L’origine et la fin de Monseigneur…

Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (4 Items)

Field Music

Write your own history

Écrit par

Encore une formation issue du nord-est de l’Angleterre. De Sunderland très exactement. Un groupe dont le premier opus éponyme avait reçu une excellente critique. « Write your own history » n’est pas (encore) le deuxième elpee de Field Music, mais une compile qui réunit flip sides, démos, inédits ainsi que leur dernier single « You’re not supposed to ». Neuf titres proposés dans un ordre inversement chronologique à l'histoire du groupe. Ce qui permet de se faire une petite idée de l’évolution de leur musique devenue au fil du temps plus délicate, plus sophistiquée ; mais aussi moins capricieuse. Entre 2000 et 2003, les variations de tempo étaient plus fréquentes (« Alternating current », « I’m tired »), l’atmosphère était susceptible de virer subrepticement au kitsch (« Can you see anything ») et la basse entretenait un groove malicieux (« Test your reaction »). Après cette entrée en matière expérimentale, la formation a forgé son propre style. Notamment en enrichissant ses chansons de multiples arrangements. Surtout de cordes, histoire d’apporter une nouvelle coloration à sa pop charmante, ensoleillée et, surtout, terriblement efficace. Sur l’une ou l’autre compo, Tom English (le batteur de Maxïmo Park) ainsi que David et Barry Hyde (respectivement chanteur/guitariste et batteur chez The Futureheads) sont venus apporter leur collaboration. Des références ? Les Beatles, les Beach Boys (NDR : surtout pour les harmonies vocales), ELO et puis, d’un point de vue contemporain, Belle & Sebastian. Field Music : un nom à retenir…

Field Music

Field Music (Measure)

Écrit par

Vingt morceaux qui s’étalent sur plus de 70 minutes ! Pas très motivant. Surtout pour un adepte des albums concis, directs et sans fioritures. D’ailleurs, après une première écoute, on se demande quand même s’il existe une quelconque ligne de conduite. Et pour cause, on a parfois l’impression que l’éclectisme est poussé à son paroxysme. Une seconde audition s’impose avant de commencer à cerner les desseins titanesques des frères Brewis…

Mais avant d’aborder l’analyse du troisième essai de cette formation insulaire, il me semble indispensable de se pencher sur leur biographie. Field Music est une formation issue de Sunderland. A la barre : les frangins David et Peter Brewis (NDR : ce dernier s’est, à une certaine époque, chargé des fûts au sein de Futureheads) ; mais également le claviériste Andrew Moore. Un noyau dur régulièrement soutenu par des membres de Maxïmo Park et des Futureheads. « Field Music (Measure) » constitue donc le troisième méfait des Anglais. Il fait suite à un éponyme et « Tones of Town », deux long playings publiés respectivement en 2006 et 2007. A l’issue de la sortie de ce dernier elpee, des rumeurs de split ont commencé à circuler. En fait, le band voulait s’accorder une pause. Elle a duré trois ans. Une période au cours de laquelle David (School Of Language) et Peter (The Week That Was) vont développer des projets personnels. 

Partagée en deux volumes, cette œuvre est particulièrement copieuse. A cause du nombre de plages, mais également du foisonnement d’idées véhiculées au sein d’une même chanson. Et pas seulement à cause des claquements de main, de la basse caoutchouteuse, des soli inattendus et des boucles folles. Les influences sont multiples et les déceler s’apparente à un exercice de style à la fois enrichissant et ludique. Perso, j’y ai recensé des traces de Led Zeppelin, Prince, Fleetwood Mac, les Beatles, David Bowie, Roxy Music, King Crimson, Talk Talk ; mais la liste est loin d’être exhaustive. Cependant, la référence contemporaine la plus pertinente me semble revenir aux maîtres de la pop californienne, Pinback. Déstructurées, opulentes et recherchées, les compos souffrent quand même d’une carence en originalité. Un constat, avouons-le, quand même paradoxal ! Hormis le contagieux « Them That Do Nothing » et le délirant « The Rest Is Noise », aucun autre titre ne sort vraiment du lot. Manifestement, Field Music a monté un projet particulièrement ambitieux. Un peu trop peut-être. A la limite de la prog. Ce qui explique pourquoi les 8 autres plages ne parviennent jamais à s’extraire du lot.

Field Music aurait peut-être intérêt à en revenir à une formule plus simple, plus basique. Mais il est à craindre que ce soit au détriment de la créativité. Simplifier sans pour autant brider l’inspiration. Un fameux challenge…

 

Field Music

Tones of Town

Écrit par

On se surprend à remettre les pendules à l’heure anglaise à l’écoute de cette ‘musique de champs’. Et pourtant il ne s’agit nullement de comptines pour sachets de thé et encore moins de chansonnettes poussées au comptoir comme pourrait le suggérer la pochette (et l’ouverture). Que nenni ! Sorti de la trappe, évacué du grenier, on tape dans la folk psyché aux détours d’un opéra rock, déguisé sous des arômes sixties. Andrew Moore et les frères Brewis reprennent ainsi le flambeau de Pete Townshend, David Byrne et comparses, en se plaçant dans la descendance d’un rock hallucinogène. Suivant à la lettre l’emploi du ‘do it yourself’ tapissé dans leur Eight Music Studio, le trio habille de couleurs vagabondes leur nouvel opus « Tones of Town », cadet d’un premier album éponyme aux critiques jubilatoires. Accommodant l’appareil affamé d’avant-gardisme, le trio enlace par une instrumentation mesurée, masse avec technique et stylise la pâte, dévoilant davantage un pragmatisme calculé. La retenue est mise au coin, l’absence de charisme pèse, et Field Music rate la marche de l’authenticité. Ce ne sera donc pas un retour aux sources espéré dans la lignée d’un Television, mais plutôt un survol dans une homogénéité confortable.

 

 

 

Field Music

Field Music

Écrit par

Inusable. Chaque écoute de ce premier album de Field Music éclaire un nouvel angle, héberge une nouvelle île au trésor. La terre au milieu des mers : l’Angleterre. Dans toute sa splendeur, elle traverse les douze titres de cette cargaison anachronique. Des Who à XTC, en passant par Wire, les mesures ‘so british’ s’alignent. Percutées de plein fouet par le rêve américain de The Left Bank et autres Beach Boys. Ces confrontations générationnelles offrent indéniablement une âme à Field Music. Son corps, quant à lui, repose fièrement sur ses membres : David et Peter Brewis, Andrew Moore et, en perpétuel va-et-vient, Tom English se glisse derrière la batterie, entre deux roulements de tambour chez Maxïmo Park. Le paysage de Field Music est esquissé par nombre d’équipées contemporaines. The Futurheads, The Golden Virgins et Maxïmo Park se présentent comme leurs meilleurs voisins de pallier. C’est pourtant à des miles de ces contrées que se localise la (Field) Music. Des humeurs psychédéliques, des montages baroques, des mélodies illuminées survolent des harmonies vocales à tiroirs. Lequel ouvrir ? L’embarras du choix pousse l’auditeur dans ses ultimes retranchements. Il faut pourtant se décider. Les auditions répétitives découvrent alors des compartiments emplis d’harmonica, de glockenspiel. D’autres débordent de guitares et de saxophone. L’enchantement est permanent. Field Music signe un disque sublime, aventureux. Dangereux à l’ère du tout-au-single ? Risqué, tout au plus. Mais quel bonheur enfin de découvrir l’amour du risque !