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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Tracey Thorn

Love And Its Opposite

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En 1982, Tracey Thorn publiait « A Distant Shore », un premier recueil solo. Il faudra 25 ans avant qu’elle ne lui donne une suite. Trop occupée à enchaîner les tubes en compagnie de Ben Watt, son comparse d’Everything But The Girl, la demoiselle publiait « Out Of The Woods » en 2007. Le disque, partagé entre spleen et allégresse, était alors une excellente surprise. Pour son troisième effort en solitaire, la chanteuse évite les deux décennies et demie d’attente. Mais peut-être lui aurait-il fallu un peu plus de trois années pour sceller ce « Love And Its Opposite ». Son précédent opus, « Out Of The Woods », mariait joliment folk et nu-disco et regorgeait de hits comme « It’s All True », « Grand Canyon », « Get Around To It ». Ici, Tracey Thorn délivre une œuvre fidèle à son intitulé. « Love And Its Opposite » déborde de bons sentiments et ne décolle jamais vraiment. Le disque est parcouru d’un voile monotone que même l’intervention (discrète) de Jens Lekman sur la reprise du « Come On Home To Me » de Lee Hazelwood ne parvient pas à lever.

« Love And Its Opposite » est une œuvre anecdotique, à peine bonne à survoler. Pas un morceau ne se distingue tant Tracey Thorn joue à fond la carte de la mélancolie. Pourtant, l’Anglaise s’était plutôt bien entourée. Et en particulier de Jens Lekman, d’Al Doyle (Hot Chip), de Cortney Tidwell ainsi que d’Ewan Pearson derrière les manettes. A l’âge d’or des ‘come-backs’, Thorn devrait peut-être ressusciter Everything But The Girl en traînant sa moitié, Ben Watt, en direction studio et offrir, enfin, une suite au « Temperamental » de 1999…

Tracey Thorn

Out of the Woods

Écrit par

Volontairement disparue de la circulation depuis le « Temperamental » de Everything But The Girl (1999), Tracy Thorn met au placard Ben Watt, sa moitié sur scène comme à la ville, ainsi que ses michetons afin de nous envoyer à la tronche un come-back du genre ‘j’arrive, je défonce la porte d’un coup de bottines en cuir et je montre à tous ceux qui m’ont oubliée qu’ils ont fait une grossière erreur’. A l’instar de ses compatriotes Beth Gibbons et Lou Rhodes, Tracy Thorn s’offre une petite aventure parallèle plus que bienvenue. Produit, entre autres, par Ewan Pearson, ce second essai solo déchire grave, tout simplement.

Thorn, dont la première œuvre en solitaire (« A Distant Shore ») date déjà de 1982, délivre sur « Out Of The Woods » onze titres d’une perfection rarement atteinte dans ce que l’on connaît de la pop. Ouvrant son nouvel essai sur des premiers morceaux mélancoliques d’une justesse affolante (« Here It Comes Again », « A-Z »), Tracy Thorn se joue de l’auditeur en lui délivrant des bombes disco (« Get over It », le single « It’s All True ») pour le replonger à nouveau et sans aucune transition dans la douceur, quelques instants plus tard (« Hands Up To the Ceiling », « Easy »). Mais c’est surtout devant le monstrueux « Grand Canyon » que l’on s’arrête net pour louer l’immensité de la galette. Les 25 années d’attente entre « A Distant Shores » et « Out Of The Woods » sont largement compensées. Une surprise divinement bonne.