Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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My Architects

Grand Designs

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On vous arrête tout de suite : My Architects n’est pas un groupe d’Helsinki ! Et pour couper court à l’une ou l’autre rumeur mal placée, la formation ne débarque ni d’Australie ni de Nouvelle-Zélande. Nous sommes ici en compagnie d’un cas classique. Le groupe d’Aid Burrows nous vient, en effet, de Warrington, patelin anglais inconnu au bataillon de la pop, du rock et de l’electro. Certes, après moult recherches, on notera que Ian Brown, éminent chanteur des Stone Roses est né à Warrington (Oh là, on sent l’excitation monter !) mais qu’il quitta les lieux dès l’âge de six ans (quelle déception, hein ?).

Pour sa première sortie discographique, My Architects s’est entouré d’une ribambelle d’hommes du métier, confiant la production à James Sanger (U2, Keane, Dido, Faithless et un fourgon d’autres références à vous faire froid dans le dos) et le mixage à Ian Grimble (Manic Street Preachers, Travis, Texas, etc.). A partir de là, on pouvait craindre le pire. Imaginez le cocktail détonnant délivré par le mélange de ces délicieux antécédents... Au final, My Architects s’en sort... Mais par la petite porte du building : de son timbre lourdaud et nasillard, Aid Burrows aurait tendance à faire passer Rob Crow (Pinback) pour le décorateur d’intérieur. « Grand Designs » reste un bon disque. Mais nous sommes (bien) loin des promesses architecturales présagées par nos confrères d’outre-Manche.