Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Mickey 3D

Sebolavy

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Après sept ans d’absence, Mickey 3D publie un nouvel album. Mickaël Furnon (NDR : c’est son vrai nom !) continue de proposer une musique électro empreinte de douceur. Et elle n’est ni désagréable, ni agressive. Mais peut-être est-ce là que pêchent les treize titres de « Sebolavy ». Ils manquent de force, de punch. Ils coulent comme une rivière un peu trop tranquille. Largement envolés la poésie de « Respire » et le dynamisme de « Matador »… Parfois quelques notes s’emballent, mais un rien trop répétitives, elles finissent par se fondre dans l’ensemble. A l’instar du titre maître. C’est un peu comme si on jetait une bouée à la mer pour sauver un naufragé. Elle va sans doute d’abord l’empêcher de se noyer ; mais si vous ne le repêchez pas ensuite, il finira pas sombrer après une lente agonie. Alors, l’épisode en devient presque cruel.

Cruelles, comme le sont les paroles des chansons. Pas dans ce qu’elles disent ; non, mais plutôt parce qu’elles n’ont ni queue ni tête, ne racontent rien. ‘Si tu m’emmènes à Tokyo, je prendrais quelques photos (…), si tu m’emmènes à Cuba, j’irais danser le cha-cha-cha’. C’est Minnie-mal voire Pluto léger. C’est bon, ils sont tous là, mais Disney ne partagera pas d’histoire avec ce Mickey-là. Il y a bien François Hollande qui appréciera de ne pas être raillé en cette année 2016 même s’il est ‘sous la pluie’. Certains insinueront que les points communs ne manquent pas entre les deux : la mollesse, les paroles vides et, après le succès, l’accumulation des échecs. Finalement, Gérard Lenorman avait peut-être raison, Mickey pourrait être premier ministre.

L’ensemble donne l’impression d’un artiste qui a cédé à la facilité et au manque d’inspiration. Là où en 2003 Mickey 3D ne laissait pas indifférent ; et tout particulièrement grâce à son tube écologiste, aujourd’hui, il laisse transparaître une apparente nonchalance. Finalement, qu’il « Respire » avant de penser que « Sebolavy ».

 

Mickey 3D

La grande évasion

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Mickaël Furnon revient à ses premières amours. Il reforme son groupe mais place entre cochets l’extension 3d afin de faire comprendre que même si la formation est de nouveau d’actualité, elle a changé et il en est bel et bien toujours le ‘patron’… Mickey, c’est lui… Deux ans ont passé, deux ans pendant lesquels il a voulu se la jouer perso.

Après avoir commis l’excellent « Tu vas pas mourir de rire », lauréat des victoires de la musique en 2004, le groupe s’essouffle et « Matador » qui suit n’est pas à la hauteur des espérances. Mickaël décide alors de voler de ses propres ailes mais le soufflet retombe bien vite. C’est un peu la traversée du désert, hormis son duo avec Jane Birkin, seul morceau (bof bof) qui passera sur les ondes. On était donc un peu dans l’expectative voire le doute en ce qui concerne la sortie de ce nouvel opus. Il faut cependant admettre que le train est de nouveau sur les rails.

Un bon cru que cette « Grande évasion ». L’humour et le talent de Mickaël Furnon refont surface et il nous sert 14 titres de très bonne facture. L’album navigue entre humour noir, poésie, fables, nostalgie, émotions, rires, larmes… Il pousse même un point dans le surréalisme et c’est à mourir de rire lorsqu’il demande dans l’intro de « Personne n’est parfait », le numéro de téléphone de Dieu, au service de renseignements téléphoniques. Les textes font de cet album un petit recueil de morceaux qui racontent la vie et donnent envie de vivre. Rien d’extraordinaire mais des chansons ‘justes’ ; et jamais on ne se lasse en les écoutant ou les réécoutant.

Les musiques entrent vite dans l’oreille et sont vite assimilées. Le style peut être qualifié de ‘pop joyeuse et légère’. Ce qui ne veut pas dire médiocrité, loin de là. Mickey 3d nous présente un album plein, des mélodies bien ‘sculptées’ et entraînantes. « Playmobil », « Je m’appelle Joseph », « Personne n’est parfait » entre autres sont prêtes à envahir les ondes.

L’auteur de « J’ai demandé à la lune » nous livre ici un album ‘complètement abouti’. On retrouve le Mickey 3d des débuts. La boucle est bouclée… A écouter sans modération.


 

Mickey 3D

Mickey 3D respire l humanité !

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Auteur-compositeur, Mickaël Furnon a bien écrit le hit " J'ai demandé à la lune ", pour le groupe Indochine. Mais il est avant tout le leader de Mickey 3D, un groupe responsable de l'album incontournable " La Trêve ". Il a bien voulu répondre à nos questions...

Comment s'est formé Mickey 3D ?

Au début, j'étais chanteur dans un groupe qui s'appelait 3dk ; parallèlement, je fréquentais les milieux associatifs, et c'est donc comme ça que j'ai rencontré Jojo (Aurélien Joanin), notre batteur. On jouait donc pour le plaisir, et de fil en aiguille, on a présenté les premières démos, puis les premières parties (Louise Attaque, Tryo, Yann Tiersen) et " La Trêve ", qui marque notre rencontre avec Najah, aux claviers, et accordéoniste. Tout cela s'est donc fait très naturellement, avec des personnes motivées. Sur scène, nous sommes actuellement quatre, avec Greg, qui nous a rejoints, et a signé les arrangements sur notre dernier album. Il faisait également partie d'un groupe en milieu associatif.

Diriez-vous que " Tu ne vas pas mourir de rire " est un album de la révolte ?

Non, je n'irais pas jusque là, parce que je n'ai pas le sentiment d'avoir des comptes à régler. Nous avions simplement envie de nous exprimer sur des réalités qui nous énervaient, entre autres, les Harkis, le racisme…Plus que de révolte, je parlerais davantage de réaction citoyenne, que tout le monde a envie d'exprimer. C'est pourquoi, les textes sont parfois cyniques, mais la musique n'est pas forcément un engagement politique et nous faisons aussi des chansons plus légères. D'ailleurs, nous avions une quinzaine de chansons moins caustiques pour " Tu ne vas pas mourir de rire ", mais nous ne les avons pas retenues …

Cela signifie t-il que l'homogénéité d'un album, et des textes précisément, est importante ?

Oui, je crois que ça l'est, parce que sur " La Trêve ", nous partions un peu dans tous les sens. Cependant, tout n'est pas noir sur " Tu ne vas pas mourir de rire ", et je pense qu'il y a des chansons plus naïves ou légères, comme " Chanson de rien du tout ", ou " Les gens raisonnables " par exemple.

Exprimer des choses graves sur des mélodies légères et enthousiasmantes, est-ce volontaire ou inconscient ?

Je pense qu'il est beaucoup plus efficace de faire passer des messages graves sur des mélodies rythmées et pas sombres, avec une certaine ironie, et de temps en temps un zeste d'humour.

D'ailleurs, vous offrez une diversité de sons, et de rythmes vraiment agréables…

Parce qu'on aime tous les genres de musique, électro, rock. On aime beaucoup les Chemical Brothers, Air, les Beatles, Cure, mais tellement d'autres groupes. Il y a énormément de bons musiciens, et chanteurs.

Lors de la sortie du single " Respire ", on vous a classé comme un groupe " politico-écologiste ". Cela vous agace t-il ?

Je pense que " Respire ", étant le titre que l'on a entendu partout, il était difficile d'y échapper. Je crois aussi que les personnes qui ont effectué ces déclarations n'ont pas écouté l'album !

L'enfance revient souvent sur " Tu ne vas pas mourir de rire ". Vous pensez qu'on a beaucoup à apprendre des enfants ?

En fait, j'ai eu une enfance tellement tranquille que j'en suis parfois un peu nostalgique. L'idée est donc de dire qu'il faut parfois se retourner sur cette enfance, que cela ne peut-être que bénéfique.