New Brutalism de 087 à 089…

New Brutalism est un groupe de rock minimaliste formé à Knoxville, Tennessee, en 1998. Le groupe est composé de Shane Elliott (chant), Matt Hall (guitare/chant), David Basford (basse/chant) et Carey Balch (batterie). Son nouvel Ep, « Requiescat Record »,…

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Wholes passe son chemin…

Wholes (ex-The Van Jets, Hypochristmutreefuzz, Pink Room, Elefant, etc.) a partagé une première chanson torride. Brute, non filtrée et chargée d’émotion. "Till We Don't Meet Again" est une collision de guitares tordues, de rythmes implacables et de voix qui…

Denver ou DNVR ?

DNVR est l'étoile montante de la scène soul française, fusionnant les grooves sensuels…

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Vitas Guerulaïtis

Vitas Guerulaïtis

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Vitas Guerulaïtis est une formation française exilée à Bruxelles qui a choisi pour patronyme le nom d’un tennisman roumain, célèbre pour ses escapades nocturnes, hors courts. Donc, a contrario des autres artistes distribués par le label belge Cheap Satanism, le trio ne se réfère à aucun rite satanique ni à une quelconque secte obscurantiste. L’écurie hexagonale Tandori héberge, en outre, Drive with a Dead Girls et Maria Goretti Quartet. Ce qui confirme la différence.

L’expression sonore de Vitas Guerulaïtis est plutôt atypique. Et si on n’approfondissait pas le sujet, on pourrait croire qu’elle s’apparente à une grande plaisanterie. Faut dire que les titres des morceaux sont peuplés de traits d’esprits. A l’instar de « Chomeuse Go On ». Pourtant, lorsqu’on gratte derrière la forme de cette musique galvanisée par la fougue, criblée d’infantilités, fertile en ruptures incessantes ainsi qu’en onomatopées féminines et masculines, on décèle des mélodies subtiles et habilement construites.

Et finalement, on se rend compte que Vitas Guerulaïtis ne manque pas de talent. Parfois il rappelle même Mr Bungle ; et lorsqu’il calme son jeu, il se montre capable de torcher des compos plutôt bien ficelées…

 

84 Day Syndrome vs. Glue Factory

Antonio Villaraigosa Golden Expressway

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Si l’immonde pochette de l’album rappelle une obscure série Z apocalyptique, son contenu musical en est le penchant musical, tant il destiné strictement aux fans d’un certain genre, le punk ‘à roulettes’ des années 90, en l’occurrence. « Antonio Villaraigosa Golden Expressway » est un split album partagé par 2 groupes californiens, sévissant à Los Angeles.

84 Day Syndrome est le projet solo de Randy Bradbury, le bassiste de Pennywise. Il s’est chargé des vocaux et de l’ensemble de l’instrumentation. Glue Factory implique des membres de The Falling Idols et de Secret Hate. Les 6 titres de 84 Day Syndrome pourraient figurer sur un nouvel Ep de Pennywise, tant les vocaux que les riffs rappellent le punk caractéristique du gang de Long Beach. Les morceaux de Glue Factory évoluent dans un registre davantage rock-garage. Politiquement engagé, aussi. Dans l’esprit de Jello Biafra.

Impossible de critiquer négativement cette œuvre, tant l’intention des deux groupes est louable. Sincère également, même si ce split cd s’adresse exclusivement aux aficionados des deux combos. Des aficionados qui risquent d’ailleurs d’être comblés à l’écoute de ce disque. Les autres passeront leur chemin en se demandant qui écoute encore ce genre de musique de nos jours. Rien à ajouter ! Il fait beau, j’irai bien faire du skate, moi.

Black Top

Sour Milk

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D’ordinaire, le lait tourné nous le crachons. Chez le power trio Black Top, on en redemande plutôt une rasade. Cette deuxième plaque devrait, en toute logique, asseoir la réputation du groupe en dehors de sa Hollande natale. Un son hard rock, mâtiné de punk et d’atmosphère bluesy. La recette du combo, qui n’hésite pas à accorder des shows de trois heures, devrait plaire à un large spectre d’amateur de rock plombé.

Parfois proche d’AC/DC et de ZZ Top, des Damned et de Fu Manchu, la musique du groupe lorgne aussi du côté de Triggerfinger.

Peuplé de titres dévastateurs, « Sour Milk » devrait largement devancer les ventes de « Rough n’Gritty », premier effort des rockers, qui s’est quand même écoulé à plus de 2 000 exemplaires, sans aucune forme de promotion. On regrettera toutefois le manque de soin apporté à l’élaboration du livret, et quelques longueurs sur certains titres.

Mais dans l’ensemble, la plaque ne laisse que peu de temps à l’ennui.

On guette déjà impatiemment la suite de la carrière de cette formation prometteuse. ‘Wait and see’ comme on dit…

 

Colourmusic

My _____ is Pink

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Colourmusic a été fondé en 2005, à Stillwater (Oklahoma), par Ryan Hendrix et Nick Turner. Le duo a ensuite été rejoint par Cory Suter, Nick Ley et Colin Fleishacker pour former un véritable groupe. Leur ambition ? Redonner des couleurs au rock !

L’aspect psyché de leur musique évoque inévitablement les Flaming Lips. Pas étonnant, puisque le combo s’est souvent produit en première partie de la bande à Wayne Coyne. Intention louable, le quintet yankee tente de lier chacun de leur morceau à une teinte, en s’inspirant de la ‘théorie des couleurs’ d’Isaac Newton… Vaste programme ! Et, la diversité des ambiances est d’ailleurs ce qui frappe le plus à l’écoute de « My_____ is Pink », le nouvel album des apprentis coloristes.

Caractérisé par sa basse éléphantesque, « Jill & Jack (A Duet) » semble issu du répertoire de Death From Above 1979. « Dolphins & Unicorns » trempe dans du pur rock psyché à la Flaming Lips. « Tog » frôle le space-rock de Babylon Zoo (!!!). « We Shall Wish (Use Your Adult Voice) » lorgne vers Deerhunter et « Pororoca », U2… Et chaque morceau de l’album est susceptible de rencontrer sa référence. Quant à associer une couleur à chaque plage, c’est une autre histoire ! Ce manque de cohérence revendiqué finit par égarer l’esprit du mélomane ; même si le band manifeste une volonté jamais prise en défaut de le divertir à travers des touches de funk, de R&B, d’easylistening, de gospel, de rock et même de krautrock. Trop d’idées pour revendiquer une œuvre sous la forme d’un arc-en-ciel…

 

Das Simple

Das Simple

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D’après leur MySpace, Das Simple est originaire du Vatican et de Dubaï. Un groupe qui revendique, pour style, un mélange de chanson allemande, de musique religieuse et tropicale. N’importe quoi !

Si la description de leur expression sonore est plutôt fantaisiste, elle reflète un état d’esprit que la formation entretient tout au long de ce disque. En fait, Das Simple est originaire de Marseille. Rien de bien extraordinaire, comme origine, donc. Complexe, leur musique mêle noise, jazzcore et métal. Un peu dans l’esprit des différents projets de Mike Patton : Mr Bungle et Fantomas. Si certains morceaux jouissent d’une mélodie décryptable, à l’instar de « Tales of the Galactic Serpent », d’autres souffrent carrément de leur absence. « Pleis » et « Tsia » en sont les plus belles illustrations. Mais en général, même si cet opus est assez difficile à digérer, il demeure comestible. En fait, il nécessite plusieurs écoutes avant d’être apprécié à sa juste valeur. Passé ce cap, il ne vous reste plus qu’à vous laisser emporter par le tourbillon provoqué par ces Phocéens, pourvu qu’il ne finisse pas par vous piétiner…

 

Fitz & The Tantrums

Pickin' Up The Pieces

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Issu de Los Angeles, Fitz and the Tantrums est une formation plus que prometteuse. Talentueuse aussi. Le line up réunit la chanteuse Noelle Scaggs, le drummer John Wicks, le bassiste Joseph Karnes, le saxophoniste James King et le claviériste Jeremy Ruzumna. Ce dernier est loin d’être un illustre inconnu, puisqu’il a été le directeur musical de Macy Gray. Excusez du peu ! En outre, le groupe a déjà eu l’opportunité de monter sur les planches, en première partie de Maroon 5 ou encore de Sharon Jones and the Dap Kings.

Chaque musico a d’ailleurs son propre parcours et son expérience personnelle, qui se traduisent à travers chaque chanson de l’opus. « Breaking the chains of love » et « Dear Mr President » sont des plages sur lesquelles il est difficile de ne pas avoir envie de bouger son corps. Ces rythmes irrésistibles sont le fruit d’un mélange entre soul et funk. Prodigieusement décapants, ils sont même susceptibles de séduire les mélomanes qui ne sont pas nécessairement branchés sur ces styles musicaux. A cause de cette simplicité et de cette classe qui baignent l’ensemble de l’elpee. Et « Moneygrabber » constitue certainement, la compo, qui illustre le mieux ces caractéristiques.

Premier opus du band, « Pickin' Up The Piece » projette les images d’une balade en voiture, en compagnie de quelques amis, sous le soleil californien, où les paysages défilent à travers les mélodies et communiquent la sensation que rien ne pourrait gâcher ces instants précieux.

Fitz and The Tantrums est un combo jouissant d’un potentiel énorme qui ne demande qu’à être exploité. Le destin est tout tracé pour ce groupe hors pair : le succès !

Half Asleep

Subtitles for the silent versions

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Half Asleep est un groupe belge. Il est le fruit d’un projet imaginé par Valérie Leclercq et sa petite sœur Oriane. Il faut dire que leur parcours n’est pas récent. Il existe même depuis 2003. Année au cours de laquelle l’album « Palms and plums » est sorti. Il sera suivi par « Just before we learnt to swim », publié un an plus tard. Deux œuvres au fort potentiel. En 2011, « Subtitles for the silent versions » voit le jour. Un nouvel elpee défini par un je-ne-sais-quoi qui communique aux chansons une authenticité telle qu’il est difficile de rester insensible à l’écoute de chaque titre. Half Asleep est un nom qui correspond bien au concept de ces deux jeunes sœurs, dont l’aînée vient à peine de fêter ses 20 ans.

Les rythmes sont lents. Les mélodies semblent oniriques, pleines de douceur et de mélancolie. L’opus s’ouvre par « How Quiet ! », une plage qui nous entraîne sur des sentiers embrumés d’une forêt au crépuscule. Des voix superposées trament un chœur à la fois mélancolique, mystérieux et mythique. Mais si le climat du long playing est apaisant, il s’adresse essentiellement aux mélomanes friands de ce style musical. Les autres risquent ainsi rapidement de se lasser.  

 

Isola

Isola

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Isola avait déjà diffusé, sur les ondes, quelques titres, comme « Gravity » ou « This dream is gone », notamment. Il vient de coucher ces pistes et huit autres sur un album bourré de bonnes énergies. Les mélodies, toutes plus entraînantes les unes que les autres, regorgent de bonne humeur. Et elles sont de celles qui s’en vont faire danser les neurones pendant des heures, une fois les oreilles touchées par ces notes emballantes. « Covet Me », à titre d’exemple, est de ces airs qu’on fredonne volontiers une journée entière. L’ouverture de cet album est faite de la plus belle manière qui soit et constitue une fête à elle toute seule. L’envie d’embarquer sur scène en leur compagnie est imminente. Et preuve d’une grande habileté musicale, toutes les pistes sont homogènes. Notons au passage que « This dream is gone » démontre qu’Isola déborde également d’efficacité quand le rythme ralentit quelque peu. Un bon morceau sur un tout bon album. A écouter en voiture sur les routes ensoleillées, les cheveux au vent, les lunettes noires devant les yeux ; car ces dix pistes regroupent toutes ces ondes positives.

Marnitude

Marnitude (Ep)

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Marnitude propose son premier Ep. Il est découpé en six titres, le tout pour à peine plus de 20 minutes en musique. Toutes ces pistes transpirent la mélancolie et la nostalgie. Mais une certaine poésie, éternellement liée à ces sentiments, émane des mélodies ‘froides et fragiles’, comme les qualifie lui-même le chanteur et guitariste Jean-Rémy Papleux. Elles paraissent transporter cette beauté et cette tristesse que seule l’automne est capable d’exalter. L’orgue, derrière lequel se cache Nils Méchin, renforce cette sensation si particulière. Ses notes, entremêlées à celles de la guitare de Jean-Rémy Papleux et à celles de la basse de Julien Doigny, prennent l’apparence d’un air qui décroche et fait tomber les souvenirs, comme le vent provoque la chute des feuilles, une fois celles-ci roussies. Et les morceaux défilent comme nos souvenances dans notre tête. La délicate voix veloutée nous souffle de continuer cette bal(l)ade maussade, comme le craquement des feuilles mortes sous nos pieds nous incite à poursuivre notre chemin. On s’imprègne de cette force si chagrine et si belle à la fois.

Mais lorsque les dernières notes se sont envolées, on ne sait si le temps qu’a duré ces effluves cafardeux était trop court ou si les prolonger aurait nui à leur efficacité. Le seul moyen d’en avoir le cœur net serait de pouvoir l’expérimenter. Reste donc à Marnitude de nous en proposer plus, pour savoir si notre réceptivité demeurerait intacte tout au long de dix ou quinze plages d’un tel acabit.

 

Duff McKagan

The Taking

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L’amour du rock n’ roll cultivé par Duff McKagan prend le dessus sur toute considération matérielle. Quand on a milité chez Guns n’Roses, durant ses heures glorieuses, on a peu de chance de rencontrer des soucis financiers. Le précédent opus de Loaded a beau avoir été un échec commercial, Duff et ses comparses n’ont pas pour autant baissé les bras. En publiant « The Taking », le combo risque bien de passer des petites scènes des clubs à des podiums plus conséquents. Car du tube en puissance, la plaque n’en manque pas. Il suffit de jeter une oreille sur les imparables « Cocaine » ou « Wrecking Ball », l’époustouflant « Dead Skin » plein de panache ou encore sur le plus emphatique « Easier Lying », pour être convaincu qu’on tient là un disque doté d’un réel impact commercial. Vu la production signée Terry Date, pas étonnant que le résultat soit d’enfer. Et si le son est lourd, mais parfaitement limpide, les riffs sont costauds, et les refrains plutôt glam rock.

Un poil plus sombre qu’à son habitude dans l’expression de son art, l’ex-bassiste des Guns a opéré un choix judicieux en embauchant le batteur Isaac Carpenter qui booste la formation. L’opus est surprenant et devrait combler les plus exigeants des fans de ‘Classic hard rock’. Vivement un show en Belgique !

 

Scarlett O’Hanna

Cheap Bling Bling

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Au moment où j’écris ces quelques lignes, les coureurs cyclistes du Tour de France arrivent à Lourdes. Et pourtant, le miracle n’est pas sportif mais d’ordre musical. Il existe de ces rencontres qui vous subjuguent, vous coupent le souffle et vous laissent sans mots. Ce tête-à-tête, Scarlett O’Hanna vous l’offre. Grâce à la mélodie de « HK », elle vous met tellement en émotion que vous voudriez que le temps s’arrête pour pouvoir en profiter éternellement. Il se trouve là, le prodige ! Quelle magie, quel génie, quelle délicatesse, quel exploit… Ses qualités pourraient être l’objet d’une liste interminable. Les notes que la Bruxelloise arrive à extirper de son piano sont tout bonnement exceptionnelles. Elles sont dignes des plus grands airs de cet instrument.

On est tellement emballé qu’on en oublierait presque que l’album ne s’arrête pas à cette première piste. Bien entendu, aucun autre morceau n’atteint le fantastique niveau de la première plage. La seule vraie faiblesse est « I got there, I am OK », mais ce morceau n’est que de courte durée. « Catherine » donne à Scarlett O’Hanna un petit air de Yael Naim. Pourvu qu’elle connaisse le même succès que la Franco-israélienne. Car lorsqu’une artiste est capable de distiller autant de talent sur sept pistes, on en redemande forcément.

Phaedra

The sea

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Phaedra vient secouer d’un grand coup le monde musical. Invoquant une des grandes forces naturelles sur terre, « The sea » porte son nom à merveille. Précisons aussi que le mythe de Phèdre, d’où le groupe tire son nom, est vaguement lié au dieu grec des mers et des océans, le tout puissant Poséidon. Et tout se tient car les ambiances sont calmes, secrètes, sombres et magnifiques en même temps, comme les fonds marins. La voix de la chanteuse norvégienne Ingvild Langgård évoque celle d’une sirène perfide. Elle provoque une certaine hypnose et met l’esprit à la dérive. Ce dernier se rassasiant du plaisir immédiat suscité par ce chant envoûtant. Cette légende des femmes-poissons prend réellement vie. Rarement on a pu contempler une telle puissance avec si peu de déploiement de forces. On est irrémédiablement attiré. On se laisse porter par les vagues de sons. Les profondeurs finissent par nous engloutir ; mais aucune résistance ne vient leur faire barrage. La descente vers les abysses sous-marins est tellement délectable qu’on se laisse glisser vers cette tranquillité apaisante. Et lorsqu’on touche le fond, on s’aperçoit que le monde aquatique est empli de couleurs qui lui octroient une beauté unique et insoupçonnée. Cette exploration provoque des émotions par dizaines et reste gravée dans nos mémoires. « The sea » est donc une puissance tranquille, forte et marquante, à la frontière des bonnes et des mauvaises intentions. Mais que ce soit du côté blanc ou du côté noir, le pouvoir de séduction de cet album est immense.

Saga

Heads or Tales Live

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Les amateurs de sympho et de prog s’entendront tous pour parler de “Heads or Tales”, en termes élogieux. Un album studio datant de 1983 qui demeure le sommet de la carrière des Canadiens de Saga.

Il est vrai que l’œuvre n’avait jamais été interprétée dans son intégralité, à l’époque, et que ce type d’exercice devient de plus en plus répandu chez les groupes vétérans. Mais quel est l’intérêt d’enregistrer live, près de 30 ans plus tard, une œuvre aussi dense sans le chanteur Michael Sadler ?

Son remplaçant Rob Moratti, osons l’écrire, ternit abominablement les dix titres en tous points magnifiques, dans leur version originale.

Bien sûr on ne peut qu’éprouver un sentiment de bonheur à l’idée de réentendre « The Flyer », « Catwalk », « The Writing », « Social Orphan » ou « Pitchman », tous considérés comme des standards du hard FM. Et on ne peut nier l’excellente interprétation des musiciens du combo, Ian Chrichton en tête. Ses soli de guitare filent toujours autant de frissons.

La virtuosité demeure intacte. Mais imaginons un « Highway to Hell » enregistré sans Bon Scott ou n’importe quelle pépite de Rush chantée par Max Cavalera… C’est exactement le sentiment que l’on éprouve à l’écoute de « Heads or Tales Live ». Que ceux qui ne connaissent pas ce fabuleux album des eighties se précipitent sur sa version studio, disponible en réédition. Notons que depuis la sortie de ce live, Michael Sadler est rentré au bercail. Qui s’en plaindra ?

 

Shineski

The Wild Lane

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En 2008, Shineski publiait son premier elpee. La critique n’avait pas été tendre vis-à-vis de ce long playing. A cause de la production, jugée trop faible. La formation française (NDR : issue de Mulhouse, très exactement) nous propose donc son second opus. Et pour la circonstance, elle a décidé de se réserver l’enregistrement et le mixing.

Pour ce « The Wild Lane », Shineski a également décidé de ressortir les grosses guitares. Résultat des courses, la plupart des compos de cet elpee sont sculptées dans un rock sans concession. Brutal, féroce aussi. On se croirait parfois revenu quinze bonnes années en arrière. Pensez au grunge du début des 90’s. Aux Foo Fighters, par exemple, même si le groupe puise également ses influences chez Trent Reznor et Bowie. Evidemment quand on reprend « I’m Afraid of Americans », difficile de le contester. Certaines compos trahissent également de forts accents stoner, à l’instar du titre maître.

Malheureusement, malgré les excellentes références, le résultat est décevant. On est ici très loin d’un Pearl Jam voire d’un Kyuss. En fait, le revivalisme de Shineski est tout bonnement suranné. Parcourus de soli de gratte d’une autre époque, des morceaux comme « In the Dark » ou « Another Way to Say Goodbye », en sont de parfaites illustrations. Et ce n’est pas la voix écorchée de Mathieu Gettliffe qui nous permettra de changer d’avis.

En voulant soigner la mise en forme, Shineski a oublié l’essentiel : le contenu. Pas que cet elpee soit de mauvaise facture, mais il ne parvient jamais à éveiller nos sens. Or sans ce feeling, difficile d’accrocher à un album… 

 

Uriah Heep

Live in Kawasaki Japan 2010 – Official Bootleg

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Seuls les collectionneurs les plus pointus réussissent l’exploit d’énumérer la longue liste des enregistrements live d’Uriah Heep, un des groupes les plus influents des années 70, aussi bien pour la scène metal que prog.

Troisième volet de la trilogie des « Official Bootleg », ce « Live in Kawasaki Japan 2010 » fait suite à « Budapest Hungary », sorti l’an dernier, mais aussi à « Sweden Rock » paru en 2009. Et les trois objets rassemblés constituent un excellent témoignage de la troisième carrière du gang de Mick Box, seul rescapé du line up originel. Pourtant, l’interprétation des nouveaux et des anciens titres, combine très adroitement la fidélité aux ingrédients propres au Heep ; une façade heavy mais des mélodies de haute volée, des thèmes aux apparences simplistes, mais d’une grande complexité. Box assure comme jamais, entouré d’une tripotée de musiciens soigneusement sélectionnés. Le bassiste Trevor Bolder et le dernier venu, le batteur Russell Gilbrook, fusionnent à merveille dextérité et puissance de feu. Fameuse section rythmique !

Même s’il ne peut atteindre les notes les plus aigues du regretté David Byron, Bernie Shaw affiche toute sa maîtrise en réadaptant les lignes de chant du répertoire des Anglais. Phil Lanzon, derrière ses claviers, ne se risque pas à copier son célèbre prédécesseur Ken Hensley, favorisant les sonorités modernes au détriment du ‘Hammond Sound’. Notons encore la participation de l’ex-Whitesnake Micky Moody à la slide guitare, venu spécialement au Japon pour épauler son vieux pote Mick.

Les vingt-deux titres s’écoutent donc d’une oreille particulièrement attentive, d’autant plus que les versions proposées sur ce ‘pirate officiel’ sont toutes assez éloignées des enregistrements studio. A revoir en concert absolument !

 

David Vangel

Breadth Control

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Chaque grande scène de film a son émotion. Chacun de ces sentiments est appuyé par une musique en arrière-plan. Les treize titres de « Breadth Control » ont un peu cette allure-là. Ils créent des ambiances claires et précises, qui laissent beaucoup de liberté à l’imagination tout en sachant où on veut emmener l’auditeur. On se construit très facilement de véritables séquences de production cinématographique. Et il n’est clairement pas donné à tout le monde d’établir de tels morceaux. Mais il est bien rare que les mélodies d’une B.O. de film pénètrent notre mémoire. En effet, on ne peut s’en passer tout au long de la projection, mais, à la sortie de la salle, personne ne se souvient d’un air musical. David Vangel nous propose un album bâti sur un schéma similaire. Ses morceaux sont jouissifs sur le moment, mais ne gravent aucun souvenir. Un autre détail me chiffonne : la meilleure piste est sans aucun doute « A Place In Time », qui ne dure que… 45 secondes ! Il est ‘étrange’ de ne pas exploiter plus longuement cette plage qui pourrait être d’anthologie. Du coup, on reste sur un goût de trop peu. Mais le fait que « Breadth Control » ne comporte pas de réel titre faible, sauve la mise par la suite.

 

Le nouveau single de Red Hot Chili Peppers sur la toile

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Le nouveau single des Red Hot Chili Peppers, « The Adventures of Rain Dance Maggie », est sorti ce 18 juillet. Il est en écoute sur le lien suivant : http://soundcloud.com/kroq/red-hot-chili-peppers-the/s-CrrWW

Pour rappel l’album « I’m with you », paraîtra ce 26/08.

Pour Wanda Jackson, la fête n’est pas terminée…

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Et pour cause, la diva se produira ce 25 octobre à l’AB de Bruxelles ; mais surtout à 74 balais, Wanda Lavonne Jackson a publié un nouvel opus, en janvier 2011, intitulé « The Party Ain’t Over ». Produit par Jack White, cet album réunit 11 covers de titres parus entre 1900 et 2007.

Cliquez ici pour découvrir la vidéo de présentation de l’Américaine.


 

The Horrors célestes ?

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« Skying », le 3ème  album de The Horrors vient de paraître chez XL Recordings. La formation britannique parviendra-t-elle à nous livrer une œuvre digne des précédentes ? Pas sûr, car la presse semble plus que divisée à ce sujet !

http://www.thehorrors.co.uk

Un Zomby chez 4AD

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« Dedication », le premier album de Zomby, vient de paraître chez 4AD. Le presse spécialisée est dithyrambique à propos du disque de ce producteur anglais, responsable d’une électro glaciale... Jugez plutôt :

“Electronica urbaine superbe, innovante et de très grande qualité” – Mojo (4/5).
“ L’une des meilleures flammes de la Dub-step!“ - Drowned In Sound (9/10).

Le premier single, « A Devi Lay Here », est téléchargeable sur le site de 4AD

http://www.4ad.com/news/21/6/2011/newzomby7onshelvesfreemp3wavavailablenow

Dour Festival 2011 : samedi 17 juillet

Quatrième et dernier jour du festival. L’heure est donc aux bilans, que Seb vous relate en fin d’article. Largement positifs, même si tout n’a pas été parfait. Vos serviteurs ne perdent jamais leur sens critique, c’est une constante…

Arrivé au beau milieu de l’après-midi, on est confronté aux averses qui, au fil des heures, vont redoubler d’intensité. Aussi, en traversant le site, une constatation s’impose : la gadoue gagne du terrain…

Un petit tour du côté du Clubcircuit Marquee nous inspire, puisque The Bewtiched Hands s’y produit. Une formation rémoise qui jouit d’une excellente réputation outre-Quiévrain. Mais ce qui frappe d’abord chez ce sextet, c’est la choriste. Elle possède du coffre. Au propre comme au figuré. Les musicos affichent des looks totalement disparates. Mais musicalement, ils forment un ensemble plutôt homogène. Les harmonies vocales se conjuguent impeccablement. De petits riffs de gratte secouent des mélodies pop imprimées sur un tempo léger. Un set finalement agréable pour ce groupe à suivre de près.

En 2009, Gaëtan Roussel a donc entamé une carrière solo. Et depuis, la courbe du succès dessinée par le natif de Rodez est ascendante. 2011 lui a valu ainsi une victoire de la musique pour son album, « Ginger ». Dès qu’il monte sur les planches, il se met à pleuvoir. Face à la Last Arena, donc en plein air, il est donc nécessaire de sortir les vêtements et protections de pluie. Paraît que chaque fois qu’il vient à Dour, bonjour la flotte. Faut croire qu’il est maudit sur la Plaine de la Machine à Feu. En l’an 2000, son Louise Attaque avait dispensé un set en demi-teinte ; et en 1998, il avait carrément déclaré forfait, à la dernière minute. Une annulation qui s’ajoutait à celle de Rammstein, prévue elle, néanmoins. 1998, souvenez-vous, c’était la finale de la coupe du monde de football, disputée à Paris et gagnée par la France. Une explication qui en vaut une autre, mais elle avait fait grincer les dents de plus d’un aficionado. Bref, sans rancune, car on aime bien Gaëtan. Son dernier elpee est sympa. Dès lors, on espère qu’il va nous en mettre plein la vue et les oreilles. Huit musiciens montent sur les planches. Deux drummers : un conventionnel et un autre équipé d’un matos synthétique. Un claviériste. Deux choristes, dont une particulièrement corpulente, de couleur noire, qui double circonstanciellement au saxophone. Un bassiste. Un guitariste. Et Roussel. Parfois à la gratte. Rythmique et même sèche (NDR : notamment pour interpréter l’inévitable tube « Dis-moi encore que tu m’aimes »). Selon les morceaux. Sa voix est bien timbrée. Au début du concert, le sixcordiste n’est pas trop rassuré. Le vent pousse la pluie vers ses pédales de distorsion. Deux roadies essaient, le plus discrètement possible, de les protéger, à l’aide de bâches en plastique. Gaëtan se démène beaucoup sur l’estrade. Il harangue la foule. L’invite régulièrement à ‘clapper’ des mains. Soulève l’enthousiasme de l’audience. Mais progressivement, accorde trop de latitude à ses partenaires qui s’autorisent des soli aussi longs qu’inutiles. Une seule exception, un titre plus complexe, à la limite du psychédélisme, au cours duquel, tout le band donne le meilleur de lui-même. La cover du « Psycho killer » de Talking Heads est un peu trop approximative et le morceau final, interminable, passe complètement à travers. Raison suffisante pour vider les lieux avant la fin du spectacle. Manifestement, Roussel s’est entouré d’excellents musiciens. Mais désolé, Tamac et Louise Attaque, c’était quand même autre chose…

Le rédac’ chef a convaincu Seb d’aller voir et écouter Blood Red Shoes. Et il ne l’a pas regretté. Steven Ansell s’est, comme d’hab’, planté à droite de la scène, de profil, derrière ses fûts. Tel un chef d’orchestre, il lève sa baguette, pour marquer le début d’un nouveau morceau. Ou un changement de tempo. Son jeu de drums est à la fois ample, sauvage, précis et fulgurant. Laura-Marie Carter est vêtue d’un t-shirt et d’un short en jeans. Ses riffs de gratte mordent les mélodies comme à la plus belle époque du grunge. Le son est puissant (NDR : m****, on n’a pas de boules-Quiès ; demain bonjours les acouphènes). Les titres défilent. Les singles. Des morceaux issus du dernier album (NDR : surtout), du premier (parfois) et quelques nouvelles compos. Mais la setlist tient remarquablement la route. Les vagues de stagediving se succèdent. Certains excités parviennent même à monter sur les planches, poursuivis par le service d’ordre. Musiczine l’avait déjà proclamé, mais Blood Red Shoes a le potentiel pour se produire dans le cadre de festivals majeurs, comme Werchter en Belgique ou le Main Square d’Arras, en France.

Vu la performance de Blood Red Shoes, on a manqué le début de set de CocoRosie. La Petite Maison dans la Prairie est pleine comme un œuf. Et on exagère à peine, puisque la foule déborde du chapiteau. Conclusion, l’angle de vue, à plus de 30 mètres de la scène, et de biais, n’est pas vraiment idéal pour apprécier leur show. Les sœurs Cassady sont plutôt jolies, mais outre leur maquillage outrancier, leurs accoutrements sont on ne peut plus extravagants. La cadette a revêtu une sorte de tablier de guindaille estudiantin, surmonté d’une capuche ; une cape qui laisse apparaître un ensemble fluo rose, alors que sa frangine est coiffée d’une casquette de militaire. Et elle porte également un body plutôt sexy. Ce mélange de kitsch et de charme a de quoi faire sourire. Ou séduire. Mais les très belles voix des sœurs se conjuguent à merveille. Semi-opératique, semi folk, celle de Bianca est très aigüe. Quand à Sierra, ses vocalises bizarres, qu’elle triture à l’aide d’une sorte d’enregistreur, me font penser à des incantations de sorcière. L’instrumentation est réduite à un clavier et une flûte singulière. Sans oublier les machines et le beatbox, un peu trop envahissant, à notre goût. Heureusement que les filles développent une gestuelle théâtrale qui colle bien à leur style musical…   

Dehors, il a encore plu. Et se déplacer sur la plaine ressemble maintenant à un vrai défi sportif. Surtout ne pas se prendre une gamelle dans la berdouille. Certains avancent comme s’ils pratiquaient du ski de fond. Il faut rivaliser de souplesse lors de ce périlleux exercice d’équilibre. D’autres préfèrent marcher pieds nus. On ne s’en n’est pas trop mal sorti. Surtout quand on croisait des festivaliers, couverts de boue, de la tête aux pieds. Quand on pense que certains dépensent des fortunes pour suivre des cures de fangothérapie. A quand une station thermale sur le site de Dour ?

Franchement en écoutant leur musique, on jurerait que ce groupe est britannique. Non mais imaginez un mélange de new wave et de glam, dispensé par une formation drivée par un chanteur qui possède un timbre vocal ainsi que des inflexions très proches de Brett Anderson et dont les attitudes évoquent Morrissey. Et quoi ? C’est un combo américain. Un quintet (NDR : enfin sur les planches) qui a livré un tout bon set ce soir. Bien sûr, Jonathan Pierce n’hésite pas à en rajouter une couche. Il danse très curieusement, en se pavanant et en déambulant de long en large sur le podium. Le drummer imprime un tempo très caractéristique des eighties. Connor Harwick joue de la guitare en tenant le corps de sa gratte sous le bras, le plus souvent en picking, parfois à la mode shoegaze. Outre une nouvelle compo, The Drums va interpréter l’inévitable single « Let’s go surfing », que le public reprendra en chœur. Pas un concert révolutionnaire, mais vraiment d’excellente facture…

Et ce temps pourri explique de nouveau, l’audience réduite devant la Last Arena pour accueillir Aaron. A l’instar des concerts de Suede et de Pennywise, accordés la veille, on aura droit à une prestation quasi-intimiste pour une tête d’affiche. Faut dire que les 30% de spectateurs issu du Nord du pays, présents à Dour, ne connaissent pas cette formation française. Le light show nous plonge dans une ambiance de fin de soirée. Mais leur set démarre plutôt bien. La voix de Simon Buret est toujours aussi agréable. Elle caresse les tympans. Un peu à la manière de ce petit vent frais qui balaie la Plaine de la Machine à Feu. Mais il en fait cependant parfois un peu trop. Non seulement il ressemble physiquement (NDR : enfin de loin !) à Chris Martin ; mais on a l’impression que parfois il le singe. Chercherait-il à suivre la voie du succès, tracée par Coldplay ? En fin de parcours, Aaron nous réserve « U-turn (Lili) », une compo mélancolique qui a servi pour la B.O. du film de Philippe Lioret, « Je vais bien, ne t'en fais pas ». Une impression de spleen accentuée par pluie, qui s’est remise à tomber. Provoquant la fuite d’une partie du public, pendant le morceau final…  

A contrario, le Dance Hall est plein à craquer pour le show de Shantel & Bucovina Club Orkestar. En fait, Shantel avait déjà fait sensation, au même endroit, en 2008, soutenu par un autre ensemble, le Disko Partizani. Et si les souvenirs sont bons, c’était juste après le concert des BB Brunes, qui n’avait pas vraiment enthousiasmé les festivaliers (NDR : et c’est peu dire !) Trois ans plus tard, le DJ allemand est donc de retour. Suivant sa biographie, il serait le fils de réfugiés roumains. Ce qui a sans doute influencé le nom de l’orchestre (allemand aussi) qui l’accompagne : le Bucovina Club Orkestar. Sur les planches on a droit à un show remuant qui flirte tant avec Goran Bregovic que Gogol Bordello. En plus varié encore, puisque la salsa ou le disco sont constamment alimentés par des rythmes est-européens et des cuivres. De quoi permettre au clubbers de continuer à danser. Même les plus fatigués. Car ce style de musique balkanique reste très (trop ?) à la mode actuellement.

Créé en juillet 2009 aux ‘Ponts du Rock’, Le Bal des Enragés réunit une bonne dizaine de musiciens issus des meilleurs groupes punk alternatifs français. Entre autres, Tagada Jones, Lofofora, Parabellum ou encore Black Bomb A ; et même des danseuses de Punish Yourself. Je vous avais déjà décrit leur show, lors de leur passage à Dour, en 2010 (http://www.musiczine.net/fr/festivals/festival/dour-festival-2010-jeudi-15-juillet/ ). Pas grand-chose de nouveau à ajouter sur leur prestation de cette année. Il y a moins de monde que l’an dernier, mais le public pogote sec. Les festivaliers les plus acharnés (ou enragés ?), sans doute. En tout cas, il est déjà 2 heurs du mat’. La journée était, tout comme le festival dans son ensemble d’ailleurs, fort chargée. Il est donc temps de rentrer…

(SL & BD)

Seb a donc décidé de tirer un bilan de ces 4 jours de festival :

-           Les ‘plus’ :

*          L’organisation : même si certains médias prennent un malin plaisir à s’acharner sur les incidents et les faits divers qui se produisent lors du festival, il faut reconnaître qu’accueillir plus de 40 000 festivaliers chaque jour, proposer 229 concerts et DJ sets sans incident ni retard majeur, relève d’une belle prouesse et d’un professionnalisme de plus en plus remarquable

*          Les zones de détente et l’élargissement du site en général : seule la montée entre la Last Arena et le Dance Hall souffre encore d’un goulot d’étranglement dangereux, susceptible de causer des problèmes, lors de mouvements de foule.

*          30% de néerlandophones : malgré l’explosion de festivals au Nord du pays, nos compatriotes (enfin, toujours à l’heure d’écrire ces quelques lignes) n’hésitent pas à passer la frontière linguistique. Signe de la renommée du festival et l’absence de problème communautaire, chez les festivaliers.

-           Les ‘moins’ :

*          Le temps : pourri ! Une exception qui a confirmé la règle : le vendredi. Une journée ensoleillée très appréciée, il faut le reconnaître. Par contre, le dimanche et surtout le samedi ont vécu au rythme des averses. Et a transformé le site en véritable cloaque. Ces conditions difficiles n’ont pas nécessairement démoralisé les festivaliers. Qui ont peut-être rêvé de vivre un Woodstock en miniature.  

*          Les come-back : limite ‘has been’. Pas question de cracher dans la soupe, mais l’affiche a quand même mis en exergue des vieilles gloires issues des 90’s (Suede, Pulp, etc.) ou exhumé le rap ainsi que le hardcore old school, alors que d’autres festivals, à l’instar du Pukkelpop, privilégient les groupes ou artistes dans l’air du temps.  

*          La nourriture : pas le top ! Les stands pourraient quand même faire un effort pour diversifier leurs produits.

-           Le top 5 de l’année 2011 :

1)         Neurosis
2)         Foals
3)         Blood Red Shoes
4)         Life of Agony

5)         Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou

-          Les regrets

Avoir manqué quelques sets qui méritaient le détour : Anika, Charles Bradley et Keira Knightley mangeant des frites (enfin si ce fameux buzz n’est pas un bobard ?)

(SL)