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Killing Joke

Hosannas from the Basements of Hell

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La sortie d’un album de Killing Joke est toujours un évènement. Digne successeur de l’épileptique album jaune de 2003, « Hosannas from the Basements of Hell » est la bande son de l’apocalypse et confirme que la blague qui tue restera encore longtemps un combo de première ligne. Absolument incroyable, renversante, la douzième œuvre studio de la bande à Jaz Coleman peut décevoir à la première écoute (impression de redite), mais la dépendance à ces 9 titres, tous monstrueusement bons, se produit dès la deuxième audition. Les parrains du punk indus des années 80 n’accusent pas le poids des années, se complaisant dans un monde noir et violent, tout en mélangeant leur métal ultra contemporain à des sonorités technos ou à des envolées world. Une sorte d’exutoire où les Anglais barrés semblent cracher tout ce qu’ils ont sur le cœur avec de nombreuses références mystiques. Plus on se passe les morceaux, plus on se rend compte de l’incroyable puissance qui émane de chacun d’eux. Les hypnotiques « Invocation » et « Implosion » font oublier l’absence d’un Dave Grohl dont la frappe avait donné un caractère particulièrement couillu à l’album incontournable de 2003. « Hosannas » l’est tout autant ! La plupart des titres sont des hymnes en puissance ; et en particulier « Majestic », une pièce maîtresse qui ne saurait mieux porter son nom. Riff de plomb répétitif et entêtant, rythmique obsédante, les Allemands la qualifieront, sans nul doute, de Tanz Metal. Mais le terme est bien trop réducteur pour un combo qui, après 25 ans de carrière, réussit à chaque sortie d’album une totale remise en question. On ne peut que s’incliner devant une telle classe !

Killing Joke

Democracy

Killing Joke est un groupe que nous portons très haut dans notre cœur. Parce que son style post punk, post moderniste a énormément apporté à l'évolution de la rock music. Parce que ses textes ont toujours eu une portée visionnaire, sociologique, à la fois originale et éclairée. Et pour "Democracy", les lyrics sont à nouveau à la hauteur, traitant de politique, de pseudo-démocratie, de pollution, de gaspillage d'infrastructures, de la traque déguisée aux SDF... Mais déontologiquement, il nous est impossible de vous conseillez ce "Democracy". Parce que la production a été ni plus ni moins bâclée. Nous ignorons ce que Youth a fabriqué, mais le son est filandreux, uniforme, chaotique, aussi peu soigné que celui d'un bootleg. Le style de disque qui risque de mettre à nouveau le péril le fragile équilibre du groupe. Et pourtant, avec un autre traitement, la matière première aurait pu à nouveau atteindre le sommet de "Pandemonium". Faudra peut-être attendre les remixes...

 

Killing Joke

Pandemonium

Depuis le début des années 80, Killing Joke joue un peu à cache-cache, splittant puis se reformant le temps de sortir l'un ou l'autre elpee. En général sans grand intérêt. Mais plus jamais sous son line-up initial. Youth, le bassiste ayant préféré s'investir au sein d'autres formations, comme Brilliant ou Blue Pearl, plutôt que de suivre Coleman, de plus en plus obsédé par la fin du monde, dans son exil islandais ou néo-zélandais. Pourtant, après dix années de brouille, Youth et Jaz ont décidé de remonter leur plaisanterie qui tue. Presque sous sa forme fondamentale, puisque si Paul Ferguson est allé exercer ses talents chez The Orb, Geordie a conservé ses attributions de guitariste. Et contre toute attente Killing Joke vient de réaliser un formidable album. Produit par Youth, "Pandemonium" a retrouvé l'intensité du célèbre "Follow The leader". Ses riffs cinglants, irradiants, ce groove obsédant, hypnotique, ce sens mélodique envoûtant aiguisé par la voix austère, menaçante, incantatoire de Jaz. Et tout ceux qui ont pu assister à sa prestation accordée au Belga Beach de Zeebruges en juillet dernier, savent de quoi nous parlons. Un must !