La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (6 Items)

The Dandy Warhols

…The Dandy Warhols come down

Psychédélique jusqu’au bout des orteils, ce quatuor issu de l’Oregon, de Portland très exactement, remet au goût du jour le garage/pop sixties avec beaucoup de savoir-faire. Farfisa rogné, crémeux, guitares distordues, vibratoires, harmonies vocales lysergiques, angéliques. Tout y est. Un peu comme si on célébrait une hypothétique rencontre entre Spacemen 3, les Stone Roses, Syd Barrett, House Of Love et Inspiral Carpets. En fait, la musique de Dandy Warhols avoue un net penchant anglophile, même si le groupe reconnaît pour influences majeures le Velvet Underground et les Beach Boys. Qu’à cela ne tienne, son deuxième opus vaut son pesant d’or mélodique, recelant quelques véritables petites perles, telles " Boys better ", " Good morning ", " Every day should be a holiday ", et bien sûr le single hyper contagieux, " Not if you were the last junkie on earth "…

 

The Dandy Warhols

This Machine

Écrit par

Pour fêter ses dix-huit années d’existence, The Dandy Warhols a donc décidé de sortir un nouvel album. Il s’intitule « This Machine ». Ces maîtres de la vague électro-pop-psychédélique remettent une nouvelle fois leur ouvrage sur le métier. Pour mener à bien cette ultime aventure, ils ont reçu le concours de Tchad Blake qui a milité comme mixeur/réalisateur sur les deux derniers opus des Black Keys.

Après avoir encaissé un semi-échec, consécutif à la production de Nick Rhodes (Duran Duran) et malgré la désertion d’une grosse majorité des fans, peu satisfaits, à l’époque, du recours aux nombreuses nappes de synthétiseurs, le combo natif de Portland est parvenu à remettre les pendules à l’heure, en publiant « Odditorium Or Warlords Of Mars », en 2005, et « ... Earth To The Dandy Warhols », en 2008. Cependant, la qualité présente sur les premiers elpees, « Thirteen Tales from urban Bohemia », « The Dandy Warhols come down » ou encore « Welcome to the Monkey House », n’a plus jamais remontré le bout du nez ou alors très épisodiquement.

« This Machine » tente une nouvelle percée après ces deux demi-échecs ou semi-réussites, c’est selon.

Force est de constater que si les Dandy Warhols restent fidèles à leur réputation, à savoir qu’ils ne se soucient d’aucune mode ni de personne pour créer leur musique, le résultat est loin d’être convainquant.

Où sont les directs au foie, les refrains endiablés, les rythmes obsédants, les morceaux qui avaient pour bonne habitude de nous mettre la tête dans le c… ?

Evidemment, la créativité est toujours au rendez-vous mais on est toujours en attente du hit, d’un tube planétaire, de la mélodie parfaite, entraînante à souhait qui ferait même danser sur sa chaise, un tétraplégique…

Pas mauvaises en soi, sans doute même très recherchées, les onze plages peuplant ce nouvel essai s’écoutent sans frémir, sans éveiller le monstre qui est en chacun de nous. Plaisant mais trop prévisible, sans aucune bonne surprise, ce huitième album ne sera qu’une pièce de plus au puzzle des (ex-)maîtres du pop-art.

On fera un petit effort pour épingler un morceau par-ci et un autre par-là, pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ou pour ne pas sombrer dans la déprime totale. Sortent donc un peu (si peu) du lot « I am free », une compo légèrement amusante ou « The Automn Carnival », une plage qui possède un petit quelque chose de plus que le reste. Mais faut bien chercher et faire l’effort pour les dénicher…

Comme quoi, rien n’est acquis d’office. On ne peut pas être et avoir été !

Pour avoir assisté à leur concert récemment, j’en ai aujourd’hui l’intime conviction…

 

The Dandy Warhols

…Earth to the Dandy Warhols…

Écrit par

Après les ventes catastrophiques de l’album « Odditorium or Warlords of Mars » ainsi que les prestations en dents de scie accordées par le groupe en ‘live’, Capitol a décidé de virer les Dandy Warhols de son écurie. Pour retomber sur ses pattes, la formation a donc dû créer son propre label et s’autoproduire. C’est à la mode, en plus ! Leur huitième opus (et pas sixième come j’ai pu lire erronément dans la presse spécialisée ; car on oublie trop souvent le tout premier, « Dandys Rule, OK » paru en 1995 et « The Black Album », en 2004) est toujours aussi généreux dans l’effort. Il atteint ainsi presque 70 minutes en 13 morceaux, dont une dernière plage de près d’un quart d’heure, réminiscente des expériences menées par Brian Eno et Robert Fripp dans le domaine de l’ambient (NDR : pensez à l’album « No pussyfooting »).

Mais venons-en à l’analyse de cet elpee. Que nous pourrions qualifier d’honnête facture, sans plus. Première constatation, à de nombreuses reprises, Courtney Taylor-Taylor emprunte un baryton semblable à celui d’Andrew Eldritch (Sisters of Mercy) voire de Marilyn Manson. Et en particulier sur « Mission control » et puis l’hymnique « Talk radio ». Une compo pourtant très Dandy Warhols, tout comme le puissamment psychédélique « Wasp in the lotus » et ses étranges harmonies vocales. Ou encore l’excellent morceau dansant qui ouvre l’opus, « The world come on », dont le riff typique évoque « Bohemian like you ». Sans quoi l’elpee tire un peu dans toutes les directions. Ainsi « Welcome to the third world » épouse un groove disco funk susceptible d’évoquer tantôt le “Let’s dance” de Bowie, le “Magnificent seven” de Clash et les polyrythmes de Talking Heads opérés sur l’incontournable « Remain in Light ». Tout un programme ! Pour « Love song », Mike Campbell des Heartbreakers est venu donner un petit coup de banjo et Mark Knopfler de guitare sèche. Pas de quoi pavoiser, néanmoins. En outre, l’enlevé et presque post punk « Now you love me », le garage sixties « Valerie Yum » ainsi que le sinueux « And then I dreamt of Yes » ne sont pas plus convaincants. Par contre, on épinglera « Mis amigos » pour sa rencontre réussie entre harmonies vocales à la Beach Boys et krautrock (Can ?), le boogie singulier « The legend of the last of the outlaw truckers aka the ballad of sheriff shorty » (NDR : ils auraient pu choisir un titre encore plus long !) et l’opiacé « Beast of all saints », surtout à cause de sa seconde partie imprimée sur un mid tempo. Les aficionados des Dandys vont adorer. Les autres en prendre et en laisser.

 

The Dandy Warhols

Odditorium or warlords of mars

Écrit par
Si les prestations scéniques du groupe de Portland se sont rarement révélées transcendantes, il faut reconnaître que leurs disques ne déçoivent jamais. Et le cinquième, « Odditorium or warlords of mars », ne déroge pas à la bonne règle. Bien sûr, la perfection est rarement au rendez-vous. Par contre, le souci de se remettre en question est toujours très présent. Le nouvel opus souffre, par exemple, d’une tendance à allonger inutilement les morceaux. Un peu comme si le groupe voulait en remettre une couche. Et puis recèle l’un ou l’autre fragment, ma foi, fort dispensable. Mais sur la longueur ( ?!?!?) l’ensemble tient finalement très bien la route, épinglant quelques perles qui devraient plaire aux nostalgiques de « Thirteen tales from urban Bohemia ». Et je pense tout particulièrement à « Down like disco », sorte de version psychédélique du « Gloria » du Them. De « Holding me up », dont la mélodie imparable vagabonde sur une rythmique impitoyable. Ou encore de « Love is the new feel awful », nonobstant son final interminable qui s’égare dans le free jazz. Les arrangements de cuivres ont d’ailleurs une plage de choix tout au long de cet opus. Souvent dans l’esprit des Stones circa « Exile on main street ». Les deux dernières plages s’enfoncent même dans l’éther vaporeux, atmosphérique. Longue plage incantatoire, « A loan tonight » nous replongeant même dans l’univers hallucinatoire de My Bloody Valentine…

The Dandy Warhols

Welcome to the monkey house

Écrit par

Les Dandy Warhols aiment brouiller les pistes. Observez la pochette, tout d'abord : elle arbore une banane qui s'ouvre à l'aide d'une fermeture-éclair. Soit une allusion à peine voilée au Velvet Underground qui se serait ouvert aux Rolling Stones de " Sticky fingers ". Après avoir écouté l'album, j'ai vainement cherché le rapport. La raison est toute simple, pour enregistrer son nouvel opus, le groupe a bénéficié du concours de toute une équipe qui s'est surtout illustrée au cours des eighties. Soit Nick Rhodes, l'ex claviériste de Duran Duran à la co-production (qui a emmené le chanteur, Simon le Bon, dans ses bagages), Nile Rodgers de Chic (qui avait aussi travaillé à une certaine époque avec les DD) à la guitare, et Tony Visconti (le producteur de Bowie) à la basse (mais pour un seul titre). Résultat des courses, la première moitié de l'opus nous replonge 20 bonnes années en arrière. Pour y danser sur une pop synthétique ; ou si vous préférez une new wave dansante, teintée avec chic ( ?!?!?) de disco et de funk. Et je vous avoue que " We used to be friends ", " Plan A ", " The dope (wonderful you) " et " I'm a scientist" recèlent ce 'groove' contagieux et viscéral qui gangrenait des hits tels que " Planet Earth " et " Girls on films ". Même le nonchalant " I am over it " adopte un profil semblable. Plus rock dans l'esprit du précédent album, " The Dandy Warhols love almost everyone " marque un changement radical de cap. Co-écrit avec Nick Rhodes, le très beau " Insincere because I " nous entraîne dans un univers atmosphérique, glacial, cristallisé par de superbes harmonies vocales. Le spectre de Bowie plane sur le dispensable " I am sound ". Calquant même sa rythmique sur " Ashes to ashes ". Une ombre qui hante de nouveau " You were the last high ". Ecrit en collaboration avec Evan Dando, ce morceau produit une très belle mélodie 'garynumanesque'. Mid tempo, " Heavenly " possède tous les atouts pour devenir un tube. Par contre le glam " Hit rock bottom " pastiche un peu trop T Rex, à mon goût. L'opus s'achève par l'envoûtant, énigmatique, " You come in burned ", sorte de Fad Gadget sous valium. Dommage que tout l'album n'affiche pas la pêche des premiers morceaux.

The Dandy Warhols

Thirteen tales from urban bohemia

Écrit par

Pour enregistrer leur troisième album, les Dandy Warhols ont procédé au remplacement de leur drummer. Ce qui n'a pas changé grand chose au produit fini, le quatuor continuant d'observer un rituel psychédélique dans le sens le plus pop du terme. Mélange incendiaire d'élégance sordide, d'humour caustique, d'hédonisme pervers et de glamour érotique, cet opus nous propose treize contes de bohême urbaine, ou plus exactement treize chansons qui reflètent un état d'esprit nomade, un mode de vie néo-hippie, une certaine image de la contre-culture, que partage le quatuor au quotidien, par la force des choses.

" Thirteen tales from urban bohemia " se veut donc psychédélique. Tantôt revivaliste sixties, floydien, hawkwindien ou même contaminé par l'acid rock du début des seventies (Jefferson Airplane, Grateful Dead, Quicksilver), cet opus multiplie, en outre, les références. Empruntées tantôt à la noisy de Ride circa " Leave them all behind " sur " Nietzche ", le punkabilly tribal des Cramps pour " Shakin' ", mais également les Kinks, les Beach Boys, Blur, les Silencers et bien d'autres. Sans oublier les Stones. Dont on retrouve le climat spectral de " Gimme Shelter " chez " Mohammed " et ni plus ni moins les effets extatiques des riffs et du groove de " Brown sugar " tout au long de " Bohemian like you ". Espérons, à cet égard, que le combo ait pris les précautions d'usage en matière de droits d'auteur, sans quoi il risque de connaître la même mésaventure que Richard Ashcroft, lorsque son défunt Verve avait samplé quelques notes de " As tears go by " pour enregistrer " Bitter sweet symphony ". Sans quoi, cet opus devrait figurer parmi les ‘must’ de l'an 2000.