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Baxter Dury

Happy Soup

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C’est en 2005 que j’ai découvert Baxter Dury. C’était lors de la sortie de son second opus, « Floor Show ». A l’époque, le dandy insulaire (NDR : il est né à Wingrave) avait été salué par la presse spécialisée pour ses talents de songwriter et sa voix de crooner. Six ans plus tard, le fils de feu Ian Dury (NDR : c’était le chanteur de Blockheads !) nous propose son troisième elpee, « Happy Soup ». Pas vraiment de changement radical dans sa musique. Qui est toujours d’aussi bonne facture, par ailleurs. La seule différence, et elle n’est pas des moindres, c’est qu’aujourd’hui, on parle de Baxter Dury. Il fait la ‘une’ des magazines, remplit les salles de concerts au sein desquelles il se produit, et son dernier opus figure parmi la plupart des tops 10 de l’année 2011. Mais pourquoi cet intérêt soudain envers l’artiste ? Aucune idée ! Une chose est sûre, cette notoriété est amplement méritée.

« Happy Soup » est un superbe album. Les lyrics sont souvent bouleversants. Baxter pose nonchalamment sa voix de crooner sur des morceaux pop délicieusement surannés (NDR : ces chœurs 70’s !), bourrés de charme, mais également désarmants de simplicité et d’efficacité. Chaque titre pourrait devenir un single.

Et si vous n’avez pas eu la chance d’aller l’applaudir, lors de sa prestation accordée au Botanique, mi-janvier, sachez qu’il reviendra se produire dans le cadre des Nuits Botanique, ce 17 mai 2012. A ne manquer sous aucun prétexte !

 

Baxter Dury

Floor Show

Écrit par
Dans le domaine de la musique, il n’est pas facile d’être le fils de Ian Dury. C’est aussi délicat que d’assumer la progéniture d’Eddy Merckx, aussi périlleux que de gagner cinq ‘Tours de France’ et cinq ‘Tours d’Italie’. La descendance de Ian Dury s’incarne sous la bouille de son biquet : Baxter Dury. Pour les mélomanes, le jeune homme ne chatouillera jamais la cheville de son maître de père. Comment pourrait-il écrire un hymne incantatoire du calibre de « Sex and Drugs and Rock and Roll » ? L’étiquette ‘fils de…’ collée sur le faciès, Baxter Dury s’était déjà défendu de toutes comparaisons en 2002 par l’entremise du singulier « Len Parrot’s Gift ». Aujourd’hui, l’artiste délivre un second effort : « Floor Show ». Soit neuf titres submergés de brouillard et de défonce : une nébuleuse effronterie. Baxter Dury ne doit souffrir d’aucune comparaison : il se tient fièrement dans son siècle. Songwriter mélancolique, improbable héritier de la morgue de Lou Reed, Baxter tourne le dos à ses détracteurs. L’écoute anesthésiante de « Cocaine Man » replonge irrémédiablement l’auditeur dans le coma d’ « I'm Waiting For The Man ». Le single « Lisa Said » sort de la masse narcotique et attend sagement son heure radiophonique. Et puis, il y a « Young Gods », chanson autobiographique, ‘overdosée’ de regrets et de souhaits, pétrie de légères notes de piano qui s’enfoncent doucement dans l’air comme la seringue dans la chair. « Francesca’s Party » ouvre le disque. Elle aurait tout aussi bien pu le clôturer. Terminer par une fête, c’est toujours agréable. Mais Baxter préfère la face sordide de l’existence. Il psalmodie « Dirty Water », fin plus sale, incisive et diaboliquement jouissive. Baxter Dury a choisi la perversion, la déchéance et la déliquescence comme thèmes de prédilection. C’est le « Floor Show » : l’enfer y est paradisiaque. Bienvenus à tous.

Baxter Dury

Len Parrot´s memorial lift

Écrit par

Baxter Dury est le fils de feu Ian Dury, responsable du chef d'œuvre new wave " New boots and panties ", commis à la fin des 70's, et surtout de l'hymne au rock'n roll, " Sex & drugs & rock'n roll ". Pour enregistrer " Len Parrot's memorial lift ", Baxter s'est entouré de toute une flopée d'invités de marque. Et notamment de membres de Pulp, de Portishead, quelques Blockheads et surtout de la vocaliste Johanna Hussey, dont le timbre limpide se conjugue à la perfection avec le falsetto de Baxter. Hormis le plus allègre " Lucifer's grain " et " Gingham smalls 2 ", dont la forme déstructurée semble héritée de son père, les 7 autres chansons baignent au sein d'une atmosphère rêveuse, brumeuse, bohémienne, envoûtante, légèrement psychédélique, dominée par des claviers atmosphériques, des chœurs angéliques, des arrangements de cordes délicats et un piano à la fois spectral et sonore ; des chansons qui rappellent tour à tour Mercury Rev et Gorky's Zygotic Mynci, lorsqu'elles ne tirent pas leur chapeau à Syd Barrett ou au Velvet Underground ; des chansons dont les lyrics traitent avec beaucoup de compassion des tribulations vécues par des cas sociaux qui peuplent l'Albion. En commettant un album de cette trempe, cet artiste insulaire vient peut-être de frapper à la porte de l'ordre des excentriques, auquel émarge encore aujourd'hui Robyn Hitchcock et Nikki Sudden, ainsi que depuis plus de trente ans Kevin Ayers et Peter Hammill…