Du haut de ses 26 printemps et de sa gueule d’ange, Adam Green cache derrière lui une espèce de nonchalance qui a le don d’agacer certains musiciens. Véritable génie de la musique, cet ancien membre des Moldy Peaches, n’en est pas à son premier coup d’essai, depuis qu’il a entamé sa carrière solo. En 2002. Son cinquième opus, « Sixes & Sevens », fête le retour de l’été : ça sent bon le soleil et les plages de sable fin. Vingt titres courts, mais qui nous laissent tout le temps de respirer le bon parfum des vacances !
Dès l’entame du disque, le Newyorkais pose avec beaucoup d’aisance, ses ondes vocales douces sur des compositions toutes différentes et curieusement sans ordre préconçu. Variant d’une pop rétro dans laquelle il excelle en manifestant un humour très particulier (« Twee Dee Dee »), en passant par la folk sans prétention (« Drowning Head First ») et même le jazz de saloon (« Rich Kids »)! Branle-bas de combat donc pour ce « Sixes & Sevens » au cours duquel un impressionnant arsenal d’instruments a dû être réquisitionné. On retrouve ainsi des cordes, du piano et même une flûte de pan.
Parfois confus, on fait l’impasse et on se délasse à l’écoute de ce très beau cinquième album. En six années, ce jeune précoce aux revendications anti-folk, prouve être devenu davantage qu’un crooner à la voix incomparable, mais surtout un songwriter et musicien de talent. A son âge, on pourrait très bien dire qu’Adam est un artiste comblé. Espérons que ce raconteur d’histoires continuera à nous procurer toujours autant de tendres moments de musique.
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