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Pinback

Some offcell voices

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En ce début d'année 2017, les fans de Pinback on retrouvé le sourire. Tout d'abord, ils ont appris que Rob Crow, l'un des membres fondateurs de Pinback, reprenait du service après deux années de silence, une longue absence qu’il a passée auprès de sa famille. Il vient ainsi de publier un album sous le patronyme de Rob Crow's Gloomy Place. Seconde bonne nouvelle, le label Temporary Residence Ltd (Eluvium, Envy, Maserati, Grails, …) vient de publier "Some offcell voices", une œuvre réunissant deux Eps de Pinback : "Some Voices" paru en 2002 et "The Offcell", en 2003. Ils ont été remasterisés.

Bref, cette œuvre nous permet d’abord de replonger aux origines du duo californien. (NDR : il est issu de San Diego). D’ailleurs, dès le départ, le son de Pinback est aisément identifiable. A cause de ces interventions de basse caoutchouteuses et puis de la manière d’intégrer des éléments électroniques. Et puis d’un sens mélodique très susceptible de déboucher sur de pures merveilles. Sans oublier cette conjugaison unique entre les voix de Rob Crow et de Armisted Burwell Smith IV, déjà épatante à l’époque de "Manchuria". Une profonde mélancolie baigne cependant l’ensemble des morceaux ; un spleen qui contamine également les œuvres des side projets monté par les deux Californiens. Pensez à Black Heart Procession. Même si le second Ep s’ouvre par une piste imprimée sur un tempo relativement plus enlevé.

Si vous ne connaissez pas Pinback, "Some offcell voices" constitue une introduction idéale pour le découvrir. Et pourquoi pas l’apprécier. Quant aux aficionados, ils rêvent, certainement, tout simplement d’une reformation…

 

Pinback

Summer In Abaddon

Ne pas croire qu’on en saura davantage sur Pinback : ces gars-là ne lâcheront pas le morceau, même après une nuit de défonce (cfr interview). Leur musique se suffit à elle-même : la belle affaire, certes ; mais dans leur cas elle devrait largement nous suffire. Qu’on ne comprenne que pouic à leurs " métaphores de métaphores " n’enlève rien à la beauté sourde qui suinte de leurs opus. Et celui-ci vaut bien les deux premiers, car pour une fois Rob Crow et Zach Smith s’épanouissent et touchent à l’essentiel : on les croirait presque heureux, c’est dire… " Summer In Abaddon " est donc l’album le plus abouti de Pinback, le plus jusqu’au-boutiste aussi. Leur style, inimitable, n’a jamais si bien sonné : encore une fois l’on se perd dans les méandres rythmiques de ces complaintes douces-amères, mais ce qui change est qu’ils osent enfin la ligne claire, l’audace presque pop (" Fortress "), voire rock (" AFK "). Certes, on parle ici de décalage : Pinback ne sera jamais le groupe de pop ultime, à chantonner sous la douche. Il est bien plus subtil. Donc infiniment plus touchant. Qu’on se rassure : Pinback reste ce groupe atypique, qu’on chérit en secret. Mais pour la circonstance, on aimerait le partager, parce qu’il est temps de le reconnaître : ces types sont, dans leur genre (unique), de vrais petits génies.