L’aurore de Lathe of Heaven…

Issu de Brooklyn, Lathe of Heaven sortira son nouvel elpee « Aurora », le 29 août. Né d’un processus d'improvisation, cet opus est propulsif, captivant et structuré, abordant des thèmes lourds et incorporant des influences littéraires. En attendant, la…

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Malibu Stacy

We Are Not From

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« We Are Not From » est le titre ‘clin d’œil’ pondu par Aurélie, sœur du bassiste de Malibu Stacy. Mais d’où ne sont-ils pas ? Telle est donc bien la question. Et bien pas de Malibu pardi mais bien de Dalhem dans notre bonne vieille province de Liège, tiens ! C’est pour l’anecdote. Et à y regarder de plus près, ils y tiennent à leur Dalhem. Tant et si bien qu’en écoutant le titre inaugural de l’album, « General Thys », on a droit à un gag bien typique de l’humour noir jaune rouge. Dans leur village, il existe en effet une rue, un buste et un musée dédiés à Albert Thys, promoteur de la première ligne de chemin de fer construite au Congo. L’œuf ne tombe jamais bien loin du cul de la poule !

Voilà donc pour la touche humoristique.

Troisième plaque au compteur déjà pour le combo liégeois. Elle fait suite à « G », paru en 2006 et « Marathon », en 2008. Pendant trois longues années, la formation a assuré la promo de leurs Cds. Elle a beaucoup tourné et s’est notamment produite en première partie des Kaiser Chiefs, Nada Surf ou encore Babyshambles. En 2011, pour rendre hommage à Martino, leur roadie décédé deux ans plus tôt, ils publient le single « The Road Is Dead ». Figurant en quatrième position sur l’elpee, ce morceau prélude un changement de style bien marqué. Stop au style post punk électro made in USA vite fait bien fait et place à une ambiance plus acoustique, une musicalité plus variée où se croisent des rythmes rock (« Mardi Gras »), des ballades ludiques (« Patricia ») ou des compos plus recherchées, plus élaborées. Place également aux cuivres chapeautés par Ben des Hollywood Pornstars pour donner un peu plus de relief aux dix plages de ce nouvel opus. Malibu Stacy a pris largement plus de temps que d’habitude pour réaliser ce troisième essai. Le temps de faire appel à des musiciens additionnels, des proches pour la plupart, le temps de faire le tri parmi la cinquantaine de titres composés par tous les membres du groupe. Au final, il n’en reste que 10, ceux qui faisaient l’unanimité chez les six musicos. Et si comme d’habitude, Dave (David de Froidmont), le chanteur est  responsable des lyrics, les compositions musicales portent cette fois la signature de Christophe Levaux et Michael Goffard.

Au final, on a entre les mains un album qui redessine la trajectoire du groupe liégeois, un disque qui varie les effets, surprend et a le mérite de sortir des ornières tracées par les deux premières réalisations. On assiste en dix chansons à une renaissance, à un renouveau. Bravo, fallait oser…

Changer de style tout en gardant la qualité et la fraîcheur est la preuve d’une belle maturité !

 

Owiny Sigoma Band

Owiny Sigoma Band

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Ne vous étonnez pas si vous vous sentez voyager vers l’Afrique en écoutant « Owiny Sigoma Band », car les musiciens du groupe ont effectué un voyage au Kenya dans le cadre de cet album. Les mélodies ne sont donc pas le fruit du hasard mais bien un fruit exotique venu des contrées kényanes. Et le patronyme du groupe, qui est aussi le titre de ce premier opus, n’est autre que le village de Nairobi, Owiny Sigoma, qui a hébergé ces Londoniens. Joseph Nyamungo et Charles Okoko sont les musiciens locaux qui ont transformé les notes en ces mélodies entraînantes. Par ailleurs, cet LP révèle des goûts de savane. On s’émerveille au début de ces paysages qui nous sont peu familiers, voire totalement étrangers. On a envie de bouger, de danser, d’aller nous aussi. Et puis, on s’habitue, comme on s’habitue à tout. Et là, on se fait manger tout cru par cet énorme fauve qu’est l’ennuyeuse simplicité. N’empêche qu’à choisir, il vaut sans doute mieux finir dans le ventre d’un animal dont on ne connait pas grand-chose que de rester dans la gorge de nos petites bêtes de compagnie habituelles.

 

Pechenga

Helt Borte

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« Helt Borte » constitue le premier album de ces Norvégiens de Pechenga, un duo formé par Rune Lindbaek et Cato Fars. Et manifestement, la formule ‘musique venue du froid’ prend ici tout son sens. Sorti en 2007 –et pressé seulement à 57 copies– cet elpee est donc parvenu un peu plus à l’Ouest, très lentement, comme s’il avait été congelé pendant 4 longues années, sans perdre pourtant de sa saveur.

L’ambient imaginé par les deux sbires nordiques annonce donc on ne peut mieux l’hiver… qui s’annonce horriblement froid et glacial ! Minimales, les 10 compositions de Pechenga (c’est aussi le nom d’une région russe de Sibérie, visible de Vardo, l’île natale des musiciens) ont pour probable ambition d’inviter les pingouins cérébraux à se dandiner à l’écoute de leurs mélodies atmosphériques et progressives nourries aux synthés ascétiques et influencées par Brian Eno. Pas de singles à se mettre sous les gants donc ; mais les amateurs du genre devraient apprécier. Tout au long de « Helt Borte », on a réellement l’impression d’entendre le doux chant des fjords norvégiens dans son casque…

 

Les membres de REM se quittent en bons termes

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REM a annoncé officiellement, via un communiqué sur son site internet, sa dissolution. Si les membres du groupe américain se quittent sur ‘un immense sentiment de gratitude, d'accomplissement et d'étonnement’, la déception risque d’être amère pour les fans. Michael Stipe, le chanteur, se montre philosophe : ‘Un homme sage a dit : ‘le talent quand on assiste à une fête, c’est de savoir quand partir’. Nous avons construit ensemble quelque chose d’extraordinaire et maintenant, nous allons nous en éloigner.’ Ils précisent également que cette décision n’est pas la conséquence de quelque brouille ou de quelque désaccord que ce soit. La décision a été prise ‘communément et dans l’intérêt de chacun’. REM avait été fondé en 1979 dans l’état de Géorgie. Son premier album studio était paru en 1983 et s’intitulait « Murmur ». « Collapse Into Now », quant à lui, restera le dernier opus d’une liste en comportant quinze.

http://remhq.com/news_story.php?id=1446

 

Sttellla en remet une couche… enfantine.

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Jean-Luc Fonck n’en finit plus de se faire remarquer. Parallèlement au « Bestt Offf » de Sttellla, il présente une comédie musicale pour enfants, jouée par Camille de Leu et Odile Matthieu, intitulée « Fée un vœu ». Elle sera à découvrir à partir du 29 octobre sur les planches du Théätre de la Toison et du Théâtre Molière. Les chansons du spectacle figureront sur un album, disponible à partir de la fin du mois d'octobre.

Un livre écrit par Jean-Luc Fonck est aussi attendu en février 2012.

 

Perry Rose refleurit au bout de 10 ans

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Près de dix ans se sont déjà écoulés depuis "Hocus Pocus", le dernier album studio de Perry Rose. Dix ans, c'est long... Mais Perry est comme un bon bourgogne qui se mérite, s'apprécie et se déguste... "Carry on" est le premier single extrait du futur album (prévu pour le printemps 2012). Un grand cru raffiné, honnête, singulier et redoutablement efficace en perspective ?

http://www.perryrose.com

 

Des Canadiens New Look.

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Réunissant Sarah Ruba et Adam Pavao, New Look propose une pop expérimentale dominée par des claviers et caractérisée par la voix de Sarah qui rappelle celle de Kate Bush. !K7 Records vient de signer ce duo de futuro-pop dont le premier single, « The Ballad », est disponible sur la toile. Quant à l’album, il paraît ce 27 septembre.

http://www.him-media.blogspot.com

 

Aeroplane compile en plein vol

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En 2010, Vito De Luca publiait un premier elpee d’Aeroplane, « We can't fly », un opus recelant de nombreux tubes tels que "We can't fly", "Superstar" et "Without Lies", des compos qui ont fait les beaux jours des pistes de danse. Coup d’essai et succès critique au rendez-vous ! Il nous revient aujourd’hui pour une compile intitulée « In Flight Entertainment ». Une heure de musique qu’il a soigneusement sélectionnée parmi les centaines de morceaux transmis par ses confrères musiciens.

Le résultat réunit des tas d'exclusivités, des inédits composés spécialement pour l'occasion par les artistes qu'il considère comme les prochains grands noms de la scène électro.

La compilation sera disponible dès le 26 octobre.

Tracklisting :

1. Poolside - Take Me Home
2. Bxentric - Foolishness (Vocodub Mix)
3. Herr Styler - Zero Ghosts Out The Door
4. Drop Out Orchestra - It Will Never Be The Same Again
5. Martin Dubka - Through Thorns To The Stars
6. Stars On 33 - Something You Can Feel
7. Aeroplane - Save Me Now
8. Kolombo feat. Michael Parker - Daylight
9. RipTide - Sophie
10. Cosmonauts - Snakes Head
11. Oliver - Memories Of The Future
12. James Curd feat. Devin Byrnes - Let's Burn It All

13. Moonlight Matters - Say A Lot

 

The Patriotic Sunday, c’est pour le 17 octobre !

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Le Collectif Effervescence publiera le nouvel album de The Patriotic Sunday, intitulé « Actual Fiction », le 17 octobre prochain.

Après avoir commis un premier elpee sculpté dans le folk, « Lay Your Soul Bare », hanté par les esprits de Nick Drake et Leonard Cohen, un second intitulé « Characters », dont les mélodies pop s’inscrivit dans l’esprit des frères Wilson, The Patriotic Sunday vient d’opérer un nouveau virage à 180° en enregistrant un opus, toujours bien pop, mais davantage fruit d’un mélange de styles (soul, jazz, r'n'b, punk), le tout sous la houlette d’une nouvelle équipe d'arrangeurs : les musiciens de La Terre Tremble!!!.

La sortie digitale du single « A Set of Seemingly Disconnected Words » est fixée au 1er octobre. Il est en écoute sur Soundcloud :

http://soundcloud.com/murailles-music/a-set-of-seemingly

 

Mina May brouille les pistes.

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Après avoir vécu un an au Canada, les bourlingueurs toulousains de Mina May sont de retour ! Tout en fuyant les étiquettes, ils revendiquent toujours les mêmes influences, qui oscillent de Nina Simone à Can en passant par Brenda Lee et Pink Floyd. « Think Twice », leur nouvel Ep, fait suite un premier elpee éponyme et à un Ep ambitieux intitulé "Skylarking".

« Think Twice » est supposé favoriser des polyrythmies sur lesquels viennent se superposer les mélodies chamaniques de Neil Young ou des Stooges (NDR : qui a dit de ne pas coller des étiquettes ?) La sortie de l’Ep est prévue pour ce 8 octobre et celle de l’album, ce 15 novembre.

http://www.myspace.com/minamaymusic

Pour voir le clip de "Think Twice" : http://vimeo.com/29334390

Sttellla fête les 20 ans de Torremolinos par un ‘Bestt Offf’

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Voilà 20 ans que Jean-Luc Fonck passe son temps à ‘poster des cartes postales à l’amicale du camping municipal’. Pour ce remarquable anniversaire du hit « Torremolinos », Sttellla sort un « Bestt Offf » sur lequel sont réunis 24 titres. « De James Bourg à James bond (bonjour les filles)», « Les éléphants », « En week-end avec Emilie Dequenne », « Marre des bouchons»… mais aussi 3 remixes [« Torremolinos » par Greg Avau (Joshua), « Années 80 » par Alice et Dan Lacksman (Telex), « Les tartines » par Marc Pinilla (Suarez)] et des duos inédits, dont un avec Caroline Loeb, se côtoient sur cet album spécial qui sortira le 7 novembre prochain. De quoi rappeler une partie des 37 années de musique du groupe.

http://www.sttellla.be

 

Le Labos des Francos à Spa

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L’automne 2011 voit la concrétisation du nouveau projet, « le Labo Des Francos ». Il a pour objectif d’offrir aux artistes belges l’occasion de se produire à Spa dans un nouvel espace concert au Centre Jeunes mais également en première partie d’artistes reconnus dans la Salle des Fêtes du Casino ou au Lido.

A raison d’une soirée par mois au Centre Jeunes et de plusieurs concerts dans les différentes salles de SPA entre octobre 2011 et mai 2012, les Francofolies offrent désormais à leur public l’opportunité  de découvrir les artistes de la Communauté Française tout au long de la saison.

Le Programme :

Au Centre Jeunes de Spa (découvertes belges)

Vendredi 28 octobre : MaThéO – Cédric Gervy

Vendredi 25 novembre : Blanche – Acta

Vendredi 16 décembre : Can D – Larko

Vendredi 27 janvier 2012 : Kaer – Dope ADN

Vendredi 24 février : Stéphanie Crayencour – Antoine Henaut

Vendredi 29 mars ; The MissUniverses – Roscoe

Tickets en vente sur place. Pas de prévente.

Au Casino de Spa (Salle des Fêtes)

Jeudi 17 novembre 2011

Spectacle "Seuls à Trois"

Avec Renan Luce, Alexis HK et Benoît Dorémus.

+ 1ère partie : Pierre Simon

Au Lido

Samedi 3 décembre – 20h

Puggy : dernier concert de la tournée en Belgique francophone !

+ Kiss And Drive en première partie.

Tickets en vente dans les points de vente Sherpa et à la Fnac.

 

Stuck In The Sound met l’eau à la bouche

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Pour fêter l’annonce de son nouvel album prévu pour début 2012, Suck In The Sound offre un premier titre à télécharger gratuitement sur son site internet et Facebook. « Bandruptcy » précède un troisième album très attendu par les nombreux fans du quatuor parisien fondé en 2002. On pourra les retrouver le vendredi 2 décembre aux Transmusicales de Rennes.

http://www.stuckinthesound.com/

 

Ana Popovic

Unconditional

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Ana Popovic est issue de Belgrade, en Serbie. Agée de 35 ans, affriolante, elle ne manque pas de charme, il faut le reconnaître. Le blues, c’est son père, Milutin, également musicien, qui lui a communiqué le goût et la passion. Fin des années 90, elle fonde son groupe Hush. A cette époque, elle étudie les arts graphiques, un cycle qui l'emmène à Utrecht, aux Pays-Bas. C’est d’ailleurs là qu’elle fonde son Ana Popovic Band!

Pour enregistrer son sixième elpee, le troisième essai chez Eclecto Groove, elle s’est rendue à la Nouvelle Orléans. La mise à feu est très roots. Les grattes acoustiques nous invitent à pénétrer dans l’univers du blues de la demoiselle. Elle chante ce "Fearless blues", telle une féline. Elle nous communique cette volonté de se battre dans ce monde sans doute plus difficile, à affronter, pour une femme. Sa voix passe bien la rampe. Et ce style lui colle à la peau. Les amplis sont branchés et le tempo décolle lors d’un boogie intitulé "Count me in", une compo au cours de laquelle elle est armée de sa slide et bénéficie de la participation de son compagnon d’écurie, le redoutable harmoniciste Jason Ricci. Cette rencontre a le don de déchaîner son bottleneck et d'engager une lutte fratricide, sans concession, entre les deux protagonistes. Ballade, le titre maître est une plage particulièrement solide, un blues qu’elle alimente de sa slide si bien maîtrisée, face au piano de John Cleary, l'un des meilleurs claviéristes de la Crescent City, invité pour la circonstance. Sur ce titre, ni conditions, ni réserves, elle laisse simplement éclater toute sa sensibilité. Et "Reset rewind" embraie dans le même registre. Lady Popovic et Sonny Landreth, musico louisianais notoire, cosignent "Slideshow". Une piste instrumentale qui fixe le dialogue entre les deux doigts d'acier glissant frénétiquement le long des cordes. La voix et la guitare sont bien d’attaque sur "Business as usual", un blues paradoxalement lent ; un morceau au cours duquel Cleary double au piano et à l'orgue. David Torkanowski se réserve l’orgue Hammond lors de la cover bien saignante du "Work song" de Nat Adderley. Ce rockin' R&B libère énormément de groove et de bonnes vibrations. Ana en profite pour décocher une envolée meurtrière. Excellent ! Popovic partage l’écriture de "Summer rain" avec son manager et copain Mark van Meurs, une ballade funkysante qui ne manque pas de charme. "Voodoo woman" déménage littéralement. La slide hurle à l’agonie, lors de cette plage qui invite à se déhancher devant la scène. Mais la meilleure compo de l’opus est sans doute "One room country shack", un blues lent issu de la plume de Mercy Walton ; Cleary s’y réserve une intervention bouleversante. "Soulful dress" achève cet elpee. Un gospel blues bien rythmé, très cuivré et caractérisé par des vocaux impeccables. Et pour que votre info soit complète, sachez que la production a été assurée conjointement par Ana et John Porter.

 

Indian Ghost

Dean

Écrit par

Fondé en 1993 sur les cendres de Boy Scouts et Prehistoric Pop, Indian Ghost porte bien son patronyme. Cette formation toulousaine semble manifestement hantée…

Mystérieux, spectral, « Dean » constitue le troisième opus du groupe, un combo qui évoluait à l’origine sous la forme d’un trio, avant d’être réduit à un duo, et après quelques années, de compléter le line up par un trompettiste et un bassiste.

Indian Ghost cultive les paradoxes. Il nous vient du Sud de la France ; et pourtant, il aurait pu naître à la Nouvelle Orléans. Ou alors à Londres. Enfin, quelque part, entre ces deux axes. Son expression sonore mêle acoustique et électrique. Les guitares sont grasses, mais la production minimaliste. Et le résultat étrangement propre. Indian Ghost parvient à puiser dans une panoplie de styles, du folk au rock en passant par le psychédélisme et le blues, tout en parvenant à conserver un certain esprit conducteur. Un peu comme s’il avait trouvé le chaînon manquant entre les Dandy Warhols et les Rolling Stones. Un bémol, certaines pistes tirent en longueur, ce qui les rend inutilement monotones et dénote par rapport à la qualité des autres morceaux.

 

Candye Kane

Sister Vagabond

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Cette chanteuse californienne véhicule une image très caractéristique, depuis de nombreuses années. A cause de sa corpulence et de ses formes opulentes. Bien qu’âgée seulement de 45 ans, sa carrière est déjà bien conséquente. Elle compte ainsi une douzaine d’albums à son actif. Et son premier opus officiel, "Home Cookin" remonte d’ailleurs à 1994. A cette époque elle n’avait pas encore fêté ses 30 balais. Et était encore mariée au bassiste des Paladins, Thomas Yearsley. Atteinte d’un cancer du pancréas, elle a été opérée avec succès.

Pour enregistrer cet elpee, elle a reçu le concours de son backing band, formation au sein de laquelle figure, au premier rang, la jeune sixcordiste Laura Chavez. Mais également une ribambelle d’invités. Candye excelle dans l’écriture ; mais 9 titres de son opus sont cosignés par sa guitariste.

Le long playing s’ouvre par "I love to love you", une compo imprimée sur un mid tempo. Le premier cri d’amour de Candy est particulièrement convainquant. Son chant est serré de très près par les cordes de Laura. Plage trempée dans le soul/blues, "Love insurance " recommande la souscription d'assurances pour les cœurs brisés. "Sweet nothin’s" est un des sommets de l’œuvre. Une ballade indolente que Brenda Lee a interprétée dans le passé. Un blues caractérisé par la voix autoritaire voire agressive de Lee. Miss Chavez est impériale sur ses cordes. Elle n’en rajoute jamais une couche et ne dispense que les notes nécessaires. L'intro de "Walkin', talkin' haunted house" évoque le Chicago Westside. Tout au long de cette ballade, nous ne sommes pas loin du climat entretenu, à son époque, par Otis Rush. Nous sommes invités à visiter une maison hantée, atmosphère alimentée par les percus de Stephen Hodges. "You never cross my mind" marque enfin le retour au west coast jump. Assurée par Paul Fasulo et Kennan Shaw, la section rythmique déborde de swing. L’ex-partenaire de Miss Kane, Sue Palmer, siège derrière le piano. Shuffle passionné mais réaliste, "Everybody's gonna love somebody tonight" bénéficie de la participation amicale de James Harman à l'harmonica. J'apprécie tout particulièrement "You can"t take it back from her". A cause de la structure de la compo, sise à mi parcours entre le Chicago Westside et les swamps louisianais. La gratte réverbérée de Laura et la basse acoustique de Thomas Yearsley nourrissent cette ambiance. Epaulée par les chœurs délicieusement surannés des sœurs Boswell, Candye chante encore "You can't hurt me anymore". Les interventions de Laura sur son manche, sont véritablement magiques. Balayé par les accordéons d'Eddie Baytos et de Matt Hensley, "Have a nice day" nous entraîne du côté de la frontière mexicaine, près de San Diego. Nathan James se réserve la sèche sur la ballade ténébreuse "Down with the blues". "I deserve love" clôt l’elpee. L’harmo de Billy Watson nous emporte sur les pistes du Far West, tout au long de cette curieuse chanson au format country gospel. La collaboration entre Laura et Candye est une véritable réussite !

   

A Backward Glance On A Travel Road

A Backward Glance On A Travel Road

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Creusons un peu dans notre imagination. Fermez les yeux juste deux petites secondes et plantez vous dans la tête l’image de la Mort. La voyez-vous vêtue de son long habit noir et de sa grande faux ? Si tel est le cas, vous mesurez maintenant sa puissance, sa sombre beauté, son allure gracieuse, son talent, certes triste, mais quel don ! Ces qualités-là, A Backward Glance On A Travel Road les a kidnappées et les a enfermées dans son album éponyme. Même le titre, comme la Grande Faucheuse elle-même, vous invite à jeter ‘un regard en arrière’. ‘Emmanuel Jessua et Thibault Lamy ont poussé la musique expérimentale et cinématographique au bout du concept’. Non ! Ils ont fait plus que l’amener à la limite extrême de son chemin, ils l’ont réinventée, ils ont creusé un autre sentier parallèle à celui déjà tracé. Et la Bolivie native du compositeur n’est certainement pas étrangère à cette profondeur d’âme de chacune des mélodies. Chaque morceau est un grand moment, une partie importante d’une grande histoire. Chaque note reste en suspension dans l’air afin d’en former le décor. Et si vraiment on veut chercher la petite bête, on dira que ces arrière-plans sont un rien trop ténébreux et manquent d’une légère touche enluminée. Mais qu’importe, la Beauté n’a pas de couleur.

 

Blueneck

Repetitions

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Quittant les vertes contrées du Somerset, Blueneck s’est avancé à l’orée de la ville de Bristol et a embrassé ses lumières miroitantes au seuil de nuits angoissées, là où les fantômes se racontent le souvenir des cicatrices d’un lointain passé.

Délaissant les répétitions digitales inaugurées sur ces deux précédents essais, le groupe s’est essayé au même processus de création mais en version analogique cette fois, et ce sous la houlette de Mat Sampson dans le confort de son studio Bink Bonk.

Le résultat de cette déclinaison organique sur fond onirique est d’une subtile beauté, à peine caressée par la voix brisée de son chanteur.

Les neuf titres ici présents sont des feuilles mortes qui dansent au gré des vents, tantôt sous   une délicate brise (« Pneumothorax », titre d’ouverture qui couple le souffle), tantôt sous les grondements du dieu Eole (« Venger »), tantôt encore sous les alizés caressant les plumes de mouettes égarées dans un océan de tristesse (« Ellipsis »).

Dans une veine proche des deux premiers albums de Perry Blake, « Repetitions » s’écoule comme un doux venin qui se dirige droit au cœur et fige celui-ci dans une étreinte fatale.

Simplement triste et beau.

 

Ian Kelly

Diamonds & Plastic

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Du haut de ses trente balais (32 pour être précis), Ian Kelly nous propose son nouvel album, le troisième déjà de sa jeune carrière. Canadien pur jus, puisque fils du rapprochement entre une anglophone et un francophone, Ian a grandi à Montréal où il vit et sévit d’ailleurs depuis sa naissance. Il n’a pas encore 13 ans quand il jette les bases de son rêve. Autodidacte, il s’assied derrière la batterie de son frère, se met à la guitare, puis au chant, reprenant rapidement les classiques de l’époque, de Pearl Jam, entre autres… au cœur de son premier band.

Quelques années plus tard, employé comme technicien au Spectrum de Montréal, toute grosse scène locale, il débute l’apprentissage, toujours seul, de divers instruments, s’achète un ordi et enregistre ses premiers projets. En résulte un premier disque intitulé « Insecurity » qu’il publie en 2005, sur son propre label.

Deux événements boosteront ses débuts. Le premier, lorsqu’il assure au pied levé (en fait, ce soir-là il accomplit son job de technicien) la première partie du concert d’Alanis Morissette, devant 2500 spectateurs conquis ; et le second, en défendant son premier ouvrage sur les ondes de Télé-Québec. Médusé, Michel Bélanger, big boss d’Audiogram, lui propose illico un contrat.

Trois années plus tard, « Speak Your Mind » tombe dans les bacs. Disposant de nettement plus de moyens, Ian Kelly peut alors totalement s’exprimer à travers un mélange de pop et de folk teinté d’une bonne sonorité ‘roots’, un style qu’il soutient par un tout bon jeu de cordes, des arrangements minutieux ainsi que des mots bien pesés et surtout bien dits.

L’album se vend à plus de 40 000 exemplaires au Canada et plus de 100 dates sont au programme de la tournée. Continuant les concerts le week-end, Ian et ses musiciens démarrent les sessions de travail pour concocter le troisième elpee, « Diamond & Plastic ».

L’accent est à nouveau mis sur les cordes, omniprésentes sur les 13 chansons qui peuplent cet ouvrage. Les arrangements réalisés par Jon Day sont splendides, mettant réellement en valeur le travail de compositeur d’Ian. Deux quatuors à cordes balaient les mélodies mélancoliques d’un souffle léger, d’une fraîcheur souriante et d’une variété surprenante, passant du violoncelle au banjo, de la guitare électrique à l’acoustique au gré de la fantaisie d’une chanson ou de l’autre.

Marié à Sophie, l’amour de sa vie (sic) et père de deux jeunes enfants, ce parfait auteur/compositeur/interprète promène ses mélodies intimistes et énergiques sur lesquelles il pose des textes empreints de bon sens, explorant le monde qui l’entoure, soucieux des problèmes, des peurs, mais surtout des joies d’élever une famille aux côtés de la femme qu’il aime.

« Diamond & Plastic », la pureté au naturel pour le premier et la maîtrise de l’homme sur les éléments pour le second résument parfaitement le niveau atteint sur cet opus, aboutissement d’une quinzaine d’années de travail pour un artiste qui a atteint la parfaite maturité.

Quelques titres, particulièrement bien torchés devraient permettre à Ian Kelly de pénétrer dans le cercle restreint des songwriters respectés tels Ian Matthews ou encore Elliot Murphy. Epinglons notamment « I Would Have You », caractérisé par son refrain éblouissant de bonne humeur, « Parliament », parfumé d’effluves Counting Crows, « What You Like », mis à la sauce REM, « Your Garden », digne d’un Damien Rice des grands jours ou encore « Drinking Alone », ballade géniale folk/pop qui traduit en musique un thème pourtant difficile à aborder… Ensuite, « Workday » et « We’ll Meet Again » pour la grande beauté des jeux de cordes. On notera, pour terminer, une reprise tout en finesse et en délicatesse de « White Wedding » de ce bon vieux Billy Idol.

Les références et les qualités se bousculent donc au portillon démontrant encore, si nécessaire, la diversité et le niveau artistique atteints sur cette œuvre. Un must !

 

‘Le prince des ténèbres’ Ozzy Osbourne dans un documentaire

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Jack Osbourne rend hommage à son père en lui consacrant un documentaire. Et la vie d’Ozzy Osbourne regorge de matière. Il est un des pères fondateurs de ce qu’on appelle aujourd’hui le heavy metal. De sa vie torturée par la drogue et l’alcool, à la décapitation d’une chauve-souris ou d’une colombe avec les dents, les anecdotes ne manquent pas au sujet du ‘Prince des ténèbres’. « God Bless Ozzy Osbourne », qui sera disponible dès le 14 novembre, vous permettra de découvrir ou redécouvrir l’artiste britannique avant et après sa participation au groupe Black Sabbath.

 

Thomas Fersen et Antoine Hénaut en toute intimité

Écrit par

Le 23 septembre 2011, Thomas Fersen et Antoine Hénaut, qui sortira un Ep 4 titres en octobre, seront sur la scène du Vieux Moulin d’Ecaussines ‘en toute intimité’. Ils interprèteront en duo « L’Arsène » de Jacques Dutronc lors de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles en direct de la Grand Place de Bruxelles le samedi 24 septembre à 20h50 sur la Une télé.

Antoine Hénaut sera en concert avec Brigitte le 7 décembre au Botanique.

Thomas Fersen sera en concert le 22 octobre à l’Ancienne Belgique.

 

http://www.vieux-moulin.be