Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Supergrass

Diamond Hoo Ha

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Les années 2000 ne sont pas les années 90. Traverser musicalement l’espace-temps provoque toujours une certaine suspicion. Les Supergrass ne sont plus aussi ‘young’ et ‘free’ et le folk psychédélique de leur précédent « Road to Rouen » avait bien trébuché sur ce temps qui a irrémédiablement passé. C’est donc le scepticisme qui accueille « Diamond Hoo Ha ». Pourtant, ô surprise, la suite tient la route. C’est construit, tapageur à souhait, glam et brut à la fois. C’est fidèle au passé, sans pour autant lui coller cette prétention. Les compositions, moins candides, acheminent un style plus rock 70’s que britpop et on ne s’en plaindra pas. La voix de Coombes est intacte, comme les effets de pédale, la nervosité des guitares et la détermination de la batterie. Tantôt l’album achemine un style à la Bowie (« Rebel in you »), tantôt un sax trépigne, tantôt s’élèvent d’imparables chœurs sur piano  (« Outside »). On regrettera que se soit effilochée la fraîcheur d’antan, au profit d’un accent électrique parfois bruitiste, souvent saturé. Mais on peut aussi se réjouir simplement de retrouver l’esprit rock brut des Supergrass d’hier.

 

Supergrass

Road to Rouen

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Les albums de Supergrass se suivent et ne se ressemblent pas. Et « Road to Rouen », leur cinquième opus studio, en est une parfaite illustration. Découpé en 9 fragments pour 36 minutes, le disque a été enregistré en France. En Normandie. Dans une grange aménagée en studio. Ce qui explique sans doute le titre de l’elpee. Lors de l’enregistrement de « Life on other planets », en 2002, la formation avait laissé transparaître certaines affinités pour les Beatles et le Floyd. Elles sont ici beaucoup plus présentes. Le Floyd (« Wish you were here », « Dark side of the moon ») et les Fab Four (« Sergent Pepper’s », « Abbey road »), mais aussi ELO. A cause de ces arrangements majestueux, symphoniques, ‘philspectoriens’ ; et puis du concours d’un quatuor à cordes. Sans oublier le rôle de plus en plus important joué par le quatrième larron : Robert Coombes (NDR : le frère de Gaz) au piano et aux claviers. Ce qui donne la fausse impression d’écouter un disque plus mature, plus paisible. En fait l’ardeur juvénile est toujours bien présente ; mais n’est plus aussi immédiate. Et il faut plusieurs écoutes pour pouvoir apprécier toutes les nuances disséminées tout au long de l’œuvre. C’est ainsi qu’on y décèle des accès très prononcés de funk (parfois blanc). A l’instar du tire maître qui a recours au même type de boîte à rythmes utilisé par Sly & the Family Stone, voici déjà 35 ans (NDR : souvenez vous d’« I want to take you higher » immortalisé par le long métrage consacré au festival de Woodstock !). De l’entrée en matière, « Tales of Endurance (part 4, 5 & 6) », balayé d’accords de guitare sèche comme Jimmy Page le dispensait sur le 3ème tome du Led Zeppelin. Ou encore du capricieux « Sad girls » et ses multiples clins d’œil adressés à « Day in the life » ou à « I am the Walrus ». En tenant compte bien sûr de ces arrangements maximalistes décrits ci-dessus. A moins qu’ils n’émargent au psychédélisme. A l’instar d’un « Roxy » bien exotique, qui s’achève dans une sorte de cacophonie philharmonique (NDR : ça rime !). Ou de l’hymnique « Kick in the teeth ». Plus conventionnel, nonobstant ses sonorités de guitare ‘byrdsiennes’. Dans un style totalement différent « Low C » est hanté par le spectre de John Lennon. Gaz croone même en reverb. Et puis il y a ce piano sonore qui s’évade, en fin de parcours, dans le jazz. Guitare slide, maracas et percussions donnent le ton à une polka aussi amusante que contagieuse « Coffee in the pot ». Un interlude qui ne dure que l’espace d’une minute trente. Et en final, « Fin » (NDR : fallait le trouver le titre !) nous entraîne dans un univers sonique, majestueux, que ne renierait ni les Flaming Lips, ni Mercury Rev… Un must !

Supergrass

Supergrass is 10. The best of 94-04

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Pour fêter ses dix années d’existence, une compile vient d’être consacrée à la formation d’Oxford. 21 titres parmi lesquels figurent les inévitables « Caught by the fuzz », « Pumping on your stereo », « Alright », « Moving », « Richard III » ou encore « Sun hits the sky ». Bref, à première vue, rien qui devrait inciter les aficionados de Supergrass à se procurer absolument ce disque. Surtout s’ils possèdent déjà toute la discographie du groupe. Le seul hic procède de la présence de deux inédits : le funky « Kiss of life » et le bondissant « Bullet ». Deux fragments qu’on devrait retrouver sur le prochain maxi. Pour ces fameux aficionados, le choix sera vite fait. Maintenant, si vous connaissez mal la carrière musicale de ce fleuron de la britpop, et que vous avez toujours la nostalgie des Jam, Buzzcocks ou Undertones, vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Supergrass

Life on other planets

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Gaz Combes, Mickey Quinn et Danny Goffey ont le sens de l'humour, c'est une certitude. Leurs frimousses leur ont valu d'être comparés à des évadés de la planète des singes ? Et bien, pour répondre à ces allusions, ils n'ont pas hésité à intituler leur nouvel opus : la vie sur les autres planètes. Et d'y aborder la science fiction à travers les lyrics futuristes de leurs nouvelles chansons. " Life on other planets " constitue donc le troisième elpee du trio d'Oxford. Qui démarre par deux fragments enlevés, empreints de spontanéité et de fraîcheur, hérités en ligne droite des Undertones et des Buzzcocks, comme ils en sont coutumiers : " Za " et " Rush ". Car le reste de l'opus a pris une tournure différente. Davantage new wave, d'abord. C'est tout à fait évident chez "Never done nothing like that before", une plage dont le profil sauvage, tempétueux, post punk, me fait penser à un certain Magazine. Et puis sur " La song ". A cause du climat menaçant entretenu par ce groove viscéral digne des Stranglers. Enfin, " Brecons beacons " adopte carrément un tempo néo ska. Après avoir passé en revue les sixties et les eighties, Supergrass ne pouvait snober délibérément les seventies. Mais ici, l'héritage a été essentiellement puisé dans le glam de T Rex. A l'instar de " Seen the light ", un fragment caractérisé par ses giclées de riffs de guitare et par ses backing vocaux féminins. Du single " Grace " également, contaminé par son chorus irrésistible. Glam toujours, l'excellent " Get up " lorgne davantage vers Mungo Jerry que vers Marc Bolan, alors que " Funniest Thing " fait plutôt les yeux doux au Roxy Music des débuts. Le Floyd, le Genesis de Peter Gabriel et les Beatles n'ont pas été non plus épargnés. Les Fab Four, à cause des harmonies vocales ondoyantes, diaphanes, limpides, adoptées sur la première partie de " Run ", un peu comme sur la seconde face le l'elpee " Abbey Road ". Le tout bien sûr traduit dans un langage britpop aux accents Supergrass. Excellent!

 

Supergrass

Supergrass

L’attitude et le look moulé dans les sixties, la plupart des influences pompées dans les seventies, le romantisme pathétique profilé sur les eighties et les deux pieds dans les nineties, Supergrass est devenu aujourd’hui, une des valeurs sures de la pop britannique. Et si les douze compositions de son nouvel opus n’ont plus rien de surprenant, elles ont au moins le mérite de ne jamais décevoir. Parce qu’elles sont soignées, enrichies de ces harmonies vocales outrageusement raffinées, que nous pourrions qualifier tantôt de beatlenesques, de byrdsiennes voire de brianwilsonesques (NDR : Brian Wilson est le leader des Beach Boys) ; des chansons chargées de cette adrénaline juvénile que seul le trio d’Oxford est capable de nous inoculer. Et « Moving », premier single qui a été extrait de cet elpee éponyme, en est le plus bel exemple. Fruit d’une rencontre hypothétique entre le Floyd circa « Animals » et Average White Band, il ouvre la voie à des compositions tellement contagieuses, parmi lesquelles « Pumping your stereo », imprimé sur un boogie digne de « Jean Genie » voire « Rebel rebel » de Bowie, ou « Your love », dont la vivacité glamoureuse nous rappelle les débuts de Japan, nous semblent les plus représentatives.

Supergrass

In it for the money

Il n'aura fallu que deux elpees au trio d'Oxford pour entrer dans la cour des grands. Et avec quel panache! Puisque pour son deuxième essai, il vient de réaliser un véritable coup de maître. Il ne fait d'ailleurs aucun doute que cet " In it for the money " figurera parmi les meilleurs albums de l'année 1997. Une situation qui s'explique assez facilement, au vu de la maturité et de la cohésion du groupe. Que l'on a d'ailleurs pu observer lors de ses dernières visites en Belgique. Mais revenons donc à ce nouvel album, qui recèle douze chansons contagieuses, soulignées par de superbes harmonies vocales, gorgées d'adrénaline électrique que vivifie leur exubérance juvénile naturelle. Depuis le titre maître sarcastique au final psychédélique " Sometimes I make you sad ", en passant par le single frénétique " Richard III ", le sinistre, terrifiant, " Tonight ", l'étonnant " G-song ", imprimé sur un tempo beatlenesque, le futur hit " Sun hits the sky ", corrodé par un moog dont l'intensité nous rappelle un certain Keith Emerson, le " garage " " Going out ", rogné par un inévitable hammond sixties, le funkysant "Cheapskate ", l'espiègle " You can see me ", le presque bluesy " Hollow little reign ", sans oublier les deux superbes ballades " Late in the day " et " It's not me ". Indispensable!

 

Supergrass

I should coco

Ascension vertigineuse pour ce trio d'Oxford, qui en un temps record est parvenu à défrayer la chronique. A un tel point que les mauvaises langues se sont mises à saliver. Insinuant que Supergrass n'était en fait qu'un nouveau hype monté de toutes pièces par la presse insulaire. Il n'en est heureusement rien. Et "I should coco" constitue un fameux pied de nez à ces détracteurs. Ce qui doit bien faire rire les trois cocos (!) dont le comportement excentrique et turbulent contraste singulièrement avec la somme de leurs talents. Trempé dans un glam pop effervescent, insidieux et facilement mémorisable, cet opus dispense un rush d'adrénaline assez impressionnant. Treize compositions bien britanniques qui auraient pu naître du mariage très improbable entre les Sparks et Suede ou alors entre Blur et les Kinks ; mais hyménées amphétaminées par le célèbre "Ballroom blitz" du Sweet. Une œuvre truffée de hits potentiels à l'image des singles "Mansize Rooster", "Alright", "Lenny" et enrichie d'une composition plus élaborée, moins instinctive, démontrant que l'ensemble peut également sortir des sentiers battus, "She's so loose".