L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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Seven Idiots

World’s End Girlfriend

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« Seven Idiots » est le dixième opus de World’s End Girlfriend, le projet musical de Katsuhiko Maeda. Il ouvre la porte sur une autre dimension musicale. Cet album est une galaxie évoluant à des années-lumière de toutes celles qu’on a découvertes jusqu’à présent. Chaque morceau est une planète de ce complexe système interstellaire. Certaines, comme « Les Enfants du Paradis » par exemple, sont d’une beauté singulière à laquelle nous, simples terriens, n’avons pas accès. D’autres, tel que « The Offering Inferno », sont invivables, l’absence d’air étoufferait n’importe qui. Et puis, il y a celles qui ne sont pas accessibles à toutes les populations, peuvent être une véritable terre d’accueil ou un enfer accroché quelque part dans l’espace de « Seven Idiots ». Mais là où tout le monde se retrouve, c’est lorsque passe une étoile filante nommée « Unfinished Finale Shed ». Ce morceau est d’une douceur remarquable, il est une source de rêves. Certes, l’homogénéité n’est pas la qualité première de l’album mais comment un univers composé de choses aussi compliquées pourrait l’être ? Car pour cet amas de poussières d’étoiles-là, il ne faut pas s’appeler Jamie pour le comprendre, il suffit d’avoir deux oreilles aiguisées et prêtes à accueillir l’inhabituel et l’original.

 

Poison

Seven Days Live

Écrit par

Icône de la scène glam metal US eighties derrière Motley Crüe et Guns n’ Roses, Poison a succombé, comme tant d’autres, à l’invasion grunge. Dix ans s’écoulent. Conscient du désintérêt du public pour le hard à paillettes, Capitol décide de larguer son poulain qui revient en 2000 en concoctant un « Crack a Smile… and More » pour lequel il parvient à réunir les musiciens du line up des heures de gloire. Au cours de l’année 2006, Poison a célébré ses 20 ans de carrière en jouant à guichets fermés dans toutes les salles des Etats-Unis. Le décevant « Great Big Hits Live » sort dans la foulée, rassemblant les plus grands tubes du combo dans des versions concert.

« Seven Days Live » témoigne d’une autre période de la carrière de la formation célèbre pour ses tenues efféminées.

Ce premier véritable live a été capté à l’Hammersmith de Londres, le 23 avril 93. Le groupe est encore propulsé par les hits écrits quelques années auparavant. On sent que la foi est bien vivace, et que Bret Michaels et ses acolytes y croient encore. Malheureusement, Poison n’a jamais brillé par ses prestations scéniques. « Ride the Wind », « Body Talk », « Unskinny Bob », « Talk Dirty to Me » et les 16 hits interprétés pour le public british ont perdu en efficacité et en pêche. Ajoutons-y une production approximative autant que brouillonne et nous avons suffisamment de bonnes raisons pour se tourner vers les trois premiers efforts studio d’un groupe qui, à ses débuts, avait refusé d’engager un certain Slash en raison de son look trop ‘sobre’. Tout le monde connaît la suite de l’histoire…

 

Rod Piazza

Almighty Dollar

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Rod Piazza est un pionnier du blues, l'un des premiers harmonicistes blancs qui soit parvenu à creuser son trou dans cet univers, pendant les années 60, aux côtés de Paul Butterfield, Charlie Musselwhite et Alan Wilson. Il a milité successivement au sein du Dirty Blues Band, de Bacon Fat et en solo. Ses Mighty Flyers, il les a fondés, il y a déjà trente ans. Au fil du temps, ces ‘aviateurs puissants’ sont devenus ‘tout puissants’ ; et aujourd’hui prétendent que le dollar est ‘tout puissant’. Ce qui reste encore à prouver. 

"Almighty Dollar" constitue déjà le quatrième elpee commis pour le label californien, depuis 2005. Rod est toujours soutenu par sa tendre épouse Honey Alexander aux claviers, le fidèle Henry Carvajal à la gratte et Dave Kida aux percussions. Pour enregistrer cet opus, le patron de Delta Groove, Randy Chortkoff, a fait appel a quelques invités.

Le disque démarre en force par le "Move out baby" de Jimmy Liggins. Du west coast jump pur et dur. Miss Honey est déjà bien échauffée derrière ses ivoires. Comme d’hab. Rod est brillant. Il a une pêche d'enfer sur son harmonica. Rod est entouré de voix féminines lors du blues gospel "What makes you so tough", une compo indolente. Et lorsqu'il prend son billet de sortie à l'harmo, c’est pour échanger un dialogue avec le sax ténor de Johnny Viau. "Blue shadows" marque un nouveau changement de style. La musique est bercée par les rythmes syncopés de la Nouvelle Orléans. Redoutable et talentueux à la six cordes, Rusty Zinn met la gomme. Il impressionne la galerie. Freddie King avait autrefois traduit "Ain't nobody's business" en classique. Excellente, la nouvelle version ne manque pas de subtilité. Honey siège derrière le piano et Hank Van Sickel se réserve la basse acoustique. Piazza sort son instrument diatonique de sa poche pour attaquer "That's it", un instrumental signé Little Walter. Il y brille de mille feux. On se croirait revenu au cœur des fifties, lorsque Walter était entouré de ses Aces au sein des studios chicagolais de Chess. Le coup de griffe d'un génie de cet instrument. Les Flyers déménagent toujours autant lors d’un remuant "Baby don't go", Zinn se chargeant à nouveau des cordes. Elles jumpent de ravissement! J'adore Rod quand il souffle dans son harmo chromatique. Sa performance est de très haut niveau! En route vers le Chicago Southside, lors d’une adaptation magique du "Loving man" de Muddy Waters, une compo à nouveau hantée par le fantôme de Little Walter. Ami d'enfance de Muddy, Johnny Dyer est aux vocaux. Tout comme sur "Confessin' the blues", une autre piste issue de la plume du même Walter. Rien désormais ne peut plus les arrêter. Ils attaquent la plage éponyme ; et pour la circonstance, c’est Carjaval qui se déchaîne. Un Carjaval qui interprète, d’un timbre empreint de nostalgie, "We belong together", une bien jolie ballade au parfum 50’s. Cet album d’excellente facture, s’achève par "Con-vo-looted", un instrumental de toute beauté signé Piazza. 

 

Manraze

PunkFunkRootsRock

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Le projet Manraze n’a finalement rien d’une aventure musicale éphémère, liant Phil Collen (Def Leppard), Paul Cook (Sex Pistols) et Simon Laffy (Girl). N’en déplaise à ceux qui ne croyaient pas en la longévité de ce qui convient d’être nommé un supergroupe.

Preuve nous en est donnée en cette fin d’été puisque la formation signe un deuxième opus bougrement bien ficelé, intitulé « PunkFunkRootsRock », qui au final aurait tout simplement pu porter le titre de « Roots Rock ».

Car de Punk et de Funk il n’est pas vraiment question au fil des douze titres plutôt ancrés dans le chaudron magique du début des seventies.

Si l’influence d’Hendrix est déjà perceptible sur « Over My Body », qui déboule en fanfare, on remarque dès le premier riff de guitare une forte connotation ‘Stonienne’, mais aussi la patte lourde du léopard sourd.

Car il faut bien l’admettre, des skeuds tels « Superbiker » et surtout « Get Action » auraient facilement trouvé leur place sur un nouvel album de Def Leppard. Le trio fait néanmoins preuve d’une grande diversité. Sur le très accrocheur « I C U in Everything », Phil Collen chante beaucoup plus grave, à tel point qu’on pense parfois à Marilyn Manson. Plus pop, « All I Wanna Do » tient parfaitement sa place, à l’image de la ballade « Closer to Me », composée et jouée avec beaucoup d’habilité.

Quand à la reprise du « Fire » du grand Jimmy, il ne s’agit pas de s’écarter du génie original de l’œuvre. Elle est simplement jouée magistralement par l’ancien Pistols. Et surtout les parties de guitare sont à couper le souffle. Ne vous arrêtez donc pas à la pochette affreuse et au titre bizarroïde du nouveau Manraze, soit de trois vieux briscards du rock qui se font diablement plaisir. Frais et roots à la fois !

 

Little Dragon

Ritual Union

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« Ritual Union » constitue le troisième album de Little Dragon. Fondée en 1996, cette formation suédoise est responsable d’une musique électronique qui lorgne vers la lounge.

Le résultat obtenu lors du mélange entre drums, basse, arrangements électronique et voix est plutôt étrange. Ce qui explique pourquoi Little Dragon a trouvé son style, particulier s'il en est. Difficile voire même très difficile de lui donner une coloration. Une chose est sûre : soit on aime ou on déteste.

Et je vous avoue partager l’avis de la seconde catégorie. On me reprochera peut-être une certaine forme d’hermétisme, mais malgré plusieurs écoutes, un constat s’impose, cette musique n’a aucun goût. D’ailleurs, je dois avouer avoir été presque ‘soulagé’, lorsque j’ai rangé définitivement le cd dans son boîtier. Les rythmes sont répétitifs. Trop faible, la voix se fait littéralement manger par la boîte à rythmes quand ce n’est pas par l’instrumentation. Pourtant, le chanteur, Yukimi Nagano, n'est pas né de la dernière pluie. On lui attribue même un talent certain. D’ailleurs, il collabore régulièrement aux projets Gorillaz et Maximum Balloon. Une référence, il faut le reconnaître.

Ce qui explique peut-être pourquoi certaines critiques estiment ce disque génial. Pourquoi pas ! Pour votre serviteur, il est tellement monotone, lent, triste, lymphatique et insipide, qu’il se destine naturellement à la sonorisation des restaurants et surtout des ascendeurs. En résumé il est vide, à l’instar de « Crystalfilm », compo qui ne démarre qu’après 40 secondes de presque-silence.... ou encore de « Summertearz », qui s’achève après 20 secondes de pause. Cet elpee est donc sensé nous plonger dans une certaine ambiance. Faute de pouvoir la mettre, l’ambiance. Encore que les pistes pourraient facilement constituer une base de travail pour les DJs en mal de remixes. En y ajoutant du peps, de l’énergie quoi, pourquoi pas ?

A éviter, si vous n’êtes pas un inconditionnel du groupe.

Light Asylum

In Tension (Ep)

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Duo tout récent (à peine deux ans au compteur), le band Light Asylum, issu de Brooklyn, sort cette année « In Tension », un Ep autoproduit, mélangeant harmonieusement électro et voix soul caverneuse.

Tout au long des quatre titres, la voix enchanteresse de Shannon Funchess nous séduit. Celle que nombreux mélomanes comparent déjà à Grace Jones (tant physiquement que musicalement) nous transporte sur les beats soutenus de Bruno Coviello.

Leur talent est indéniable et le rythme entrainant n'est d'ailleurs pas sans rappeler la vague punk de la fin des années 90. Gros coup de cœur d'ailleurs pour "Dark Allies", qui mérite assurément le détour d'une écoute.

Reste que le groupe souffle aussi bien le chaud que le froid. Sur les quatre pistes proposées, deux sont convaincantes, tandis que les deux autres laissent plutôt sur notre faim, manquant un peu de panache et d'énergie. Comme si le groupe avait encore besoin de mûrir un peu avant de s'envoler véritablement vers le succès.

A suivre de près donc, car l'essence d'un très bon groupe est là, à n'en pas douter.

 

Great Mountain Fire

Canopy

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« Late Night » et « Cindirella » ne sont déjà plus que de jolis souvenirs d’été que m’arrive enfin le premier album d’une toute jeune formation bien de chez nous, Great Mountain Fire.

Bruxellois bon teint, le quintet débute sa carrière sur les bancs de l’école primaire ‘Nos enfants’ d’Uccle. C’est là qu’ils usent leur fond de culotte, deviennent inséparables et, dès l’âge d’onze ans, débutent la musique. Alexis (basse), Tommy (claviers) et Antoine (guitares) apprennent les grandes lignes de l’écriture et de la compo auprès du papa de Morgan (batterie). La dernière roue de la charrette, Thomas (chant) les rejoindra plus tard. Durant quelques années, les teenagers enchaînent les concerts sous le patronyme de Nestor sans pour autant jamais sortir d’album.

En septembre 2010, c’est sous le pseudo de Great Mountain Fire qu’ils assurent la première partie de Ghinzu au Bota. Dès cet instant, leur carrière connaît un virage assez important ; puisque Jean Waterlot, le chanteur de Montevideo, les prend sous sa coupe afin d’assurer la production de leur première réalisation, « Canopy ».

« Canopy », canopée en français signifie la vie, faune ou flore, qui existe à la cime des arbres de la forêt tropicale. ‘Ça nous évoquait surtout un côté très organique, vivant. A la fois lumineux quand on regarde en haut et à la fois sombre et intime. Il y a plein de synonymes qui nous correspondent là-dedans’, confie Antoine.

Dès lors, de quelle oreille écouter et comment apprécier ce nouvel opus ?

Onze titres électro/pop, post punk, un rien minimaliste, mettant l’accent sur une rythmique bien claire et intense, rappelant de temps en temps l’ère disco du début des eighties. Great Mountain Fire démontre une belle originalité et toute sa richesse dans ce premier opus ouvert sur la ‘nature et le monde animal’.

Outre les deux titres précités qui ont eu une jolie couverture radiophonique, il reste encore quelques belles perles à épingler sur ce premier ouvrage, « Breakfast » et ses chœurs efficaces, « If a Kid » et sa basse lancinante ou encore « Crooked Head » aux consonances très ‘Vampire Weekend’.

Vous les avez peut-être manqués cet été ; pourtant ils se sont multipliés lors des festivals estivaux, au cours de ces trois derniers mois, Pas de panique, Great Mountain Fire partira en tournée dès le début de cet automne. Ne les ratez plus s’ils passent près de chez vous ! Et une découverte belge de plus, une !

 

Fucked Up

David comes to life

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Telle une limace baveuse traçant sa route aux commissures de mes lèvres, une grimace hideuse fige mon rictus alors que je me tortille frénétiquement sur le carrelage humide.

A l’intérieur du compartiment Cd, le rayon laser balaye méticuleusement les équations binaires qui savamment orchestrées s’agencent en de multiples essaims venant se heurter par vagues successives sur les récifs abrupts de ma réticence dubitative.

Un sourcil paresseusement levé interroge en vain.

« David comes to life » est un album concept, idée qui à elle seule soulève tant le cœur que la curiosité.

Quelques vagues réminiscences nauséeuses qui effacent le souvenir du meilleur du genre. Argh ! Scabreux défi mis en perspective en quatre actes imaginé par le groupe de Toronto.

Le genre de projet foireux et absolument fou que d’aucun n’oserait relever.

Et par ailleurs, absolu contre-pied débonnaire dans le plus pur style Punk, puisque prenant justement le parti d’user d’un précepte à l’encontre de l’esprit Punk (vous me suivez ?), cet Opéra Rock moderne se fout royalement des conventions, et prend un malin plaisir à se jouer des codes en vigueur.

Nous voici contées les affres de David, parabole sur l’Amour, la guerre, la folie humaine, et nombre de ramifications possibles. Le décor est planté dans les ruines fumantes d’une ville industrielle britannique, à la fin des années 70. L’histoire débute par la perte de l’être cher lors d’un bombardement. Les pièces du puzzle se mettent en place, tandis que la raison de David Eliade, elle, se morcelle. Alors qu’un dialogue interne s’instaure entre lui et le narrateur, une nouvelle approche est mise en lumière sous les projecteurs blafards de la relativité.

Quand le Punk se fait cérébral.

Mais quid de la musique, me direz-vous ?

Indépendamment de la structure et de la narration, l’album peut très bien s’écouter comme un brûlot foldingue à l’énergie décadente. « David comes to life » tient la route d’un bout à l’autre et procure son quota d’excellents morceaux.

Encore plus recherché musicalement que son prédécesseur (« The chemestry of common life »), ce troisième album des protégés du label Matador ose l’improbable avec aplomb et une sacrée dose de second degré.

Les vociférations de son leader, Damian Abraham, parfois un rien lassantes, sont contrebalancées ici et là par de charmantes voix féminines, donnant une aura plus Pop à l’ensemble, un peu comme si par moment on entendait Arcade Fire jouant sur des charbons ardents.

Alors, bien sûr, au long de ces 78 minutes, on n’évite pas toujours la  lourdeur de quelques guitares grassouillettes et quelques poncifs du genre Glam, propres à toute mise en scène grandiloquente de ce type. Mais qu’importe, car au final, ces malins iconoclastes finissent de donner une belle leçon d’inventivité et de radicalité à l’industrie musicale moribonde.

Fucked Up, but happy!

 

The Fervor

Arise, Great Warrior

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Enfin un groupe qui a compris qu’une pochette n’est pas un vulgaire emballage et permet de mettre en valeur une œuvre, surtout lorsqu’elle doit subir la concurrence. Evoquant le spectre de Don Quichotte planté fièrement sur sa monture, l’artwork du second album de The Fervor a de l’allure. Ne reste donc plus qu’à écouter ce que groupe de Louisville, dans le Kentucky, a dans le ventre.

A l’origine le line up réunissait Nathalie (chanteuse, claviériste) et Ben Felkner (guitare) ; mais le line up s’est élargi (bassiste et drummer), depuis la sortie du premier album. Malgré ce recrutement, le couple continue de diriger la manœuvre, les deux nouveaux venus se contentant de suivre le mouvement. Dommage…

Découpé en sept morceaux, « Arise, Great Warrior » oscille entre psychédélisme et americana. La présence de nappes de claviers (« Clearly As The Sun ») ou de guitares réminiscentes du Crazy Horse de Neil Yong corroborent respectivement ces impressions. Au début, je le concède. Car au fil des morceaux, on perd le fil conducteur de l’elpee. Certaines plages tirent en longueur. Et la voix plaintive de Nathalie Felkner commence à agacer.

En variant davantage son répertoire, le combo aurait pu nous réserver une bonne surprise. Il serait peut-être judicieux que le couple invite les deux autres membres du combo, à s’impliquer dans l’écriture.

 

Accordion Samurai

Accordion Samurai

Écrit par

Ces samurai ne sont pas sept, mais cinq.

Ils ne sont pas japonais, mais italien, français, finlandais, belge et irlandais.
Pour armes, ils n'ont que leurs accordéons.
Rien d'autre.
Pas de percussion, pas de basse...
Plein de boutons ! Et pas sur la figure !
Des doigts qui vont à toute allure, et l'expérience de chacun en partage.

Le projet est né il y a trois ans, et les Samurai ont commencé leurs concerts l'an dernier. Voici leur premier disque, produit par Home Records.

Pas spécialement conçu pour les amateurs de piano à bretelles, mais aussi pour qui aime la saudade, le rock et le folk, la mélancolie et la danse.

Les cinq univers donnent une grande liberté de ton, tantôt proche du folk irlandais, tantôt de la musique de films. Les musiciens savent donner corps à leur musique. C'est profond mais pas épais.

C'est sacrément bien foutu, à l'instar du titre « Eleanor Neary's Hornpipe » composé sur une structure classique : le thème revient, se dédouble, dévie, part dans des disharmonies avant d'être rejoué pour clore le morceau.

Malgré la couverture de l'album (où les soufflets rouges rappellent des entrailles), le disque ne se terminera pas en hara-kiri, mais par un superbe morceau finlandais intitulé « The last Waltz », majestueux et élégant.

 

Mike Zito

Greyhound

Écrit par

Ce jeune chanteur/guitariste a passé sa jeunesse à St Louis, dans le Missouri. Il aime la musique, et décide de se mettre à la guitare, choix opéré après avoir entendu un disque de Van Halen. Dans un style mêlant rock, pop et les racines de la musique américaine, il accomplit ses premiers pas sur la scène musicale, à 19 ans. Et il se révèle rapidement prolifique. Mais la vie sur la route est difficile et parsemée de galères pour un Mike rongé par l'alcool et les drogues. Walter Trout parvient à le remettre sur le bon chemin. Zito s’établit au Texas, avec sa nouvelle famille.

En 2007, il signe sur la branche rock, Eclecto Groove, du label blues Delta Groove. Il y publie l'album "Today", l'année suivante. Un disque suivi par "Pearl river", gravé en 2009, pour lequel il reçoit le concours de Cyril Neville et d’Anders Osborne. Le titre maître de ce long playing lui permet de décrocher un award de "Song of the year", en 2010. Début 2011, il immortalise, sous son nom, "Live from the Top", un elpee enregistré en public. Il y bénéficie de la participation, notamment, Nick Moss, Teresa James, Curtis Salgado et Ana Popovic.

Pour concocter ce troisième chapitre, il a de nouveau reçu un coup de main d'Anders Osborne. Non seulement, ce dernier assure la production, mais il collabore à l’instrumentation. Les onze nouvelles compo de Zito sont très introspectives. Le thème principal de ses chansons ? Ses multiples périples accomplis dans le bus Greyhound. Mike est épaulé par sa section rythmique, Carl Dufrene à la basse et Brady Blade à la batterie. Anders se réserve les parties vocales et gratte épisodiquement ses cordes. 

Zito possède une voix très caractéristique. Puissante, éclatante, elle alimente des atmosphères tragiques. Les accords rythmiques entrent en effervescence électrique dès l'ouverture "Roll on". Un excellent rock largement teinté de blues. Autoritaire, la voix maîtrise cette plage de toute bonne facture. La slide prend le large tout en adressant un clin d'œil au blues du delta, propice aux tonalités fort métalliques. Le titre maître est imprimé sur un tempo plus vivace. Son Greyhound propulse toute l’équipe sur les routes de l’Amérique profonde. Une plage filmique colorée par la slide. Tous les éléments s'enchaînent et se déchaînent ; et pourtant, la tempête sonore est bien gérée. Zito ne s’accorde guère de répit. Une atmosphère lourde envahit le "Judgement day". Les guitares libèrent des accents durs et métalliques, comme un Calvin Russell au sommet de son art. Répétitif, "Show me the way" se révèle, in fine, un tantinet agaçant. "The hard way" replonge dans le blues, une piste impitoyable qui arrache tout sur son passage. "Motel blues" permet de reprendre son souffle, en cours de route. Un blues acoustique plus cool, au cours duquel la voix s’impose. Les interventions de bottleneck sont primaires, mais sereines. On décèle très bien la présence d'Osborne. "Stay" est une magnifique ballade au cours de laquelle la voix implore et les cordes donnent la réplique, dans un climat menaçant et sinistre. Véritable perle de blues rock trempée dans le delta, "Hello midnight" est une plage chaleureuse. Sur-amplifiée, la guitare en impose, mais les effets produits sont bien torchés. "The southern side" baigne dans la même solution, mais dans un style plus americana, proche du Band (NDR : autrefois, le backing group de Bob Dylan). Excellent, cet opus s’achève par "Please please please", un cri d'amour qui libère une fameuse de sensibilité et de souffrance, à peine contenue.

Various Artists

Le chat du Rabbin - Olivier Daviaud / Enrico Macias / Amsterdam Klezmer Band

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Il y a des bandes originales de films que l'on aime écouter, qui existent pour elles-mêmes et pas seulement au regard des films qu'elles accompagnent. Pour n'en citer que quelques-unes, gardons en mémoire « La chambre du fils », de Nanni Moretti, « Hable con ella » de Pedro Almodovar ou encore, dans un tout autre style, la B.O. culte de « Grease » signée Jim Jacobs et Warren Casey.

Joann Sfar, créateur de la bédé « Le chat du Rabbin », qui vient d'être adaptée au cinéma, a su s'entourer de musiciens de renom pour cette aventure cinématographique.

Il a de nouveau confié les compositions à Olivier Daviaud. Cet arrangeur et compositeur a bossé en compagnie de Dionysos, Jacques Higelin, Thomas Fersen... et est l’auteur de la musique du premier film de Sfar, « Gainsbourg, vie héroïque ».

Enrico Macias, chanteur français d'origine juive séfarade, connu comme le chanteur du déracinement, et le groupe Amsterdam Klezmer Band (big band flamand responsable d’une musique explosive, entre jazz et klezmer) en assurent l'interprétation.

Pour autant, le disque n'est pas de ceux que l'on réécoutera. Les titres illustrent certainement bien le dessin animé, mais ils sont trop courts, trop disparates pour donner un sens au disque, et les rares paroles ne tiennent pas le coup sans l'image et le récit.

Musique d'ambiance, d'atmosphère, qui montre que le nom ne fait pas tout. Et que la promotion à outrance (voyons l'effort hallucinant dont a bénéficié le film) n'est pas forcément utile.

Mais comme dit si bien Sfar sur son blog, ‘Finalement, il y a assez d’œuvres formidables pour ne pas évoquer des choses moins bien’ (post du 18 août).

A bon entendeur...

 

Jimi Hendrix de retour au « Winterland »

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Fin 68, San Francisco… Jimi Hendrix donne une série de 6 concerts dans le Winterland Concert Hall. 43 ans plus tard les fans vont pouvoir (re)vivre ces soirées qui les avaient mis en émoi. 4 CD, ni plus ni moins, pointeront le bout de leur nez le 14 septembre prochain à cette fin. Si certains désespéraient de voir reparaître cet album absent des bacs depuis 1987, ils pourront gommer leur frustration.

Tracklisting Jimi Hendrix Experience - Winterland (4 Disc Deluxe Box Set):

Disc One

10/10/68 Winterland Ballroom, San Francisco

1.      Tax Free

2.      Lover Man

3.      Sunshine of Your Love

4.      Hear My Train A Comin’

5.      Killing Floor

6.      Foxey Lady

7.      Hey Joe

8.      Star Spangled Banner

9.      Purple Haze

Disc Two

10/11/68 Winterland Ballroom, San Francisco

1.      Tax Free                                     

2.      Like a Rolling Stone                        

3.      Lover Man                                        

4.      Hey Joe                                      

5.      Fire                                         

6.      Foxey Lady                                   

7.      Are You Experienced                     

8.      Red House                                      

9.      Purple Haze  

Disc Three

10/12/68 Winterland Ballroom, San Francisco

1.      Fire                                              

2.      Lover Man                                   

3.      Like a Rolling Stone                                  

4.      Manic Depression                            

5.      Sunshine of Your Love                    

6.      Little Wing                                       

7.      Spanish Castle Magic                     

8.      Red House                                      

9.      Hey Joe                                      

10.  Purple Haze                                   

11.  Wild Thing

Disc Four

Bonus disc Winterland Ballroom, San Francisco

1.      Foxy Lady                                         

2.      Are You Experienced                                               

3.      Voodoo Child (Slight Return)                                   

4.      Red House                                      

5.      Star Spangled Banner                                      

6.      Purple Haze                       

7.      Jimi Hendrix: Boston Garden Backstage Interview

http://www.jimihendrix.com

 

Les Stones renvoient les ‘Girls’ au Texas

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Les Rolling Stones seront de nouveau au Texas… Sur vos écrans. “Some Girls Live In Texas 1978” sera de nouveau dans les bacs à partir du 21 novembre prochain. Ce concert a été filmé au Will Rogers Memorial Centre à Forth Worth, le 18 juillet 1978. Il sera également possible d’acquérir le CD en pack avec le DVD ou le Blu-Ray. On retrouvera également une nouvelle interview de Mick Jagger.

 

La chanteuse d’Hooverphonic en solo

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Nombreux attendaient le retour de Geike Arnaert, chanteuse égérie de l'âge d'or du groupe Hooverphonic. Rope Dancer, premier titre de l’album « For The Beauty Of Confusion », donne le tempo. Si son clip est déjà sorti, le premier opus solo de la belge ne sera disponible qu’à partir du 17 octobre 2011.

http://www.myspace.com/geikearnaert

 

Amy Winehouse va de pair avec Tony Bennett

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« Body and Soul » est le dernier morceau qu’Amy Winehouse ait enregistré. Il s’agit d’un duo avec Tony Bennett enregistré en mars 2011 pour les besoins de l’album du New Yorkais intitulé « Duets II ». Ce titre passera sur les radios et les TV à partir du 14 septembre. Il permettra aussi de venir en aide à la fondation Amy Winehouse. Si la chanteuse récemment défunte attire le plus gros de l’attention, il ne faudrait pas passer à côté des participations d’Aretha Franklin, de Lady Gaga d’Andrea Bocelli ou encore de Mariah Carey. « Duets II » sera dans les bacs à partir du 19 septembre. Son seul concert en Europe se déroulera le 3 octobre  au Palladium à Londres.

Tracklisting Duets II

1.  The Lady Is A Tramp (with Lady Gaga)

2.  One For My Baby (And One More For The Road)  (with John Mayer)

3.  Body And Soul (with Amy Winehouse)

4.  Don't Get Around Much Anymore (with Michael Bublé)

5.  Blue Velvet (with k.d. lang)

6.  How Do You Keep The Music Playing (with Aretha Franklin)

7.  The Girl I Love (with Sheryl Crow)

8.  On The Sunny Side of the Street (Willie Nelson)

9.  Who Can I Turn To (When Nobody Needs Me) (with Queen Latifah)

10. Speak Low (with Norah Jones)

11. This Is All I Ask (with Josh Groban)

12. Watch What Happens (with Natalie Cole)

13. Stranger In Paradise (with Andrea Bocelli)

14. The Way You Look Tonight (with Faith Hill)

15. Yesterday I Heard The Rain (with Alejandro Sanz)

16. It Had To Be You (with Carrie Underwood)

17. When Do The Bells Ring For Me (with Mariah Carey)

http://www.youtube.com/user/tonybennettVEVO

http://tonybennett.com/

 

Un avant-goût du nouveau Peter Von Poehl

Écrit par

« Twelve Twenty One » est le premier extrait de « Big Issues Printed Small », le futur album de Peter Von Poehl. Enregistré totalement ‘à l’ancienne’, en une prise live par seize musiciens, le single indique sans aucun doute la direction musicale prise par ce troisième opus qui devrait sortir début 2012.

http://www.petervonpoehl.com

 

Boutikrock et EntreVues ne font plus qu’un

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Se basant sur l’addition des expériences engrangées, ce nouvel événement se veut être une véritable vitrine des Arts de la Scène de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il se déroulera du 30 janvier au 4 février 2012.

Six jours de spectacles et de concerts dans trois lieux renommés de la capitale : Les Halles de Schaerbeek feront la part belle aux projets de théâtre, de danse urbaine et contemporaine, de conte, d’arts forains, du cirque et de la rue.

Flagey accueillera une sélection d’artistes issus des musiques classique et contemporaine.

Le Centre Culturel Le Botanique sera, quant à lui, le lieu de toutes les autres musiques : musiques du monde et urbaines, jazz, blues, folk, chanson, pop-rock, rock dur et électro.

S’adressant à la fois aux professionnels (programmateurs, agents, managers, etc.) belges et étrangers et, dans une certaine mesure, au « tout public », l’événement visera autant à promouvoir la circulation de nos artistes en Belgique et hors de nos frontières qu’à favoriser leur visibilité et leur reconnaissance par le public.

Les candidatures se font exclusivement en ligne du 30 août au 22 septembre 2011.

Pour plus d’informations et l’accès aux inscriptions:

http://www.boutikrock.be

 

Une Limousine pour « II »

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Limousine sortira son nouvel album intitulé « II » le 15 novembre. Le premier single « La Gaviota » est d’ores et déjà disponible. Le 22 septembre le groupe jouera à la Java dans le cadre de la soirée Fear & Loathing VI aux côtés d'Alice Lewis, Christophe Chassol & Bertrand Burgalat.

http://www.myspace.com/limousineband

 

Tuxedomoon

La lune dans le caniveau

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C’est une nuit chaude. C’est une nuit moite et oppressante. Une de ces nuits zébrées d’éclairs silencieux qui s’étendent frénétiquement au dessus de la tête des hommes.

Une foule dense se presse aux portes du Magasin 4.

C’est une de ces nuits d’où émane le parfum des souvenirs d’une autre époque. Une nuit où la lune se révèle mystérieuse et chargée de sens. Une nuit hors du temps mais qui s’en imprègne. Une nuit qui suspend son envol, retenant le bruissement de ses ailes pour écouter cette douce mélodie flottant dans l’air. Et ce soir, à l’intérieur, l’air devient sensiblement de plus en plus lourd, étouffant, au fur et à mesure que la salle se remplit.

Sur scène, le Liégeois Phil Maggi (actif notamment au sein d’Ultraphallus) commence patiemment la construction d’une architecture alambiquée qui bientôt envahit totalement l’espace sonore.

Si l’on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de ce genre de performances somme toute passablement inerte, où il n’est guère aisé de s’extasier devant un savant qui accomplit minutieusement son expérience, complètement absorbé par son propre univers, au grand dam d’un auditoire pas toujours convaincu, reste à saluer l’inébranlable foi de l’artiste accouchant d’une montagne.

Décrire l’ensemble tient de la gageure, que seul un fou comme moi s’autoriserait à relever.

Voici donc un aperçu bancal d’une prestation pyramidale ayant connu son apogée dans un malstrom bruitiste : BBBrrrrrrrrkkkksssssssstikfiiiiiiiirrrrrrrrrggghhmmmmtttfff-blip-crrrrrrrrrrrrrrrrrvvvvvvoomoomoomoOMMMMOOOMMMFFFFFFFFFFTTTTTTTSSSSSSSSSSRZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

La relative efficacité de ce pâle descriptif ne devant pas vous distraire de l’essentiel. A savoir, pour hypnotique et transcendantale que puisse être ce type de composition bruitiste, le peu d’apport visuel crée immanquablement un vide difficile pour l’esprit à combler.

De fait, Phil Maggi envisagerait d’après certains échos glanés ce soir de s’adjoindre la complicité de danseuses lors de ces prochaines prestations. A bon entendeur…

Quelques bouffées d’air frais volées au dehors par l’entremise d’une porte de secours entrouverte, permettent aux plus téméraires des non-fumeurs d’attendre sagement l’arrivée du groupe pendant que votre serviteur préfère, lui, s’échapper par la porte principale et sacrifier quelques fibreuses muqueuses pulmonaires au Dieu tabac.

Le ciel rougeoyait et se déchirait par endroits. Dans les volutes bleutées, se dessinait le retour au sein de l’enfer.

Les musiciens, forcément plus très jeunes de Tuxedomoon pénètrent alors sur la pointe des pieds. Cueillis par les applaudissements enthousiastes, aussi bien que par la pesante atmosphère, les membres du groupe entament leur set sur un mode cinématographique.

Ambiances feutrées qui se découpent avec grâce sur les immenses tentures pourpres avant de doucement prendre une orientation plus électro, une fois quelques problèmes techniques entre la boîte à rythme et les retours résolus.

Entre expérimentations jazzy et intégrité Rock, le plus belge des combos américains n’ayant jamais tranché (pour le meilleur d’une discographie irréprochable) ils nous offrent ce soir un bouquet éclatant épinglant une majeure partie de titres plus anciens, à l’intention des fans de la première heure, mais avant toute chose, pour se faire plaisir.

Allant jusqu’à oublier l’insoutenable fournaise et faire oublier à la majorité d’un public conquis les improbables caprices d’une météo tropicale, échouée aux abords de Bruxelles.

Après The Ex, autres dinosaures toujours éclatants de vitalité, le Magasin 4 nous offrait à nouveau une bien belle nuit, placée sous l’égide d’une lune ronde et goguenarde.

Dehors, le Sirocco soulève les premières feuilles mortes se love autour de nos âmes...

Organisation : Magasin 4.

 

De Graw place “Sweeter” derrière le « Chariot »

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Les débuts du chanteur américain Gavin DeGraw avaient été marqués par son « Chariot » en 2003. Il nous revient aujourd’hui avec un tout nouvel album intitulé « Sweeter ». Et le natif de New York, qui a aussi fait quelques apparitions dans la série « Les frères Scott » afin d’y interpréter son titre « I Don’t Want To Be », s’est entouré de quelques noms alléchants tel que le producteur Butch Walker. Ce dernier a entre autres travaillé avec Avril Lavigne. Le premier single s’appelle « Not Over You ». « Sweeter » sera dans les bacs à partir du 19 septembre.

Tracklisting:

01 Sweeter

02 Not Over You

03 Run Every Time

04 Soldier

05 Candy

06 You Know Where I’m At 

07 Stealing

08 Radiation

09 Where You Are

10 Spell It Out

http://www.gavindegraw.com

http://www.myspace.com/gavindegraw