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Thomas Fersen

Thomas Fersen passe du coq à " l'âme " !

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Prenez quelques animaux (chauve-souris, papillon, oiseaux) ; faites les mijoter environ quatre ans dans une casserole ; ajoutez une pincée d'originalité instrumentale, et obtenez une très belle "Pièce montée des grands jours " ! Le chef-cuisinier, Thomas Fersen, a bien voulu nous donner les ingrédients de sa recette…une rencontre qui met en appétit !

Diriez-vous de " Pièce montée des grands jours ", que c'est un album rabelaisien ?

Oui, en effet, dans le sens de tradition populaire, et du pittoresque, et parce que je parle davantage des odeurs et de la bonne chère ! L'imagerie est également importante pour moi !

Vous avez mis de côté les fables où les animaux jouaient donc les rôles principaux. Peut-on parler d'une réelle évolution ? !

Oui, les animaux sont passés à la casserole dans " pièce montée des grands jours " ! …enfin, pas véritablement, puisque je parle d'une araignée dans " Rititi ratata ", et que sur la pochette, il y a cette tête de cochon (NDR : signée Jean-Baptiste Mondino qui confectionne les jaquettes de Thomas Fersen depuis son deuxième album)

Faut-il voir un sens plus profond dans vos fables ou devons-nous nous arrêter au premier degré des textes ?

Je pense qu'il faut y voir une peinture d'humanité, et un sens parfois plus métaphorique ou qui ne s'arrête pas à la compréhension de la première écoute. D'autant que l'écriture prend du temps si on veut être à la hauteur. Donc parfois, ce n'est peut-être pas aussi gratuit ou aussi simple que je ne pourrais le laisser transparaître.

Comment se dessinent vos albums ? Pensez-vous toujours à un leitmotiv ?

Oui, il y a toujours un thème de départ, une imagerie qui se dessine. Ensuite, des éléments autobiographiques viennent se greffer sur cela. Finalement je suis toujours un peu le personnage de mes chansons. J'ai toujours l'impression de ne parler que de moi. C'est un peu de ma vie qui est dans mes chansons.

Est-ce à dire que l'éloge de la paresse sur " Deux pieds " et " Chat botté ", vous ressemble ?

C'est votre interprétation, et peut-être en effet qu'on peut voir dans ce personnage qui vend des mules en reptile, un vendeur de paresse. Mais là, pour le coup, c'est peu autobiographique, parce que je suis plutôt du genre travailleur. Pour faire des textes qui soient à la hauteur, il faut travailler. Ecrire des chansons n'est pas si simple, et je m'attache à trouver le mot juste, précis. Donc, cela prend beaucoup plus de temps qu'il n'y paraît.

Vous êtes un des rares chanteurs qu'aucun critique n'arrive à comparer à d'autres. Avez-vous conscience d'être atypique ?

Je fais tout pour essayer d'être un peu original ou disons, pour essayer de rechercher une nouveauté sur chaque album, qu'elle se situe à un niveau instrumental ou ailleurs. Mais que l'on dise cela de moi me touche évidemment beaucoup...

Comment s'était déroulée votre rencontre avec Marie Trintignant, pour le duo " Pièce montée des grands jours " ?

On s'était rencontrés pour une émission de radio, dans laquelle elle avait chanté deux de mes chansons. Et pour " Pièce montée des grands jours ", qui est un morceau à deux voix, où une femme parle de la manière dont elle va aider son mari à s'évader de prison, il me manquait la deuxième partie du duo. C'est pourquoi, j'ai pensé à Marie, d'autant qu'on s'était revus entre temps. D'ailleurs, c'est quelqu'un pour qui j'avais le projet de peut-être écrire un album, alors qu'en général, je ne sais pas faire cet exercice ou du moins je ne sais pas écrire sur commande…