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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Turin Brakes

Outbursts

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Duo originaire de Londres, Turin Brakes avait cassé la baraque en 2001, suite à la publication d’un premier essai tout en finesse. « The Optimist LP », salué par la critique, mettait en avant la prédisposition de Gale Paridjanian et Olly Knights à engendrer des mélodies instinctives et limpides qui se consomment d’une traite. Boosté par les hits « Average Man » et « Painkiller », « Ether Song » (2003), le second recueil suit une même ligne de conduite. Mais l’adage jamais deux sans trois ne se reproduit pas chez le duo coupable, en 2005, de la confection d’un « JackInABox » en dents de scie. Et pour cause, Turin Brakes a abandonné la pop acoustique spontanée à laquelle il avait habitué son public, pour embrasser des sonorités plus policées et donc plus radiophoniques. Equivalent sonore du chou blanc, les ambitions de « Dark On Fire », le quatrième labeur des Londoniens, va se charger d’achever les troubadours primesautiers.

Turin Brakes n’est effectivement pas une formation dont on attend la révolution ou la redéfinition d’un genre. « Outbursts », le cadet discographique, constitue donc une assez bonne surprise, puisqu’elle ramène enfin le duo à ses premiers amours. Knights et Paridjanian délivrent une œuvre bien léchée, sans prétentions inaccessibles. Le disque démarre d’ailleurs sur un « Sea Change » inspiré, accrocheur et percutant. Et ce, sans user d’aucune instrumentalisation accessoire. D’autres titres, comme « Paper Heart », « Never Stops », « Embryos » ou « Apocolips » atteignent leur cible sans le moindre effort. S’il ne subsistait pas un côté urgent et tourmenté dans les écrits des deux hommes, on pourrait sans aucun doute parler d’un Kings Of Convenience à la sauce anglaise. « Outbursts » réintègre Turin Brakes au sein de la grande famille des formations discrètes mais diablement efficaces.

 

Brakes

The beatific visions

Écrit par

Composé de membres de The Electric Soft Parade (Tom White et Alex White), Brakes est un quatuor comptant aussi en ses rangs un certain Eamon Hamilton (ex-chanteur de British Sea Power). Auteur en 2005 d'un premier album assez bien accueilli, ce groupe originaire de Brighton n'a pas attendu plus d'un an pour ajouter une ligne à sa discographie puisqu'il revient sur le devant de la scène accompagné d'un sympathique deuxième album... Taillé dans une veine pop/rock légèrement punk, «The Beatific Vision» offre quelques bons moments, même s’il ne se révèle pas à la hauteur du battage médiatique, organisé autour d'une formation présentée, par son propre label Rough Trade, comme la révélation de l'année 2005...

Au gré des écoutes, on retiendra ainsi particulièrement « No Return », un morceau dont l'ambiance funéraire se révélera fort à propos, en plein mois de février, lorsque l'absence de soleil commencera à se faire douloureusement sentir. « Beatrice », titre folk mélancolique, méritera aussi que l'on y pose une oreille attentive tandis que « Beatific Visions » devrait ravir les fans de Belle & Sebastian. Pour le reste, l'ensemble des compositions est de facture très honnête sans pour autant mériter qu'on lui allume un feu d'artifice. Un petit album de fin de saison, agréable, mais qui laisse un arrière goût de trop peu...

 

 

 

 



Turin Brakes

JackInABox

Écrit par
C’était en été 2001 : un joint partagé avec le colocataire d’une amie dans une piaule miteuse d’une bicoque typique de Bristol. En fond sonore, de gracieuses berceuses acoustiques venaient se mélanger aux effluves toxiques. Certains moments restent ainsi gravés au plus profond de notre mémoire. Le fond sonore en question, c’était « The Optimist Lp », le premier album de Turin Brakes. C’était une sympathique petite claque. Depuis, ce duo britannique nous intrigue. En 2003, la guitare s’est frayée quelques incursions en territoire acoustique pour un deuxième disque (« Ether Song ») pour le moins décevant. Aujourd’hui, Turin Brakes semble avoir opté pour un compromis de bon aloi. Leur nouveau né, baptisé « JackInAbox », creuse la veine entamée sur « The Ether Song » mais de façon plus subtile et maîtrisée. Aussi, chaque chanson ondule habilement entre violence romantique et douceur nostalgique. « They can’t buy the sunshine » lance ce troisième exercice de style vers de nouveaux desseins folk-rock. Le vibrato D’Ollie Knights mêle délicatesses et écorchures sur le thème de prédilection de ces messieurs : l’amour. Oui, Turin Brakes chante l’amour et le désespoir, l’amertume et l’espoir. « Peu à peu, tout doucement, je suis infecté de ton amour », déplore Knights de son timbre langoureux (« Forever »). Esseulés, orphelins de leur accompagnateur mélodique, ces mots sonnent creux, gouttes d’eau de rose épanchées sur une feuille blanche. Mais sur disque, les billets doux de Turin Brakes prennent de l’altitude et se permettent de jeter un regard de dédain sur les mièvreries romantiques de leurs contemporains. Le duo signe également un des premiers tubes disco-folk de ce siècle par l’entremise du très réjouissant « Asleep with the fireflies ». Turin Brakes continue de construire le pont imaginaire qui les sépare encore de ses maîtres. Bref, chez certains, les travaux de voieries avancent plus vite qu’ailleurs…

The Brakes

Give blood

Écrit par
« Give Blood » constitue le premier album de The Brakes. Un quatuor qui implique les deux leaders d’Electric Soft Parade (Tom et Alex White) et un membre de British Sea Power (Eamon Hamilton). Cette formation insulaire jongle parfaitement avec une kyrielle d’influences différentes. Ce qui lui permet de varier son répertoire. Un répertoire qui oscille de la pop dynamique au country folk, en passant par le punk rock. Tout en n’oubliant pas d’y injecter une bonne dose de groove et de soigner le sens mélodique. Sans pour autant sombrer dans la parodie, The Brakes rendent ainsi hommage à un grand nombre d’artistes (Talking Heads, Pixies, Weezer, etc.). Ils s’autorisent même une reprise du « Sometimes always » de Jesus & Mary Chain. Opus intrépide, rythmé, exaltant et bourré d’humour, « Give blood » va à l’essentiel!!! (Morceaux conseillés: "Ring a ding ding”, “All nite disco party”, “Sometimes Always”.)

Turin Brakes

Ether song

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En 2001, ce duo issu de Bolton commettait " The optimist ", un premier album dont la critique avait été excellente. Et dont le style avait été crédité de néo-acoustique. En choisissant Tony Hoffer (Beck, Air, Supergrass) pour produire " Ether song ", Turin Brakes a voulu se débarrasser de cette étiquette. Enfin, pas totalement, car la trame de la plupart des chansons est identique à celle du précédent opus. Mais, énorme changement, ces chansons ont été délicatement enrobées de multiples arrangements, d'ondoiements digitaux, de cordes, de claviers, de grosses guitares et même de slide. On a même droit à du mellotron sur " Falling down " et du piano électrique jazzyfiant tout au long de la berceuse " Full of stars ", une composition douce, cool, presque nightclubbienne. Pourtant, les fragments les plus électriques (NDR : et aussi les plus décapantes) n'apparaissent qu'en fin d'elpee. Abordés dans l'esprit de Radiohead, l'intense " Little brother " est cependant écorché par une slide ; alors que les 7'48 du morceau caché observent une structure en crescendo, un peu comme chez Mogwai. Olly Knights emprunte aussi parfois le timbre de Thom Yorke. Surtout sons falsetto. Mais il est beaucoup plus versatile et se conjugue régulièrement avec le backing vocal de Gale Paridjanian. En outre, ses inflexions sont beaucoup plus amples. Parfois réminiscentes de Marc Bolan. C'est une certitude sur le glam " Self help ". L'opus recèle bien sûr les deux singles : " Long distance " et " Pain killer (summer rain) ", un track contagieux qui a même mis un doigt dans la prog.