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Danielson

Les contraintes du supporting act...

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Pas de trace des sœurs Smith lors du set accordé par Danielson, programmé en première partie de Wovenhand. Le groupe est réduit à un quatuor : un bassiste, un drummer, un claviériste ainsi que Daniel Smith à la guitare et au chant. Les musiciens sont cependant vêtus d'un uniforme (le prénom de chaque musicien est frappé sur leur pull-over) et coiffés d'une casquette. Pas davantage de mise en scène théâtrale qui jusqu'à présent a fait la réputation du groupe. Et un éclairage peu performant (NDR : à mon avis, il était déjà réglé pour Wovenhand). Privilégiant les compos du dernier opus, « Ships » (NDR : soit dit en passant, un des meilleurs albums de l'année !), le combo va livrer une prestation correcte, mais sans éclat. Les compos hymniques, déchirées par la voix glapissante de Daniel, s'enchaînent, sans parfois même laisser le temps aux spectateurs d'applaudir. Daniel parvient quand même à prononcer quelques mots sur l'origine du groupe ('Nous nous appelons Danielson et venons du New Jersey'), de présenter ses musiciens (NDR : en quatrième vitesse), de glisser quelques mots entre certaines chansons, d'annoncer le concert de Wovenhand juste avant le dernier morceau et de remercier le public pour l'accueil réservé. Et trente minutes plus tard, montre en main, Danielson se retire. Bref, la formation n'a servi ce soir que de 'supporting act'. Et son service minimum nous a laissé sur notre faim. On aimerait ainsi pouvoir assister à un de ses sets, lorsqu'il est au grand complet et dans de meilleures conditions (jeux de lumières, décors, chorégraphie, etc.).

David Eugène Edwards est particulièrement apprécié aux Pays-Bas, en Allemagne et surtout en Flandre. L'AB devait compter, lors de cette soirée, près de trois-quarts de néerlandophones. Pas étonnant, lorsqu'on sait qu'il a réalisé la bande sonore du spectacle de danse 'Blush' de Wim Vandekeybus. Après avoir mis fin à l'existence de 16 Horsepower, David a donc réactivé le projet Wovenhand. Ou plus exactement l'a rendu plus permanent. Sur disque, la différence de musique est très palpable. L'ambiance est plus moyenâgeuse. L'orgue y est plus présent. Et sur le quatrième album, « Mosaic » (NDR : encore un des albums de l'année !), il y a même de l'harmonium. Malheureusement, le claviériste Daniel Mac Mahon brille par son absence. Par contre, l'ex-bassiste de 16 Horsepower, Pascal Humbert, est revenu dans le parcours : à la basse, bien sûr…. Le line up est complété par un guitariste et un drummer (Ordy Garrison ?). David (NDR : barbu, il ressemble à Vincent Van Gogh) est assis sur le devant de la scène. Il joue alternativement de la guitare, du banjo ou de la mandoline (NDR : plus d'accordéon). Le son est puissant, mais le ton toujours aussi ténébreux. A cause de la voix de David, bien sûr. Mais le mélange de musique gothique, d'Americana, d'alt country, de bluegrass et de folk appalache n'a jamais sonné aussi rock. Pas la peine de revenir sur les sujets abordés qui tournent toujours autour de la Bible. Ce qui pousse parfois Eugène à entrer comme dans une transe. Dans la salle, un spectateur lui réclame une chanson triste. Il répond qu'il n'en connaît pas… Le groupe interprètera deux titres du 16 Horsepower : tout d'abord une version retravaillée de « Phyllish rush » (rebaptisée « Phillysh An »), puis en rappel et en solo l'incontournable « Black soul choir ». Bref, si ce concert s'est avéré de bonne facture, il a surtout manqué de surprise. Mais franchement, était-il donc nécessaire de dissoudre 16th Horsepower pour conduire un nouveau projet à une formule aussi basique ? La question reste posée. Mais personnellement, j'ai l'impression qu'il s'est trompé de chemin (NDR : pour un évangéliste !)…