A la poursuite du bonheur romantique, ces Canadiens (Toronto) sont probablement les premiers à avoir décelé le chaînon manquant séparant la pop du heavy metal. Tandis que les riffs croquants de guitare ‘staccato’ éclatent au-dessus des drums arides, agressifs et des harmonies folk-rock angéliques, Moe Berg, leader de TPOH, exprime à travers des compositions sensibles, sardoniques, propices aux mélodies splendides et sémillantes, ses points de vue post-adolescents sur la joie, la tristesse, la drogue, le sexe, la violence, le suicide, la timidité, etc. Producteur, mixeur et ingénieur du son, le talentueux Todd Rundgren apporte, en outre, un souffle de fraîcheur et d’élégance à cette œuvre (gare au néologisme !) de ‘light metal’…