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LCD Soundsystem

This Is Happening

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A l’écoute de l’excellent remix du « Bye Bye Bayou » d’Alan Vega, opéré par LCD Soundsystem, on pouvait sérieusement commencer à envisager une suite au magique « Sound Of Silver », paru en 2007. Au cours des 3 dernières années, James Murphy s’est montré plutôt discret, alors que son label DFA n’a jamais été aussi productif. La crise économique ne semble d’ailleurs pas avoir touché l’écurie. Murphy et ses comparses viennent donc enfin de remettre le couvert en publiant « This Is Happening », un elpee qui surprend par sa maturité, d’une part ; mais d’autre part, pourrait constituer un des points d’orgue de l’année 2010.

Et pourtant, cet opus pourrait être le tout dernier opus du combo newyorkais. Murphy l’a d’ailleurs déclaré récemment au NME. Aussi il en a profité pour faire péter les bouchons de champagne en se jouant les soirées blanches d’Eddy Barclay, à sa manière. En premier lieu, l’enregistrement. Il s’est déroulé à ‘The Mansion’, célèbre villa du producteur Rick Rubin (Johnny Cash, Beastie Boys, etc.) qui a vu notamment l’enregistrement de « Blood Sugar Sex Magik » des Red Hot Chili Peppers ou encore cette même bâtisse qui apparaît durant la seconde saison de « Californication ». Et enfin, c’est entouré de tous ses proches que Murphy s’est pris pour le producteur superstar. Une sorte de gourou qui avait exigé de ses disciples de se vêtir de blanc, pour rendre l’ambiance plus fun. Néanmoins, il faut reconnaître que son choix était judicieux, car  –et il l’a reconnu– louer un studio ça douille et puis, c’était une belle opportunité de se rapprocher de L.A. Et pour cause, il ne faut pas oublier qu’il est également le responsable de bande originale de « Greenberg », le nouveau long métrage de Noah Baumbach. Dans cette superbe villa, James a installé son studio. En n’oubliant pas d’y accrocher une énorme bannière étoilée. Et c’est dans cette pièce, sous quelques boules à facettes, que LCD Soundsystem a pondu les neuf titres de cette nouvelle galette. De véritables perles aux sonorités très ‘classe’ ! Faut dire que dans l’univers de l’électro, James est bien le roi du monde ! Néanmoins, l’aspect mélodique est beaucoup plus palpable ; et puis James Murphy ose enfin chanter, et à la manière d’un crooner. C’est d’ailleurs un des aspects les plus surprenants de « This Is Happening ». Tout comme la durée des plages, dont sept ne descendent pas en-dessous des 6 minutes.

« Dance Yrself Clean » ouvre le bal. En douceur. Avant que ne s’abatte une tempête de sonorités cristallines, balisée par une rythmique susceptible de vous décoller les pieds du sol. Rock déjanté, « Drunk Girls » rend un bel hommage au Velvet Underground, et en particulier à son « White Light/White Heat » (NDR : merci Enzo). Emouvant, « All I Want » illustre les capacités vocales hors-norme de James. Le long playing regorge, bien sûr de hits potentiels. En particulier « You Wanted A Hit », un morceau pour lequel il a reçu le concours d’Al Doyle (Hot Chip). Il mérite un big up ! Mais à mes yeux et à mes oreilles, la palme revient à « Home ». Cette superbe compo, très riche également, lorgne manifestement vers Talking Heads. De quoi déjà rêver de vacances.

Après avoir concocté trois excellents albums et accompli trois tours du monde. LCD tire sa révérence. Murphy aura marqué (chamboulé), de son empreinte (de la cave au grenier) la scène électro. A l’aube de ses 40 ans, il a sans doute envie de se consacrer à d’autres projets. 

 

LCD Soundsystem

45:33 Remixes

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Difficile de demeurer objectif quand on rédige un article consacré à un artiste dont on est fan. C’est le cas pour LCD Soundsystem et de son nouvel opus intitulé « 45:33 Remixes » ; un disque qui fait suite au superbe « 45 : 33  » (Pour rappel, en 2007, la marque d’équipements sportifs Nike avait commandé au combo newyorkais, une compo destinée à permettre aux joggeurs de courir dans le rythme. Un projet commercial qui avait récolté un énorme succès. Depuis, d’autres électroniciens se sont également lancés dans l’aventure ; et entre autres, Cassius et Simian Mobile Disco).

Alors tant pis pour les reproches, et on se lance dans l’exercice de style. Cette nouvelle sortie de DFA tombe à point nommé ! Il y a longtemps qu’on avait plus eu de nouvelles de James Murphy et de ses compagnons de route ! Et tout récemment, le Newyorkais annonçait sur sa page Facebook et Twitter que le groupe entrerait en studio mars 2010. 

Mieux encore, il y a quelques jours, LCD Soundsytem sortait en édition limitée (NDR : 20.000 exemplaires), un extrait de ce nouvel elpee, « Bye Bye Bayou ». Une reprise originale du titre d’Alan Vega (NDR : le chanteur de Suicide). Un morceau également et gratuitement téléchargeable sur le site web. Mais avant cette énorme surprise disco psyché, le fameux « 45:33 » était remixé.

« 45:33 » (NDR : la version originale, du moins) s’étale effectivement sur 45 minutes et 33 secondes. Un opus qui se découpe en quatre volets bien distincts (dont l’ébauche du superbe « Someone Great », paru sur « Sound Of Silver »). Par contre, cette nouvelle galette est répartie en huit extraits remixés et sélectionnés par plusieurs artistes proches du groupe (Prins Thomas, Theo Parrish, etc.) ou encore issus de la même écurie (Runaway). Faut dire qu’au sein de la grande famille DFA (NDR : label de James Murphy et Tim Goldsworthy), le remixe est une véritable institution. Et cet elpee en est une nouvelle illustration. Un véritable régal ! Les électroniciens ont donc eu le bon goût de varier les styles. Runaway s’illustre ainsi dans l’électro deep underground, à l’aide notamment de son séquenceur spasmodique, alors que Prins Language incorpore dans sa house profonde des sonorités cosmiques, sensuelles et romantiques ! Un must ! Mais le prix d’excellence revient très certainement à Prins Thomas. A cause de son remix balancé dans l’esprit de DFA. Une compo dont l’intro monte en puissance. Puis se fracasse comme si elle avait été irradiée par des ondes funk/punk. A en tomber le cul par terre ! Et si cet opus s’adresse surtout aux Dj’s et aux aficionados, qu’il est bon de se replonger au sein de cette ambiance, que seuls DFA et LCD Soundsystem sont capables de produire !

 

LCD Soundsystem

Sound of silver

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Allons droit au but : les fans du premier album peuvent se ruer les yeux fermés sur cette nouvelle salve de bombes envoyées par l’Américain James Murphy. Car le constat est en tout point identique à celui fait en 2005 : le gaillard possède un don sauvage pour exciter chaque partie de notre cortex avec une énergie et une conviction ardentes. Dès l’ouverture, la messe est déjà presque dite, lors d’un élégant « Get Innocuous ! » transformant le « Robots » de Kraftwerk en objet d’extase pour dancefloor. Ensuite, l’ambiance ne s’essouffle qu’à de rares occasions, juste le temps d’apprécier quelques judicieux moments de faux égarement, à l’instar d’un « All My Friends » contemplatif dont l’atmosphère n’est pas sans rappeler celle de « The Sunshine Underground » des Chemical Brothers (pour lesquels notre homme a d’ailleurs déjà réalisé des remixes). Entre riffs taillés au canif et rythmes plus robustes, electro-punk enjoué et pop craquelée, le fondateur du label new-yorkais DFA s’amuse comme un bougre et nous délecte sans tabou. Allez, osons le mot… Indispensable.  



LCD Soundsystem

Lcd Soundsystem

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Le voilà donc cet album tant attendu du groupe de James Murphy ! Après les avoir vu livrer un set enflammé au Pukkelpop, l’an dernier, on savait que Lcd Soundsystem n’était pas une hype de plus, ni une bande de branleurs sous ecstasy qui avait réussi à duper les critiques de rock blasés. On sent que James Murphy est plutôt un fan absolu de musique en général. Les morceaux de cet album semblent être des hommages à ses influences (en vrac : The Fall, P.I.L., le punk-funk du début des années 80, le disco et la techno), une démarche qui le rapproche de groupes comme Primal Scream. On ne va pas vous mentir, tout n’est pas excellent sur ce disque (comme ce pastiche raté de Pink Floyd sur « Never as tired as when I’m waking up »). Mais il contient aussi de véritables petites bombes rock’n’roll, minimalistes et énergiques comme « Movement », « On repeat », « Thrills » ou encore « Disco Infiltrator ». Ajoutez-y une production inventive et vous tenez là un des premiers albums incontournables de l’année. A noter aussi, l’inclusion d’un deuxième disque qui compile les premiers maxis vinyles du Lcd sur lesquels vous trouverez des bombes comme « Losing My edge », « Give It Up » ou encore « Yeah ».