La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Various Artists

Arriba La Cumbia !

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La Cumbia est un style musical né au vingtième siècle, en Colombie. C’est un mélange opéré entre des courants musicaux européens et des rythmes afro-latins. La forme traditionnelle du Cumbia s’est imposée sur le continent sud-américain dans les années 60 et 70. Très mélodique, elle est portée par l’accordéon, les voix et les percus. Au cours des décennies suivantes, elle passe de mode… Fin de l’épisode. Car au cours des années 2000, des bidouilleurs mexicains (Toy Selectah et Control Machete) décident d’intégrer les sonorités Cumbia à l’électronique. Ils composent d’ailleurs « Cumbia Sobre El Rio », un tube qui va essaimer l’Amérique du Sud. Le phénomène gagne l’Argentine (NDR : où la Nueva Cumbia fonctionne très fort). Là-bas, elle se frotte au reggaeton, au crunk et au rap. Le phénomène atteint désormais l’Europe où beaucoup de magazines ont glosé sur le genre. « Arriba La Cumbia » se consacre donc à ce phénomène ; une compilation mixée par l’Anglais Russ Jones (Future World Funk). Quatorze plages partagées entre quelques très beaux morceaux de Cumbia ‘à l’ancienne’ et des plages plus électro concoctées par des pointures occidentales comme Basement Jaxx et Up, Bustle & Out ; mais aussi par les vrais représentants du genre, qui sont bien évidemment sud-américains (Toy Selectah, Los Galleros, Corraleros de Majagual). Un joyeux et frénétique bordel où on trouve des bribes de tango, de ragga, de hip hop, de dub et de reggaeton. Un disque à ressortir lorsque les rayons du soleil recommenceront à chauffer cette partie du globe. L’effet est garanti, le rhum aidant.

 

Various Artists

Johnny Cash Remixed

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Johnny Cash n’est pas mort. Enfin, dans l’esprit de nombreux artistes. Et c’est ce que ce disque tente de prouver. En essayant de lui rendre hommage. Imaginée notamment par Snoop Dog et John Carter Cash (le fils de Johnny Cash et June Carter), cette compile intitulée « Johnny Cash Remixed » revisite toute une série de compos écrites par feu le chanteur/compositeur américain. Mais sincèrement, était-il vraiment nécessaire de remixer une partie du répertoire d’un artiste aussi mythique ? On veut bien que ces exercices de style aient été exécutés par des personnalités notoires issues de la scène contemporaine, qu’elles soient hip hop, rock ou électro. Mais pour quel résultat ? On n’est pas loin du massacre, en pure et due forme. Et à la limite, on pourrait presque parler de manque de respect vis-à-vis d’un tel monstre sacré. Le pauvre Johnny doit certainement se retourner dans sa tombe en entendant la nouvelle version d’« I Walk The Line », remixée par QDT Muzic. Déjà que la voix de Cash a été trafiquée, mais les quelques timides flows proposés par Snoop Dog, sont carrément pathétiques. Et le remix de « Sugartime » opéré par Kennedy, n’est pas mieux réussi. Une exception qui confirme la règle : l’exercice de style magistral effectué sur « I Heard That Lonesome Whistle Blow » par l’électronicien berlinois Apparat. Pour la circonstance, il est parvenu à planter quelques beats profonds dans l’expression sonore, sans pour autant la dénaturer. Mais une seule plage sur les douze que recèle l’elpee, c’est un peu maigre…

 

Various Artists

3ème Tour de Chauffe - édition 2008

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‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : La Maison de la Musique, le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, le Nautilys de Comines ainsi que la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 18 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2008, d’un diagnostic scénique mené en partenariat avec l’ARA, d’un résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, etc.) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Neuf groupes par plaque. Sur la première, on navigue de la pop ‘beatlenesque’ (NDR : les mélomanes contemporains parleront plutôt des Kooks) et allègre des Lensois de The Meeting Room au multi-instrumentiste Delbi, alias Romain Delebarre, dont l’alt indie blues chargé de groove fait la parfaite synthèse entre Keziah Jones, M et Jeff Buckley (NDR : mon coup de cœur pour cette volée) en passant par le collectif Koutoux et son cocktail excitant de jazz/electronica secoué par une bonne dose d’afro beat (et en particulier ghanéen), le grindcore concis et dévastateur de H.O.Z qui débarque ( ?!?!?) de Dunkerque, Siamese, combo artésien dont l’expression sonore évolue entre pop mélancolique, introspective (l’écurie madrilène Acuarela n’est pas loin) et prog atmosphérique (NDR : enfin sur les deux morceaux ici proposés), le duo acoustique lillois Dos de Mayo, responsable d’une musique minimaliste, mais aussi arty, dont l’originalité procède du contraste entre mélodie et dissonances, infiltrée par des vocaux sinusoïdaux. Des artistes plutôt complets puisqu’ils sont également impliqués dans l’univers des créations plastiques. Ce qui explique sans doute le choix de leur patronyme (NDR : une peinture de Goya, si vous l’ignoriez !) Reste encore l’électro-acoustique de Sim#6 (NDR : encore des Lillois) aussi fragile et esthétique que celle de Lali Puna, le jazz pop de G Quartet, sis quelque part entre Sade et Isabelle Antena pour les parties les plus mélodiques, quoique susceptible de virer à l’expérimentation, dès que l’instrumental prend le dessus et enfin Exposive Potatoe (Wazemmes-Lille) dont le ska festif mais aussi revendicateur est influencé aussi bien par le hip hop, le blues, le rock, le metal, le punk que le reggae.

On en arrive à la deuxième plaque. Qui s’ouvre par le reggae/dub/roots de Utopians et s’achève par Joe et la Machine, alias Jonathan Rabany, qui malgré son attirail technologique (pédales, sampler, sequencer) puise manifestement son inspiration chez Louise Attaque, Mano Solo et Noir Désir, en passant par le collectif hip hop engagé (NDR : teinté d’un zeste de folklore celtique sur « Bordel sans sommation ») Tribunal Poursuite, OSNI dont l’expression sonore baigne au sein d’un climat shoegaze infecté de surf, Osiaws qui se faufile entre swing, cabaret, reggae, musette, valse, tango, flamenco, soul et rock, le néo prog versatile de RFA, au cours duquel tant le violon hanté par le spectre de feu Jean-Luc Ponty (NDR : celui de Mahavishnu Orchestra ?) que l’accordéon argentin peuvent se relayer sans pour autant se froisser, le skacore de Mister Jingle, l’électro power rock de Bzz et enfin la rencontre entre swing et poésie française (Jacques Higelin ?) célébrée par Barbara Rose.

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr  et http://www.myspace.com/tourdechauffe

Various Artists

Jaune Orange Compilation Volume 4

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Il y a déjà plusieurs années que le collectif liégeois fait partie de ces irréductibles indépendants qui s’efforcent de faire connaître le rock du terroir à leurs concitoyens. Mais les activités de Jaune Orange ne s’arrêtent pas à ce stade. Le collectif organise de nombreux concerts dans la région de Liège, en marquant une nette préférence pour le rock underground et indie. Ce quatrième volume réunit les travaux récents des anciennes et nouvelles recrues du label. Et comme d’habitude, il est copieux. Les plus connus (Malibu Stacy, Girls In Hawaii, Hollywood Porn Stars, Superlux) côtoient les vétérans (7ven Pm, Vancouver) ; mais aussi quelques nouvelles recrues prometteuses, comme les très bons Dan San. Les styles musicaux se télescopent : du rock bien graisseux à l’électro pop, quasiment tous les courants gravitant autour de la planète rock sont représentés. Au sein de cet opulent menu, on épinglera l’excellent folk psychédélique de Dan San, les tranches de rock sautillant et efficace de **Two-Star Hotel, mais aussi de Hollywood P$$$ Stars, la belle pop très ‘New Order’ de Tsu, le noise rock reptilien d’Electric Ladies Blues (sur le judicieusement intitulé « Motherfucker ») et l’élégance mélodique des Girls In Hawaii, qui pour l’occasion reprend les excellents Spinvis sur « Voor ik vergeet ». Un cru de bonne qualité, donc, de la part d’une structure qui mérite tout le respect possible. Longue vie à eux !

 

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The Best of Bond… James Bond

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Quarante-six ans déjà que le plus célèbre espion de l’Albion sert la reine. Depuis la sortie de « James Bond contre Dr No », en 1962, James Bond est bel et bien devenu un mythe. Cette compile rend donc hommage à l’agent 007. On y retrouve donc la plupart des thèmes sonores, devenus pour la plupart célèbres. Il y avait eu un premier recueil consacré à ce type de B.O. C’était en 1992. Lors de la célébration du trentième anniversaire de l’homme au Walter PPK. Depuis, il faut avouer que la série cinématographique ne s’est jamais interrompue ; même si elle a consommé des tas d’acteurs différents. Outre les titres notoires interprétés par John Barry & Orchestra, Tom Jones ou encore la formidable Shirley Bassey, ce « Best Of Bond… James Bond » recèle donc les morceaux-phares consacrés aux longs métrages les plus récents. Et notamment le superbe « Goldeneye » de Tina Turner, destiné au premier film de l’ère Pierce Brosnan. Sans oublier le « Die Another Day » de Madona, dont le style déjanté avait totalement rompu avec le profil de certains classiques. Ou encore le « You Know My Name » de Chris Cornel pour le très controversé mais excellent « Casino Royale ». Petite déception néanmoins, le thème de « Quantum Of Solace », dernier épisode de la saga Bond, n’y figure pas…

 
 

Outre ses 24 plages audio, ce « Best Of » inclut un Dvd de 7 plages recelant quelques surprises. Et notamment une version ‘live’ du « Goldfinger » de Shirley Bassey ainsi qu’un documentaire consacré aux thèmes musicaux du plus célèbre agent du MI6.

 
 

« Best Of Bond… James Bond » n’est certes pas un objet unique pour tout collectionneur ; mais il ferait néanmoins très bien l’affaire comme cadeau de fête de fin d’année. A bon entendeur…

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Rich man's war

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Sous-titrée "New blues & Roots songs of peace and protest", cette collection a été colligée par Kenneth Bays. Il a réuni des chansons écrites au début de ce siècle. C’est-à-dire lors du dernier mandat de Georges W Bush. Vous vous en doutez, les textes traitent des injustices sociales et économiques, de la multiplication des conflits qui ont secoué les quatre coins de la planète, le plus souvent pour des motifs futiles et dont la responsabilité incombe au 43ème président des Etats-Unis. Comme quoi, le blues peut également véhiculer des discours engagés. Et pourtant, tous ces artistes ont paradoxalement voulu faire passer un message d'espoir et de paix ; à l’instar de celui qui avait déjà été revendiqué, voici déjà bien longtemps, par les Leabelly, J.B Lenoir, Josh White et consorts.

Sur cette compile, on retrouve autant d’artistes se produisant en acoustique que branchés à l’électricité. Bob Brozman ouvre le recueil par le brillant et délicat "Follow the money", une plage caractérisée par un exercice de cordes époustouflant. Guitar Shorty se réserve "We the people", une compo brillante, imprimée sur un mid tempo. Exubérante et torturée, la guitare libère toute sa puissance. "Don't be afraid of the Neo-cons" est une ‘protest song’. Une chanson folk, vous vous en doutez, également. Au cours de ce morceau, G.W. Bush en prend pour son grade. Il est même rendu responsable des conflits qui ont éclaté en Asie. Il est interprété par le couple Norman/Nancy Blake ; des spécialistes du bluegrass. Chanteur/harmoniciste blanc notoire, Matthew Skoller propose son "Handful of people". Au départ, le ton est empreint d’une certaine douceur ; mais au fil de la compo, le Chicagolais laisse éclater sa colère. Il la traduit aussi bien à travers la voix que la puissance de son souffle dans l'harmonica. David Evans professe à l'université musicale du Tennessee. C’est un expert dans l’univers du folk blues d'avant-guerre. Mais il est également un musicien talentueux. Il manifeste son courroux et épanche son amertume tout au long de "Bring the boys back home". Motif ? La présence des troupes américaines en Irak. La pulpeuse Candye Kane assure le vocaux sur "Jesus and Mohammed", une plage issue de son dernier album "Guitar'd & feathered", une complainte ciselée par les cordes acoustiques de Bob Brozman et Jack Tempchin. Soutenu par son New Memphis Underground, Charlie Wood chante "You don't really wanna know". Il y injecte une fameuse de passion et d’émotion. Le climat très jazz, feutré, fin de soirée, nous replonge dans les clubs enfumés de Beale Street, à Memphis. L’orgue Hammond est chaleureux. La guitare très subtile. Le dernier album de Pat Boyack est paru en 2004. Il s’intitule "Voices from the street". Ce guitariste texan accompagne habituellement la chanteuse/pianiste Marcia Ball. Il nous propose ici "Mr Wesola's lucky number dream book part II". Les lyrics de ce titre traitent du sort de travailleurs de l'ombre, outre-Atlantique. Une longue fresque anti Bush. Un funk rap qui pousse à l'avant-plan les percussions, la basse et les claviers. Sans oublier les hurlements du saxophone. Un petit coup de cœur pour "A time for peace", une parabole pacifique concédée par ce bon vieil Eddie ‘The Chief’ Clearwater. Une plage extraite de son dernier elpee, "West side strut". Accentué par des chœurs gospel, le chant est radieux. Et pour clore cette œuvre, Doug McLeod récite "Dubb's talkin' politician blues", un autre pamphlet trempé dans l’acide. Une bien belle manière d’évoquer une politique impopulaire, bien discutable et surtout discutée.

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Full Body Workout Volume 4

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Déjà tout auréolé des succès de M.A.N.D.Y. ou encore de Matthew Dear, le label berlinois Get Physical confirme son statut de bonne forme, en présentant sa nouvelle compilation électronique « Full Body Workout Volume 4 ». Un peu à l’image du Kitsuné en France, Get Physical propose de nouveaux artistes issus majoritairement de la scène deep house, mais comble aussi ce volume par la présence d’électroniciens déjà réputés tels que Lopazz ou encore Elektrochemie. La musique dispensée sur cette quatrième galette se décline sous une forme minimaliste. Et dès Jona et son « Blackened » aux beats exotiques, on en a une belle illustration ; même si cette plage reflète bien l’image dansante de cette compile. Comme bien souvent chez les labels allemands, la perfection est de mise, à l’instar du très technique « Baléa » de Einzelkind vs Meat. Beats racés, profonds et soutenus, les titres s’enchaînent jusqu’au très carnavalesque « Downtown » des Italoboys, évoquant ici une image de Gilles de Binche sous acide. Excellent ! Et la suite ne suscite jamais l’ennui. On atteint même le sommer de l’elpee lorsque Ida Engleberg  & David West nous balancent leur « The Giant From Nibiru », une perle qui risque fort de faire chavirer les dancefloors. Nuances rythmiques, gros synthés et énergie alimentent ce morceau absolument splendide.

 
 

Grâce à ce « Full Body Workout Volume 4 », le label Get Physical se pose autoritairement comme une des meilleures écuries électro du moment. Au fil des années il a démontré son engagement auprès des artistes et sa rigueur dans le travail. Aussi, ce recueil est une juste récompense de leur investissement ; un disque qui régalera, j’en suis certain, tous les amateurs de clubbing !

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Blues Caravan - Guitars & Feathers

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Le label Ruff a monté, voici quelques années, un projet fort intéressant : le Blues Caravan. Une initiative qui permet aux artistes de cette écurie d’opérer une tournée à travers le monde. En 2005 Ana Popovic, Candye Kane et Sue Foley y avaient participé. En 2006, Aynsley Lister, Ian Parker et Erja Lyytinen. Lors de l’édition 2007, la part belle a de nouveau été accordée aux ladies ; et en particulier à Sue Foley, Deborah Coleman et Roxanne Potvin. Enfin, en 2008, ce sont toujours les filles qui se sont taillé la part du lion. Pour la circonstance, on remarque le retour de Candye Kane et de Deborah Coleman ; mais également on assiste à la participation d’une nouvelle figure, Dani Wilde. La ronde californienne Candye Kane est la plus connue. Elle s’est souvent produite chez nous. Une véritable bête de scène à voir et à revoir en ‘live’. Miss Coleman ne jouit pas de la même notoriété. Mais elle n'en est pas moins talentueuse. Originaire de Virginie, c’est une guitariste féline. La surprise ou si vous préférez la découverte nous vient de la très jeune chanteuse/guitariste anglaise, Dani Wilde. Elle a chopé le virus du blues à l’écoute de ses consœurs féminines, Shemekia Copeland, Sue Foley et Susan Tedeschi. La Blues Caravan 2008 est un long périple qui s’étale de janvier à novembre…

Nous sommes à l'Harmonie de Bonn, en Allemagne. Le 27 janvier dernier. Le trio féminin est soutenu par un backing band dirigé par la solide gratteuse américaine, Lara Chavez ; c’est-à-dire la guitariste du Lara Price Band. En ouverture, nos gazelles sont à l’avant-plan pour attaquer une version funky du "Won't leeave" de Ray Charles. La gamine Dani Wilde prend le relais en solo pour interpréter quatre de ses compositions, issues de son elpee "Heal my blues". Sauvage et très offensive, Dani est manifestement très à l’aise sur les planches ; et en particulier lorsque le tempo est enlevé. Son chant est vigoureux, mais elle ne possède pas le potentiel de Miss Kane. Elle donne même l’impression de forcer ses cordes vocales en permanence. Elle est donc certainement perfectible à cet égard. Miss Wilde libère une intensité à peine contenue, permanente. C’est un autre jeune (26 ans), mais un Néerlandais qui se charge des parties d’orgue : Govert Van der Kolm. Dani arrache ses cordes un peu comme elle chante : à l’énergie. Une chose est sûre, cette très jeune britannique est à suivre! L’imposante et toujours souriante Candye Kane a du métier à revendre. Mais la pulpeuse californienne a aussi beaucoup de talent. Elle aligne cinq titres sur ce recueil. Rien que du bonheur ! Dès l’attaque de "You need a great big woman", le son irrésistible du jump blues de la West Coast transpire. Rapidement, une sonorité de guitare insolite s’élève. Légère comme l’air elle émane du doigté de Laura Chavez. Une diablesse, mais probablement la star de l’équipe. Dommage que la section rythmique, pourtant constituée de redoutables musiciens, ne soit pas taillée pour ce swing californien. Et pour cause, Michael Griot se réserve habituellement la basse dans le Blues Mob du New-yorkais Michael Hill tandis que Denis Palatin est un solide batteur lorrain qui bossé aussi pour Ana Popovic et Anthony Gomez. Saluons une nouvelle fois la sortie fulgurante opérée par Miss Chavez sur "I'm lucky". Deborah Coleman est la dernière à monter sur les planches. Elle concède un excellent "Bad boy", un blues très personnel, aux accents R&B. Sa voix profonde est très différente de celle de ses deux complices. Par contre, sa relecture du "I got to  know" de Jimmy Morello me botte moins. A contrario de son adaptation du "Fight" de Luther Allison. Sa voix est majestueuse et prend ici toute sa dimension. En finale, toutes les filles reviennent en bloc pour libérer de la bonne énergie. En l’occurrence pour le très gospel "Somethings got a hold on me", "Whole lotta love" et en toute fin de parcours "Rocking on the Blues Caravan". Quelle ambiance!

 

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The First Chapters

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Au cours des années 90, le label londonien XL sortait une série de compilations intitulée “Chapters”, réunissant les meilleurs bidouilleurs de l’underground. Mais en vinyle ! La boîte a donc décidé de remasteriser ces disques, avant de les proposer sous le format du compact disc. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire à signaler. En fait, l’originalité procède du digipack. Outre l’ouverture plutôt singulière du grand X, symbole de l’écurie, on retrouve à l’intérieur une série de cartes collectors, destinée à décrire chacun des artistes, impliqués sur ce premier volume. Bonne nouvelle, ceux qui nous ont illuminés de leurs empreintes magiques, sont tous présents ! Depuis SL2 à The Prodigy, en passant par Liquid. Et la liste des magiciens des platines est loin d’être exhaustive. Même si les sonorités semblent parfois surannées, elles restent toutefois très dansantes. Ainsi les beats puissants assénés par The Prodigy sur “Charly” ou les effluves ensoleillées qui baignent le “On A Ragga Tip” de SL2 nous rappellent que l’histoire de l’électro a bien été marquée par cette génération. Un grand bravo donc à XL, pour avoir réussi un tel travail graphique tout en étant parvenu à nous replonger au sein d’une musique ô combien speedante et attachante…

 

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Oh Santa !

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Il est vrai qu’on est un peu loin de Noël, mais le karma a voulu que ce disque finisse par conquérir mes oreilles à la faveur de ce bel été. Vous l’aurez donc compris, les douze titres de « Oh Santa ! » parlent du Père Noël et de tous les amis qui vont avec. L’elpee baigne au sein d’une une ambiance désuète et/ou anecdotique, entre punk potache, punkabilly, glam rock, country et boogie rock ‘burné’. La première partie de « Oh santa ! » n’est pas passionnante. La faute peut-être à l’utilisation/dérision d’une certaine imagerie américaine, mais surtout parce que les titres ne tiennent pas trop la route. Les choses s’améliorent dès les essentiels Apples In Stereo et leur très beau « Holiday Mood », ‘lennonesque’ en diable. Sympathique aussi le « God Rest Ye Merry Gentlemen » des Legendary Shack Shakers. Ils se fendent d’un boogie poisseux que ne renierait Tom Waits. La dernière étincelle revient aux Moaners, dont le titre évoque Hole dans ses meilleurs moments. Le reste n’est pas vraiment mauvais mais tout de même trop anecdotique pour vraiment intéresser qui que ce soit de ce côté-ci de l’Atlantique, même un soir de Noël…

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The Bert Berns Story

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Sous-titré "Twist and Shout Volume 1 - 1960-1964", “The Bert Berns Story” réunit une collection de compos déversées, au cours de la première moitié des sixties, par ces vieux juke-boxes qui ne visaient qu’un seul objectif : faire danser. Chanteur, compositeur et producteur, Bert Russell Berns était établi au sein de la "Grosse Pomme" de New York, au cœur du Bronx! Il nous propose ici pas moins de vingt-six plages, toutes signées de sa plume. Des compos d'une durée de 2 à 3 minutes, moulées dans un même format et mêlant soul et pop. Le tout sophistiqué d’arrangements aussi surannés que complaisants. Des arrangements souvent de cordes, aujourd’hui particulièrement irritants pour nos oreilles contemporaines. Berns était un producteur notoire aux States. A l’époque, il jouissait d’une réputation aussi solide que Phil Spector, Leiber et Stoller ou même Holland, Dozier et Holland, les responsables du son Tamla Motown. Il a d’ailleurs bossé plusieurs années pour le label Atlantic. C’est donc envahi par une certaine nostalgie (NDR : à moins que ce ne soit une nostalgie certaine) que l’on écoute "Pour it on" de Sammy Turner ou "Killer Joe" des Rocky Fellers. Ce type de mélodie me rappelle souvent ce qui allait devenir le style ‘yéyé’ français. Rappelez-vous Sylvie Vartan, Richard Anthony, Petula Clark ou encore Frank Alamo. Sous le pseudonyme de Russel Byrd, Bert Berns interprète "You'd better come home". Personnellement, j’ai beaucoup apprécié "Cry to me" du célèbre Solomon Burke. Sa voix était vraiment éclatante. Les Pretty Things lui réserveront une adapatation remarquable, quelque temps plus tard. Et puis le "Twist and shout" des Isley Brothers, un classique immortalisé, ensuite, par les Beatles, évidemment. Ben E King chante "Gypsy". Bert avait coécrit ce titre en compagnie de Leiber, Stoller et du boss d'Atlantic, Ahmet Ertegun. Les voix envoûtantes des Drifters envahissent "One way love". Le "My girl Sloopy" des Vibrations allait connaître un hit international ; mais dans la version des McCoys, un combo au sein duquel militait un certain Rick Derringer au chant et à la guitare. "Here comes the night" clôt ce recueil. Lulu, chanteuse anglaise particulièrement en vogue à l’époque, en avait réalisé une version très attachante. Et Berns a même assuré la production de cette même chanson interprétée par Van Morrison. L'Irlandais drivait alors le Them. Une superbe cover au cours de laquelle un certain Jimmy Page, était venu apporter son concours à la guitare. Il avait même emporté son fuzz box en studio! Que de souvenirs !

 

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The Legendary Rhythm & Blues Revue - Command performance

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Le concept de cette revue de R&B est née lors de l'une de ces croisières emportant les voyageurs dans les eaux bleues des Caraïbes ; croisières au cours desquelles des bluesmen talentueux se produisent sur la même scène. Quatre artistes sont ici impliqués : le chanteur/guitariste de San Francisco, Tommy Castro, le génial harmoniciste Magic Dick, le pianiste/saxophoniste Deanna Bogart et le chanteur/guitariste de couleur noire, Ronnie Baker Brooks (NDR : c’est également le fils du notoire Lonnie). Sur les planches, chaque artiste dirige la manœuvre pendant une demi-heure. Ils sont tous épaulés par le Tommy Castro Band. Et puis, enfin, ils se mettent à jammer tous ensemble. C'est ainsi qu'est venue l'idée d'enregistrer live ces fameux concerts accordés lors d'une tournée en Californie et en croisière.

Nous sommes en automne 2007. Les musiciens ne tardent guère à mettre le feu au plancher du Horseman's Club de Sacramento par "Can't you see me". Ronnie Baker Brooks chante ce rock'n'roll endiablé avec une folle énergie. Il dirige la manœuvre par les riffs rock de sa guitare. Il nous rappelle qu'habituellement, derrière Eddie Clearwater, il a souvent l'opportunité de tisser les accords de Chuck Berry, tandis que le vieux bluesman noir exécute sa marche de canard. Une excellente mise en jambes pour le public nombreux. Le Californien Tommy Castro effectue son entrée et chante "I feel that old feeling coming on". Le tempo reste vif. Les vibrations sont excellentes. Le rhythm & blues show est sur les rails. Les cuivres reçoivent leur billet de sortie : Keith Crossan sur son saxophone et Tom Poole à la trompette. Et ce n'est qu'un début, car la féline Deanna a abandonné ses ivoires pour empoigner son sax ténor ; en outre, elle se met à honker de bonheur et d'ivresse. La lutte des cuivres est poignante. Soudain, derrière le rideau, on aperçoit une chevelure crépue se distingue : Magic Dick vient rejoindre le team. Il met ses poumons en jeu pour souffler un "Whammer Jammer", tel un Sonny Terry dynamité, comme à la meilleure époque du J Geils Band! Deanna n’a pas l’intention de passer inaperçue dans le décor. Elle chante son "Still the girl in the band". C’est la seule femme de la formation et sa présence est très remarquée. Elle manifeste beaucoup de vivacité pour interpréter ce boogie derrière son piano. « See you hurt no more » évolue sur un rythme particulièrement lent. Un de ces R&B indolents qui faisait la fierté du label Stax. Et on pense inévitablement à Otis Redding. Ronnie tire ici son épingle du jeu aux vocaux. Un rôle qu’il partage avec Deanna. Il excelle également aux cordes, ponctuant son intervention d’un solo brillant.

Lors de la croisière, d'autres artistes étaient également parfois montés sur scène. Cette réunion était consacrée au Chicago blues. Curtis Salgado chante et joue de l'harmonica sur le "If it ain't me" de Jimmy Rogers. Deux dames se partagent le piano : Miss Bogart et la longiligne Marcia Ball. Tommy Castro chante le blues, "If I had a nickel". Sa voix est pure et délicieuse. Il possède un organe vocal tout à fait extraordinaire, susceptible de communiquer une large palette d’émotions. Il est soutenu par son backing band au grand complet. En outre, il démontre ses talents incontestables de guitariste. La cover du "Will it go round in circle" de Billy Preston opère un retour au R&B. Les quatre vedettes se partagent le chant et se réservent des escapades solitaires sur leur instrument! Baker Brooks se met également en vedette lorsqu’il se fait Chicago southside. En l’occurrence quand ses cordes bien senties attaquent le célèbre "She's nineteen years old" de Muddy Waters. Magic Dick chante le "Tell me Mama" de Little Walter. Il malmène encore sa musique à bouche sur le bouillant "Looking for a love". Les vocaux de Tommy et de Deanna sont détonants. Tous les acteurs sortent tour à tour de leur réserve. L'ambiance est torride jusqu'à  son terme. Elvin Bishop vient gratter personnellement sur "High on the hog". En finale, Marcia Ball chante pour l'occasion l’inévitable "Sea cruise" de Huey P Smith. Cet album est dédié à la mémoire d'Ike Turner. Ce n’est pas le meilleur opus ‘live’ du style enregistré à ce jour, mais il propose une solide tranche de blues et R&B, découpée par des artistes qui se donnent à fond pour leur public! Si vous souhaitez vous embarquer pour la prochaine croisière, pas de chance, celle d'octobre est déjà sold out. Elle épinglera Etta James, Koko Taylor, Dr John, Los Lobos, Magic Slim et bien d'autres dont Baker Brooks et Castro. Il ne vous reste plus qu’à vous inscrire pour celle de janvier 2009. Elle embarquera Taj Mahal, Etta James, les Fabulous Thunderbirds, John Hammond, Sugar Blue et quelques autres.

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New Orleans Funk volume 2

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L’excellent label Soul Jazz se penche pour la troisième fois sur le funk de Crescent City. Après l’indispensable « New Orleans Funk » et le bon « Saturday Niht Fish Fry », ce volume deux reprend plus ou moins les mêmes ingrédients. Des titres rares du mythique Eddie Bo (que Vampisoul vient de mettre à l’honneur), des morceaux solos des frères Neville et de leur groupe the Meters, la diva Betty Harris et des légendes comme Lee Dorsey et Allen Toussaint, pour ne citer que les plus connus. Vingt-cinq titres qui puisent au sein d’une musique puissamment originale ; le funk de la Nouvelle Orléans émergeant du lot, à cause de ses rythmiques inventives. Hormis quelques reprises (Bo Diddley, James Brown), les compos proposées sur cet opus sont originales, et souvent de bonne qualité. Parmi les exemples les plus éloquents (mais il y en a d’autres), on épinglera le formidable « Right Place, Wrong Time », samplé par Rza sur la b.o. de « Ghost Dog », le magnifique « What Do You See In Her » et le guilleret « You Keep Me Hanging On », pur concentré de groove. Bien sûr, cet elpee n’atteint pas les niveaux d’excellence du premier volume (qui reste difficile à égaler) mais cette compilation demeure de premier ordre et constitue un bon point d’entrée dans une des scènes musicales les plus riches des années soixante et septante, époque à laquelle ces morceaux ont été enregistrés.

 

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Concours Circuit 2007 - Rock dur

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Sympa ! Et bien plus encore… L’idée de rassembler les six finalistes du Concours circuit Rock Dur 2007 est d’autant plus réjouissante qu’elle offre aux heureux élus une superbe carte de visite. Et les protagonistes de l’évènement n’ont pas fait les choses à moitié. Ici, il ne s’agit pas d’un CD copié, flanqué d’une étiquette à la typographie douteuse, le tout glissé dans une pochette carton format promo. C’est bien en dépliant un superbe digipack que nous découvrons les noms des six combos belges et des douze titres qui ont été mis en place pour l’occasion.

Bien sûr, notre cœur bat très fort pour les gagnants de Suicide of Demons dont le death metal technique évoque à la fois Morbid Angel et Megadeth, mais les titres de The Chargers résonnent comme du pur bonheur dans nos oreilles de métalleux, et Kill My Doll sort plutôt bien son épingle du jeu dans un style plus néo et metalcore. Black Bleeding et Amadeus se lancent dans des expérimentations de bon aloi, tandis que les Tournaisiens d’Evergrey Sky tentent de nous faire croire que le mois de juin tombe en hiver, sur fond de hard-core impitoyable et sauvage.

Un objet de collection puisque hors commerce. A se procurer via les groupes concernés ou en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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Eccentric Soul : The Outskirts of Deep City

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Cette compilation se penche sur le riche monde musical de Miami. Deuxième volume de la série consacré au label soul/funk Deep City, « The Outskirts » se concentre sur des titres qui n’ont pu être insérés sur la première compilation. La sélection est enrichie d’inédits récupérés dans un garage. Au cours de sa courte existence, le label Deep City n’a publié que quelques singles et un elpee. Des disques parus entre 1966 et 1968. Mais certaines chansons retenues datent de 69 à 71. Elles sont, en outre, signées par une série d’artistes assez obscurs. Deux exceptions : la chanteuse Helene Smith (diva soul de Miami) et Clarence Reid, mieux connu pour avoir créé le personnage de Blowfly, un super héro lubrique considéré comme un des précurseurs du rap.

Les morceaux inclus sont plutôt de bonne facture et oscillent entre le funk de la Nouvelle Orléans (en moins syncopé), la soul décontractée (comme l’ensoleillé « Do What you’re Doing ») ainsi que les ballades tragiques et arrache-larmes (il suffit d’écouter « Don’t Be Surprised » de Lynn Williams pour comprendre). D’autres plages s’inspirent de tubes de l’époque ; des hits concoctés par James Brown et les Jackson Five. On frôle quelquefois le plagiat, mais la qualité musicale est indéniable. Les bonnes mélodies aussi, souvent composées par ce vieux filou de Clarence Reid, sans son déguisement de Blowfly. En somme, les amateurs de soul ne devraient pas être déçus par ce beau recueil de ‘feel good music’.

 

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Monika Bärchen: Songs for Bruno, Knut & Tom

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Afin de célébrer ses dix années d’existence et après avoir édité 60 rondelles, le label berlinois Monika Enterprise a décidé de sortir sa première compilation. A première vue, rien de bien extraordinaire pour fêter un anniversaire. Sauf que pour la circonstance, Gudrun Gut, pion majeur de l’entreprise, a exigé des divers artistes hébergés, de concocter un titre original, afin de ne pas tomber dans le piège de la compile-bateau.

 
 

Surfant sur une vague électro prédisposée au minimalisme et à l’acoustique, « Monika Bärchen: Songs for Bruno, Knut & Tom » nous invite à découvrir ses artistes, pour la plupart féminins. Pourtant, il revient à Robert Lippok d’ouvrir l’opus en offrant un petit bijou électro très rythmique. Et puis à Max Punktezahl (The Notwist, Jersey, Contriva) de donner du « Dashes » à son cocktail expérimental opéré entre cordes de guitare acoustiques et beats électro hypnotiques. Une pure merveille ! Hormis ces deux artistes masculins, le reste de l’elpee est consacré aux dames. Et à l’accessibilité ainsi qu’à la mélancolie douce ! Bien entendu les dames qui font les beaux jours de Monika Entreprise. Masha Qrella reprend très sérieusement et rigoureusement le « Goodnight Lovers » de Depeche Mode. La voix câline d’Eglantine Gouzy ressemble à celle d’une Uffie en cure de désintox. Enfin, Gudrun Gut se lâche complètement sur un titre sculpté dans une sorte de polka électro. Et c’est tout à la gloire de Monika !

 
 

En une décennie, ce label s’est forgé une identité propre : discrétion, efficacité et classe semblent baliser leur ligne de conduite. Et les 15 fragments de ce recueil en sont la plus belle illustration.

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Claude François, autrement dit

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Après quelques écoutes, une question me taraude toujours l’esprit : mais à qui peut donc plaire un tel album ? Aux fans de Cloclo ? M’étonnerait qu’ils apprécient réellement qu’on touche à l’idole, surtout vu l’audace manifestée par certains, ici… Aux amateurs de la ‘nouvelle scène française’ alors? Non plus... Déjà parce que ce n’est pas vraiment la nouvelle scène, ensuite parce qu’il faut encore les entendre chanter Claude François : rien à voir avec les hommages à Brassens ou Brel. Mais alors, à qui ?

Cloclo : 30 ans déjà… Adrienne Pauly, Elodie Frégé et Dominique Fidanza (Star Ac’), Axelle Renoir, Brisa Roché, Aldebert, AS Dragon… Tous sont là pour rendre un hommage, plus ou moins réussi, au chanteur populaire (NDLR : de variétés, précisons-le) disparu le 11 mars 1978.

Jeanne Cherhal s’approprie très bien « Une petite larme m’a trahi », Adanowsky est crédible à « 17 ans » et « Le jouet extraordinaire » replonge La Grande Sophie en enfance. C’est étrange. Pas désagréable, non. Il y a même quelques bonnes découvertes telles que Seb Martel reprenant « Sale bonhomme » ou Vincent Baguian et sa version de « Chanson populaire », légère et jazzy.

Côté anciens, on retrouve Elli Medeiros chuchotant « Comme d’habitude » et Alain Chamfort (évidemment présent pour un clin d’œil à celui qui a lancé sa carrière à l’époque), toujours frêle et élégant sur « Les choses de la maison ».

Finalement, « Claude François, autrement dit », pour qui ? Les curieux et les bizarres, sans doute…

 

Regardez la vidéo de l’enregistrement de « Claude François, autrement dit » avec tous les artistes présents sur l’album

http://www.dailymotion.com/relevance/search/claude%2Bfran%25C3%25A7ois%2Bautrement/video/x4jmto_claude-francois-autrement-dit_music

http://www.wat.tv/video/claude-francois-autrement-dit-iwcj_iedf_.html

Regardez la vidéo d’Elodie Frégé / Miss Félicity Gray

http://www.wat.tv/video/elodie-frege-miss-felicity-gray-ise6_iedf_.html

http://www.dailymotion.com/relevance/search/elodie%2Bfr%25C3%25A9g%25C3%25A9%2Bautrement/video/x4jlav_elodie-frege-miss-felicity-gray_music

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftROn.html

Regardez la vidéo Adrienne Pauly / Même si tu revenais

http://www.youtube.com/watch?v=UuD9SeEHVhE

http://www.dailymotion.com/video/x4f0rm_adrienne-pauly-meme-si-tu-revenais_music

http://www.wat.tv/video/adrienne-pauly-meme-si-tu-idu2_e5le_.html

Regardez la vidéo Jeanne Cherhal / Une petite larme m’a trahi

http://www.youtube.com/watch?v=JkZrwNJDjFk

http://www.dailymotion.com/jeansanteuil/video/x4f4r2_jeanne-cherhal-une-petite-larme-ma_music

http://www.wat.tv/video/jeanne-cherhal-petite-larme-ie82_e5le_.html

Regardez la vidéo AS Dragon / Mais quand le matin

http://www.youtube.com/watch?v=FScaVo8sy4I

http://www.dailymotion.com/jeansanteuil/video/x4f0vx_as-dragon-mais-quand-le-matin_music

http://www.wat.tv/video/as-dragon-mais-quand-matin-iduu_e5le_.html

Regardez la vidéo La Grande Sophie / Le Jouet extraordinaire

http://www.youtube.com/watch?v=e9P4R-ZmW6I

http://www.dailymotion.com/jeansanteuil/video/x4f52r_la-grande-sophie-le-jouet-extraordi_music

http://www.wat.tv/video/grande-sophie-jouet-extraordinaire-ieai_e5le_.html

Regardez la vidéo Aldebert / Je te demande pardon

http://www.youtube.com/watch?v=P_ygMJhNtvc

http://www.dailymotion.com/jeansanteuil/video/x4g9qw_aldebert-je-te-demande-pardon_music

 

 

 

Various Artists

Dans ta rue 2 : la compile hip hop 2007

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Deuxième volume de la série, ce double cd s’attache à documenter le nouveau hip hop belge. Pas de ‘rap classe moyenne’ ici, plutôt des titres qui restent ancrés aux racines sociales du genre. Partagées entre quelques artistes déjà établis (Akro, James Deano) et d’autres encore underground, ces deux rondelles réservent bien évidemment des bons moments et des plages moins essentielles. Dans le bon, « Les Autres » accouchent du mélancolique « Le Sens du Vent » et parviennent à conserver l’équilibre au sein d’un style où beaucoup de emcees sombrent dans le geignard. Tout en ‘skills’, Akro (Starflam) et Mesbass étalent leur flow agile sur le beat bondissant de « Musique thérapie ». En recyclant un riddim ragga sur « Propose », 13hor pond un rap hardcore efficace qui s’invite sur les pistes de danse. Toujours comique (mais pas si insensé que ça), James Deano rend bien hommage à la gent féminine sur « Ce ventre qui m’a porté ». Sur un beat démentiel de Noza, « Intrus-mental » de Maky décroche la palme du meilleur titre du lot. Le très mélodique « Du mal à m’y faire » des Distillerz et S-kaa fait mouche aussi. Dans une veine ‘outkastienne’, Siku-Siku se prépare à « L’interview », dopée aux scratches et aux claviers bien gras. Le coup de cœur est pour Saida et son hilarant « Amazone » : « Je rappe mieux que vingt types en même pas deux lignes ! ». En plus, elle a raison.

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2ème Tour de Chauffe - 2007

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‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

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I’m not there – Original soundtrack from the film by Todd Haynes

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Un long métrage a donc été consacré à la vie et à la carrière du Zim. Réalisé par Todd Haynes, il met en scène six acteurs différents qui jouent son rôle à différentes époques de son existence, dont Cate Blanchett, Richard Gere et Christian Bale. Mais ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la bande originale qui accompagne ce film. Car le projet –et c’est tellement rare qu’il faut le souligner- tient la route. Trente-quatre chansons de Dylan sont ici interprétées par 29 artistes différents. Sur un double elpee. Parfois en épinglant des associations improbables. Des compos, pout la plupart, méconnues du grand-public et qui prennent ici souvent une toute autre dimension. Aussi bien des artistes mythiques (Willie Nelson, Ritchie Havens, Roger McGuinn), confirmés (Sonic Youth, Tom Verlaine, Eddie Vedder) que des jeunes pousses (Hold Steady, Charlotte Gainsbourg). L’œuvre s’achevant, bien sûr, par l’inévitable « I’m not there » de Robert, flanqué du Band. Mais la plus belle réussite procède des interventions de Calexico. Comme backing band. A cinq reprises. Et le résultat de ces rencontres est tout bonnement remarquable.

Tracklisting

Disque 1

1) Eddie Vedder and the Million Dollar Bashers : "All Along the Watchtower"

2) Sonic Youth : "I'm Not There"

3) Jim James and Calexico : "Goin' To Acapulco"

4) Richie Havens : "Tombstone Blues"

5) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Ballad of a Thin Man"

6) Cat Power : "Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again"

7) John Doe : "Pressing On"

8) Yo La Tengo : "Fourth Time Around"

9) Iron & Wine and Calexico : "Dark Eyes"

10) Karen O and the Million Dollar Bashers : "Highway 61 Revisited"

11) Roger McGuinn and Calexico : "One More Cup of Coffee"

12) Mason Jennings : "The Lonesome Death of Hattie Carroll"

13) Los Lobos : "Billy"

14) Jeff Tweedy : "Simple Twist of Fate"

15) Mark Lanegan : "Man in the Long Black Coat"

16) Willie Nelson and Calexico : "Señor (Tales of Yankee Power)"

Disque 2 :

1) Mira Billotte : "As I Went Out One Morning"

2) Stephen Malkmus and Lee Ranaldo : "Can't Leave Her Behind"

3) Sufjan Stevens : "Ring Them Bells"

4) Charlotte Gainsbourg and Calexico : "Just Like a Woman"

5) Jack Johnson : "Mama You've Been on My Mind" / "A Fraction of Last Thoughts on Woody Guthrie"

6) Yo La Tengo : "I Wanna Be Your Lover"

7) Glen Hansard and Markéta Irglová : "You Ain't Goin' Nowhere"

8) The Hold Steady : "Can You Please Crawl Out Your Window?"

9) Ramblin' Jack Elliott : "Just Like Tom Thumb's Blues"

10) The Black Keys : "Wicked Messenger"

11) Tom Verlaine and the Million Dollar Bashers : "Cold Irons Bound"

12) Mason Jennings : "The Times They Are a-Changin'"

13) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Maggie's Farm"

14) Marcus Carl Franklin : "When the Ship Comes In"

15) Bob Forrest : "Moonshiner"

16) John Doe : "I Dreamed I Saw St. Augustine"

17) Antony & the Johnsons : "Knockin' on Heaven's Door"

18) Bob Dylan & The Band : "I'm Not There"

 

iTunes:

http://clk.tradedoubler.com/click?p=24379&a=1303609&url=http%3A%2F%2Fphobos.apple.com%2FWebObjects%2FMZStore.woa%2Fwa%2FviewAlbum%3Fi%3D265826815%26id%3D265826779%26s%3D143446%26partnerId%3D2003"
 

od2 (msn)

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6232614

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Dr Boogie presents Rarities from the Bob Hite Vaults

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Notre Dr Boogie national voue un culte au boogie band par excellence : le Canned Heat! Ce n’est plus un secret pour personne. Bob Hite, fondateur, chanteur et harmoniciste de cette formation mythique était un énorme chasseur de disques. Tout particulièrement de 78 tours obscurs, enregistrés par les bluesmen d'avant et d'après-guerre. Une collection qu’il avait entamée dès son plus jeune âge et qui lui avait permis de réunir un véritable trésor de guerre. Malheureusement, à sa mort, ce pactole a été dispersé. Les reliques ont ainsi été vendues, volées ou même données. Par bonheur, une bonne partie a été récupérée par Adolpho ‘Fito’ de la Parra, lui-même discophile incorrigible. En tombant sur cette nouvelle source de plaisir, le bon Walter Boogie a eu bien de la peine à s'en relever ; mais généreux devant l'éternel, il a décidé de nous faire découvrir ces impérissables vestiges de la boogie music.

Dix-neuf plages remontent aux années 50. La première a été immortalisé en 1941 : "Death Ray Boogie". Du piano boogie woogie. Un homme : Pete Johnson. Deux mains et 88 touches. Un des génies du style. Le reste est partagé entre artistes notoires et méconnus. Pianiste tombé dans l’oubli, Googie Rene est le responsable de "Wiggle tail", un instrumental très boogie, balayé par un saxophone bien huilé. Saxophoniste californien, Chuck Higgins est un honker de la trempe des Joe Houston ou Big Jay McNeely. Mad Mel Sebastian est tout aussi irrévélé. Mais son "Pachuca Hop" est percutant. Empruntant le tempo répétitif de "Honky Tonk", mais caractérisé par l’intervention d’une très belle guitare, "The itch" se révèle plutôt détonant. Le personnage le plus célèbre ici est manifestement le producteur/musicien Johnny Otis. Il chante "You got me cryin", un blues fin de soirée au cours duquel, on imagine les couples enlacés. Bill Haley chante le remuant "Birth of the boogie". Nous sommes à l'époque de la naissance du rock'n'roll. Les musiciens brûlent littéralement les planches et le gratteur jumpe à mort. Texan, Clarence ‘Gatemouth’ Brown concède "Taking my chances". Encore un blues pour couples en sueur, alimenté par cette guitare à la T-Bone. Les enregistrements opérés par Otis Rush sur Cobra, constituent une révélation pour de nombreux musiciens. "Jump Sister Bessie" consacre sans doute un des meilleurs témoignages pour une des guitares les plus remarquables du blues! Eddie Hope dispense "Fool no more" et "Lost child", deux superbes shuffles à l’énergie bien texane, mais chantés nonchalamment dans l’esprit des swamps louisianais du blues. "Eating and sleeping" date de 1954. La guitare d’Earl King brille de mille feux. On en arrive au coup de cœur de ce recueil : les deux faces de trois singles d'Elmore James. Millésimés 1953, sur les labels Flair, Checker et Meteor. Né en 1918, le Roi de la slide guitare était alors à l'aube de sa carrière (NDR : il est décédé en 1963, alors qu'il n'avait que 45 ans). Il est épaulé par ses Broomdusters ; en l’occurrence le pianiste Little Johnny Jones, le drummer Odie Payne et le saxophoniste J.T Brown. Elmore avait tout compris. Son jeu sur "Some kinda feeling" est une leçon claire de boogie jump. "Please find my baby" est caractérisé par le riff célèbre qu'Elmore a usé et abusé, après avoir édité "Dust my broom", son premier succès récolté en 1952. Les échanges opérés entre JT Brown et Johnny Taylor sur "Country boogie" et "Baby what's wrong", sont d'une richesse inouïe. L'influence de James deviendra énorme pour les artistes des générations futures (Jérémy Spencer, Jimi Hendrix, Duane Allman, Stevie Ray Vaughan, George Thorogood, etc.). Il est suivi par d'autres spécialistes de la slide : J.B Hutto, Hound Dog Taylor, Homesick James, John Littlejohn, etc. Cette anthologie exceptionnelle porte le sceau de la Communauté Française Wallonie – Bruxelles. Dont acte! Ce testament constitue le premier volume d'une collection d'enregistrements datant des années 20 aux années 60, et dont on avait perdu la trace…

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