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Glass Beams signe chez Ninja Tune

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Maria Taylor

Overlook

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Certains albums se rappellent à vous, subtilement, longtemps après s’être fait oublier.

Ne laissant guère de trace dans votre esprit à la première écoute furtive, trop polis pour s’ingénier à forcer la porte de votre souvenir.

Et puis un jour, sans vous avertir, ils viennent simplement vous rappeler quelle erreur vous avez commise de ne pas leur avoir prêté meilleure intention.

Ainsi, en va-t-il, en ce qui me concerne, de « Overlook », dont le titre me paraît du coup ironique.

Longtemps moitié de Azur Ray, avant de s’émanciper, Maria Taylor signait l’an dernier un album d’une beauté troublante, qui mérite une attention toute particulière et surtout mon humble repentir pour l’avoir oublié au détour d’une étagère.

Des textes trahissant les balbutiements d’une fleur se découvrant au monde et des arrangements subtils mais rehaussant brillamment les accords en apesanteur de la belle, des variations heureuses sur un mode légèrement mélancolique (la touche manouche de « Bad Idea »), de l’émotion sans fard et sans pathos.

Certains événements n’arrivent que sur le tard, mais fort à propos. Comme ce disque à mes oreilles.

 

Maria Taylor

Ladyluck

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Exit Saddle Creek. Pour son troisième essai, Maria Taylor a décidé de quitter les eaux calmes de son label pour sillonner les plaines verdoyantes de Nettwerk. Ce changement marque un tournant dans la carrière de l’interprète des inoubliables Azure Ray. Abandonnant la dream-pop et les éléments synthétiques qui caractérisaient son excellent « 11 :11 » (2005) et le moins excitant « Lynn Teeter Flower » (2007), Maria Taylor se livre désormais à un exercice pop aux accents folks ; balayant ainsi toute la douce mélancolie à laquelle la jeune femme nous avait habitués jusqu’ici.

Bien que la majorité des textes soient inspirés d’une récente rupture, « Ladyluck » est une œuvre de saison, étonnamment chargée d’allégresse. Sans compter la poignante ballade « My Favourite… Love », Maria Taylor joue la carte du détachement. Elle invite même Michael Stipe à se joindre aux réjouissances (« Cartoons And Forever Plans »). Mais la formule ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Aux premières notes de « Ladyluck », la chanteuse nous balade gentiment à travers un nouvel habitat, apparaissant solide à première vue. Mais, tandis que l’on analyse méticuleusement les fondations de la demeure, on réalise soudain que l’on s’est fait rouler dans la farine. Le plancher se met alors à grincer, les murs s’effritent et la façade s’effondre. Ne reste alors plus qu’un grand vide. La jolie ‘Ladyluck’ a laissé passer sa chance de nous surprendre, une fois de plus.

 

Maria Taylor

Lynn Teeter Flower 

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Il ya 2 ans paraissait « 11:11 », second essai délicieusement envoûtant de Maria Taylor. Aujourd’hui l’ombre d’Azure Ray a cessé de poursuivre la belle, et ce n’est pas forcément une bonne chose. Hésitant entre pop radiophonique (« Replay », « A Good Start ») et folk douce-amère (« Clean Getaway », « The Ballad Of Sean Foley » en compagnie de l’inévitable Conor Oberst), Maria s’éloigne à grand pas de ses premières influences pour devenir petit à petit un clone de Sarah McLachlan. Et dieu sait que l’on n’en a pas vraiment besoin. « Lynn Teeter Flower » vacille malheureusement de l’agréable à l’insipide en un espace de temps affolant. Du beau gâchis. On ne peut donc que recommander à Maria Taylor de retrouver sa bonne amie Orenda Fink et de gentiment arracher Azure Ray de sa trop longue retraite…



Maria Taylor

11:11

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Tentatrice démoniaque, Maria Taylor se joue des hommes. D’une voix légère et quasi-céleste, elle capture les mortels avant de les noyer dans un océan de volupté. Après avoir fait ses preuves au sein d’Azure Ray ainsi que Now It’s Overhead et sorti un premier album solo, « Hold On To Love » (en 2003), la séductrice remet le couvert sur un « 11 :11 » pop-folk d’une beauté envoûtante. Rien que ça ! Dès les premières secondes de l’aérien « Leap Year », on sait qu’il est trop tard pour fuir. Pourquoi essayer d’ailleurs ? Se laisser emporter par le flot lyrique de « Light House » ou de l’obsédant « Song Beneath The Song » se fait nécessité plutôt qu’alternative. Et diable, qu’il est bon de s’abandonner à la délicatesse perverse des vocalises de la jeune femme, fusion entre Sarah Mclachlan et une Enya légèrement moins hallucinée. Secondée par ses complices de chez Bright Eyes, Cursive et Now It’s Overhead, Maria Taylor hypnotise, même lorsqu’elle s’adonne à un étonnant et décalé « One For The Shareholder », carrément electro-pop. Confirmation : on sort rarement indemne d’une promenade du côté de Saddle Creek.