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My Sleeping Karma

Tri

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Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré un nom aux consonances hindouistes et un artwork exotique plutôt réussi, My Sleeping Karma est bel et bien un groupe européen. Originaire de la ville bavaroise d’Aschaffenbourg, le quatuor redéfinit, d’une manière moderne et relativement originale, les clichés inhérents à la musique psychédélique. Entièrement instrumental, le nouvel opus mystérieusement intitulé « Tri », révèle une musique à la croisée des chemins entre le post-rock, le stoner et le space rock psychédélique.

Une guitare, une basse, une batterie et un ‘soundboard’ vous emmènent dans un voyage musical, spirituel et initiatique qui, si vous n’y êtes pas prédisposé, peut parfois se révéler un peu ennuyeux. Les compositions, instrumentales et répétitives, dépourvues de démonstrations techniques comme celles que l’on peut retrouver dans le rock progressif ou dans le métal néo-classique perdent parfois de leur intérêt sur la longueur.

Les inconditionnels de combos ‘stoner/post rock instrumental’ tels que Karma To Burn ou Pelican trouveront sans aucun doute leur bonheur à l’écoute de cette musique privilégiant les ambiances et les paysages sonores. Les autres n’y verront qu’une suite de riffs et d’arpèges, qui, dépourvue de chant et de soli, laissent parfois une légère impression de travail inachevé.

L’écoute de « Tri » peut toutefois se révéler être une expérience agréable pour celles et ceux qui, le troisième œil bien ouvert, ont envie de planer vers Shangri-La, au son des guitares électriques.

 

My Sleeping Karma

My Sleeping Karma

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Ils sont Allemands, mais cela ne s’entend pas. Ils sont quatre, mais on dirait qu’ils sont beaucoup plus. Dépourvu de toute voix humaine, le premier album de My Sleeping Karma nous transporte dans une dimension parallèle, là où les émotions psychédéliques peuvent s’exprimer librement et à l’abri de tout qu’en-dira-t-on. Tout au long d’une excursion en six étapes, l’ancestrale combinaison guitare-basse-batterie-claviers (c’est ce dernier qui nous fait croire qu’ils sont nombreux…) fait des merveilles et ravive en nous une sorte de flamme que l’on croyait éteinte. Les accords sont limpides, les rythmes évitent soigneusement de vouloir rendre hommage au psychédélisme d’antan (celui d’Hawkwind, par exemple) et les instruments s’accordent audacieusement afin de ne pas perturber notre… karma.

D’accord, parfois, les fans du genre s’irriteront lorsque les gaillards stoppent brusquement leur élan quand on voudrait que le climat dégénère. Et, d’accord, à un moment ou à un autre, on a l’impression que les sons se répètent trop souvent sur un même morceau. Mais ces héritiers de The Great Escape n’ont pas à rougir de ces légères faiblesses, tant on se pâme devant la qualité de compositions vaporeuses, soyeuses, parfois dures mais jamais brutales. Et puis, après tout, que demander à un groupe ainsi baptisé, si ce n’est de nous surprendre en jouant les marchands de sable lunatiques ?