https://carrionkids.bandcamp.com/

TICKETS ici

- 27 sept: turquoise - daggers - guimauve

- 5 oct: release party des Cryptids

- 25/10 : wax head (uk)  - gut model

- 26/10 :Nanar dans la ville special Jean-Jacques Rousseau

- 22/11 :Api UIZ - Lindsey - Télépagaille

- 14 dec: Los orioles

- 04/01/2025 :soiree 15 ans WM a la zone/liege + expo Ardentes/moulin

https://www.facebook.com/watermoulin/?locale=fr_FR

Greenhouse Talent : les nouveaux concerts (update 2/09/2024)

Écrit par

29.03.2025 Marcin Patrzałek
La Madeleine, Bruxelles
Les billets sont en vente à partir du vendredi 6 septembre à 10 heures.

ME 15.01.2025 Queen Priyanka
Charlatan, Gand
Les billets sont en vente à partir du vendredi 6 septembre à 11 heures.

https://www.greenhousetalent.be

Lazy Day

Lazy Day entrouvre la porte…

Écrit par

Lazy Day - projet de la compositrice londonienne Tilly Scantlebury (they/them) – publiera son nouvel elpee, “Open the Door", ce 8 novembre sur Brace Yourself Records (Panic Shack, JOHN, Nuha Ruby Ra). Le label lance aussi aujourd’hui les précommandes d'une édition écologique de l'album (Greensleeve). En attendant, il nous propose son nouveau single, “Concrete", qui figurera sur cet opus. Il s’agit du quatrième qui en est extrait, une sorte d'épopée fortuite ; une accumulation de bribes de voix, de guitares qui serpentent et bégaient alors qu’un rythme insistant guide le tout. Et puis, il y a la voix touchante de Scantlebury qui rappelle aussi bien Florence Shaw de Dry Cleaning que Sue Tompkins de Life Without Buildings.

Aujourd'hui, le label annonce également la parution d'une édition écologique Greensleeve de l'album. Nouveau pilier des sorties de Brace Yourself Records, l'édition Greensleeve est une tentative de reconnaître la statistique alarmante souvent citée en conjonction avec des ventes de vinyles en constante augmentation, selon laquelle jusqu'à 48% des disques vinyles ne sont jamais joués. Un grand nombre de fans semblent ne vouloir que l'emballage, pas le support.

L'édition Greensleeve s’adresse donc aux amateurs de musique qui achètent des formats physiques principalement pour montrer leur soutien aux artistes et pour posséder un objet physique, mais qui ne veulent pas contribuer au poids écologique de la production de vinyles ou qui ont un budget plus serré.

Dans le cas d'“Open the Door", l’édition est constituée de la pochette format LP, des paroles et d'un code de téléchargement. A la place du vinyle, une serviette à thé Lazy Day qui représente une série de portes dessinées par des fans, des amis et des membres de sa famille. Elle symbolise l'album “Open the Door" en invitant les auditeurs à réfléchir aux possibilités qui s'offrent à eux derrière leur propre porte.

L'édition Greensleeve est limitée à 50 exemplaires et est disponible en précommande ici et le clip consacré à “Concrete" est disponible

 

Les Gens d’Ere 2024 : dimanche 28 juillet

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Incroyable ! Il fait chaud ! Trop selon certains !

Si la veille, le festival a atteint sa capacité maximale de 10 000 personnes, aujourd’hui, on peut facilement déambuler sans devoir jouer des coudes.

Cette dernière journée fait la part belle à des artistes de qualité, mais dont l’orientation est davantage rock.

Lorsque votre serviteur se plante devant l’estrade du chapiteau, le début de concert de Doria D est imminent.

Elle est accompagnée d'un drummer, d'une jolie dame brune au clavier, et d’un bassiste un peu grassouillet.

Sa carrière musicale ressemble à un conte de fées. Alors qu’elle vient juste de souffler ses 16 printemps, la jeune fille, armée de sa gratte électrique, écume les bars. Elle signe dans la foulée chez le label G-major ; et puis, en 2021, grave un premier Ep réussi, baptisa « Dépendance ». Depuis, son succès est en progression constante.

Elle est venue présenter son dernier format intitulé « Je cherche encore… » Mais que le festivalier lambda se rassure, elle livrera des titres plus anciens pour le bonheur de la fan base, à l’instar de « Hors tempo », une chanson qui met en exergue une voix rauque et envoûtante, cousine lointaine d’une certaine RORI, surtout lorsqu’on perçoit ce léger voile dans la tessiture.

Entre amour-passion et amour-raison, elle assène à qui veut l’entendre des « Coups et bisous », afin d’évacuer la « Colère » qui sommeille en elle, préférant cette solution à la frustration dont elle a manifestement gardé des traces. Doria D est une artiste torturée, qui, grâce l’écriture de chansons aigres-douces, capture l’instant pour en faire surgir une matière subtile.

La dame communique énormément avec son public, comme lors de ce surprenant « Nanana » où elle invite les milliers d’aficionados à reprendre le gimmick ‘Nananana nananana’ ou encore ‘Nan nan nan’. Un exercice inscrit dans une complexité relative.

Mais c'est à travers sa reprise de l’emblématique « Jeune et con » de Damien Saez qu'elle se hisse comme véritable porte-drapeau de toute une génération. Sa gratte électrique en bandoulière, elle frappe les cordes avec une sensibilité à fleur de peau. Passant de femme à enfant, la demoiselle prend un plaisir fou, comme un gosse à la Saint-Nicolas. Un morceau qui lui ressemble !

Inspirée par Billie Eilish, Lana Del Rey, mais aussi des rappeurs francophones comme Nekfeu et Lomepal, Miss Dupont propose des sonorités french pop modernes qui s’inscrivent dans l'air du temps, le tout dans un style et une décontraction apparente. Grâce à un sens mélodique et des textes percutants, l’artiste marque les esprits.

Alors que la demoiselle s’épanche sur sa « Dépendance », un texte qui traite d’une relation toxique, elle invite le temps d’une chanson Aprile, dissimulé jusqu’alors en backstage, pour attaquer un « Volcan » diabolique et aux accents électro-pop, inspiré du vécu des deux larrons. Un morceau quasi-autobiographique lui aussi.

Ecorchée vive, Doria D est une artiste qui, à l’aide de textes simples et des sonorités contemporaines sacrément dansantes, est parvenue à conquérir une bonne frange de l’auditoire. Que du bonheur !

Il est de temps de prendre un peu d’air en compagnie des légendaires (NDR : décidément !) Matmatah.

Sobres et élégants, les musiciens, tous habillés de noir, grimpent sur les planches en vainqueurs. Le line up implique Tristan Nihouarn (chant, guitares, harmonica, oud, claviers, flûtes), Éric Digaire (basse, chant, guitare, piano), Benoît ‘Scholl’ Fournier (batterie, percussions), Julien Carton (claviers, chant) et Léopold « Léo » Riou (guitare électrique, chant). Cinq gars au caractère bien trempé, bien décidés à en découdre ! On dirait les Men in black. Manque plus que les lunettes !

Ça y est, « Nous y sommes », un titre issu de « Plates Coutures », disque gravé en 2017, ouvre les hostilités. Une seule compo et ces drôles de types semblent déjà faire l’unanimité auprès du public qui s’est rué en masse contre les barrières, alors que le soleil tape comme un sourd. Les guitares s’envolent, le batteur martèle les peaux et cette basse d’une puissance inouïe défonce littéralement les tympans. Putain, enfin un groupe qui en a dans le froc !

Pas le temps de se reposer que déjà « Le rhume des foins » (une chanson de saison !) embraie. Le public les acclame chaleureusement et le front stage est envahi par une bande de fous furieux. Ça sautille, ça virevolte et ça beugle comme des veaux.

Originaire de Brest, en Bretagne, cette formation hexagonale de folk/rock s’est constituée dès 1995. Elle implique Nihouarn (Stan) et Floc'h (Sammy), très vite rejoints par le bassiste Éric Digaire et le batteur Fañch. Enfin, son patronyme se réfère au village troglodytique tunisien du même nom, mais orthographié Matmata.

Jusqu’en 2008, date de sa séparation, le combo breton a rencontré un succès certain. Il s’est reformé en 2018. Néanmoins, Emmanuel Baroux, guitariste originel, a cédé le relais à Léopold Riou (un tout jeune qui a le feu au cul), à la suite de querelles internes. Et c’est un euphémisme !

Le band est venu défendre son dernier né, « Miscellanées bissextiles ». Un opus qui date quand même puisqu’il est paru l’année dernière. Mais qui vient de réapparaître sous une forme ‘Deluxe’. Le luxe quoi !

Tout au long de « La fille au chat noir », le groupe se sert de codes bien celtiques. Riou assure le spectacle à lui tout seul, en vrai showman. Il est complètement barge, court sans cesse d’un bout à l’autre de la scène. Son visage emprunte étrangement des grimaces simulant l’orgasme sexuel. Son front ruisselle, la sueur perle, mais quoi qu’il advienne, il prend sur lui et assène de ses cinq doigts de la main droite des coups violents sur les cordes de sa gratte, son terrain de jeu préféré.

Les morceaux s’enchaînent. Hormis Léo, les autres membres du groupe assurent peu d’interaction avec le public. A vrai dire, ce dernier s’en fout royalement. Il est uniquement là pour s’amuser et très franchement l’objectif est atteint !

Après une salve de titres ‘punchys’, « Emma » s’immisce, dans une version piano/guitare/voix, emportant le public vers des cieux oniriques. Puis, un joli hommage à la ville de Brest est rendu à travers « Brest-Même » qui permet au guitariste foldingue de prendre la pose sur les marches promptement installées entre la crash et l’estrade.

Alors que les morceaux s’enchaînent à vive allure, les Bretons livrent un « Lambé An Dro » magistral, rappelant les paysages magnifiques et variés de la Bretagne, allant des côtes rocheuses aux plages de sable fin.

Matmatah a livré un concert d’une qualité exceptionnelle. Un grand moment, presque d’anthologie !

Alors que les aficionados sont en pleine effervescence, ébahis par le spectacle grandiose auquel ils viennent d’assister, les lascars reviennent, enfourchent leur instrument, comme le cycliste sur sa bécane et vlan, « Sushi bar », tranche de rock celtique, est jetée en pâture. Malgré la fatigue, le public bondit (enfin, une bonne dizaine de rangées face au podium) et chante, même.

Après « L’apologie », un morceau caractérisé par ses solos de batterie tonitruants, « Les moutons » font face au loup. Une dernière compo qui ponctue une prestation remarquable.

Matmatah vient d’accorder l’un des concerts les plus percutants de ce festival. Preuve de leur ouverture d’esprit, alors que dans une très grosse majorité des cas, les photographes ne peuvent accéder au crash que durant les trois premières photos, ici, c’est à partir de la quatrième que les professionnels peuvent immortaliser les moments les plus intenses.

Léopold, profite des acclamations, pour agiter une dernière fois sa guitare couleur alu en guise de trophée ; une récompense qu’il aura bien méritée.

Sous la tente, le concert de Deluxe va bientôt débuter. Il s’agit d’un groupe français originaire d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Libérant pas mal de groove, sa musique véhicule des accents hip-hop, soul, funk et jazz.

Sur les planches, une énorme toile rouge s’impose. Il y est dessiné une énorme moustache. Bizarre, le clavier arbore, lui aussi, ce signe distinctif. Et vous savez quoi ? Lorsque les musiciens montert sur le podium, eux aussi arborent fièrement la moustache. Seule la chanteuse n’en possède pas ! Quoiqu’on devine un petit duvet sous…

Dès les premiers titres, l’expression sonore baigne dans un climat kitsch. Trop is te veel ! Au bout de quelques minutes, votre serviteur préfère s’éclipser afin de se dénicher une place idéale pour assister au concert de Kyo.

Pas mal de fans ont enfilé des t-shirts à l’effigie du band.

C’est pendant leur scolarité dans un collège des Yvelines, en Ile-de-France, que Nicolas Chassagne, Benoît Poher et les frères Fabien et Florian Dubos se rencontrent et décident de fonder Kyo, une appellation qui s’inspire des mangas japonais et de jeux vidéo.

Le quatuor sort un premier LP en 1999, « Pour toi ». Le succès n’est pas au rendez-vous. C’est grâce au second, paru en 2003 et intitulé « Le Chemin » –dont le titre éponyme, partagé en duo en compagnie de la chanteuse néerlandaise Sita– qu’il finira par s’imposer. Afin de fêter dignement ses 20 années d’existence musicale, le combo a décidé de rééditer ce disque en y ajoutant des bonus. On y retrouve, certes leurs succès, mais aussi des duos iconoclastes.

Changement de line up quand même, puisque Jocelyn Moze, est désormais préposé aux fûts, ce qui apporte une nouvelle dimension aux compostions.

Alors que des images projetées les montrent lorsqu’ils étaient jeunes, les musicos font leur apparition. Premier constat, ils accusent le poids des années : quelques rides, des cheveux ‘poivre et sel’ et des boucs aux poils hirsutes. Même les dreadlocks de Florian Dubos ont disparu pour faire place à une coiffure davantage dans l’air du temps. Certains parleront d’un cap qu’ils viennent de passer, d’autres de maturité.

C’est donc par le titre de la tournée que le généreux chevalier Poher entame son tour de chant. Une chanson autrefois interprétée en compagnie de Sita et plus récemment par Stéphane, mononyme d'une auteure-compositrice-interprète suisse. Un titre qui mènera le combo… dans la bonne direction !

Bien entendu, la fan base reprend en chœur ce refrain d’une composition devenue mythique et qui a su traverser les âges et les époques.

« Je cours », morceau racontant le destin d'un adolescent, rejeté de tous, qui cherche le bonheur malgré lui dans un univers ténébreux, exerce un retentissement profond. Musicalement, mais aussi parce que le sujet est malheureusement toujours d’actualité.

Alors que la tournade Kyo s’abat sur Ere, à l’instar de « Tout envoyer en l’air », « Chaque secondes » et « Je saigne encore », « Sarah », dans un registre aussi sombre, sur fond de violence familiale, de maltraitance et d'alcoolisme, vient apaiser les esprits, mais confortent les certitudes : Kyo est taillé pour le live. Une compo sur laquelle Benoît pose son grain de voix délicat et éthéré, armé d’une sèche. C’est alors que des milliers de smartphones s’illuminent à des dizaines de mètres à la ronde.

La dynamique se poursuit lorsque Dubos se charge, épisodiquement des vocaux, sous le regard attendrissant de Benoît qui, lui, préfère rester en retrait et épauler sn ami à la guitare acoustique.

Le spectacle est tellement foufou que le chanteur ôte sa veste pour laisser apparaître un marcel flambant neuf ; le vêtement idéal pour faire craquer les filles.

Si la recette de Kyo repose avant tout sur des textes introspectifs et des accords passe-partout, elle n’en demeure pas moins efficace. Une bande son moderne comme sur ce spectaculaire « Contact », titre d’ouverture de « 300 lésions »

Tandis que les sixcordes s'électrisent, le groupe jette un regard oblique et incisif sur la société ainsi que l'industrie musicale à travers des « Poupées russes » : ‘Dans la musique il y a des farces et les graines du futur / Et si souvent des coups d'État, parfois des investitures’.

Il est temps à présent de tourner la page, sans la déchirer. Et si l’on s’octroyait une « Dernière danse », sublime ballade acnéique soutenue en son temps par Sia et plus récemment par Cœur de pirate.

Que l’on aime ou pas ses relents post-adolescents et sa pop facile, Kyo fait preuve de fausse perversité en proposant un show d’une qualité rare. En se positionnant durant une heure trente en mode ‘best-of’, il montre ainsi à ses détracteurs les plus virulents qu’il dispose encore suffisamment d’énergie, de maîtrise et de pugnacité pour tenir encore au minimum 20 années de plus.

La recette Kyo est d'exploiter au mieux un terrain de jeu qu’il connaît parfaitement, un espace à la signature reconnaissable, un renouveau dans la direction artistique ainsi que de la précision dans le travail d’écriture et de réalisation.

Il est environ 23 heures lorsque le set s’achève. Kid Noize bénéficie d’une large renommée sur le sol belge. C’est chez lui. Trois albums, trois bandes dessinées et une dizaine de singles dans le Top50 belge, ce n’est pas rien quand même !

Votre serviteur va troquer son accoutrement de festivalier au profit d’un costard cravate, la vie reprenant ses droits inlassablement.

Il est impatient de retrouver une édition marquée par des aménagements revus à la hausse, une scène en plein air doublée au niveau de son espace et un chapiteau qui a gagné 600m2, mais tout en maintenant cet ADN qui est proposé aux Les Gens d’Ere, un festival qui se démarque par sa singularité, son éclectisme et sa richesse de programmation.

Il semble que le festival ait battu le record d’affluence de l’année dernière (25 000), soit une fréquentation cumulée sur trois jours de 30 000 personnes. Décidément, les chevilles ouvrières du ‘Les Gens d’Ere’ ne manquent pas… d’air !

A l’an prochain !

(Organisation : Les Gens d’Ere)

Live Nation : les nouveaux concerts (update 28/08/2024)

Écrit par

Dimanche 2 mars 2025 – David Kushner – Ancienne Belgique, Bruxelles

Vendredi 24 mars 2025 – Oscar & Thez Wolf – Sportpaleis, Anvers

Vendredi 23 mai 2025 – Glints – Ancienne Belgique, Bruxelles

http://www.livenation.be

Ancienne Belgique (Bruxelles) : les nouveaux concerts (update 28/08/2024)

Écrit par

dim. 29/09 |
Guido Belcanto: 'Tedere Baldadigheden' – première

lun. 28 oct. |
Crash Course Muziekbusiness

ven. 27/12 |
20 jaar Kapitein Winokio: Berenshows Avond #1

ven. 27/12 |
20 jaar Kapitein Winokio: Berenshows Middag #1

sam. 28/12 |
20 jaar Kapitein Winokio: Berenshows Avond #2

sam. 28/12 |
20 jaar Kapitein Winokio: Berenshows Middag #2

lun. 20 janv. |
PAGANFEST 2025

dim. 02 mars |
David Kushner - Extra concert

ven. 23/05 | EN VENTE DÈS 30/08
Glints

http://www.abconcerts.be

              

 

 

Fifty Lab 2024 : la programmation à ce jour (update 28/0/8024)

Écrit par

MERCREDI 13 NOVEMBRE

Camille Yembe (BE)  programmée par Fifty Lab

Ciao Kennedy (BE) programmé par Fifty Lab

Crème Solaire (CH)  programmés par le Festival de La Cité (CH)

Grife (FR) programmées par Hop Pop Hop (FR)

HiTech (US) programmés par Fifty Lab

Jada (DE) programmé par MS Dockville (DE)

Jawnino (UK) programmé par Fifty Lab

JOUBe (FR) programmé par Fifty Lab

MAY (UK) programmée par Fifty Lab

rip ME (SE) programmée par Norberg Festival

Stella Rose (US) programmée par Fifty Lab

Skiifall (CA) programmé par Fifty Lab

The Christian Club (BE) programmé par Cactus Muziekcentrum (BE)

VAAGUE (BE) programmé par Fifty Lab

Whoman (BE) programmé par Leffingeleuren (BE)

JEUDI 14 NOVEMBRE

Butch Kassidy (UK) programmé par Les Congés Annulés (LU)

Deep Tan (UK) programmées par Fifty Lab

Fervents (BE) programmés par Fifty Lab

Han Gaiden (NO) programmées par Øyafestivalen (NO)

Hypnosis Therapy (KR) programmé par DMZ Peace Train (KR)

Inès Cherifi (FR) programmée par Girls Don't Cry (FR)

Lézard (BE) programmé par Fifty Lab

mui zyu (UK) programmé par Fifty Lab

Oonagh Haines (FR) programmé par Micro Festival (BE)

Rocket (US) programmé par Fifty Lab

VENDREDI 15 NOVEMBRE

Canned Pineapple (UK) programmés par Left Of The Dial

Carbonne (FR) programmé par We Love Green

Dina Ayada (BE) programmée par Fifty Lab

Ganavya (US-IN) programmée par Fifty Lab

Hayes & Y (BG-FI) programmé par Sofia Live Fest (BG)

Margô (PT) programmée par A Porta Festival (PT)

Library Card (NL) programmé⸱es par Into The Great Wide Open (NL)

Natasha Pirard (BE) programmée par Fifty Lab

twst (UK) programmé⸱es par Fifty Lab

YOA (FR-CH) programmée par Fifty Lab

Plus de noms suivront bientôt !

https://www.fiftylab.eu/

 

La programmation musicale pour la saison 2024-2025 de la maison culturelle d'Ath

Écrit par

AKAR COLLECTIF

VE.04.10
Palace
20h (60′)
Dès 14 ans
De 6 à 15€

Musique du monde

Le projet est né lors du festival Afropolitan 2021… Et ce qui devait être un événement ponctuel est devenu quelque chose de plus grand. AKAR c’est l’Europe, AKAR c’est l’Afrique, AKAR c’est la génération X et Y.

AKAR est composé de 4 artistes, français, belges, blancs, noirs… Un homme et trois femmes.
Shama Bongo jongle, transporte avec sa voix et sa parfaite maîtrise. Sarah Carlier voyage entre sa voix, sa guitare et son ordinateur. Rokia Bamba joue avec les sons du quotidien, le bruit ambiant de la ville ou de la nature. Ben Richard défie par sa façon de jouer avec les sens, ce que nous entendons, ce que nous voyons.
Ils utilisent des dialectes différents, mais parlent la même langue : la musique.

À une époque où le dialogue entre les cultures et les différences devient de moins en moins évident, naturel, le message qu’ils veulent faire passer est qu’au-delà de toutes les choses qui les rendent différents, il y a toujours quelque chose qui les rapproche, qui leur permet de se comprendre.

Le nom AKAR englobe toute cette humanité et a donc plusieurs significations, dans plusieurs langues et même sur plusieurs continents… Il signifie RACINE en soudanais, malais et indonésien, VOLONTÉ en hongrois, FLUX en turc, et DÉRANGER, AGITER et RENDRE TABOU en hébreu.

LA PLUS BELLE CHANSON DU MONDE

VE.14.02
Palace
20h (75′)
Dès 12 ans
De 6 à 15€
Concert-spectacle

Pour vous, quelle est la plus belle chanson du monde ? Quel souvenir vous rappelle-t-elle ? Marie Lecomte a collecté celles de plusieurs personnes et raconte leurs tranches de vie… Et pour finir en beauté : soirée karaoké au bar !

« J’ai toujours adoré les histoires que les chansons racontent et j’ai toujours adoré les histoires des gens. Ce concert-spectacle réunit les deux. »

Une chanson vous trotte dans la tête et des souvenirs, des sentiments, des odeurs, des images débarquent sans crier gare. Une rengaine, un couplet ou deux, inusables, ont le pouvoir de vous accompagner des années durant, de vous donner la pêche ou de vous remuer les tripes…

Pour Marie Lecomte, les chansons et les musiques sont intimement liées à des moments de vie. Voilà pourquoi elle s’est lancée dans ce projet : raconter l’histoire de la chanson préférée de quelqu’un, l’interpréter sur scène avec deux musiciens.

 « Il y a les chansons à soi, mais aussi les chansons d’un groupe d’amis, sans oublier les chansons “de couple” : ceux qui se lèvent quand un certain morceau démarre et s’écrient : c’est notre chanson ! La chanson est une manière de parler de soi et nous permet de recueillir des paroles intimes sans brusquer les confidences. »

LES FRANGINES
VE.11.04

Palace
20h (90’)
Dès 12 ans
De 20 à 35€
Chanson française

Après une tournée de plus de 100 dates et un premier album « disque de platine », Les Frangines sont de retour sur la scène belge avec leur nouvel album. Porteuses d’une jeunesse pleine d’espoir, elles amènent une fraîcheur et des ondes positives qui font du bien !

Les Frangines, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux jeunes filles : Anne et Jacinthe. Nées de parents différents mais bercées par les mêmes mélodies, ces sœurs de cœur assument une filiation avec des artistes de la nouvelle scène pop-folk comme Boulevard des Airs, Vianney, Passenger, Lumineers, Cocoon…

Les Frangines sont aujourd’hui de retour avec un nouveau single Notes.

Ce titre, co-écrit avec Sylvain Duthu (Boulevard des Airs), décrit ces tâches quotidiennes qui nous assomment et invite à reprendre sa vie en main en prenant du temps pour soi.

« Le côté convivial de leur musique, qui véhicule un message humain, porteur d’espoir, empathique et rassembleur à l'image de leur dernier single, Ensemble. » RTBF

« Un tsunami de positivisme ! » Le Soir MAG

PRINTEMPS MUSICAL DE SILLY

JUST VOX

SA.07.06
Palace
20h (75′)
Dès 10 ans
De 6 à 15€
Chant a cappella

Fans de voix pures, ce concert a cappella est pour vous ! Pas d’instrument, juste quatre voix et un beatboxer aux univers distincts qui se rassemblent pour n’en former plus qu’un.

Leur spécialité est surtout de réinventer, par des arrangements originaux, des chansons de tous genres et vous offrir ainsi un répertoire inédit. Avec leur énergie, ces chanteurs vous font voyager à travers les époques et les styles et vous embarquent dans un tourbillon de musique et d’harmonies, avec une touche d’humour. Redécouvrez les grands standards pop comme vous ne les avez jamais entendus !

La voix offre de nombreuses alternatives de sons. Les quatre chanteurs explorent le potentiel de leur timbre et ne sont pas seulement des voix, mais aussi des guitares, des basses, des trompettes, des claviers. Leurs cordes vocales deviennent ainsi un véritable orchestre et offrent un moment musical totalement à part. Leur beatboxer complète cet orchestre vocal. Le beatboxing est une forme de percussion vocale impliquant principalement l’art de produire des battements de batterie, du rythme, des sons musicaux et des bruitages sonores en utilisant la bouche, les lèvres, la langue et la voix.

https://mcath.be/

 

Soot Sprite

I went swimming / Home Among Your Bones (single/7 inches)

Originaire d’Exeter au Royaume-Uni, Elise Cook avait entamé l’aventure Soot Sprite, en 2018, sous la forme d’un projet solo.

Après avoir sorti un premier Ep 4 titres, « Comfort In Concrete », elle décide de passer à la formule ‘groupe’. De quoi développer une énergie sensible au shoegaze et à la dreampop…

Puissante et centrale, la section rythmique sert de gouvernail au cœur des tourbillons électriques de la musique et des remous provoqués par la voix passionnée d’Elise.

« I went swimming / Home Among Your Bones » constitue son dernier single/7 inches (un nouvel Ep est prévu pour ce 6 septembre).

Morceau chatoyant, « Home Among Your Bones » nous replonge dans les 80’s, nonobstant ses accents glam. Au sujet de cette chanson, Elise se confie :

‘C’est une chanson sur le fait de se sentir heureux et en sécurité dans une relation. Je voulais capturer la joie de ressentir l’amour avec quelqu’un sans me sentir en insécurité et triste, ce qui est quelque chose de très nouveau pour moi. Je l’ai écrit peu de temps après avoir emménagé avec mon partenaire, c’était et c’est toujours une période tellement heureuse, et c’était bizarre de mettre cela en mots pour être écouté par le monde. En fin de compte, c’est ce que je ressens, et c’est comme ça que j’ai toujours écrit. C’est bien d’être grincheux parfois !’

« I Went Swimming » nage dans la musique indie des 90’s. A cause de son charme rock hymnique, juvénile.

Cook décrit cette compo comme suit :

‘Une chanson sur le fait de reconnaître un drapeau rouge dans votre relation et de se fermer émotionnellement à cette personne et de couper les choses. Certaines personnes décrivent cela comme étant ‘maladroit’, mais cela semble être un terme trivial. Parfois, nous devons apprendre de nos erreurs et nous protéger et c’est exactement de cela qu’il s’agit.’

Les deux titres sont en écoute sur Bandcamp, réseau social que vous retrouverez aisément en cliquant sur le nom en rouge dans le cadre ‘Informations complémentaires’, ci-dessous.

Podcast # 47 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

All Under Heaven

What lies ahead of me

All Under Heaven est un groupe alternatif/shoegaze qui s'est formé à Freehold, dans le New Jersey, en 2017. A sa tête, l'auteur-compositeur Nick DeFabritus. D’ailleurs, à l’origine, il s’agissait de son projet solo. Et auparavant, il militait au sein d’une formation baptisée Shackle.

Après avoir gravé quelques demos, singles et Eps, mais aussi accompli de nombreuses tournées, le band a décidé de sortir son premier elpee, « What lies ahead of me », un disque qui réunit anciennes et nouvelles compos.

Si à ses débuts, All Under Heaven gravitait dans la sphère purement shoegaze, sa musique a assimilé d’autres influences, puisées notamment dans l’indie rock. Et puis elle a intégré davantage d’électronique, et notamment des synthés et des pads. Une évolution à laquelle n’est pas étranger Wyatt Oberholzer, un collaborateur de longue date.

Côté thématique, sur ce long playing, le quatuor explore les thèmes de l'amour, de la perte et de l'amitié.

Extrait de » What lies ahead of me », « Receiving Certain Answers » est en écoute ici

Podcast # 47 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Glass Egg

In case I forget you

Glass Egg c’est le projet de la chanteuse/guitariste Emilia Glaser et du bassiste Julian Stefanzick.

Ils ont tous deux grandi dans la banlieue de Seattle, fréquentant les salles de spectacles et les festivals de musique de la ville pendant leurs années de lycée, se croisant, sans le savoir...

Ce n’est qu’en 2017 qu’il se sont rencontrés. A l’université. Ils sont alors devenus des amis proches et ont commencé à collaborer.

Emilia explique :

‘Je suis vraiment fière de ce que nous avons pu faire ensemble avec Glass Egg et de la façon dont le projet a grandi grâce à l'adaptation du son, tout en restant fidèle à mes débuts en solo. Julian m'aide vraiment à me dépasser musicalement, tout en respectant ma vision musicale…’

Si la musique de Glass Egg flotte quelque part entre dream pop et shoegaze, les mélodies rêveuses et les paroles sincères d’« In Case I Forget You » résonnent à travers les émotions de l'amour, de la nostalgie et de la mémoire. Qu'il s'agisse d'un amour perdu ou d'un moment chéri, cette compo capture la beauté douce-amère du souvenir

Issu de cet Ep, « Back to me » est en écoute ici

Podcast # 47 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Bibi Club

Feu de garde

Écrit par

Bibi Club est un duo québécois réunissant Adèle Trottier-Rivard (NDR : ex-membre du tout premier groupe scout exclusivement féminin au Canada, the Guides) et Nicolas Basque.

A l’écoute de sa musique on pense immédiatement à Stereolab. Encore qu’en creusant un peu, on y rencontre des références empruntées à Moondog et Suicide. Mais, alors que le groupe de Laetitia Sadier se sert de son expression sonore pour véhiculer ses considérations anticapitalistes, Bibi Club s’inspire de la vie quotidienne.

« Feu de garde « constitue son second elpee », un disque dont la musique minimaliste et intimiste possède un feeling insulaire. Les bruits et les voix souvent en français, parfois en anglais, s'entremêlent sans se heurter, se superposent même, renforçant l’impression qu’il s’agit d’une conversation privée entre partenaires de vie, tout en s'immisçant dans l'univers des rêves et des jeux de l'enfance.

Et le tout bénéficie d’arrangements soignés, produits notamment par de minuscules boîtes à rythmes et des interventions de flûte. Pourtant, Bibi Club se sert autant de la guitare électrique (parfois en picking ou aux tonalités oscillatoires) qu’acoustique, mais adopte aussi, selon les plages, un rythme de bossa nova, de cha-cha-cha, de valse ou carrément implacable, lorsqu’il n’ose pas l’une ou l’autre ballade confessionnelle. Et puis, les sonorités peuvent se révéler surprenantes et en même temps accrocheuses. 

Un bien bel album !

Emission Inaudible podcast 38 et 41

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

https://open.spotify.com/show/2f3XFKYz2vuBgR4oVgeSF1

https://www.deezer.com/fr/show/1001021432

 

The Third Sound

Most perfect solitude

Écrit par

« Most perfect solitude » constitue le sixième elpee de The Third Sound, un groupe berlinois drivé par le musicien et compositeur islandais Hakon Adalsteinsson. Le titre de l'album est une phrase extraite du ‘Frankenstein’ de Mary Shelley découverte par Hakon dans le journal intime de Werner Herzog intitulé ‘Of Walking In Ice’.

Cocktail savoureux de psychédélisme, shoegaze, post-punk et rock gothique, la musique fluctue entre lumière et ténèbres, puisant essentiellement ses références chez Jesus & Mary Chain et Spiritualized.

Voix sombres en suspension trempées dans la réverbération ou désabusées, orgue rogné, vintage, guitare fuzz et lancinante, mais encore drumming hypnotique et syncopé alimentent, en général, l’expression sonore.

Cependant, le groupe a le bon goût de sortir des sentiers battus. A l’instar d’« Another Time, Another Place », dont le guitares jangle-pop chatoyantes réveillent une saveur tellement appréciée chez les artistes signés sur le label Flying Nun, au cours des 80’s. Puis de « Don’t Look Back » qui nous propulse quelques « Decades » dans le passé.

Mais surtout tout au long de l’excellent « Wasteland », une piste qui décrit une vision cauchemardesque d’une ville en ruines.

Enfin, l’opus s’achève par « Departure »., une mélopée dont le titre est particulièrement judicieux.

Emission Inaudible podcast 24

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

https://open.spotify.com/show/2f3XFKYz2vuBgR4oVgeSF1

https://www.deezer.com/fr/show/1001021432

BODEGA

Our Brand Could Be Yr Life

Écrit par

Il y a 8 ans, la formation répondait au patronyme Bodega Bay. Et c’est à cette époque que le groupe new-yorkais a composé 33 titres dont certains figurent sur ce « Our Brand Could Be Yr Life ». Mais ces morceaux avaient été enregistrés sous une forme lo-fi. Ce sont donc de nouvelles versions complétées par de nouveaux titres qui garnissent donc sur cet opus, un peu comme si un réalisateur de cinéma avait recommencé un vieux film et lui avait ajouté et enlevé quelques scènes.

Sur cette nouvelle mouture, il n’y a donc plus que 15 plages. Et les anciennes compos ont bénéficié d’arrangements fortement remaniés. Par exemple, « Tarkovski » inclut un solo de Ryan sous forme de jam. Et « Set The Controls For The Heart of the Drum » (NDR : serait-ce un clin d’œil adressé au « Set the control for the heart of the sun » du Pink Floyd » ?) est plus long et plus percutant. En outre, y figure un sketch absurde en milieu de parcours. On épinglera également « G.N.D. Deity », une piste qui reflète la fascination de Belfiglio, le chanteur/guitariste, pour la relation entre le sexe et la technologie. Et cette composition dansante dans l’esprit des B52’s est vraiment irrésistible (le clip est disponible ici).

Bref, sur ce long playing, Bodega nous livre un post punk abrasif et tranchant, imprimé sur des rythmes saccadés ; cependant mélodiques, ses compositions véhiculent des accents indie, dance, shoegaze, rock slacker et psychédéliques.

Emission Inaudible podcast 17

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

https://open.spotify.com/show/2f3XFKYz2vuBgR4oVgeSF1

https://www.deezer.com/fr/show/1001021432

 

 

 

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