L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

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The Magic Numbers

Those the brokes

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Un an après la sortie acclamée de son album éponyme, le quatuor dodu et moustachu (salut les filles !) signe un retour séduisant mais moins fracassant. Le folk-rock lumineux de nos quatre hippies urbains s’est mué, recroquevillé sur un folk baladeur, nettement plus branché ‘ruptures sentimentales’ et ‘déceptions morales’ que sur ses guitares. « Those the brokes » n’est pas un mauvais disque. Loin s’en faut. Néanmoins, Romeo Stodart et ses confrères (consoeurs) ont opté pour un tournant attendu, moins truculent, plus prudent.

Inutile de chercher un titre euphorique de la trempe de « Morning Eleven » sur ce disque. Terminé les cheveux au vent et les refrains candides. Cette fois, on chantera dans sa barbe, en cherchant à ralentir le tempo. Le propos reste, quant à lui, identique. Cœur brisé ou retrouvailles inespérées, tous les mots sont bons pour faire jaillir l’émotion. Quelques titres accessoires font également leur entrée dans l’univers des Magic Numbers (« Slow down (the way it goes) » ou le soporifique « Take me or leave me »). Mais Sean, Angela, Michele et Romeo n’ont pas tout perdu de leur superbe. La formation délivre encore de belles trouvailles harmoniques (« This is a song », « You never ha dit », l’impeccable « Take a chance »). Malheureusement, sur la longueur, les morceaux de « Those the brokes » ont une fâcheuse tendance à traîner la patte. Pour le prochain album, il faudra éviter la surcharge pondérale. Sous peine de rester sur place...

The Magic Numbers

The Magic Numbers

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Les numéros magiques portent décidemment bien leur patronyme. Dès le « Mornings Eleven » inaugural, la magie opère. Laissant loin derrière eux les moustachus maigrichons des Kings Of Leon, les Magic Numbers égrènent un country rock hyper léché, traversé d’un riff de guitare éblouissant, à n’en plus dormir. D’entrée de jeu, on commence à saisir les contours du buzz anglo-saxon qui enrobent ce fameux quatuor. Car de l’autre côté de la Manche, ces quatre chevelus sont officiellement montés sur le trône hautement convoité du ‘prochain gros truc’. Et ne voyez pas dans cette phrase une fâcheuse allusion aux légères surcharges pondérales qui chatouillent le gras du bide de nos jeunes amis. D’un côté, la voix mystérieuse de Roméo Stodart et les impeccables lignes de basse de Michele, sa frangine. De l’autre, la voix cristalline d’Angela Ganon nous transporte vers d’autres horizons, loin de la grisaille et des tracas quotidiens. Son frère à elle se prénomme Sean. Il joue de la batterie. Et pour peu, on croirait qu’il s’est échappé d’un casting pour une superproduction américaine dédiée au rock estampillé seventies. Deux familles unies autour d’un projet miraculeux, inespéré. Le single « Forever Lost » est une tuerie. Au cœur de la torpeur, les filles élèvent la voix et clament ‘looks like it all went gone’. C’est bouleversant à souhait, touchant. Personne ne peut résister au charme désuet de ces chansons intemporelles. Cette sentence est définitive et se confirme sur l’irrésistible « I See You, You See Me ». Une sensation romantique nous saisit les tripes. Qui n’a jamais ressenti cette profonde attraction pour l’être désiré ? Et c’est alors que résonne « Don’t Give Up The Fight » : un morceau d’anthologie, à faire frémir la dépouille de Curtis Mayfield. Romeo a la peau blanche mais son âme est noire et délicieusement dépressive. Plus loin, « Love’s A Game » relance la profondeur du propos, boute les feux de l’amour et de la convoitise. Le premier album des Magic Numbers s’éteint sur « Hymn For Her », une fin magique. Forcément…