RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (4 Items)

State Radio

Rabbit in Rebellion

Écrit par

State Radio n’a rien d’une insipide radio d’état. Son credo, il le réciterait plutôt sur des ondes contestataires. Issu de Sherborn ce trio américain est aujourd’hui établi basé à Boston, dans le Massachussetts. Il a commis 4 albums depuis 2005, des œuvres qui recèlent des morceaux qui puisent leurs influences dans le rock et le reggae, mais surtout aux lyrics particulièrement engagés. « Rabbit in Rebellion » constitue leur dernier pamphlet politique, en date. Plus rock et moins reggae que dans le passé, State Radio continue d’inciter à la révolte ! Parmi les thèmes abordés, on épinglera le soutien au mouvement ‘Occupy Wall Street’ des indignés US (« Big Man »), l’engagement guerrier des Etats-Unis (« Take Cover ») ou la dernière marche vers la mort d’un homme noir innocent sur « State of Georgia ». Particulièrement soignée, la musique proposée sur cet elpee lorgne vers Pearl Jam et en plus précisément un certain Eddie Vedder…

 

State Radio

Let It Go

Écrit par

Une multitude de groupes et artistes pop, rock, metal, punk, blues et autres sont nés à Boston, au cours des 4 dernières décennies. Parmi les plus notoires, on épinglera The Enemy, le défunt Morphine, les Pixies et surtout Dropkick Murphys. Qui justement participe chaque année aux week-ends de fêtes de la Saint-Patrick, devant des milliers de spectateurs. Un événement qui se déroule au Sud de Boston, où la communauté est d’origine irlandaise. Pas étonnant que le punk celtique y fasse un tabac. Moins connu, State Radio appartient également à cette scène. Mais à contrario de leurs camarades, les trois Américains ont décidé de troquer les hymnes celtiques contre du reggae. Du vrai, du tatoué ! La plupart des morceaux de cet elpee sont d’ailleurs dynamisés par ces rythmes jamaïcains. Les guitares rebondissent sur des rythmes saccadés. La voix évoque celle de Bradley Nowell (Sublime). Certaines compos sont enrichies de cuivres. A l’instar de « Doctor Ron The Actor ». Une compo qui fustige la société de consommation contemporaine. Faut dire que leurs lyrics sont engagés (NDR : comme par hasard). Des textes qui condamnent également la politique extérieure de leur mère patrie, comme sur « Bonhemian Grove ». En y ajoutant un petit ‘Jah’ et quelques ‘Babylone’, la panoplie du parfait rasta était complète.

Tout au long de leur opus, State Radio communique la bonne humeur. Rien de tel, par ailleurs, pour se lever du bon pied, le matin au saut du lit. Certaines mélodies sont même particulièrement contagieuses. Et puis ces Etatsuniens sont loin d’être des manchots. Malheureusement, leur  solution sonore manque d’originalité. De ce long playing, j’épinglerai quand même encore un « Let It Go », au cours duquel les Bostoniens célèbrent leurs racines. Ou un « Knights of Bostonians » digne d’un hymne irlandais. Le refrain repris en chœur par les trois Américains est une ode à la Guinness (NDR : santé !) Quant au country rock « Blood Escaping Man », il pardonnerait presque la demi-dizaine de morceaux reggae endurés auparavant. Pas une raison, néanmoins, pour pavoiser…

 

State Radio

Year of the Crow

Écrit par

Tout au long des treize pistes de leur dernier opus « Year of the Crow », les membres de State Radio s’érigent en militants et pointent d’un doigt agité quelques facettes de notre triste monde. De « Guantanamo » à « Fall of the American Empire », ils n’ont de cesse de rabâcher des lieux communs déjà entendus cent fois. Alors quitte à se les farcir une énième fois, de meilleures conditions acoustiques n’auraient pas été superflues. Oscillant entre rock, reggae et punk, State Radio mêle aux compositions de doux accents folks. Et ça marche… rarement. Très prévisibles, les variations de genre ou de voix n’étonnent pas, ni n’agrémentent les morceaux. Au contraire, elles irritent. On ne retiendra de « Year of the Crow » que « The Story of Benjamin Darling Part 1 » et sa cadence engageante, « Rash of Robberies » et son refrain qui vous martèle les tympans pour y rester graver et, peut-être, le triste « Sudan », mais sans conviction…

En guise de conclusion, State Radio nous sert un « Fall of the American Empire » pas plus convaincant que le reste. ‘It’s the fall of the American empire, but don’t worry honey, you didn’t miss a thing’… Idem pour cet album… Avis aux plus courageux qui se procureront l’album : le meilleur réside peut-être dans la chanson cachée…

 

State Radio

Us against the crown

Écrit par

Après avoir enchaîné cinq EP depuis 2002 et vécu quelques changements de personnel, ce trio issu du Massachussetts nous propose son premier elpee. Né sur les cendres de Dispatch, on y retrouve le chanteur/guitariste Chad Urmston et le bassiste Chuck Fay, accompagnés sur cet album de Brian Sayers à la batterie. « Us Against The Crown » - ‘nous contre la couronne’ - annonce d´emblée l´engagement politique de ses membres, comme en témoigne la liste, en fin de livret, des associations auquel le groupe apporte son soutien. Une conscience politique parfaitement affirmée dans un titre tel « Camilo », dédié à un sergent de la Garde Nationale emprisonné pour avoir refusé d´accompagner les troupes envoyées en Irak ; et finalement libéré en 2005.

D´un point de vue purement musical, State Radio semble réussir une parfaite fusion entre pop, rock, punk et reggae : « People To People » ou « Waitress », passant sans complexe d’un rythme jamaïcain à des breaks purement rock, « Rushian » et son final quasi-punk, le déchaîné « Black Cab Motorcade », et surtout le poignant « Mr Larkin ». Entre Clash, Bob Marley et Paul Simon, une formule originale et bigrement efficace.