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TORRES perdue dans une salle immense…

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Therapy?

Sympa, mais sans surprise…

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Therapy ? compte quand même 30 années d’existence. Il a même publié un quinzième elpee, l’an dernier. Intitulé « Cleave », il a bénéficié de la mise en forme de Chris Sheldon, dont la carte de visite mentionne, notamment, Foo Fighters, Garbage, et les Pixies.

Mais le supporting act est assuré par Adolina. Une formation mouscronnoise que votre serviteur avait déjà eu l’occasion de voir à plusieurs reprises lors de festivals hennuyers (Rock’n’troll, D’hiver rock, etc.), et pour laquelle il avait à cœur d’assurer le compte-rendu d’un de ses concerts, un jour ou l’autre. Après s’être cantonné au Hainaut Occidental, fin des 90’s, le groupe hurlu a donné un gros coup d’accélérateur vers 2006, en sortant ses premières démos. Puis il a multiplié les concerts. Plus de 300 ! Accordés en Belgique mais aussi en France, aux Pays-Bas et en Suisse, partageant même l’affiche avec, notamment, Chokebore, 31 Knots ou encore Girls in Hawaii. Et tout au long de cette période, il a gravé trois elpees et deux eps.

Ce soir, en grimpant sur l’estrade, les sympathisants sont déjà bien nombreux, aux premiers rangs, même si la salle va se remplir progressivement, au cours du set. Les deux gratteurs balancent du lourd. De quoi décrocher les piliers de comptoir et les spectateurs qui en ont marre de faire des (toujours) longues files au bar. Si leurs riffs empruntent à God Machine, la section rythmique basse/batterie rappelle plutôt d’Helmet, alors que l’énergie, retenue ou maîtrisée selon, lorgne vers Fugazi voire Unwound, le chanteur arborant même fièrement le t-shirt du band d’Olympia. Si l’expression sonore est résolument noisy et réminiscente des 90’s, elle laisse également de l’espace au math et au post rock (Godspeed You! Black Emperor, 65daysofstatic). Et lorsque les deux chanteurs s’éclipsent, c’est pour permettre aux guitares de nous plonger au sein d’un climat plus mélancolique, en empruntant une grande route ténébreuse digne de l’univers de David Lynch sur « Lost Highway » ; le titre d’intro, sobrement intitulé « Night drive », corroborant cette métaphore. Bref, une première partie qui valait le déplacement. D’ailleurs la foule ne s’y est pas trompée, en nourrissant généreusement, ses applaudissements.

Set list : Night drive, Bad timing, Posology target, Headache, Boiled frog, Mauvaise graine (bande), Versus (bande), Jackie Chan, Charlie B, Nouvelle

Therapy ? tourne régulièrement chez nous. Sous différentes formules. En acoustique, au cours du mois de novembre 2016 au même Bota. En électrique, au cours du mois de septembre 2017 à l’AB où ils se produisaient en première partie de Sisters of Mercy. Ou plus récemment encore au Depot de Louvain, en novembre dernier. Pas de surprise, ce soir, puisque la set liste est quasi identique à celle proposée, lors de ce dernier concert. Difficile de blâmer le groupe, quand on connaît son parcours, car vu la présence d’un auditoire constitué de quadras et de quinquas qui semble avoir mal vieilli, on peut comprendre que le trio se repose sur ses acquis et ne cherche plus à l’étonner. Dans ces conditions, on voit mal le band avoir l’audace d’ignorer ses hits, lors d’un concert, pour se concentrer sur son catalogue expérimental ou constitué de flip sides, un peu comme l’ose Radiohead ou Morrissey. D’ailleurs, ce public reste amorphe à l’écoute des morceaux issus du dernier opus, « Cleave », ne s’enthousiasmant que sur des tubes comme « Die Laughing », « Screamager », « Potato Junkie » ou encore « Nowhere », exécuté lors du rappel. Il y a bien quelques timides pogos et même du gentil stage diving. On épinglera, quand même la version de « Teethgrinder » et l’hommage rendu à Triggerfinger. Et puis surtout le coup de gueule à l’égard du Brexit et de Donald Trump, poussé par Andy Cairns –dont la coupe de cheveux est aussi punk que rebelle– en intro de « Kakistocracy ».

Bref, un concert bien trop lisse. Sympa, comme une bonne copine dont on ne tombera jamais amoureux, mais sans surprise. Un peu comme ceux accordés par Nada surf ou Fun Lovin’ Criminals, au cours des dernières années, reflétant quelque part une image bien terne, à l’instar de cette toile tendue en arrière-scène ou des pochettes d’albums, pas toujours très recherchées. Il serait quand même temps, s’il n’est pas trop tard, que Therapy explore de nouveaux horizons ou prenne davantage de risques.

 (Organisation : Botanique)

Therapy?

One Cure Fits All

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Mine de rien le combo d’Andy Cairns vient d’asséner son onzième opus, « One Cure Fits All », sous la forme d’un coup de poing. Il faut dire que depuis le génial « Troublegum », le trio irlandais ne s’était plus distingué au travers de ses productions dénuées de toute originalité. Il se dégage de cette nouvelle plaque une volonté évidente de reconquérir le public de la grande époque où le combo pouvait s’offrir le luxe de s’accorder Werchter trois années consécutives. D’entrée de jeu, il est clair que le metal-punk-rock des années heureuses est toujours aussi réjouissant, à l’époque où Rammstein, Cradle of Filth, Danko Jones et Tool font la loi. Certains titres apparaissent même comme des singles potentiels, d’autres comme des skeuds taillés pour la scène. Même si l’artwork de la pochette n’est pas une œuvre d’art inoubliable, cela n’empêche pas « One Cure Fits All » de nous faire du bien là où ça fait mal.

Et c’est bien là l’essentiel…

Therapy?

Therapy ? en cure avantageuse : nouveau cd percutant !

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Quelle agréable sensation que de retrouver un groupe fétiche qui renoue, presque subitement, avec son meilleur niveau ! Au cours des dernières années, Andy Cairns et son Therapy ? étaient loin de proposer des albums proches, en qualité, du génial « Troublegum », sans aucun doute leur meilleur opus. A chaque fois, il manquait ce petit quelque chose, cet éclair de génie qui fait la différence. A moins d'être trop optimistes, nous pensons que ce niveau de qualité, celui de l'album phare de la discographie du groupe (750.000 exemplaires vendus, quand même, et ce sans démarche commerciale puante !), le trio irlandais vient de le retrouver par la voie d'un « One Cure Fits All » particulièrement percutant, lui aussi. Et, sincèrement, on s'en réjouit car, invariablement, Therapy ? est avant tout resté lui-même, même quand la 'magie' n'avait plus trop cours. Jamais le groupe n'a cherché à quitter sa voie, son parcours. A croire que celui-ci ne devait pas être linéaire. Sinon pourquoi après « Troublegum », fallait il pondre un successeur aussi différent que cet « Infernal Love » qui, probablement, marqua le déclin du trio ? Andy Cairns est, aujourd'hui, très optimiste. Pour son onzième album, Therapy ? a fait fort et, clairement, il le sait. Il manifeste pourtant sa confiance avec prudence et doigté. Récemment de passage à Bruxelles, il nous a expliqué…

Nous avons choisi de revenir à l'essentiel de notre musique : soigner les mélodies et l'impact de nos compositions ; c'est ce que nous avons eu envie de faire. « One Cure Fits All » est donc, prioritairement, habité de titres courts, nets et marquants. Nous n'avons pas compliqué la mécanique : juste livrer l'essentiel et aller droit au but ! Quand j'écoute le disque, je retrouve très bien notre état d'esprit !

Le cd est court aussi, il fait à peine une quarantaine de minutes…

Pour moi, cela n'est pas important. Pendant la phase d'enregistrement, qui n'a duré que deux semaines, nous avons mis en boîte dix-huit titres. Nous n'en avons finalement gardé que treize ; ceux qui nous paraissaient être véritablement indispensables. Notre credo était la qualité ; le nombre et la durée n'étaient pas des critères primordiaux.

Vous avez enregistré dans l'urgence où avez-vous œuvré l'esprit serein ?

Nous étions surtout très bien préparés. Avant d'entrer en studio, nous avions toutes ces compos très bien en main. On les avait déjà jouées à maintes reprises. Donc, les sessions d'enregistrement ont été très efficaces. On a capté chaque titre cinq ou six fois et on a gardé les meilleures prises. Mais on ne devait rien apprendre en enregistrant, c'est important.

Le choix du producteur de l'album est malgré tout assez étonnant. Pedro Ferriera a produit le « Permission To Land » de The Darkness. Ils n'évoluent pas vraiment dans le même registre que Therapy ?

C'est vrai mais, au décompte final, Pedro a fait ce qu'il fallait : il nous a laissé sortir de nous-mêmes ce qui y résidait au naturel. Nous avions cette hargne, cette dose d'énergie qui ne doit pas être canalisée. Et comme nous avions déjà très bien préparé nos compos, son travail s'en est trouvé simplifié. Toutefois, je tiens à préciser que c'est vraiment un bon producteur. La preuve : c'est lui qui nous a proposé de produire l'album. Il suit le groupe depuis longtemps déjà. On peut donc dire qu'il a du goût, c'est certain ! (il se marre).

Honnêtement, tu n'as jamais paniqué en voyant les ventes de disques du groupe dégringoler, au cours des dernières années?

On réalisait ce que nous pensions devoir concevoir. A partir de là, le reste est forcément aléatoire. Qui plus est, nos ventes d'albums sont croissantes depuis quelques temps. C'est vrai qu'on n'est plus au niveau de « Troublegum » mais, enfin, la courbe se dirige vers le haut. Tout ne va donc pas si mal.

Vous allez probablement reprendre la route très vite…

Dès à présent. Nous débutons dans quelques jours (comprenez le 6 mai), une série de concerts en Angleterre. Nous jouerons, dans la foulée, dans le reste de l'Europe. Nous sommes terriblement motivés et heureux de partir en tournée tant nous avons envie de jouer les compos de « One Cure » en live.

Le line up actuel du groupe (le même depuis trois ans) implique l'inévitable Michael (McKeegan, le bassiste) et le batteur Neil Cooper. Satisfait ?

Parfaitement. Pour moi, il peut rester inchangé le plus longtemps possible. C'est d'ailleurs la qualité, la cohésion actuelle du groupe qui a permis d'enregistrer un bon album. Nous nous trouvons les yeux fermés et nous nous comprenons très facilement. C'est essentiel.

Vous vous produisez dans quelques jours, à l'Ancienne Belgique de Bruxelles (le 17 mai). On vous retrouve par la suite pour l'un ou l'autre festival ?

Probablement, oui. Ce sera, en tout cas, le cas à l'Octopus festival. Et il n'est pas impossible qu'il y ait encore l'une ou l'autre date au programme. Le calendrier est occupé de s'élaborer.

 

Therapy?

High Anxiety

D'accord, Therapy ? n'a plus rien à prouver… Depuis leur séminal " Troublegum ", les Irlandais ont essuyé pas mal de plâtres : changement de batteur (Fyfe Ewing, puis Graham Hopkins, et maintenant Neil Cooper), bides retentissants (" Semi-Detached ", trop propret), relégation en seconde division rock'n'roll,… Mais Andy Cairns et sa bande n'ont que faire des changements de mode : leur sous-estimé " Suicide Pact - You First " (1999) annonçait d'ailleurs le garage-punk revival de ces derniers mois, sans que personne n'y ait pourtant jeté une seule oreille. Therapy ? a beau être une affaire de nostalgiques, c'est toujours avec joie qu'on retrouve leur power-rock bien troussé, aux refrains imparables et à l'énergie débordante. D'autant que ce nouvel album pourrait bien renouer avec le succès d'antan, à cette époque bénie où " Nowhere " et " Die Laughing " squattaient les charts et faisaient trembler les pâturages de nos festivals d'été. C'était peut-être vite dit, mais pour toute une cohorte de fans de rock sympa et accrocheur, Therapy ? était alors le meilleur groupe du monde. 2003 : tout ça sent un peu le moisi. Ce que l'on trouvait burné en 1995 passe aujourd'hui, chez les ados, pour de gentilles berceuses. Qu'à cela ne tienne, Therapy ? n'a pas dévié de son obsession originelle, celle de composer le tube pop-rock ultime, qu'on chantonne sous la douche en moulinant des bras. Les nouvelles claques signées Therapy ? s'appellent ainsi " Stand In Line ", " If It Kills Me ", " Nobody Here But Us ",… Il y en a d'autres, aux influences revendiquées (les Ramones, les Buzzcocks, voire Joy Division), et même un titre de plus de cinq minutes, carrément diabolique (" Rust "). Therapy ? se marre, comme toujours, et nous aussi. D'accord : Cairns et Co. ne se réinventent guère, pas plus qu'ils ne s'intéressent aux nouvelles technologies et à ses genres dérivés (l'électro n'est pas encore au programme), mais là n'est pas la question. La seule chose qui compte, c'est qu'on s'amuse pendant quarante minutes, en se foutant pas mal des tendances et du reste… Et dans ce domaine, Therapy ? reste une valeur sûre.

Therapy?

So much for the ten years

Écrit par

Therapy ? est probablement le seul groupe au monde à avoir participé à tous les festivals de la terre. Une performance, lorsqu'on sait que la formation ne compte que 10 années d'existence. Et cet anniversaire méritait bien une rétrospective. Voilà qui est chose faite ! En une décennie, Therapy ? a produit pas moins de 7 albums et 3 Eps. ! Je dirais même plus : 8 cds en 5 ans ! Faites vous-même le calcul. Cette frénésie de sorties n'a pas été sans conséquences pour le groupe. Soit le public en avait assez d'être constamment abreuvé, soit le groupe a accusé le coup d'une telle charge de travail. Une critique discrète de " Semi-detached " en 1998 a été fatale à Therapy ?, puisqu'il a été vidé par A&M pour atterrir sur ARK21, structure plus modeste et plus à même de tolérer des ventes sans cesse fléchissantes… " Suicide Pact - You First " paru en 1999 semblait redresser la barre, le groupe ayant trouvé une nouvelle identité musicale, loin des produits formatés des dernières sorties. L'intérêt de la presse n'a pas été suivi par le grand public, plus habitué à un Therapy ? directement accessible. Les nouvelles compositions sont plus âpres, plus sèches ; l'aspect pop prisé à la grande époque du groupe a complètement disparu. Cette compilation semble vouloir remettre les pendules à l'heure. Elle permet en 16 titres, puisés dans toute la discographie du groupe, de constater que Therapy ? n'a jamais eu peur d'évoluer. Des titres franchement industriels des tous débuts aux 2 nouveaux titres inclus dans ce best of, le groupe n'a cessé de se remettre en question. Tous les styles rocks ont été visités et Andrew Cairns est le seul chanteur à avoir eu aussi peu de respect pour sa voix ; le groupe s'aventurant même parfois dans des morceaux plus expérimentaux qui auraient fait rougir les Butthole Surfers. Mais seulement voilà, malgré tout le respect que l'on doit porter à Therapy ?, il semblerait que la roue ait tourné pour nos valeureux Irlandais. Reste une compilation de tout premier choix, avec son lot de titres imparables. Jamais ennuyeux, que du contraire, " So much for..." est, je l'espère, annonciateur d'un retour plus marqué du groupe sur l'avant-scène musicale. A l'écoute de cette compilation ce ne serait que justice !

Therapy?

Semi detached

Changement de line up pour la formation nord-irlandaise, illustré par le remplacement de Fyfe Ewing par Graham Hopkins aux drums, et l'arrivée d'un deuxième guitariste, Martin Mc Carrick. Avec à la clef, un nouvel album, " Semi detached ". D'un trio, Therapy ? est donc passé à un quatuor, situation qui lui permet de s'ouvrir de nouvelles perspectives. Parce que si la musique n'a rien perdu de son urgence et de son énergie, la texture des compositions est beaucoup plus dense, le sens mélodique plus palpable, l'intensité électrique moins rêche. Un peu comme si le groupe avait trouvé le chaînon manquant entre le punkcore hymnique d'Hüsker Dü et la spontanéité fiévreuse des Skids, maillon, bien évidemment, qu'il s'est empressé de repeindre aux couleurs du hardcore post Big Black. Therapy se produira également au festival jumelé Torhout/Werchter, le 4, puis le 5 juillet...

 

Therapy?

Infernal Love

Révélation du Torhout/ Werchter cuvée 95, Therapy ? en est aujourd'hui à son troisième album. Dans l'évolution du groupe, cet "Infernal Love" aurait dû cependant prendre place entre "Nurse" et "Troublegum". Parce que moins âpre que le premier et moins instantané que le second. Il est d'ailleurs nécessaire de se farcir plusieurs écoutes avant de véritablement s'en imprégner. Hormis le single "Stories and love" et "Diane", cover d'Hüsker Dü, les neuf autres fragments macèrent dans un power-pop-speed rock ravageur et contagieux. Cinq titres bénéficient du concours du violoncelliste Martin Mc Carrick. Et probablement autant du saxophoniste Simon Clarke. Des interventions conjuguées à des arrangements impeccables qui apportent un feeling presque palpable à des morceaux originellement tendus, rudes, mordants, implacables, mais davantage optimistes. Et comme le trio irlandais a pris soin de ne pas se débarrasser du sens mélodique qu'il avait injecté sur son second opus, cet "Infernal Love" atteint votre sensibilité de plein fouet. Enfin, ne vous fiez pas à l'intro "Epilepsy", composition post Albini destinée à effrayer les profanes... Superbe!

 

Therapy?

Troublegum

Bien que d'excellente facture, le précédent opus de cet ensemble irlandais n'en était pas moins difficile à assimiler. Une œuvre grinçante, dévastatrice, aride, infectée de punkcore, dont l'insensibilité se soldait inévitablement par une violente migraine. "Troublegum", ne souffre heureusement plus des mêmes carences mélodiques. La musique est toujours aussi crépitante, incisive, stimulée par ce compromis savoureux entre Killing Joke, Hüsker Dü, Big Black et les Only Ones. Les lyrics aussi ironiques et morbides, mais l'intensité et la passion irradient à travers ses quatorze fragments. D'autre part, la présence des singles "Screamager", "Turn" ou "Nowhere" ainsi que la cover de Joy Division, "Isolation" ne font que renforcer notre sentiment de rencontrer le premier must de l'année 1994...