Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

logo_musiczine

Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (26741 Items)

Goose au Stadschouwburg Kortrijk (photos Wim Demortier)

Écrit par
{sbdredirect http://www.musiczine.net/fr/photos/goose-07-10-2011/}

Une nouvelle salle à Mons : l’On air studio

Écrit par

Les initiatives pour lancer de nouvelles salles de concerts dans le Hainaut, et même en Wallonie de manière plus générale, valent le mérite d’être soulignées.

Ainsi, à Mons, l’On Air Studio a ouvert ses portes à la rue du Miroir, une artère, perpendiculaire à la Grand-Place.

Ancien lieu de débauche nocturne (NDR : oui, oui, c’était l’Alhambra), le bâtiment date de 1920. Il a récemment été rénové, pour accueillir différents événements, mais surtout des concerts. C’est ce qui nous intéresse.

Vous trouverez ci-dessous la programmation prévue au cours des prochains mois. Et on épinglera le set d’IamX prévu pour ce samedi 15 octobre (entrée 20€). Musiczine sera sur place, pour la circonstance, et vous relatera l’événement visuellement et sous la forme d’une review.  

Suarez : vendredi 7/10

Stéphanie Crayencour : samedi 8/10

Vismets : vendredi 14/10

IAMX : samedi 15/10

Terminal Frost (Pink Floyd covers) : samedi 22/10

Court circuit metal contest : vendredi 28/10  

The Moorings + Bodh’aktan : vendredi 4/11

Maximum hardcore event 4 : samedi 5/11

The tellers + lucy lucyjeudi 12/11

Evergrey : samedi 12/11

Alpha 2.1 : samedi 19/11

Agent orange (US) : mardi 29/11

Olivier Herbin (concert pour enfants) : samedi 3/12

Deportivo – Odyl – Dalton : samedi 10/12

Plus d’infos sur : http://www.onair-studio.be/ONAIR-STUDIO/on_air_studio.html

 

Within Temptation à l'Aéronef (photos Triggerthief)

Écrit par
{sbdredirect http://www.musiczine.net/fr/photos/within-temptation-06-10-2011/}

Fink au Botanique (photos Xavier Marquis)

Écrit par
{sbdredirect http://www.musiczine.net/fr/photos/fink-06-10-2011/}

Holly Throsby

Team

Écrit par

Il y a des histoires qui nous parlent, des livres qui nous font frémir, des images qui nous font rêver et des musiques qui nous font vibrer.

Rares sont les albums qui parviennent à communiquer de telles émotions. Tellement fortes qu’il est difficile de se détacher de la musique. C’est pourtant le cas d’Holly Throsby.

Agée de 33 ans, cette Australienne vient de publier son quatrième opus. Il s’intitule « Team ». Ce dernier né est un alliage parfait entre romantisme et sérénité. Si on pouvait définir ce sentiment de manière matérielle, ce serait comme la sensation d’être enveloppé d’une douce et moelleuse couverture dans un jardin fleuri au printemps.

« Team » porte bien son titre puisqu’à son écoute, c’est comme si le temps s’arrêtait. Nous offrant la possibilité de souffler un coup et de se détendre. Imprimés sur des rythmes indolents, les mélodies sont colorées par la très jolie voix, à la fois pure et fragile d’Holly Throsby.

D’ailleurs, “What I tought of you” pourrait servir de bande sonore à un film romantique. Plus cool, “Come back to see me”  est un bel exutoire pour chasser les idées noires accumulées au cours de la journée. Et puis, il y a ce sens mélodique, à la fois susceptible de toucher le cœur des mélomanes les plus sensibles, mais également de convaincre les plus coriaces.

 

Lindsey Buckingham

Seeds We Sow

Écrit par

Est-il encore utile de présenter cet homme ? Lindsey, homme ? Hé oui, Lindsey est aussi un prénom masculin ! Mais oui, enfin Fleetwood Mac, ça titille encore vos oreilles, non ? Band mi-british, mi-amerloque, le groupe a illuminé le rock de la fin des 70’s et ce jusqu’au milieu des 80’s. Multipliant les hits, il est responsable d’un des meilleurs albums de la décennie « Rumours », véritable usine à tubes qui se vendra à plus de 40 millions d'exemplaires. Lindsey en était le guitariste, chanteur et co-auteur également des compos.

En 1987, Lindsey met entre parenthèses sa participation au groupe pour entamer une carrière solo. A bientôt 62 piges, il nous dépose son sixième Cd post-Fleetwood Mac. Force est de constater que notre homme n’a rien perdu de ses compétences, tant au niveau de l’écriture que de son jeu de guitare, très caractéristique. Et c’est en s’appuyant principalement sur cet instrument qu’il nous livre 11 très, très, très jolies mélodies (j’insiste) qui auraient pu figurer sur une ultime production du band légendaire. Le temps n’a certainement pas altéré son talent. Et sa voix, aisément identifiable fait le reste. Même si on reste à distance respectable des hits pondus par notre homme il y a ‘perpet’, c’est un sexagénaire alerte qui nous livre un travail impeccable, plaisant, jamais ennuyeux et tout en douceur. Il adapte même, pour conclure le disque, un titre signé Jagger/Richards vieux de 44 ans, complètement retravaillé, méconnaissable.

Ayant visiblement tiré un trait sur le passé, Lindsey produit maintenant seul son travail et s’il poursuit son chemin en solitaire, il n’hésite pas à le peupler de guitares et de splendides mélodies vite apprivoisées. C’est avec un plaisir non dissimulé que les bonnes oreilles réceptionnent, comme une excellente vieille habitude, quelques pépites comme « Illumination », « Stars Are Crazy », « When She Comes Down » ou encore « Rock Away Blind ». Et puis il y a « Gone Too Far », hit digne de la grande période qui mérite à lui seul le déplacement.

Manifestement, la qualité n’a pas de limite d’âge. Et Fleetwood Mac aurait pu, aurait dû continuer sa carrière, permettant ainsi à la voix de Stevie Nicks de magnifier les chansons de Buckingham. Mais on ne refait pas l’histoire…

Un album pour nostalgiques. J’en suis !

 

Candy Flesh

Psychotic Tales

Écrit par

Bénéficiant d’un très bel artwork, le premier opus de Candy Flesh évoque un surf rock trempé dans les 50’s dont Tarantino aurait pu se servir pour concocter une éventuelle bande sonore. Surtout à cause de son titre, « Psychotic tales ». Un elpee qui fait suite à la publication de deux Eps. Mais on se trompe totalement d’histoire d’amour, car le combo français pratique un rock n’roll bien classique tout au long de ce long playing. Un rock puissant, animal et sensuel, né d’un mélange de punk de grunge et de blues, et caractérisé par la présence d’une voix impressionnante, mais néanmoins, à mon goût, un peu trop envahissante ; celle de Clara. C’est elle qui drive le combo. Une véritable furie. Une boule de nerfs qui ne tient pas en place. Ce qui en fait à la fois la force et la faiblesse du quatuor hexagonal. Bien sûr ses interventions vocales communiquent une fameuse énergie aux compos ; mais, à la longue, son organe, sans cesse poussé dans ses derniers retranchements, finit par taper sur le système. En baissant quelque peu son curseur, l’ingénieur du son aurait pu rééquilibrer un peu le tout.

De ce long playing, j’ai flashé sur des titres plus rock n’roll, à l’instar de « Funny Holly », dont le riff de gratte est particulièrement efficace ou de « Dead Born », balisé par une rythmique parfaite. A contrario, bourrés de clichés, « Killer in You » et « Taste Like Honey » se révèlent, à la limite, insupportables. Et les compos interprétées dans la langue de Molière  (« Alice » ou « Baby Doll ») ne cassent pas non plus des briques. Faut dire que la faiblesse des lyrics n’y est pas étrangère.

Candy Flesh réunit certainement d’excellents musiciens, peut compter sur une chanteuse jouissant d’une forte personnalité, mais pêche par une carence en originalité. Ce qui explique, sans doute, pourquoi ce « Psychotic Tales » est un peu trop inégal pour vraiment convaincre. Maintenant, il est peut-être susceptible de plaire aux amateurs de rock sculpté dans les riffs lourds et dominé par une chanteuse à la voix robuste et bien trempée…

 

Chinese Man

Racing With the Sun

Écrit par

Les Chinese Man ne viennent pas de l’Empire du Milieu mais bien du Sud de la France. De Marseille, très exactement ! Mais que peuvent bien traficoter ces mystérieux pseudo-chinois, dans l’enfer phocéen ? Y refourguent-ils des rouleaux de printemps ou autres Dim-Sum de contrebande ? Pas du tout ! Ce collectif dispense, depuis 2004, une musique ensoleillée, née d’un mélange de funk, de reggae et de dub, tout en lui injectant des beats oscillant entre hip et trip-hop. Le cœur du collectif –les DJZé Mateo et High Ku soutenu par le beatmaker SLY– a rencontré un premier succès, lors de la sortie de « I’ve Got That Tune », un morceau qui avait servi de bande sonore à un spot publicitaire consacré à Mercedes. C’était déjà, il y a quelques années. Aujourd’hui, le line up réuni 5 compositeurs et 3 DJs engagés à divers degrés.

« Racing With the Sun » constitue leur troisième opus. Et manifestement, les Français ont toujours la classe. En variant les styles. Lors de leur recours aux samples. Ils maîtrisent parfaitement leur sujet, quoi ! En outre, ils ont bénéficié du concours d’une légion d’invités pour appuyer les beats inspirés du gang : le MC américain Cyph4 et Taiwan MC boostent le single orientalisé « Miss Chang », l’ultra-doué General Elektriks pose ses pénates sur le tranquille « Ta Boom » et Plex Rock dynamite « Stand ! », un morceau caractérisé par son génial sample piqué au pasteur Jesse Jackson. Un pied en Amérique du Sud (« Saudade »), un autre au Moyen-Orient (« If You Please »), la tête constamment en Amérique mais foncièrement cosmopolite, Chinese Man propose une musique plaisante, inventive et parfaitement laidback… Il ne vous reste plus qu’à vous laisser emporter par la bonne humeur des Marseillais.

 

Farewell Poetry

Hoping for the Invisible to Ignite (cd + dvd)

Écrit par

Farewell Poetry risque fort d’être taxé de Godspeed You Black Emperor ! hexagonal. Motif ? le magnifique crescendo observé tout au long d’« As True as Toilus », une compo digne de la quintessence du post-rock de la formation mythique canadienne. Mais a contrario des activistes du « Miles End » montréalais, le combo français accorde un soin tout particulier aux lyrics. Signé Chaucer, le fameux morceau mis en exergue ci-dessus est ainsi inspiré d’un texte du XIVème siècle. Des textes exprimés dans la langue de Shakespeare, cependant pas toujours facile à bien cerner, le collectif australo-parisien cherchant paradoxalement, avant tout, à mettre en exergue sa poésie à travers la musique.

‘Œuvre totale’, « Hoping for the Invisible to Ignite » est partagée entre deux disques. Un cd et un Dvd. L’artwork est soigné et particulièrement travaillé. Le line up réunit des musiciens parisiens et la poétesse-réalisatrice Jayne Amara Ross, issue des Antipodes. Ténébreuse et mélancolique, sa muse est teintée de couleurs automnales. Longs et sinueux, les compos baignent dans un climat intense et passionnel. A l’instar du second morceau, « All in the Full, Indomitable Light of Hope ». Une compo atmosphérique, mélancolique, parcourue d’accès de violons et illuminée d’arpèges de cordes cristallins, qui s’étend sur dix-sept minutes. A vous flanquer des frissons partout !

Et le Dvd est un complément remarquable du cd audio. Une expérience encore plus bouleversante, vécue lors de la vision du film surréaliste tourné en noir et blanc (bien entendu !), réalisé par Jayne Amara Ross. Une bien belle œuvre, très inspirée, au sein de laquelle il est néanmoins indispensable de s’immerger totalement afin d’en goûter toutes les saveurs…

 

Le Coup du Parapluie

Philosophie, Bien-être et Crimes Passionnels

Écrit par

Comment ce groupe belge est-il parvenu à passer entre les mailles du filet de la rédaction, pendant près d’un an. D’abord, il y a le patronyme. Choisir Le Coup du Parapluie en se référant au film de Gérard Oury, sorti en 1980, qui met en scène, pour acteur principal, Pierre Richard, constituait déjà une belle gageure. Intituler son premier album « Philosophie, bien-être et crimes passionnels » était tout audacieux. Mais c’est surtout le recours aux jeux de mots d’une grande finesse dans les lyrics, qui me semble un atout majeur. Quoi qu’il en soit, ces caractéristiques ont permis à leur opus de se différencier de la multitude de cd qui débarquent de partout et de nulle part…

Dès leur formation, en 2008, le band publie un premier Ep intitulé « The Mac Guffin » (NDR : appréciez les traits d’esprits…) Deux ans plus tard, paraît donc ce premier long playing. Le Coup du Parapluie est un trio guitare-basse-batterie qui puise ses influences dans la scène noise des années 90. Et « Le loup dans la bergerie » en est certainement la plus belle illustration. Si au cours des premières pistes, la voix est assez présente, au fil du temps, elle s’efface pour permettre à la musique de glisser vers le post rock, voire le math-rock. Malgré ces influences pas toujours faciles à assimiler, le combo a le bon goût de préserver un certain sens mélodique. En outre la structure des morceaux est à la fois parfaitement dessinée tout en ne négligeant pas les nuances. Un reproche ? La fin de parcours. Du bois de rallonge qui n’était pas vraiment indispensable et gâche un peu un ensemble qui aurait gagné à être plus concis…

 

Lenka

Two

Écrit par

Joli petit bouchon australien, Lenka chanteuse indie-pop, la trentaine juste entamée, débarque du pays des kangourous, un nouvel album dans… la poche. Née un 19 mars 1978 à Sydney, Lenka débute sa carrière artistique à 14 ans, en tournant des films indépendants. Elle devient ensuit présentatrice TV, puis chanteuse au sein de petits groupes indie. Mais Lenka est avant tout une musicienne, chanteuse, auteur-compositrice qui ne manque pas de ‘pétillant’. Elle sort son premier single, « The Show », en avril 2008. Qui ne récolte qu’un succès en demi-teinte. En mai de la même année, elle publie un elpee éponyme. Le single « Trouble Is A Friend » suit dès septembre. Il est intégré à la B.O. de la série « Grey’s Anatomy », jolie reconnaissance de son talent…

En 2011, elle grave son second opus, simplement intitulé « Two ». Alors que son premier jet transpirait principalement la pop fraîche et acidulée, son second ouvrage, très court au demeurant, 11 chansons pour moins de 40 minutes, se consacre essentiellement aux ballades langoureusement amoureuses, mais inclut heureusement trois ou quatre titres plus rythmés. Ouf !

Quelques pistes sortent la tête de l’eau. A épingler dans le lot de chansonnettes, le titre maître qui ouvre l’album, “Roll With The Punches”, “Sad Song”, “Everything's Okay” ou encore “The End Of The World”. Des plages qui ne se défendent pas trop mal, même si l’ensemble demeure assez léger et sans grand relief.

Bref, si de temps à autre, l’ombre des Feist, Regina Spektor ou Yaël Naïm plane sur cette production aussie, on est loin d’atteindre des sommets. Alors, niais, mièvre, insipide ? Non, un peu d’indulgence voyons !

‘Gentil’ ! C’est le terme exact pour qualifier ce disque. Un petit album gentil, pas du tout dérangeant et qui devrait plus que probablement passer inaperçu chez nous. A moins que…  Bingo ! « Everything At Once » figure à nouveau dans la B.O. de la série médicale américaine.

 

No Faïence

No Faïence (Ep)

Écrit par

Deux années au compteur pour ce trio français, formé en 2009, à la Roche-Sur-Yon. Mais manifestement, les musiciens affichent une maîtrise indéniable… Rudy, Guillaume et Miguel ont été élevés au rock US des années 90 et ça se sent. Leur Noise-rock semble dopé par les sonorités héritées de Fugazi, Shellac, Hüsker Dü ou autre Reiziger. Les 4 titres de ce premier EP oscillent entre débauche d’énergie (l’instrumental « Tarama »), le post-rock réminiscent de Seam (la claque « IV/4 ») et la pop enrichie de riffs et de breaks puissants. La voix est délicieusement enrouée et les drums arides à souhait (« Heretic » et « WFAWAF »). Un bel, honnête et efficace premier Ep autoproduit qui augure un groupe de grand talent. Bref, la musique indépendante comme on l’aime !

 

Peter Wolf Crier

Garden of Arms

Écrit par

Un an après avoir commis un album intriguant, mais malheureusement passé relativement inaperçu (« Inner-Be »), Peter Wolf Crier nous propose son second elpee. P.W.C. est une formation américaine, issue du Wisconsin et tout particulièrement de la mystérieuse ville d’Eau Claire (NDR : c’est également de ce patelin que sont issus, entre autres, Bon Iver et The Daredevil Christopher Wright). Et franchement, on aimerait que le combo yankee parvienne à sortir de l’anonymat au sein duquel il végète depuis deux ans. Parce que sa musique tient la route. Mais, notre souhait n’est pas prêt d’être exaucé, car le duo, réunissant Peter Pisano et Brian Moen, pratique une musique folk plutôt expérimentale, et donc pas toujours facile d’accès.

« Inner-Be » recelait quelques pépites, mais la production lo-fi et la carence en mélodie n’était pas de nature à accrocher le mélomane, malgré d’évidentes qualités. Il faut l’avouer, malgré une production plus soignée, « Garden of Arms » souffre du même syndrome. Pourtant, le travail opéré par Brian Moen aux drums est à nouveau remarquable. Et la voix tellement fragile de Peter Pisano colle parfaitement à l’ensemble, une voix dont le timbre rappelle même Jim James de My Morning Jacket. « Garden of Arms » est manifestement un elpee de toute bonne facture. Il recèle même quelques moments de grâce, à l’instar d’« Hard Heart », une plage enveloppée de chœurs éthérés. C’est donc, derechef, au niveau du sens mélodique que le bât blesse. Elles sont parfois interchangeables. Aussi, hormis le bouleversant et moins cérébral « Cut a Hand », plus aucun autre titre ne sort pas vraiment du lot… 

Quoique doués, les deux loups solitaires de Peter Wolf Crier ne composent donc pas de véritables hymnes destinés à être célébrés dans leurs contrées boisées du Wisconsin, mais bien des chansons obliques, destinées aux fans de musique folk américaine obscure voire claustrophobe, expression sonore qu’on pourrait peut-être qualifier de trip-folk…

 

The Slit Plasters

Get Plastered

Écrit par

Leur seul nom suffirait à éveiller la suspicion (du genre ‘Pussy Gallore’ du pauvre), mais surtout leur bio potache ferait passer « Les Bronzés » de Zidi pour du Sacha Guitry.

C’est donc bien à du lourdingue qu’on a affaire.

A l’exception de quelques plats réchauffés qui ne tournent pas trop aigres (« Massacre » ou « Fatal Tio »), l’ensemble de cet album ressemble à une énorme pizza Hut : une grosse croûte et un fromage qui colle aux dents.

La reprise du « On nous cache tout » de Dutronc suscite autant d’engouement qu’un anchois avarié et pour le reste, ce Blues Rock à la carrure Punk tient plus du tord-boyaux que du tord bayous.

On épinglera au passage le sample emprunté au film « La ballade de Bruno » de Werner Herzog sur l’intro de « Monsters in your pants » mais on peut s’interroger longuement sur la pertinence de celui-ci. Car point de chicken dance en perspective…

Finalement, c’est encore dans le second degré de sa biographie que le groupe se révèle le mieux : ‘Ils jouent comme The Hives / The Makers mais ont été élevés aux Rubettes’. C’est un peu comme si les René Binamé s’étaient un jour pris au sérieux.

Tout est dit…

 

Noah & The Whale

Noah & Sons ?

Écrit par

Votre serviteur avait quitté Noah and the Whale –dont le nom est issu d’une combinaison entre le film préféré d’un membre du groupe, « The Squid and the Whale », et celui du réalisateur américain Noah Baumbach– en 2008, lors de la sortie de leur premier et magnifique album « Peaceful, the World Lays Me Down », opus qui avait squatté mon IPod pour de nombreux mois, tant il me rappelait le folk tout en fragilité des Américains de Neutral Milk Hotel voire de Micah P. Hinson. Curieusement, une série de malencontreuses coïncidences ne m’a jamais permis de découvrir les deux albums suivants, publiés par les insulaires…

Qu’importe, leur musique chargée d’émotion m’avait suffisamment bouleversée à l’époque pour que je décide de me procurer un ticket, à l’annonce de leur passage à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. En outre, leur répertoire d’alors ne me permettait pas d’imaginer que la formation allait récolter un tel succès, aujourd’hui. Quelle n’a donc pas été ma surprise en découvrant une salle comble, pour accueillir le band, et surtout pour applaudir les nouvelles chansons d’« A Night on Earth », le dernier né de Noah et ses sbires. Un disque qui doit probablement cartonner sur les radios au Nord du pays ; car la popularité du combo demeure relativement confidentielle en Wallonie !

Dès les premiers accords, je me rends compte que l’ensemble qui se produit ce soir n’est plus (ou n’a jamais été) celui que je pensais connaitre ! Les délicats « Give a Little Love » et « Shape of my Heart », interprétés en début de set, sont artificiellement gonflés à l’électricité. Et les sonorités dispensées par la basse sont trop puissantes ; elles asphyxient carrément une expression, à l’origine, raffinée. Charlie Fink et ses acolytes enchaînent des hymnes rock à tendance celtique, à la manière de Mumford & Sons. La prestation n’est cependant pas dérangeante ni désagréable ; bien torchée, elle libère même énormément d’énergie. Mais je n’y retrouve plus ce supplément d’âme que j’avais cru déceler à travers la magnifique voix du chanteur, finalement aussi décevante, ce soir. Une bonne heure de concert plus tard, le public est conquis. Manifestement, Noah and the Whale est taillé pour les stades. Mais il vient de perdre un de ses fans de la première heure…

(Organisation AB + Live Nation)

 

Evanescence n’a pas encore tout à fait disparu

Écrit par

Le groupe américain aux 24 millions d’albums vendus revient avec un troisième opus «Evanescence» qui sortira le 07 octobre 2011. Après des hits comme « Bring Me To Life », « Immortal » ou encore « Call Me When Your Sober » Evanescence fait son grand retour après trois ans d’absence. L’album est réalisé par le fameux Nick Raskulinecz (Foo Fighters, Rush, Stone Sour, Deftones, Alice in Chains) et a été enregistré à Nashville. Amy Lee, la chanteuse, le caractérise comme « une réinvention de leur musique, quelque chose qu’ils n’ont jamais fait avant ». Le premier single se nomme « What You Want ».

Evanescence sera en concert le 16 novembre à l’Olympia.

« What You Want »: http://www.youtube.com/watch?v=wVWazHTunSI

Le tracklisting :

1. What You Want, (the first single)

2. Made of Stone

3. The Change

4. My Heart is Broken

5. The Other Side

6. Erase This

7.Lost In Paradise

8. Sick

9. End of the Dream

10. Oceans

11. Never Go Back

12. Swimming Home.

http://www.evanescence.com

 

Kylie Minogue crève l’écran en Aphrodite

Écrit par

Filmé à Londres, le magnifique concert « Aphrodite, Les Folies » de Kylie Minogue sortira le 28 novembre en CD/DVD et en 2D/3D Blue-Ray. Le concert a été enregistré les 11 et 12 avril 2011 à l’O2 Arena de Londres. Le DVD a été réalisé par William Baker et Marcus Viner, il contiendra un documentaire exclusif en bonus. Sa sortie est prévue pour le 28 novembre. Et les dieux veillent sur l’australienne qui a à sa disposition des costumes créés expressément dans le thème de la mythologie grecque. Le show en chiffres, c’est 5 continents, 27 pays, 55 villes, 77 représentations en 150 jours devant plus de 575 000 personnes… De quoi faire tourner la tête aux Grecs qui ne sont plus très amis avec les chiffres ces derniers temps.

Le trailer: http://www.youtube.com/watch?v=31Q71QNOfZA

Tracklisting:

The Birth of Aphrodite intro

Aphrodite

The One

Wow

Illusion

I Believe In You

Cupid Boy

Spinning Around

Get Outta My Way

What Do I Have to Do

Beautiful

Slow

Confide

Can’t Get You Out Of My Head

In My Arms

Looking for an Angel

Closer

There Must Be An Angel

Love At First Sight

If You Don’t Love Me

Better The Devil You Know

Better than Today

Put Your Hands Up

Million Dollar Intro

On A Night Like This

All The Lovers

http://www.kylie.com

 

Alain Souchon retombe en enfance

Écrit par

Des chansons pour enfants qui se transmettent de génération en génération… C’est ce qu’Alain Souchon a apposé sur son nouvel album « A cause d’elles ». Celui-ci sortira le 21 novembre prochain. Et celui qui est né sous le nom d’Alain Kienast en fait une histoire de famille puisque son fils, Pierre, interprète avec lui le premier single « Le jour et la nuit » qui sera sur les ondes dès le 3 octobre.

http://www.alainsouchon.net

 

EMA

Dans la cour des grands

Certains concerts marquent à jamais de leur empreinte la mémoire et l’imaginaire. Pour diverses raisons, parfois très subtiles. Pour trois enfants âgés de onze, neuf et huit ans, ce tout premier concert avec papa (ça, c’est moi), cette soirée restera tout simplement inoubliable. C’est que peu de monde peut se targuer d’avoir été le pôle d’attraction de l’artiste pendant toute une soirée. Compte-rendu au travers des yeux d’enfants émerveillés par la simplicité et la gentillesse d’une grande artiste.

Ce soir, pas de cirque, pas de cinéma, mais pour la toute première fois, un concert avec papa. Nous découvrons les jardins du Botanique et nous nous amusons dans ses allées. Quand papa nous rappelle à l’ordre. C’est qu’il n’a pas envie du tout de rater le début du concert ! Et puis, vu notre taille, mieux vaut rentrer parmi les premiers, histoire de jouir d’une vue imprenable sur la scène. L’attente est un peu longue, mais elle vaudra assurément le coup.

Quand EMA monte sur scène, le violoniste s’est déjà lancé dans une intro sombre et tourmentée. Les jeux de lumières ajoutent une aura particulière et nous plongent directement dans l’ambiance. EMA (pour Erika M Anderson de son vrai nom) se lance alors dans un spoken word habité qui plante le décor.

A peine avons-nous fini d’applaudir à tout rompre que le morceau suivant s’enchaîne. La musique semble bancale, osciller entre douce folie et rage contenue. Maman dirait que ça sonne faux. Et papa rigolerait bien. EMA, elle, s’en moque pas mal, parce qu’elle a l’air complètement absorbée par son chant. Elle est habitée par sa musique. Quand elle interprète « Grey Ship », son navire tangue et menace d’être englouti par les flots, mais en capitaine de son navire ivre, la capitaine redresse l’embarcation et conduit le morceau à bon port. Intensément vibrant, cette plage s’échoue doucement sur les rivages d’un désespoir mal contenu. Simplement magnifique.

Après « Milkman », le groupe se fend d’une reprise des Violent femmes (« Add It Up ») tout simplement renversante. S’ensuivent la totalité des titres issus de son magistral premier album, « Past Life Martyred Saints », qui tous donnent cette improbable sensation d’être en équilibre précaire au-dessus du vide sans jamais menacer de sombrer.

Combinant avec justesse et émotion, déluge sonore et ambiances sombres, cette artiste fragile sous ses airs de foldingue (elle porte une chaîne autour du cou, comme un chien, c’est rigolo !) transporte la salle et comble le public qui pour la majorité découvre ce soir tout son potentiel.

Mais la vraie alchimie du moment, elle s’est déroulée entre elle, mon frère et ma sœur. Car touchée par notre présence, EMA a confié, à plusieurs reprises, son réel bonheur de voir des enfants au-devant de la scène. Un cadeau pour elle, un véritable souvenir inoubliable pour nous, qui avons même eu le privilège de gratter sa guitare en pleine séance de larsens. Hé ! Vous en connaissez beaucoup qui à nos âges respectifs ont fait du noise sur la scène de l’Orangerie ?

Transposés dans une autre dimension, nous l’avons contemplée se déhancher, onduler, psalmodier, s’extasier et enfin s’offrir complètement dans un show d’une rare véracité.

Pas de semblants mais de vraies émotions au bout d’un rappel terminé dans la poussière d’un « Red star » intense et contemplatif.

Nous ne pouvions partir sans la rencontrer, et c’est elle qui est venue à nous, aussi gentille et simple que lorsqu’elle se produisait quelques minutes auparavant. La star du jour nous demandant de prendre la pose en sa compagnie pour une série de photos immortalisant cette nuit magique que nous n’oublierons jamais. Merci Madame EMA, vous êtes une grande dame.

Organisation : Botanique

Anna Calvi au Splendid (photos Wim Demortier)

Écrit par
{sbdredirect http://www.musiczine.net/fr/photos/anna-calvi-01-10-2011/}

Pechenga

Helt Borte

Écrit par

« Helt Borte » constitue le premier album de ces Norvégiens de Pechenga, un duo formé par Rune Lindbaek et Cato Fars. Et manifestement, la formule ‘musique venue du froid’ prend ici tout son sens. Sorti en 2007 –et pressé seulement à 57 copies– cet elpee est donc parvenu un peu plus à l’Ouest, très lentement, comme s’il avait été congelé pendant 4 longues années, sans perdre pourtant de sa saveur.

L’ambient imaginé par les deux sbires nordiques annonce donc on ne peut mieux l’hiver… qui s’annonce horriblement froid et glacial ! Minimales, les 10 compositions de Pechenga (c’est aussi le nom d’une région russe de Sibérie, visible de Vardo, l’île natale des musiciens) ont pour probable ambition d’inviter les pingouins cérébraux à se dandiner à l’écoute de leurs mélodies atmosphériques et progressives nourries aux synthés ascétiques et influencées par Brian Eno. Pas de singles à se mettre sous les gants donc ; mais les amateurs du genre devraient apprécier. Tout au long de « Helt Borte », on a réellement l’impression d’entendre le doux chant des fjords norvégiens dans son casque…