Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Un best of pour Noir Désir

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Un an après la séparation officielle du groupe, la maison de disques Barclay décide de sortir une compilation retraçant tous les moments forts de la carrière de Noir Désir. Un Best Of sous forme d’adieu que vous pourrez retrouver dans les bacs dès le 28 novembre sous le titre de « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien ». Une œuvre forte de six albums studio, d’inédits et de surprenantes collaborations disponible en deux éditions : une édition standard et une édition deluxe contenant 2 CD et 1 DVD.

Tracklist

CD1

01 – Fin de siècle
02 – En route pour la joie
03 – Ici Paris
04 – L’homme pressé
05 – Comme elle vient
06 – A l’envers à l’endroit
07 – A l’arrière des taxis
08 – Toujours être ailleurs
09 – Aux sombres héros de l’amer
10 – Un jour en France
11 – Marlène
12 – Le vent nous portera
13 – A ton étoile
14 – Lolita nie en bloc
15 – Tostaky (le continent) (edit)
16 – Le fleuve
17 – Lost
18 – One trip / one noise

CD2

01 – Back to you (face B de L’homme pressé)
02 – Liditentité (duo avec Les Têtes Raides)
03 – I want you (reprise de The Beatles)
04 – 21st century schizoid man (reprise de King Crimson)

05 – Bis baby boum boum (duo avec Brigitte Fontaine)
06 – Là -bas (B.O.F. de Bernie)
07 – Ces gens -là (reprise de Jacques Brel)
08 – Des armes (musique Noir Désir, texte Léo Ferré)
09 – A ton étoile (remixé par Yann Tiersen)
10 – Volontaire (duo avec Alain Bashung)
11 – Son style 3 (face B de Lost)
12 – Les écorchés (remixé par Sloy)
13 – Le roi (reprise de Georges Brassens)
14 – Oublié (remix)
15 – Aucun express (reprise d’Alain Bashung)
16 – Song for JLP (morceau cache sur 666.667 Club)
17 – Working class hero (reprise de John Lennon)

18 – Helter skelter (reprise de The Beatles)

DVD

01 – Ici Paris
02 – La rage
03 – Tostaky (live Lyon)
04 – En route pour la joie (live Lyon)
05 – Working class hero (Gisti 99)
06 – Volontaire
07 – One trip one noise (Eurockéennes 2002)

08 – Pyromane
09 – Le grand incendie
10 – Tostaky (live Vieilles Charrues)
11 – Où veux-tu qu’je regarde
12 – Johnny colère
13 – Alice
14 – Septembre en attendant
15 – Lost

Sioen par Alain Platel

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Les images d’“Out Of Context-for Pina”, une chorégraphie signée Alain Platel, semblaient correspondre à "Bad Bad World", le nouveau single de Sioen. Alain Platel a donc accepté de les prêter à l’artiste pour les traduire en clip.

Un nouvel album du Gantois est, en outre, prévu pour février 2012.

http://www.youtube.com/watch?v=WA8v_f5o15w

 

 

Kate Wax analyse les particules fines

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Originaire du Tibet, Kate Wax est de nationalité suisse. Elle est surtout connue pour ses talents de vocaliste. C’est d’ailleurs une soprano. Elle s’est également forgé une notoriété comme productrice. Et puis vient de publier son deuxième album, un disque dont les compos sombres et peu conventionnelles, évoluent sur une trame sonore mêlant la pop à l’électro minimale et synthétique. Coproduit par James Holden, « Dust Collision » sortira sur le label Border Community, ce 7 décembre.

Tracklisting

01 I Knit You
02 Dancing On Your Scalp
03 Human Twin
04 Archetype
05 Maze Rider (Live from the Cave)
06 For A Shadow
07 Dust Collision
08 Echoes and the Light
09 Green Machine
10 Holy Beast
11 Mad Thinker Get Out Of My Skin

12  Les Djinns

 

Les montagnes russes de Pamela Choup

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Pamela Choup est une formation belge. Issue du sud de la province du Luxembourg, très exactement. Ce trio vous invite à découvrir leur clip « Rollercoaster », une compo extraite de leur Ep 3 titres. Il a été tourné à l'Entrepôt d’Arlon et réalisé par BYP ASBL.

http://www.youtube.com/watch?v=RbbJBu7iGhk

http://www.myspace.com/pamelachoup

 

Roméo sans Juliette pour The Lanskies

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Après avoir accompli une tournée estivale, et une autre en octobre, aux States, The Lankies font leur come-back à Paris. Ils se produiront ce 18 novembre au point Ephémère, pour un concert évènement, au cours duquel participera également la formation belge Malibu Stacy. Et le nouvel Ep des Lanskies, intitulé « Roméo » est attendu pour ce 28 novembre.

Premier titre en écoute "Porno" : http://youtu.be/7UTgy_JfGw4

 

Stop ou encore pour Stuck in the Sound ?

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La sortie d’un troisième album est souvent une étape cruciale dans la carrière d’un groupe. Et c’est cet écueil que tentera de franchir la formation française Stuck In the Sound, puisqu’elle publiera ce 3ème effort ce 30 janvier 2012. Intitulé « Pursuit », ce disque paraîtra chez Discograph. Un premier extrait est disponible sur la toile, « Bandruptcy » ; et manifestement, il donne envie d’en savoir plus !

http://www.dailymotion.com/video/xm7rw8_stuck-in-the-sound-pursuit_music

 

Le jour se lève pour Jessica 6

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Nomi Ruiz (NDR : transsexuelle, c’est également une des muses du créateur de mode Thierry Mugler), Andrew Raposo et Morgan Wiley se sont rencontrés lors d’un concert de Hercules and Love Affair. Et ont décidé de fonder Jessica 6. Leur premier opus s’intitule « See the light » et il est le fruit d’un mélange de disco, de funk et de synthpop. Le groupe, s’est outre, forgé une belle réputation, suite à ses prestations accordées en ‘live’…

http://www.myspace.com/jessicasix

 

« Tago Mago » réédité

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Pour célébrer le quarantième anniversaire de la sortie de l’album « Tago Mago », le label Mute a décidé de rééditer cet opus, en l’enrichissant d’un second cd qui contiendra un enregistrement ‘live’ inédit datant de 1972, jamais gravé à ce jour, et remasterisé en 2011 par Irmin Schmidt. L’artwork original a cependant été conservé ! Pour rappel, Can est une formation majeure du mouvement krautrock qui est née en Allemagne, fin des 60’s. D’autres rééditions ont été prévues, et notamment un boxset vinyle. Ce sera pour début 2012. Ainsi que la publication des "Lost Tapes", une version complétée d'inédits du groupe. Date de sortie : mars 2012.

http://www.spoonrecords.com/

 

Il devrait vendre Sherman sa peau…

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Sherman est un multi-instrumentiste belge dont le premier Ep est en préparation. En attendant, il vient de graver un single. Intitulé « One Way Town », ce titre bénéficie du soutien d’une vidéo, réalisée par Wesley Jacobs. Paraît que cet esthète de la pop a déjà la tête en Angleterre…

http://www.youtube.com/watch?v=6uxYYnCHHNw&feature=feedlik
http://www.facebook.com/shermanmusic
http://www.shermantheband.com

 

Ellwood sous le soleil à Ostende !

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Chuck Robertson, chanteur des Mad Caddies, a fondé Ellwood, il y a déjà quelques années. Une formation californienne signée chez Fat Wreck Records qui se produira le 7 décembre à l’OHK d’Ostende. Leur surf-ska-reggae est, paraît-il, un puissant antidote à la déprime. A découvrir, en tout cas absolument, si le soleil vous manque déjà…

 

Adèle sur la plus haute marche du podium !

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C’est ce 28 septembre qu’est paru « Live at the Royal Albert Hall », un Dvd qui couronne le succès incroyable rencontré par Adèle, entre les énormes tubes que sont devenus “Someone Like You” et “Rolling in the Deep”.

En outre, « 21 » a été l’album le plus vendu au monde au cours de cette année, puisqu’il s’est écoulé à plus de 12 millions de copies !

Tracklisting :

Hometown Glory
I’ll Be Waiting
Don’t You Remember
Turning Tables
Set Fire To The Rain
If It Hadn’t Been For Love
My Same
Take It All
Rumour Has It
Right As Rain
One & Only
Lovesong
Chasing Pavements
I Can’t Make You Love Me
Make You Feel My Love
Someone Like You
Rolling In The Deep

http://www.adele.tv

 

Jackie Leven

Jackie Leven nous a quittés

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Jackie Leven est décédé ce lundi 14 novembre, des suites d’un cancer. Il venait de fêter ses 61 balais. Responsable de plus d’une vingtaine d’albums sous son nom, il a entamé sa carrière sous le pseudonyme de John St Field, avant de vivre l’explosion du punk et de la new wave, à Londres, au sein du groupe Doll by Doll. Il a ensuite notamment bossé en compagnie de David Gilmour (Pink Floyd) et David Thomas (Pere Ubu). Né en Ecosse, cet artiste avait été agressé en 1984, en sortant du studio d’enregistrement. Atteint à la gorge, sa voix se transforme alors en falsetto. C’est aussi à cette époque, et probablement suite à cette attaque, qu’il devient accro à la drogue. Et que paradoxalement, il commence à privilégier le folk-rock, dans son répertoire. Enregistré en compagnie de Michael Cosgrave, son dernier opus, “Wayside Shrines and the Code of the Travelling Man” était paru le 19 septembre 2011.  

 

Wiz Khalifa

Jam For The Ladies

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Son précédent séjour en Belgique, Wiz Khalifa s’en souviendra longtemps. Il est en effet l’un des derniers artistes à s’être produit sur une scène du Pukkelpop 2011, avant l’événement désastreux qui a frappé le festival. Et ce nouveau passage sur les planches belges, il est fort à parier que le jeune rappeur s’en rappellera également longtemps, mais pour des raisons autrement plus réjouissantes. Car c’est une foule déchaînée et hautement enthousiaste qui a accueilli l’artiste ce vendredi 18 novembre, dans la grande salle de l’Ancienne Belgique.

Depuis sa signature sur le label Atlantic, le nom du rappeur de Pittsburg est sur toutes les lèvres. La sortie du single « Black & Yellow » et de « Rolling Papers », son troisième LP, ont contribué à alimenter un buzz aujourd’hui devenu considérable. Pour preuve, une AB complète depuis quelques mois déjà. Pourtant, quelques minutes avant le show du bonhomme, l’assistance est encore clairsemée. Sur les coups de 21h, le DJ prend place derrière ses manettes. Pas de vrai show ‘live’ donc. Ce qui n’empêchera pas le public de hurler à plein poumons à chaque onomatopée et scratch du gars. Dans les gradins, une jeune fille s’accroche à son panneau ‘I Love You Wiz Khalifa’ ou un truc du genre. Justement, le Wiz s’amène tranquille sur scène, sous un sweatshirt rose et déballe instantanément « When I’m Gone ». Premier morceau, premier tube. Et des tubes, il va en pleuvoir ce soir. Les filles ne maîtrisent plus leurs cordes vocales tandis que les mecs lèvent les bras comme un seul homme. Wiz Khalifa est accueilli comme le messie. Accompagné de Chevy Woods, qui assurait également la première partie de la soirée, le rappeur remercie d’entrée de jeu ses fans de leur présence et leur balancent des « Cabin Fever », « Gang Bang » et autres « In The Cut » qui font vibrer les murs de la salle.

Cameron Thomaz, alias Wiz Khalifa, sait comment faire hurler les filles. D’abord en sweat, le jeune homme se retrouve bientôt en chemise avant de finir torse nu en milieu de parcours. Mais c’est lorsqu’il s’adonne à quelques pas de danse suggestifs que la gente féminine fait plus particulièrement péter les décibels. Repris à plein poumons par les fans, « Taylor Gang » voit l’apparition sur scène de trois mecs sortis de nulle part. Ils ne chantent pas, ne rappent pas, ne dansent pas vraiment. Bref, ils ne servent à rien, sinon à jouer aux poseurs en trois minutes chrono. Un ‘Bros before hos’ scénique tout à fait dispensable.

La dernière partie du concert est consacrée aux derniers tubes du rappeur qui enchaîne coup sur coup « On My Level », « No Sleep », avant que « Roll Up » et « Black & Yellow » ne ferment la danse. Wiz et ses potes ne s’éclipsent que l’espace de quelques secondes avant de balancer un dernier morceau et tirer leur révérence. Le moins que l’on puisse dire c’est que le rappeur a laissé une bonne partie du public sans voix. Au propre plus qu’au figuré.

Organisation : Live Nation.

30 Seconds to Mars au Zenith de Lille (photos Xavier Marquis)

Écrit par
{sbdredirect http://www.musiczine.net/fr/photos/30-seconds-to-mars-18-11-2011/}

Suarez

Dans le salon de Suarez

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La salle de l’Ancienne Belgique est souvent le rendez-vous de belles soirées musicales. Mais quand un ‘petit’ groupe de Montois débarque à Bruxelles, le tapis rouge, c’est Suarez qui le déroule pour les spectateurs, constitué majoritairement de jeunes adultes. La salle comble les ravit, les pousse à en donner toujours plus. Plus que de jouer pour les fans, ils jouent avec eux. Simple, efficace, monstrueux, et bien d’autres adjectifs élogieux, Suarez a déjà tout des grands et peut-être même un peu plus!

La jeune Mariama arbore une tenue brillant de mille feux pour ouvrir cette soirée à l’AB. C’est seule, uniquement armée de sa guitare, qu’elle doit faire face à une salle pleine à craquer. Et le sourire affiché ne laisse planer aucun doute sur le plaisir partagé en compagnie du public bruxellois. Ses mélodies bien balancées instaurent une ambiance qui monte crescendo. De sa grand-mère Mathilde à son grand-père tchèque, la native de Sierra Leone nous emmène dans son petit monde, source de son inspiration. Elle remplit sa mission à merveille en chauffant ces spectateurs qui commencent déjà à pousser la chansonnette avec elle. Si les jours qui viennent la verront mettre le feu aux planches en première partie de Yaël Naim, cette douce voix aux rythmes entrainants devrait bientôt lui permettre de prendre son envol.

21h, les voilà enfin! Les cinq compères de Suarez prennent possession de la scène. Ils démarrent à cent à l’heure telle une voiture de formule 1. « T’étais comme » donne directement le ton de la soirée. Le public et le groupe ne font qu’un, un peu comme si les 2 000 personnes étaient sur l’estrade aux côtés du groupe. D’ailleurs, Marc Pinilla, le chanteur ne résiste pas et prolonge les morceaux encore et encore pour le plus grand bonheur de tous. Alors « On attend », « Le temps de voir » ces artistes déchaîner leur talent. Mais « Aie aie aie », comment vous décrire l’esprit qui règne sur l’assemblée quand viennent ces titres? Il faudrait presque inventer de nouveaux mots, un nouveau dictionnaire: ‘Le Petit Suarez’. Parce que citer les mots ambiance, partage, plaisir, simplicité… paraitrait tellement léger qu’il en deviendrait peu approprié. Mais après tout, « On s’en fout » de quelques mots maladroits, je préfère rester « L’indécideur » de service et vous laisser les choisir. Etre un phénomène inexplicable, c’est aussi la magie du groupe montois! On a juste envie de tous entrer dans « La danse », comme si l’Ancienne Belgique était leur salon et qu’ils jouaient pour un groupe d’amis. Et au-delà des mélodies fêtardes, Marc est aussi capable d’user d’une voix sensible, capable de réveiller quelques émotions qui font du bien. Elles restent là, en nous, sur le bord de notre cœur, « Juste pour voir » quand on va refaire appel à elles. Mais déjà vient l’heure du rappel et elles ont peur d’avoir été abandonnées. Mais puisque Suarez est généreux à souhait, ils offrent un petit cadeau à Mariama et lui font grâce d’un titre en leur compagnie. La salle est en ébullition. Et puis, ce concert atteint son zénith, son summum, les émotions tantôt laissées pour compte explosent dans tous les sens. Chacun voit « La vie en rose », tel « L’amant » devant sa bien-aimée. Un moment particulier… Tous au devant de la scène, ils se posent délicatement en harmonie avec ce public admiratif. Vient alors l’heure de se quitter… Un dernier titre, un chanteur qui descend parmi les fans, gagné par une frénésie, se fendant d’une déclaration d’amour auprès de l’auditoire bruxellois qui n’a pas failli à sa réputation. Un bouquet final pour clôturer cette soirée de folie, de pur bonheur pour les oreilles. Les cinq artistes quittent la scène, un peu à contrecœur. Aah « Qu’est-ce que j’aime ça » quand des groupes sont capables de voir grandir leur notoriété en gardant cette simplicité et cette proximité avec le public!

(Organisation : Nada Booking)

 

Hooray for Earth

True Loves

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Quoique nouveaux sur l’avant-scène indie US, les membres d’Hooray For Earth ne sont pas des débutants ! Fondé à Boston en 2005 et émigré à New-York deux ans plus tard, ce groupe est en effet responsable de deux premiers Eps sortis en 2008 (« Cellphone ») et 2009 (« Momo »). En outre, la bande à Noël Heroux s’est distinguée par une collaboration remarquée auprès de Twin Shadow. C’était en 2010. Les deux combos étasuniens partagent d’ailleurs un même goût pour les compos éthérées, mélodiques et fortement teintées de musique électronique.

« True Loves » constitue le premier LP d’Hooray for Earth et –c’est peu de dire– le résultat est impressionnant. On y retrouve notamment l’aspect dansant et tribal de Yeasayer (« Black Trees ») ainsi que les mélodies imparables de MGMT (le single « Sails ») ! Pas moins. Leur synth-pop psychédélique possède en effet ce côté évident mais recherché qui permettra à l’album de ne pas être trop rapidement périssable. Des rythmiques originales (comme sur le légèrement reggae « True Loves ») et des chœurs euphorisants soutiennent remarquablement le falsetto aérien d’Heroux, au sein d’une solution sonore qui baigne constamment dans les claviers. Les Américains parviennent à remettre au goût du jour la musique des années 80 (« No Love » ou « Bring Us Closer Together »). Et ils réalisent cet exercice de style, à la perfection.

Hooray pour nos oreilles!

 

Roger Glover

If life was easy

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Au sein de la grande famille Deep Purple, tout le monde ou presque, a accompli une carrière solo plus qu’honorable. Les Blackmore, Gillan, Hugues et autre Coverdale ont tous passé l’épreuve, haut la main. Roger Glover, le bassiste, ne s’est vraiment jamais illustré comme artiste solo. Même sur le, pourtant classique, « Butterfly Ball », paru en 74, c’est le chanteur disparu Ronnie James Dio qui incarnait, bien malgré lui, l’âme de cette œuvre aussi mémorable pour son aspect musical, que sur le plan visuel. Les trois elpees suivants ne rencontrent qu’un succès d’estime, et Glover sauve sa carrière en surfant sur le renouveau de Deep Purple, en compagnie de Steve Morse.

Tout au long d’« If life was easy », l’artiste saisit l’opportunité de se faire plaisir avant tout, en abandonnant l’idée d’entrer en compétition avec l’œuvre du groupe qui l’a rendu célèbre. Ici, les morceaux sont beaucoup plus minimalistes. La plupart ont été enregistrés par Roger tout seul, dans son home studio. Exit le son lourd et place à des sensibilités musicales qui dépassent largement le cadre du hard rock.

De « Don’t Look Now » à « Feel Like a King », on virevolte dans tous les sens : des accents pop-rock, un zeste de country, un poil de reggae et même une touche acoustique ! Le fan de « Fireball » ou de « Rising » ne s’en relèvera pas. De l’excitant au quelconque, les compositions défilent sans grande magie. Soulignons malgré tout ‘La’ découverte sympa de l’album. Gillian Glover chante trois titres sur l’album de papa, et sa voix évoque souvent celle d’Ann Wilson (Heart). Elle interprète trois titres avec grande délicatesse, à l’inverse de Dan McCafferty (Nazareth) qui offre son gosier rincé au whisky à des titres plus rugueux.

Un album solo relativement raté, alors que Deep Purple évite de se faire oublier en adoptant un rythme de tournée presque inhumain. M’enfin, le sexagénaire mérite au moins le respect.

 

Europe

Live At Shepherd’s Bush, London (Dvd)

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A l’instar d’un Duran Duran, dans un tout autre registre, Europe a toujours été considéré, dans les eighties, comme un groupe de garçons coiffeurs, tout juste bon à épater les minettes.

Que celui qui n’a jamais fredonné « The Final Countdown » sous la douche se dénonce !

Les deux derniers albums studio du combo suédois, et surtout cet épatant Dvd Live, viennent non seulement affirmer la légitimité de cette reformation, mais imposent une vision nouvelle d’une musique qui sonne résolument plus heavy de nos jours.

Car en effet, ce qui sidère le plus à l’issue de la vision de ce show capté dans le mythique ‘Shepherd’s Bush’, c’est la parfaite cohérence entre le répertoire du passé et les compos plus récentes. De « Last Look at Eden » au « Compte à rebours final », tout est ici bien supérieur, plus énergique, en clair plus metal, que les derniers exploits de Whitesnake, Motley Crüe, et même Journey, auquel Europe a souvent été comparé.

Et puis, il y a le flamboyant et très doué guitariste John Norum qui demeure, un des rares ‘guitar heroes’, qui n’a jamais pris la fâcheuse habitude de rester dans des poses acrobatiques interminables pour épater la galerie. Une musique efficace, et une attitude qui suscite le respect, deux qualités qui ne sont pas la panacée des combos de l’époque « Rock the Night ».

 

Polinski

Labyrinths

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Chez un mélomane, il arrive parfois, après avoir inséré le cd dans le lecteur, que l'on ait immédiatement un bon pressentiment. Une forme de feeling, d’instinct, qui augure une bonne surprise. Et « Labyrinths » de Polinski en est manifestement une.

Piqûre de rappel: Polinski est un des quatre membres du fameux groupe électro 65daysofstatic. Paul Polinski, appelé aussi Wolinski, tente désormais un projet solo sous le patronyme de Labyrinths. Et force est de constater qu'il nous livre ici un album audacieux, jeune et dynamique. Bref, pour un premier essai solo, Paul-inski (j'avoue, elle était facile) commence fort!

En poussant un peu le bouchon, pourquoi ne pas oser la comparaison avec Daft Punk. Un groupe électro au style bourré d’énergie et de punch. Comme Polinski. Et puis, on y retrouve le même style d’arrangements électro et du rythme, sans oublier un même plaisir d'écoute.

Bref, « Making Mirrors » est un opus de toute bonne facture. Pas vraiment révolutionnaire, mais définitivement très agréable à écouter. On lui reprochera surtout d'être un poil trop court (à peine 7 tracks au compteur). Mais rester sur sa faim n’est-il pas déjà en soi un indicateur de qualité.

Vite, Paul, remets-toi au travail, et dépêche-toi de nous sortir une suite, on n’attend que ça !

 

This Year’s Girl

Personal Ghost

Écrit par

Né sur les cendres de Newcommers, This Year’s Girl nous vient de Besançon. Une formation française qui connaît la recette idéale pour concocter un morceau pop : refrains entêtants et repris en chœur, rythmes entraînants, claviers et guitares suaves, production nette et sans bavure. Le power pop de This Year’s Girl est donc frais, efficace et sans autre prétention que de divertir. Et le titre maître en est certainement le plus bel exemple. Pourtant, derrière cette pop sympathique, on décèle, chez cette formation française un potentiel certain. Pas assez exploité, c’est une certitude. Sur « The half floor », par exemple, le titre qui ouvre l’elpee, des arpèges se superposent subtilement pour former un crescendo imprimé sur un tempo plus lent, comme chez certains combos de post-rock. Dommage que le band ne creuse pas davantage dans cette voie, d’autant plus que la voix du chanteur, finit par taper sur les nerfs. Une chose est sûre, This Year’s Girl possède encore une belle marge de progression…

 

William Elliott Whitmore

Field songs

Écrit par

William Elliott est né dans une ferme. Et il s’éteindra probablement un jour, dans une ferme. Quelque part au sein de son Iowa natal… En fait, cet ancien punk s’est retiré, il y a quelques années déjà, à la campagne. Et régulièrement, il se rappelle à notre bon souvenir en publiant l’un ou l’autre disque. Souvent assez courts. A l’instar de « Field Songs », son huitième elpee, partagé en 8 morceaux pour 35 minutes. Et, tout comme sa destinée fantasmée, son blues-folk primaire est solide, sincère mais prévisible... De sa voix puissante, éraillée, dont les inflexions rappellent Eddie Vedder et l’intensité Tom Waits, ce troubadour nous balance des brûlots engagés, tout en dépeignant de magnifiques paysages proches du Mississipi, où il a d’ailleurs vécu, en s’accompagnant à la guitare ou au banjo, et parfois en intégrant quelques accords de rythmique…

Pas toujours facile de distinguer une compo d’une autre ; et pourtant, ce punk/roots séduit, car il est tellement authentique. Et « Field Songs ne déroge pas aux règles imposées par la maison Whitmore. Pas étonnant d’apprendre que notre ‘gentleman farmer’ se produit parfois  en compagnie des punks d’Against Me… simplement armé d’un banjo !