Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Baxter Dury

Celebrate me !

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Début novembre 2002, Baxter Dury accordait son tout premier concert à la Rotonde du Botanique. Près de 21 ans plus tard, et après de fréquents passages dans ce parc urbain bruxellois, il est de retour à l’Orangerie et le concert est archi sold-out.

Ttrruuces ouvre les hostilités. Comme son nom ne l’indique pas, le band s’est formé à Londres, à l’issue d’une rencontre entre le Français Jules Apollinaire et l’Anglaise Natalie Findlay. C’était en 2019. Par la suite, Ben Simon (à la basse) et Connor Burnside (à la batterie) sont venus compléter le line up. Ce dernier est toutefois remplacé par une jeune fille derrière les fûts, ce soir. Bien que tagué comme ‘psychédélique’, dans le communiqué de presse, la formation distille une musique plutôt éclectique, parfois aux relents très (trop) poppy ou parfois enrichie de touches de folk. Et lorsque le violon entre dans la danse, on pense alors à Arcade Fire. On a même droit à du disco kitsch lors d’un mix entre « Funky town » et « Rasputin ». Si le set est assez posé au début, et Jules plutôt relax et discret, Natalie va multiplier les poses sexy, et le finir de façon plus déjantée. Une première partie agréable à suivre, mais pas la découverte de l’année non plus.

Baxter Dury était revenu chez nous aux Lokerse feesten il y a un peu moins de deux mois, en ouverture de Blur. Un show qui avait quelque peu perturbé les fans de la première heure vu son changement de style. Pourtant ce soir, c’est toujours en tenue de dandy british, costume classique et chemise grise, que le natif du Buckinghamshire débarque sur les planches, précédé d’un batteur et d’un guitariste. Bien que leurs interventions s’avèrent particulièrement efficaces, ils resteront en retrait, tout au long de la soirée. A sa droite, sa fidèle et charmante claviériste est toujours au poste. Elle le soutient aux backing vocaux, d’une voix translucide et impeccable, qui contraste toujours avec le chanté/parler du leader.

« So much money » ouvre le bal (NDR : tout comme le dernier opus « I Thought I Was Better Than You », sorti cette année). Avant d’embrayer par deux titres phares de « Happy Soup » (NDR : l’elpee qui l’avait révélé au grand public, en 2011) : « Leak at the disco » et « Isabel ». Parfois Baxter reste figé face à son micro, ne s’autorisant que quelques mimiques, rappelant, quelque part, son paternel Ian (NDR : si vous ne le connaissez pas, on vous invite à découvrir le clip de « I Want to be Straight » ici,

 enregistré le 11 septembre 1979, dans le cadre de l’émission ‘Top of the Pops’, alors qu’il est déguisé en bobby, tout comme ses musicos, les Blockheads ; sachez également que c’est à la mort de son père, début 2000, que Baxter s’est mis à composer).

Mais souvent, ce soir, il abuse d’une gestuelle réminiscente du Tai-chi. Qui finit par irriter. A-t-il passé un séjour trop long en Asie ? Quand il se noue un foulard autour du front, on se remémore Christophe Walken, perdu au sein de la jungle vietnamienne, dans ‘Voyage au bout de l’enfer’. Ses pas de danse semblent hantés voire possédés. Mais il emprunte plutôt une voix rauque et un phrasé à la Sleaford Mods. Les nuances de douceur sont apportées par Madelaine, notamment sur l’un des titres phares de la soirée, « Celebrate me ».

La fin de set souffre d’ailleurs beaucoup moins de monotonie, et tout particulièrement lors d’un « Cocaïne man » au cours duquel Baxter porte un casque lumineux digne de Daft Punk. Il abandonne ses déhanchés pour se rapprocher du public qui l’applaudit et lui permet d’atteindre le sommet de son concert. A un certain moment, on imagine qu’il va se lancer dans un crowdsurfing ; mais après mûre réflexion, il y renonce. Paradoxal, mais pendant le refrain de « Prince of tears » (‘Everybody loves to say goodbye’), le public a envie que ce moment privilégié se prolonge et vire même à la fête. Et c’est ce qui va se produire, au cours d’un ultime rappel électro traduit par le « These Are My Friends », de Fred Again. Les premiers rangs se transforment en véritable dancefloor, et le band partage alors, avec le public, un délire en apothéose.

Un show très varié, très lent à véritablement prendre son envol, mais qui s’est achevé dans une forme de frénésie collective. Baxter Dury s’éloigne, en effet, du côté dandy de ses débuts, mais cette métamorphose n’est finalement pas pour nous déplaire. Un signe distinctif ? L’ovation qu’il a reçue en fin de prestation…

(Organisation : Botanique)

 

Baxter Dury

En toute décontraction et dans la bonne humeur…

Écrit par

Jeudi dernier, le Botanique accueillait un habitué des lieux. Et pour cause, c’est la cinquième fois que Baxter Dury foule les planches d’une salle du Botanique. La toute dernière, c’était en 2014, dans le cadre de la présentation de son album, « It’s a Pleasure ». Quatre ans plus tard, il est venu défendre son tout dernier, « Prince of Tears », paru en 2017. Un opus moins convaincant que le précédent, nonobstant ses quelques petites perles. Cette légère baisse de régime n’a pas pour autant découragé la foule, puisque le show est soldout depuis quelques jours. Faut dire que le fils de feu Ian Dury peut compter sur un large panel d’aficionados, au sein duquel toutes les générations sont représentées.

A 21 heures tapantes, les lumières s’éteignent. Les haut-parleurs crachent une musique de bal. Les musicos grimpent sur le podium. Deux choristes/claviéristes s’installent aux extrémités de l’estrade. Un guitariste, un bassiste ainsi qu’un batteur se plantent en retrait. Ils commencent à jouer, avant que Baxter Dury n’entre en piste. Vêtu d’un costard cravate, le dandy britannique, malgré quelques cheveux gris en plus, est toujours aussi élégant. Dès l’entame du set, il nous gratifie de quelques pas de danse désarticulés. En toute décontraction. Le concert s’ouvre par « Isabel », une excellent compo issue de son elpee, « Happy Soup ». Entre les morceaux, sourire en coin, Dury s’amuse à chauffer le public, voire à taquiner des spectateurs bavards. Il enchaîne les titres de son dernier LP, en passant du micro au piano. Mais également les chansons qui ont fait son succès. Le son est parfait. La guitare et la voix de l’Anglais sont bien mis en évidence et sont parfaitement soutenus par les choristes qui, elles aussi, n’hésitent pas à oser quelques mouvements de danse.

Un peu avant 22h, la formation vide les lieux. Quelques instants plus tard, après avoir reçu une rose, de la part d’une admiratrice, le natif de Wingrave et sa troupe accordent deux derniers morceaux ; en l’occurrence le savoureux « Cocaine Man » et son dernier single, « Prince of Tears ». On ne pouvait rêver mieux pour couronner un concert au cours duquel la bonne humeur était omniprésente...

(Organisation : Botanique)

Baxter Dury

Un mec sympa…

Écrit par

En publiant « It’s Pleasure », son quatrième album, Baxter Dury avait un motif légitime de partir en tournée, pour le défendre. Ce qu’il a décidé de faire. Une tournée qui passait par le Botanique, ce jeudi 13 novembre. Une salle au sein de laquelle le fils de feu Ian Dury a évidemment l’habitude de se produire. Mais si l’Orangerie était bien garnie, elle n’était pas pour autant sold out.

Vers 21h00, toute la formation monte sur l’estrade, surplombée d’un cygne gonflable, symbole du dernier opus. Les deux choristes sont élégamment vêtues tout comme le guitariste ; le bassiste, un peu moins. Baxter Dury a opté pour un costume gris. Un look qui finalement correspond plutôt bien à la musique proposée par le natif de Wingrave, en Angleterre. Une musique que certains qualifient de disco/rock chic et d’autres de britpop contemporaine. L’artiste a l’air en forme et dès son entrée en scène, il n’épargne ni ses petits pas de danse, ni de ses habituels cris aigus, sortis de nulle part. A mon humble avis, il n’est pas tout a fait ‘clean’. D’ailleurs entre les morceaux, il s’hydrate plus que généreusement…  

Si le dernier opus se taille la part du lion, au cours de son set, Baxter Dury a quand même la bonne idée de puiser dans l’ensemble de son répertoire. Il entame sa prestation par « Isabel ». Et la réaction du public, acquis à sa cause, est instantanée. Un auditoire qui semble très emballé de le revoir sur les planches. De son précédent elpee, il puise « Claire », « Leak at the Disco » ou encore « Trellic », entre autres. Et de son « Floor show » publié en 2005, le superbe « Cocaïne Man ». En rappel, il nous réserve « The Sun », morceau plutôt macabre, parcouru par les cris de ce cher Baxter. Il semble euphorique et sympathiquement ne tarit pas d’éloges Bruxelles. Quant à savoir si ses déclarations sont sincères… Le public est manifestement comblé. Il danse, chante et prend son pied. Faut dire qu’il est difficile de résister aux accès de basse caoutchouteux et aux rythmes entraînants. En outre, le set bénéficie d’un light show multicolore digne d’une boîte de nuit, comme au cours des 80’s.

Ravi du succès recueilli par son concert, Baxter Dury rejoint le bar à l’issue de celui-ci et se montre particulièrement affable. Un reproche quand même, la brièveté de son spectacle. Malgré le succès recueilli, il n’a duré qu’1h10. M’enfin, s’il avait joué jusqu’au bout de la nuit, les aficionados en auraient encore réclamé davantage…  

(Organisation : Botanique)

 

 

Baxter Dury

Baxter Dandy

Écrit par

C’était une évidence, l’immense talent de Baxter Dury devait un jour rencontrer le succès escompté ! Ses petites constructions pop foutraques ont en effet tout pour séduire un large public ; plus large en tout cas que celui récolté jusqu’à la sortie de son dernier album, l’inestimablement décalé « Happy Soup ». 

Un nouveau statut attend donc le fils d’Ian Dury (membre des Blockheads, aujourd’hui décédé, et responsable du fameux « Sex, Drugs & Rock n’ Roll ») grâce au mini-tube « Claire ». C’est donc au sein d’une Rotonde affichant complet que le dandy anglais débarque –vêtu d’un costard bien entendu– en affichant une nonchalance désarmante. A l’aise dans son ensemble très british, Baxter semble toutefois épuisé et nous raconte d’ailleurs les péripéties vécues au cours de sa nuit agitée, d’un accent cockney à couper au couteau. Entouré de 4 musiciens, dont la très jolie Madelaine Hart qui le soutient aux claviers et aux chœurs, il refourgue d’emblée « Isabel » et « Claire » comme pour se débarrasser d’un poids. Son interprétation est convaincante mais l’Anglais ne semble pas réellement réveillé. C’est après avoir ingurgité quelques bières et un cognac –demandés et offerts par une admiratrice– qu’il commence à émerger, pour offrir, à un auditoire très réceptif, des morceaux principalement issus de ses deux derniers albums (« Floor Show » et « Happy Soup »). Pour notre plus grand bonheur, le concert va aller crescendo et Baxter Dury de nous réserver quelques moments de pur bonheur pop, empreints de mélancolie, parmi lesquels j’épinglerai « Oscar Brown », « Cocaïne Man » et « Hotel in Brixton ». L’artiste semble heureux d’être là et les partage, en toute simplicité, avec son public. Ses musiciens assurent. Pas un moment faible, chaque chanson est un mini-tube, en puissance…  

On risque encore de parler beaucoup de Baxter Dury, le magnifique crooner du pauvre, dans les prochains mois.

A redécouvrir absolument le 17 mai aux Nuits Botanique !

(Organisation Botanique)