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Beasts of Bourbon

Low life in Spain - Dvd

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Fondée en 1983, Beasts of Bourbon est considérée en Australie, comme une formation mythique, au même titre que les Stooges aux States. En près d’un quart de siècle d’existence, le combo a vu défiler une multitude de musiciens, dont les plus célèbres demeurent Kim Salmon (futur Scientists et Surrealists) et James Baker (drummer qui (v)a également sévi chez les Hoodoo Gurus, entre 81 et 85). Une constante : le chanteur Tex Perkins et un des guitaristes, Spencer Jones (à une certaine époque le line up en comptait cinq !) Le B.O.B. a toujours pratiqué ce qu’on appelle du pub rock, c'est-à-dire une musique mélangeant allègrement country, blues, rock and roll, punk et garage ; une musique que le groupe dispense sur un ton particulièrement lascif et électrique, un style renforcé par des lyrics extrêmes, sordides traitant de sujets tels que la dépravation, le désespoir, l’abus de consommation de drogue ou encore la violence. On leur prête certaines affinités avec le Gun Club, la bande à Iggy Pop et à Birthday Party, même si la voix de Perkins me fait plutôt penser aux grognements de Don Van Vliet. Le Dvd à été tourné au Copernico de Madrid en 2006, il est en quelque sorte la transposition en ‘live’ de l’album « Low life » paru en 2005, même si d’autres compos ont été incluses dans le set ; et en particulier une version hymnique du « Ride on » d’AC/DC, ainsi que le « Let’s get funky » de Hound Dog Taylor. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si la qualité sonore avait été au rendez-vous. C’est loin d’être le cas. L’image a beau être au point, on a parfois l’impression que les prises de son ont été effectuées à l’aide d’un enregistreur portable…

 

Beasts of Bourbon

Low life

Écrit par
Beasts of Bourbon (jeu de mot autour d’un titre des Rolling Stones) n’était qu’un projet parallèle pour ses différents membres avant de devenir un des groupes phares de la scène pub rock australienne. Composé d’anciens Hoodoo Guru, Scientists et Johnnys, il aura fallu attendre l’implosion de ces groupes pour que l’affaire se mette à tourner à plein régime. Quelques albums et changements de personnel plus tard, les voici qu’ils se fendent d’un live tout en grincements et larsens, sauvage et carré. Salissant le « Cocksucker Blues » des Stones (qu’ils doivent décidément chérir) ou le « Ride On » d’AC/DC première époque, les bêtes sont lâchées et bavent de rage. Mais, problème de taille, mis à part sur ces quelques reprises, la sauce ne prend pas vraiment et le set, plutôt bien interprété pourtant, manque de chansons digne de ce nom. En concluant sur l’admirable « Let’s Get Funky » de Hound Dog Taylor, les Aussies nous prouvent encore que, s’ils ont bon goût (le Bourbon quand même), l’ivresse manque encore. C’est à ça que sert l’alcool, non ?