L’origine et la fin de Monseigneur…

Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en…

logo_musiczine

Les ruptures de Suuns...

Le 6ème elpee de SUUNS, "The Breaks", paraîtra ce 6 septembre 2024. Le trio canadien réunissant Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O'Neill s'appuie plus que jamais sur ses instincts pop. Pourtant, pour la circonstance, la formation d’avant rock a exploité une…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (1 Items)

Dark Globe

Nostalgia for the future

Écrit par

Tournez casquette, voilà Dark Globe ! Imaginé par les deux larrons Peter Diggens & Matt Frost, ce projet a tout pour laisser interrogatif. Les deux artistes reconnaissent pour influences majeures AC/DC, My Bloody Valentine, Kraftwerk et Jeff Mills, entres autres. Ils sont pourtant catalogués dans la dark-house ou l’underground pop (?). Ces nostalgiques de Culture Club essayent d’étonner en proposant des associations d’artistes tels que : Boy Georges (« Atoms ») et sa pote Amanda Ghost (« Break My World ») ou Imogen Andrews & Tom Verlaine (« Everybody Fades ») sans aucune envie de moquerie has-been.

Ce petit monde s’est rencontré lors de soirées enfumées organisées dans les différentes boîtes à la mode d’Angleterre où ils y jouent chacun leur tour voire ensemble. Dark Globe est réellement nostalgique des 80’s et surtout des sonorités immortalisées à cette époque. Leur premier sample date de cette période au cours de laquelle l’androgyne Boy George avait décidé de visser ces chapeaux ridicules sur la tête. Pour l’éternité… Outre sa volonté manifeste d’entretenir des liens d’amitié, « Nostalgia For The Future » trahit une réelle envie de proposer du son de qualité, mais malheureusement à part dans un endroit clos, enfumé et suintant sous les ‘light shows’, je ne vois pas d’autre situation pour essayer de capter l’âme susceptible de s’en extraire. Les 12 plages défilent et rien n’y fait, elles n’accrochent pas. On est ballotté maladroitement de ‘beats’ dance en mélodies aériennes. Ni le rythme balancé, ni la douceur, ne parviennent à se forger une place. On s’ennuie vite de ces fluctuations d’harmonies. Un opus face, décevant et peu novateur.