Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Natacha Atlas

Mish Maoul

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Après avoir sorti un « best of » l’an passé, l’hyperactive Natacha Atlas revient avec une nouvelle plaque enregistrée sous la houlette de Count Dubulah, vieux complice de l’époque du Transglobal Underground. Il prend en charge une bonne partie de la musique contenue dans ce « Mish Maoul ». Comme d’habitude chez Natacha Atlas, la rencontre entre les Continents est la règle : des éléments nord-africains se mélangent à l’Orient, le tout passé par le filtre de l’électronique. La première bonne décision de l’album est d’avoir centré son propos sur ce qu’elle fait de mieux. Pas de reprises vaseuses ici (du style « Mon amie la rose » ou « I Put A Spell On You »), ni de grandes tentatives grand public, si on excepte les très radiophoniques mais respectables « Feen » ou « Bathaddak » qui font le grand écart (sans claquage) entre ragga, r’n’b, cordes égyptiennes et percus marocaines. Parmi les franches réussites du disque, on signalera l’excellent « Hayati Inta » mélopée hypnotique glissant sur un tapis de percus, des instruments à souffle stridulants, une contrebasse et un chouette solo de guitare digne de Brian Jones dans sa période psychédélique. Dans un autre genre, la bossa arabisante de « Ghanwa Bossanova », avec ses sons de synthés d’orchestre cocktail des années 70, recèle une atmosphère totalement désuète mais charmante. « Bab El Janna » profite des sons luxuriants de l’Orchestre du Golden Sounds Studio du Caire. Bref, si on excepte un « La Lil Khowf » qui lorgne plus du côté de la variété, ce « Mish Maoul » constitue un parcours quasi sans faute qui devrait réconcilier les fans de la première heure.

Natacha Atlas

The Best Of

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Résumant les six albums déjà sortis par la chanteuse aux racines bruxelloises, ce « best of » ne se contente pas d’aligner les succès de Natacha mais propose aussi des nouvelles adaptations et quelques remixes peu entendus. « Leysh Nat’Arak », sûrement un de ses meilleurs morceaux, est par exemple décliné en pas moins de trois versions (dont deux totalement dispensables). L’essentiel du menu parcourt ce grand mélange des genres qu’elle a initié en compagnie de Transglobal Underground. Un mix entre cordes égyptiennes, percussions africaines et orientales, culture indienne ainsi que rythmiques dance et ragga. On passera notre tour sur les reprises moyennement réussies d’« I Put A Spell On You » et du « Man’s World » de James Brown. Le reste recèle son lot de choses intéressantes, à l’instar du groovy « Eye Of The Duck ». On ne peut que saluer le talent vocal de Natacha Atlas dont le timbre rehausse souvent les compositions qui se laissent trop fréquemment aller aux tentations d’une world-dance un peu facile.

Natacha Atlas

Foretold in the language of dreams

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Après avoir rendu hommage à la musique du Moyen-Orient, et ne particulier à la culture égyptienne, à travers " Gedida " et " Ayeshteni ", Natacha a décidé d'explorer de nouveaux horizons sonores. Enregistré sous la houlette de Mark Eagleton, " Foretold in the language of dreams " se tourne ainsi vers la new age. Peu ou pas de rythmes sur ce disque, mais de l'ambient brumeuse, chatoyante, presque mystique, destinée à nous plonger dans un univers visionnaire, empreint de quiétude, parfumé d'ésotérisme et propice à la méditation. D'autant plus que les lyrics véhiculent, pour la plupart des messages philosophiques. Des messages chargés de poésie, inspirés par un livre de Gurdjieff, qui trait de la recherche de la connaissance et de la sagesse. Un bouquin qui avait d'ailleurs inspiré un film de Peter Brooks, tourné à la mi-seventies, et auquel Natacha fait également référence. Concept album, " Foretold in the lanquage of dreams " fait également allusion à l'écrivain brésilien Paolo Colho. Ce qui amplifie encore davantage l'esprit méditatif de cette œuvre. Qui émarge pourtant toujours bien à la world music. Car, Natacha chante en arabe, toujours de cette voix de rossignol, sur une musique ici davantage inspirée par l'Orient, voire l'Inde, que le Moyen-Orient. Pour enregistrer ce disque, elle a bien sûr reçu le concours de toute une panoplie de musiciens dont plusieurs émargent à ce courant " world ". Pour y jouer des instruments aussi insolites que le qanum (Abdullah Chdaleh), le zither, le fujura et le va-wu (Andrew Cronshaw), le sitar (Shima Muckerjee) ; sans oublier la collaboration de l'ensemble grec Avaton sur deux fragments. Quelques instrumentistes plus conventionnels ainsi que des computers, des samples et autres gadgets technologiques complétant le décor. Jamais, au cours de son existence, Natacha Atlas n'a autant frôlé l'univers du défunt Dead Can Dance. " Foretold in the language of dreams ": vous venez d'ouvrir un livre de songes…

Natacha Atlas

Ayeshteni

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De retour au Caire depuis 1999, Natacha Atlas semble de plus en plus se rapprocher de ses racines. Déjà sur son précédent opus, elle s'était totalement immergée dans le shaabi, la musique populaire traditionnelle égyptienne ; et puis surtout, avait écrit ses chansons en arabe. " Ayeshteni " s'inscrit parfaitement dans la lignée de " Gedida ". Un disque tout autant imprégné par la culture d'Afrique du Nord, son rythme et ses passions. Et tout au long de cet opus, qu'elle illumine de ses volutes vocales, les oscillations de cordes exotiques et les arpèges de cordes se conjuguent aux percussions tribales et aux accès de basse dub. Et cet équilibre délicat, établi entre production brillante, assurée par ses fidèles collaborateurs Tim Whelan et Hamid Mantu, et mélodies intenses, lui permet même de revisiter, avec beaucoup de bonheur et d'originalité, le célèbre " I put a spell on you " de Screamin' Jay Hawkins et l'intemporel " Ne me quitte pas " de Jacques Brel. Seul le remix de " Manbai ", opéré par Nitin Sawhaney, fait un peu tâche d'huile dans l'ensemble. Encore que les DJ's ne doivent pas du tout partager mon point de vue. Comme les puristes de world music, qui risquent même de tirer à boulets rouges sur ce qu'ils considèrent probablement comme beaucoup trop dénaturé par la technologie moderne. Mais ici, c'est une question de goût…

 

Natacha Atlas

Diaspora

Premier album solo pour la chanteuse de Transglobal Underground qui bénéficie pour la circonstance du concours de son groupe au grand complet, mais également du chanteur/compositeur tunisien Walid Rouissi, du maestro égyptien Essam Rashad, ainsi que d'une pléiade de musiciens sémitiques. Bien que née en Belgique et vivant aujourd'hui à Northampton, cette juive arabe a voulu, à travers ce "Diaspora" rallumer la flamme génétique de ses inflexions vocales. Une étude qu'elle met au service, non pas de la world music, mais d'une pop mélodique, sensuelle, sentimentale, sise, nonobstant le recours aux lignes dub, aux confins de l'Orient et de l'Occident. Bref un voyage exotique très agréable, même si certaines compositions auraient pu être un peu moins tirées en longueur.