Fuji-Joe présage la canicule…

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Brazen tient la distance…

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Cold War Kids

‘Mine Is Yours’ ? Vous pouvez le garder, merci.

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Trois albums et trois concerts à l’Ancienne Belgique. Manifestement, le quatuor californien aime se frotter aux griffes aiguisées du public belge. Public qui devait délibérer sur le très controversé « Mine Is Yours », sorti le 25 janvier dernier. Une réalisation lisse en perte constante de puissance qui aurait perdu tout désir de s’énerver. La maturité et l’expérience ne sont pas forcément un gage de qualité artistique. Ainsi, à l’écoute de leur dernier long playing, les Kids donnent l’impression d’avoir franchi trop vite le cap de l’adulte modéré. Finie la guerre froide, le temps est venu de fouler sereinement les plages chaudes de Long Beach. Evoluant vers un style plus grand public, privilégiant des mélodies moins abrasives, le quatuor étasunien était vivement attendu par les aficionados. Un virage artistique dangereux que Cold War Kids devait défendre sur scène. Lieu où, généralement, le groupe excelle et ne déçoit que très rarement.

Alors, comment les Californiens se sont-ils débrouillés pour amorcer ce changement de cap ? Une nouvelle orientation où ils auraient pu se perdre à trop vouloir se démarquer de leur identité artistique en proposant un style plus commercial ? Fort heureusement, Nathan Willet est parvenu à limiter les dégâts, grâce à une performance scénique survitaminée. Une folle débauche d’énergie qui va rapidement contaminer la salle. Une course folle entre cour et jardin transportée d’une voix de fausset impressionnante (NDR : surprenante imitation de Donald Duck sous cocaïne !)

Bien rôdée, responsable de transitions parfaites, cette formation ne laisse pas le temps de respirer. Soulignons à cet égard les intros batterie de Matt Aveiro particulièrement réussies. Une machine à musique hyperactive qui nous en ferait presque oublier l’essentiel. 

L’expérience de la scène n’arrive cependant pas à gommer les irrégularités d’une setlist inégale en qualité. Pourtant taillée pour soulever des foules, cette musique n’émeut pas. Les nouvelles compos tissent les lignes d’horizon d’un rock, folk et pop exsangue, sans aspérités. Les solos de guitare se ringardisent et souffrent de banalité. Le set propose un rock moderne occultant tout ancien vestige d’âpreté (« Broken Open », titre ouvertement U2sien). Ou au mieux, reprend ses vieilles recettes en version tamisée (« Royal Blue », « Cold Toes on the Cold Floor »). Les rumeurs de Robbers & Cowards s’étiolent alors et le bruit se vend désormais sous cellophane. 

Malheureusement, on aura l’étrange impression que le concert débute sur le dernier morceau. Moment où Nathan Willet lance les premières notes de l’excellent “We Used To Vacation”. Le spectacle s’éteint sur la première piste du premier album (« Robbers and Cowards ») et, symboliquement, referme ses lourdes portes sur l’ancien monde de Cold War Kids. 

Avant la sortie de « Mine Is Yours », on aurait espéré que les quatre de Long Beach tendent l’oreille vers les profondeurs des Black Keys au lieu de s’échouer sur les rives du poncif. La profondeur aurait certainement sublimé les entrailles de l’Ancienne Belgique ce soir.

N’oublions cependant pas d’épingler la surprenante première partie assurée par Wye Oak. Né dans le Maryland, ce duo guitare-batterie se nourrit principalement de rock indépendant, de folk et de noise. Une fusion délicieuse qui s’inspire du ‘nu-grunge’ et partage les univers sonores de Giant Drag et des Breeders. Un binôme mixte atypique qui a brillé d’originalité dans une soirée décidément trop conventionnelle. Andy Stack (batterie-clavier) et Jenn Wasner (chant-guitare), deux noms à retenir.  

(Organisation Ancienne Belgique)

 

Cold War Kids

Behave Yourself (Ep)

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Cold War Kids s’est fendu de cet Ep, début au début de l’année. Il précède la sortie d’un nouvel opus qui devrait paraître d’ici quelques semaines. Le fantastique gang californien méritait donc qu’on s’attarde sur la sortie de ce disque. Et pour cause, le soul/punk dispensé sur les 4 plages de ce « Behave Yourself » est toujours aussi convainquant. Ces compos avaient été enregistrées pendant les sessions de « Loyalty to Loyalty ». Elles avaient été écartées. Avant d’être récupérées pour figurer sur cet Ep. ‘Elles sont restées sur le côté un moment, ont été oubliées, mais doucement ont commencé à refaire surface et, peu à peu, insisté pour raconter leur propre histoire’ justifie Nathan Willett, le leader du groupe.

Il aurait vraiment été dommage de se priver de titres aussi indispensables qu’« Audience » ou « Sermons ». On reconnaît immédiatement le timbre de voix très expressif de Nathan Willett. Mais aussi ses interventions au piano. Le leader des ‘Enfants de la guerre froide’ peut cependant compter sur un backing group toujours aussi soudé et solide. Et l’émotion libérée par les compos prend aux tripes instantanément.

Après avoir écouté ces 4 plages, on imagine facilement que leur troisième long playing sera de la même trempe que les deux premiers (« Robbers & Cowards » et « Loyalty to Loyalty »).  Une chose est sûre, ces Californiens nous rassurent et démontrent que leur musique est toujours aussi ténébreuse, flamboyante et tourmentée…

 

Cold War Kids

Des Clash aux Cold War Kids

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Les questions bouillonnent à l’approche d’une rencontre pour ‘remettre les points sur les i’. On ne peut que vouloir comprendre les critiques assassines, assénées sans répit par Pitchfork, aux quatre Californiens, depuis leurs débuts. A travers leurs langues de vipère, elles résonnent, cinglantes et sans appel. Les Cold War Kids ne feraient donc que du ‘pastiche poli qui insulte l’intelligence des amateurs d’indie-rock’ ? Du son de ‘boy-scout’ ? Du ‘storytelling superficiel’ ? Il y a de quoi s’étonner d’une telle hargne alors que les autres avaient encensé –avec raison– « Robbers and Cowards » (2007) et préludaient un avenir tout aussi radieux à « Loyalty to loyalty » ; surtout que ce nouvel album, derrière des mélodies en apparence moins indélébiles et plus décousues, dévoile en profondeur un ton plus mûr et décomplexé. Certes, il faut aimer encore et toujours cette voix poussée à l’extrême dans les aigus; s’accommoder de cette allure brouillonne et chiffonnée, de ce côté touche-à-tout de l’accent blues du terroir, de ce riff de rock crasseux. Mais quand on dit pleinement ‘oui’, l’énergie devient carrément contagieuse et les refrains se vident de leur contenu pour imposer leurs formes, bousculer les endormis, rappeler à la vie. Impressions recueillies auprès du chanteur/pianiste/guitariste Nathan Whillet et du bassiste Matt Maust.

Le patronyme ‘Cold War Kids’ s’inspire de ton website ?

Nathan Willett : oui, je me suis occupé d’un website pendant quelques années. Il permettait à mes proches d’exprimer toutes les formes de leurs expressions artistiques. Comme le contenu était alimenté par cet éventail aussi large de collaborateurs, tous les membres du groupe s e sont identifiés, comme lieu de création. Une idée traduite en création ‘collective’.

J’ai l’impression que l’atmosphère du premier album était plus uniforme, alors que « Loyalty to loyalty » se révèle plus éclectique ? Intentionnel ?

N. : Ce n’est pas étonnant, car on a enregistré ce deuxième album dans plusieurs pièces. Ce qui explique pourquoi les morceaux sonnent différemment. Après réflexion, ce n’est pas un hasard si on a opté pour cette formule, car c’est vraiment le chemin qu’on voulait emprunter. A l’instar des Clash, dont le répertoire propose des compos très différentes les unes des autres. Et disons que pour notre second cd, nous avons accompli un petit pas dans cette direction.

Cherchez à appliquer d’autres principes à vos compositions ?

N. : oui. On estime qu’il existe une différence fondamentale entre les groupes qui ‘sont’ leur son et ceux qui sont beaucoup plus grands que leur album, pour le meilleur et pour le pire. Pour ces derniers, c’est l’image qu’on leur attribue ou leur manière de la projeter qui détermine si sa musique est consistante et intéressante. Prend par exemple Neil Young et Tom Waits. Ils enregistrent des albums. Mais ils ont une manière très personnelle de jouer. Surtout sur scène où ils sonnent complètement différent. Aucun des morceaux interprétés en ‘live’ ne ressemble à ceux figurant sur leurs disques. Parce que ces compos on grandi, ont été interprétées. Celles de Tom Waits, des dizaines de personnes, au cours des dix dernières années, les ont adaptées. Mais ces versions n’atteignent pas le phénomène Tom Waits, car son personnage est beaucoup plus fort que ses albums. Et nous, on serait plutôt enclin à adopter une philosophie similaire. Une chose est sûre, vu la manière dont le public parle de nous, nous serions davantage un ‘live band’ qu’un groupe de studio. Sur scène, les morceaux interprétés sont parfois totalement différents de ceux proposés en studio. Certains apprécient, d’autres pas du tout. Mais ce n’est guère important pour nous. Notre ‘live show’ tient la route et c’est un atout important si on souhaite que notre musique grandisse et devienne plus ‘mature’.

Qu’avez-vous évité de reproduire sur ce deuxième opus ?

N. : Notre premier était plus serré, plus dense. Il y avait plus de basse et de batterie.

Matt Maust : en fait, pour le second, on a voulu que les compos respirent davantage, que l’ensemble soit plus aéré.

J’étais surprise de lire à la fois de très bonnes critiques, mais aussi, comme celle émise par Pitchfork, d’autres qui vous descendent carrément. Avez-vous une explication ?

N. : il existe différente causes à ce phénomène. Parce que lorsqu’on est ambitieux, et je pense à un groupe comme les Clash ou à des formations qui sont ‘plus grandes que leur nom’, le public a une réaction plus tranchée. On est pour ou contre. Et puis, on a tellement polarisé son attention depuis longtemps que sans s’en rendre compte on a placé la barre rapidement très haute. Tout dépend de la manière dont les individus découvrent un groupe. En ce qui nous concerne, nous avons été essentiellement révélés par nos concerts et internet. Et c’est totalement différent de quelqu’un qui découvre un groupe par lui-même ou par l’intermédiaire d’un ami. Parce que tu as peut-être moins d’attente. C’est une règle pour tous les groupes ; mais en ce qui nous concerne, cette situation a provoqué une bipolarisation entre ‘ceux qui nous aiment’ et ‘ceux qui ne nous aiment pas’. Alors que lorsque tu entames ta carrière –un acteur, un chanteur– tu voudrais que tout le monde t’aime. C’est même un objectif ! Pourtant quand on a réalisé que l’avis du public était si tranché à notre égard, on en a conclu qu’il avait quelque chose de positif ; car il oblige les gens à avoir une position franche par rapport à ta musique.

Mais revenons à Pitchfork. Leur critique est aussi très contradictoire. Elle attaque beaucoup vos références religieuses. On se demande même si ce n’est pas un règlement de compte personnel !

N. : Nos textes se rapportent souvent à de simples références à la musique pop. Des références qu’on adore. De Bob Dylan à Tom Waits en passant par Leonard Cohen. Il y a toujours un sens spirituel chez ces artistes. Leurs morceaux abordent des thèmes sérieux et fondamentaux. Mais enfermer notre musique au sein d’un concept religieux est très réducteur. Cette réaction s’écarte réellement de la véritable nature de notre musique. Car elle n’est pas religieuse. Elle reflète simplement un éventail de styles que nous aimons. Mais franchement, on s’en fout de ces réflexions, non ? Enfin, les médias, tu sais…
M. : On ne voulait pas édicter un quelconque dogme religieux, mais rappeler quelques principes fondamentaux de la morale. Car aujourd’hui, elle est tellement bafouée. Ou même tout simplement oubliée. Quels groupes s’en soucient encore ? On voulait aborder des sujets un peu plus profonds. Le discours de notre deuxième album a été stéréotypé. Un exemple ? Nous avons osé décréter que boire 73 bières en une nuit, n’était pas vraiment une bonne idée… Cependant, il y a un message un peu plus profond là derrière.
N. : Ces médias prennent leurs cibles pour des idiots. Mais ce sont leurs jugements qui sont stupides. Ils ne se rendent pas compte que n’importe quel bon groupe véhicule des idées intelligentes. J’en reviens au Clash. Leurs messages étaient parfaitement négociés. Et c’est ce que les gens attendent ! Sauf peut-être les ados. Mais toutes les autres générations confondues préfèrent écouter des lyrics qui ont du sens. Autre chose que ces textes qui invitent juste à faire la fête, à prendre du bon temps, parlent de ‘fun’ et de sexe. Et il est dommage que lorsque tu essaies de trouver une alternative, les médias ricanent derrière toi…

 

 

Cold War Kids

La sainte énergie des Cold War Kids

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21h. La salle est en effervescence. Il faut croire que la majorité des spectateurs n’en a cure des critiques assassines, assénées sans répit par Pitchfork, aux quatre Californiens, depuis leurs débuts. Difficile de s’en départir pourtant. Elles résonnent, cinglantes et sans appel. Les Cold War Kids ne feraient donc que du ‘pastiche poli qui insulte l’intelligence des amateurs d’indie-rock’? Du son de ‘boy-scout’ ? Du ‘storytelling superficiel’ ? De quoi s’étonner d’une telle hargne alors que les rumeurs accompagnant la sortie de « Robbers and Cowards » (2007) préconisaient la révélation de l’année. En outre, le Botanique les affichait déjà ‘sold out’ et l’album trônait dans la majorité des tops de fin d’année. Autant dire que le paradoxe, comme la salle de ce soir, est à son comble.

L’entrée est explosive. Sans un mot, le micro est saisi pour plonger à tue-tête dans les meilleurs morceaux du premier album. Même crié plus que chanté, même répété inlassablement sur le même ton, « Hang me up to dry » emporte instantanément nos esprits éméchés. On n’en mène pas large. Aucune résistance non plus sur « Used to vacation », toujours aussi implacable. La familiarité des premiers morceaux introduit en douceur ceux de « Loyalty to loyalty », un deuxième album aux mélodies moins indélébiles et plus décousues, mais finalement peut-être aussi plus matures et décomplexées. « Something Is Not Right With Me » séduit par son rock endiablé. « Welcome To The Occupation » par ses exercices de style différents, condensés en un morceau. Il aura fallu une minute, un instant peut-être, pour conquérir. Un signe de tête, une confirmation instantanée pour que le public semble unanime. C’est bien là, l’accord implicite qui est conclu : une heure et demie d’énergie sans compromis. Du coup, il faut aimer cette voix poussée à l’extrême dans les aigus; s’accommoder de cette allure brouillonne et chiffonnée, de ce côté touche-à-tout de l’accent blues du terroir, de ce riff de rock crasseux. Accepter que Nathan Willett pousse le son à l’extrême sans vraiment consulter nos oreilles déjà en feu. Mais puisque c’était dans le contrat, c’est accueilli sans réserve. La folie devient incontrôlable dès les premières notes de « Hospital beds ». Qui se soucie de savoir qu’aucun des Cold War Kids n’a jamais vraiment connu les heures glauques des soins intensifs ? Tout le monde est d’accord de mettre le feu ‘Put up the fire, don’t stop don’t stop, put up the fire on us’. Peu importe qu’on finisse tous en ‘fish and chips’ ; on est en sueur. L’énergie est carrément contagieuse et les refrains se vident de leur contenu pour imposer leurs formes, bousculer les endormis, rappeler à la vie. Laquelle ? On ne sait pas très bien s’il s’agit de celle que les Cold War Kids prêchent en invoquant Dieu par-ci ou par là ; mais puisque c’est ardemment prêché, on se fond dans cette ébullition salutaire. Bénie, en rappel, par le fascinant « Saint John ». 

Organisation Live Nation

 

Cold War Kids

Robbers & Cowards

Écrit par

Société de consommation, civilisation d’adorateurs spécialisés dans l’art de la consommation impulsive, réjouis-toi : le New Musical Express vient de révéler le nom du ‘meilleur groupe émergent de la scène américaine’ ! Célébrité en devenir ou simple feu de paille fomenté par le NME, Cold War Kids s’impose et revêt le maillot rouge du buzz, patron incontesté du peloton dans ce tour de hype mensuel. Aperçus sur scène aux côtés des Two Gallants, révélés par un E.P. tonitruant (« We used to vacation EP »), les Californiens tendent aujourd’hui à justifier l’engouement suscité par la sortie de « Robbers and Cowards », leur premier album. Riffs menaçants, notes de piano chaotiques, voix chancelante, notre oreille emprunte le chemin tortueux esquissé par Nathan Willett et son équipe.

Ici, le post-punk se couvre d’envolées lyriques, les mélodies se déversent dans un déluge de distorsion, avant d’échouer sur les berges d’un havre de paix. Cold War Kids semble apprécier les ruptures, passant aisément d’un moment de pure tension à une embardée d’émotions. Sur « Robbers and Cowards », la formation de Long Beach laisse entendre l’écho de son chant théâtral, l’énergie de son désespoir, la variété de son répertoire. Les Kids ressuscitent les mélopées désabusées de Jeff Buckley sans se soucier des qu’en dira-t-on. Et, incontestablement, ce premier album de Cold War Kids séduit.

 

 

 

Cold War Kids

We used to vacation EP

Écrit par

Aperçus en première partie des concerts européens de Two Gallants, les Américains de Cold War Kids tentent, cette fois, une percée sur le Vieux Continent par l’entremise de « We used to vacation », premier EP publié sur nos terres. Soit quatre titres pour découvrir l’univers de ce quatuor californien. Une énergie empruntée au meilleur de la scène post-punk et un lyrisme proche des complaintes de Jeff Buckley charpentent les bases sonores de ce nouveau projet fomenté du côté de Long Beach. Le nouvel album de Cold War Kids est attendu pour le début de l’année 2007. D’ici là, on se remémore avec bonheur la folle exubérance dégagée lors de leur concert. Bien plus puissant encore que les titres ici proposés par le groupe. Sur scène, Cold War Kids laisse entendre un groove chaotique, des envolées de riffs nerveux et de puissantes lignes de basse. Voilà, peut-être, comment sonnerait la musique de Starsailor si la formation anglaise n’avait pas oublié de brancher ses guitares...