Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

logo_musiczine

La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (4 Items)

Ian Brown

Ian Brown nous a enlevé le dessert de la bouche!

Écrit par

Suivant sa (bonne ?) mauvaise habitude Ian Brown est monté sur les planches avec un retard plus que certain. M'enfin, il n'était quand même que 9h10, lorsqu'il a entamé son set. Faut dire que pendant les 40 minutes d'attente (NDR : il n'y avait pas de supporting act), il a fallu se farcir des vieux disques de Genesis, qu'on entend plus que chez Marc Isaye. Une chose est sûre, le band de Brown dispose d'un matos d'enfer qui occupe toute la scène de l'Orangerie. Enfin, le combo arrive. Ian salue la foule. Il est vêtu de son anorak baggy. Un vêtement qu'il ôtera après deux chansons pour arborer un superbe t-shirt à l'effigie de Beethoven. Mais ce qui frappe tout d'abord, ce sont ses musiciens. D'abord le percussionniste, que Ian surnomme Mr Goldfinger. Probablement un Indien ou un Pakistanais. Enrubanné, vêtu d'une longue robe blanche, on le croirait sorti tout droit du film " La lampe d'Aladin ". Et ce qui ne gâte rien, il est vraiment brillant tout en virevoltant au beau milieu d'une panoplie impressionnante de percus. Le guitariste, ensuite. Il porte à la main droite des bagues, sur lesquelles des lasers ont été adaptés. Et comme sa guitare clignote comme un sapin de Noël, il incarne un light show à lui tout seul. Le drummer joue constamment un écouteur hi-fi sur les oreilles, tandis que le claviériste supervise le tout d'un portable high tech. Plus sobre, mais terriblement efficace, le bassiste donne l'assise du groove, même si sur le morceau d'ouverture, il joue d'un clavier miniature. Ian Brown n'a pas une voix exceptionnelle, mais c'est un showman charismatique; et il peut compter aujourd'hui sur un groupe particulièrement solide. Son caractère a beaucoup changé. Il accorde des autographes entre les morceaux, se laisse photographier, sourit (parfois) et remercie le public. Il offre même un t-shirt à une admiratrice qui s'était approché de la scène. En outre, il parvient à adapter son timbre vocal à la musique, par la technique de la réverbération. Le concert commence sur un mid tempo, passe ensuite au dub, avant de nous entraîner dans la house mancunienne. A partir de cet instant la fièvre commence à monter et la magie house à produire ses effets. Le public ne peut plus rester en place et se met à danser, comme s'il commençait à entrer en transe. Les percus vous envahissent. Le groove est irrésistible. De temps à autre Ian imite l'attitude d'un adepte du bodybuilding, à laquelle le public répond par les mêmes gestes. Mais alors que nous étions prêts à vivre un des meilleurs moments de l'année 2002, la formation s'est retirée. Juste le temps de saluer et nada ! 50 minutes, pas de rappel, nonobstant les clameurs du public. Frustrant ! Un peu comme si on nous avait enlevé le dessert de la bouche. M'enfin, il est vrai que cette attitude était déjà celle des Stone Roses. Faut croire que Ian veut entretenir un certain mythe…

Ian Brown

Music of the spheres

Écrit par

N'en déplaise aux esprits chagrins, mais que ce soit en compagnie des Stone Roses ou pour son compte personnel, Ian Brown a toujours eu le bon goût d'apporter un soin tout particulier à la finition de des albums. A contrario de ses prestations scéniques qui ont souvent été brouillonnes. Bref, son nouvel opus solo ne déroge pas à la bonne règle. Un disque riche en arrangements, en orchestrations (parfois symphoniques) et en effets spéciaux puisés dans la technologie moderne, que la production parvient à harmoniser avec une rare maîtrise. Faut croire que sa brève collaboration avec UNKLE lui a été très profitable. Et la plus belle preuve nous vient de " The gravity train ", résultat hypothétique d'une composition de Hall & Oates qui aurait remixée par Stereo MC's. Tout au long de cet opus, les rythmes électroniques flemmards servent de support aux confidences de King Monkey, responsables de lyrics bileux, à l'humour sauvage, qu'il dispense de sa voix de stentor, au timbre chaud et ample. La guitare n'a cependant pas été négligée. Mais elle n'est cependant maître du jeu que sur le seul " Stardust ". Torturée dans son électricité, elle semble même rendre un hommage aux Stone Roses. Sans quoi, ses interventions parcimonieuses se limitent à quelques envolées floydiennes, ou alors purifient la mélodie de leur picking acoustique.

 

Ian Brown

Golden greats

Pas de panique, ce « Golden greats » n’est pas une compilation, mais le deuxième album solo de Ian Brown enregistré, depuis la séparation des Stone Roses. Un disque pour lequel il a reçu le concours d’une véritable armada de collaborateurs. Des musiciens de studio, bien sûr. Mais également des programmateurs. Ce qui explique pourquoi la plupart des compositions de ce disque courtisent la technologie moderne. Hormis l’intro « Getting high ». Rock blues abordé dans l’esprit du mythique Jimi Hendrix. Mais cette technologie moderne, Ian la filtre à travers l’émotion. En particulier sur les quatre compositions qu’il a écrites en prison. Parce que Brown a été forcé d’y faire un bref séjour. Pour y purger une peine prononcée, non pas dans le cadre d’un délit quelconque, mais pour avoir manifesté un comportement particulièrement outrageant à l’égard d’une hôtesse de l’air… Et si « Free my way », « Set my baby fire », « Babasonicos » et surtout le remarquable et énigmatique « So many soldiers » se révèlent de bouleversants témoignages, de ses méditations vécues au cours de son incarcération, les autres compositions ne manquent pas d’intérêt. La voix distincte et vibrante de Ian y est sans doute pour quelque chose, mais également cette manière si personnelle, si lancinante, si mélancolique, d’aborder la house ou le funk…

 

Ian Brown

Unfinished business

Fin 1996, Stone Roses splitte. Dans la foulée, John Squire, le guitariste fonde Seahorses, groupe qui sort un premier album en juin de l’année suivante. Ian Brown accuse le coup. Mais passée la déception, il décide de refaire surface. En solo. Enfin, presque. Puisque pour concocter cet " Unfinished business ", il a reçu la collaboration de deux anciens Stone Roses. Mani et Reni. Respectivement bassiste et drummer du line up initial. Sur un des meilleurs fragments de l’elpee, " Can’t see me ". Plus Stone Roses que nature. Parce que sur ce morceau de plastique, on y découvre d’excellentes choses, comme les acoustiques " Sunshine " et " What happpened to ya part I " ; le premier, sous influence " sydbarrettienne ", le second respectant une forme davantage bluesy. Sans oublier le superbe single " My star ", qui réalise la fusion idéale entre le psychédélisme des Beatles circa Magical Mystery Tour et la house des Happy Mondays. Dommage d’ailleurs que toute l’œuvre de soit pas de cette trempe ; sans quoi nous aurions décrété que cet " Unfinished business " était déjà sélectionné pour figurer parmi les meilleurs albums de l’année 1998…