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Idlewild

Make another world

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Jonglant de labels en labels, Idlewild quitte Parlophone pour s’installer dans les quartiers plus humbles de Sanctuary Records. Un mal pour un bien. Bien que d’excellente facture, « Warning/Promises », seul essai paru sous la houlette de Parlophone/EMI, souffrait d’une production bâclée qui affaiblissait largement l’ensemble. Les fans n’auront d’ailleurs accueilli que très tièdement cet essai. S’ensuit une petite escapade en solo de Roddy Woomble (« My Secret Is My Silence »), leader de la formation, revenu auprès des siens en 2006, plus inspiré que jamais. « Make Another World » (qui a failli s’intituler « Outkast », en réponse à « Idlewild », la dernière œuvre du duo), marque la renaissance des cinq Ecossais. Renouant avec un rock brut et inspiré, ce sixième ouvrage évoque un « The Remote Part » (2003) qui serait abordé avec plus de maturité qu’à l’époque. « No Emotion », premier single engageant, le très ‘R.E.M.esque’ « A Ghost In The Arcade », « Future Works » et sa gracieuse touche de saxo et la détermination distillée sur « If It Takes You Home » illustrent la détermination du quintet à reprendre les commandes d’une destinée qui, depuis « Warning/Promises », avait été maintes fois compromise. Un retour aux sources plus que bienvenu.

 



Idlewild

The remote part

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Nonobstant des prestations scéniques toujours aussi dévastatrices, cet ensemble écossais commet des disques de plus en plus pop, de plus en plus clean. On avait d'ailleurs déjà pu le constater sur l'une ou l'autre composition de son deuxième opus, " 100 broken windows ". Et à l'issue de l'écoute de son troisième, " The remote part ", le doute n'est plus permis. En fait, toute l'adrénaline punk, toute l'énergie pure, est ici canalisée à travers des mélodies contagieuses que ne désavouerait pas un REM du début des 90's. Et c'est tout à fait évident chez de nombreux fragments de cette plaque. A l'instar de " Life in a hiding place ", de " Century after century " ou encore de " Tell me ten words ". Même les plages les plus agitées adoptent un profil hymnique. Comme sur le post grunge, 'cobainesque', " A modern way of letting go ", du nouveau single potentiel " (I am) what I am not ", du fiévreux " Stay the same ", de " You held the world in your arms ", un morceau irrésistible traversé par un violon emphatique, ou encore du final " In remote part/Scottish fiction ", un final qui s'ébroue sur un profil acoustique avant de glisser vers la noisy. On a même droit avec " American english " à une ballade qui se consume lentement. En fait, toutes les chansons ont été écrites sur des guitares acoustiques, avant de prendre leur forme définitive. Ce qui explique, sans doute, pourquoi un feeling si délicat hante toutes les mélodies, mais peut paraître étonnant, lorsqu'on sait que les lyrics sont toujours aussi critiques et lucides, ne se contentant pas de poser des questions, mais également d'y répondre... Personnellement, j'ai un petit faible pour " I never wanted ", surtout à cause de ce refrain lancinant qui me rappelle tellement le Psychedelic Furs. Et ça, c'est un compliment ! Un chouette album.

 

Idlewild

Hope is important

Si vous n’êtes pas très réceptif au punk pur et dur, et que vous avez la mauvaise habitude, avant de vous procurer un elpee, de n’écouter que le premier morceau, vous risquez fort de vous tromper sur la marchandise. De ce premier opus d’Idlewild, c’est une certitude. Car, si punk il y a, il s’exprime en termes beaucoup plus pop qu’au cours de cette entrée en matière, avouons-le frénétique. L’intensité tempétueuse, la véhémence adolescente et le rush d’adrénaline sont ainsi tempérés par un sens mélodique intuitif, mais raffiné. Les influences qui oscillent des Pixies à Fall, en passant par Black Flag et Hüsker Dü n’accumulent jamais les tensions, mais s’équilibrent harmonieusement, un peu comme sur le premier album de Manic Street Preachers, " Generation terrorists ". Et puis la voix légèrement nasillarde de Roddy Woomble, dont le timbre semble déchiré quelque part entre celui de Damon Albarn (Blur) et de Shane Mc Gowan (Pogues), apporte une sensibilité toute particulière aux compositions de cet " Hope is important ". C’est encore plus flagrant sur les chansons les plus mélancoliques, telles que la jolie ballade, " I’m happy to be here tonight ", le single attachant, " I’m a message " ou encore le très élaboré, enrichi pour la circonstance d’un violon grinçant mais terriblement efficace, " Safe and sound "…