Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

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Le Labos des Francos à Spa

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L’automne 2011 voit la concrétisation du nouveau projet, « le Labo Des Francos ». Il a pour objectif d’offrir aux artistes belges l’occasion de se produire à Spa dans un nouvel espace concert au Centre Jeunes mais également en première partie d’artistes reconnus dans la Salle des Fêtes du Casino ou au Lido.

A raison d’une soirée par mois au Centre Jeunes et de plusieurs concerts dans les différentes salles de SPA entre octobre 2011 et mai 2012, les Francofolies offrent désormais à leur public l’opportunité  de découvrir les artistes de la Communauté Française tout au long de la saison.

Le Programme :

Au Centre Jeunes de Spa (découvertes belges)

Vendredi 28 octobre : MaThéO – Cédric Gervy

Vendredi 25 novembre : Blanche – Acta

Vendredi 16 décembre : Can D – Larko

Vendredi 27 janvier 2012 : Kaer – Dope ADN

Vendredi 24 février : Stéphanie Crayencour – Antoine Henaut

Vendredi 29 mars ; The MissUniverses – Roscoe

Tickets en vente sur place. Pas de prévente.

Au Casino de Spa (Salle des Fêtes)

Jeudi 17 novembre 2011

Spectacle "Seuls à Trois"

Avec Renan Luce, Alexis HK et Benoît Dorémus.

+ 1ère partie : Pierre Simon

Au Lido

Samedi 3 décembre – 20h

Puggy : dernier concert de la tournée en Belgique francophone !

+ Kiss And Drive en première partie.

Tickets en vente dans les points de vente Sherpa et à la Fnac.

 

Stuck In The Sound met l’eau à la bouche

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Pour fêter l’annonce de son nouvel album prévu pour début 2012, Suck In The Sound offre un premier titre à télécharger gratuitement sur son site internet et Facebook. « Bandruptcy » précède un troisième album très attendu par les nombreux fans du quatuor parisien fondé en 2002. On pourra les retrouver le vendredi 2 décembre aux Transmusicales de Rennes.

http://www.stuckinthesound.com/

 

Ana Popovic

Unconditional

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Ana Popovic est issue de Belgrade, en Serbie. Agée de 35 ans, affriolante, elle ne manque pas de charme, il faut le reconnaître. Le blues, c’est son père, Milutin, également musicien, qui lui a communiqué le goût et la passion. Fin des années 90, elle fonde son groupe Hush. A cette époque, elle étudie les arts graphiques, un cycle qui l'emmène à Utrecht, aux Pays-Bas. C’est d’ailleurs là qu’elle fonde son Ana Popovic Band!

Pour enregistrer son sixième elpee, le troisième essai chez Eclecto Groove, elle s’est rendue à la Nouvelle Orléans. La mise à feu est très roots. Les grattes acoustiques nous invitent à pénétrer dans l’univers du blues de la demoiselle. Elle chante ce "Fearless blues", telle une féline. Elle nous communique cette volonté de se battre dans ce monde sans doute plus difficile, à affronter, pour une femme. Sa voix passe bien la rampe. Et ce style lui colle à la peau. Les amplis sont branchés et le tempo décolle lors d’un boogie intitulé "Count me in", une compo au cours de laquelle elle est armée de sa slide et bénéficie de la participation de son compagnon d’écurie, le redoutable harmoniciste Jason Ricci. Cette rencontre a le don de déchaîner son bottleneck et d'engager une lutte fratricide, sans concession, entre les deux protagonistes. Ballade, le titre maître est une plage particulièrement solide, un blues qu’elle alimente de sa slide si bien maîtrisée, face au piano de John Cleary, l'un des meilleurs claviéristes de la Crescent City, invité pour la circonstance. Sur ce titre, ni conditions, ni réserves, elle laisse simplement éclater toute sa sensibilité. Et "Reset rewind" embraie dans le même registre. Lady Popovic et Sonny Landreth, musico louisianais notoire, cosignent "Slideshow". Une piste instrumentale qui fixe le dialogue entre les deux doigts d'acier glissant frénétiquement le long des cordes. La voix et la guitare sont bien d’attaque sur "Business as usual", un blues paradoxalement lent ; un morceau au cours duquel Cleary double au piano et à l'orgue. David Torkanowski se réserve l’orgue Hammond lors de la cover bien saignante du "Work song" de Nat Adderley. Ce rockin' R&B libère énormément de groove et de bonnes vibrations. Ana en profite pour décocher une envolée meurtrière. Excellent ! Popovic partage l’écriture de "Summer rain" avec son manager et copain Mark van Meurs, une ballade funkysante qui ne manque pas de charme. "Voodoo woman" déménage littéralement. La slide hurle à l’agonie, lors de cette plage qui invite à se déhancher devant la scène. Mais la meilleure compo de l’opus est sans doute "One room country shack", un blues lent issu de la plume de Mercy Walton ; Cleary s’y réserve une intervention bouleversante. "Soulful dress" achève cet elpee. Un gospel blues bien rythmé, très cuivré et caractérisé par des vocaux impeccables. Et pour que votre info soit complète, sachez que la production a été assurée conjointement par Ana et John Porter.

 

Indian Ghost

Dean

Écrit par

Fondé en 1993 sur les cendres de Boy Scouts et Prehistoric Pop, Indian Ghost porte bien son patronyme. Cette formation toulousaine semble manifestement hantée…

Mystérieux, spectral, « Dean » constitue le troisième opus du groupe, un combo qui évoluait à l’origine sous la forme d’un trio, avant d’être réduit à un duo, et après quelques années, de compléter le line up par un trompettiste et un bassiste.

Indian Ghost cultive les paradoxes. Il nous vient du Sud de la France ; et pourtant, il aurait pu naître à la Nouvelle Orléans. Ou alors à Londres. Enfin, quelque part, entre ces deux axes. Son expression sonore mêle acoustique et électrique. Les guitares sont grasses, mais la production minimaliste. Et le résultat étrangement propre. Indian Ghost parvient à puiser dans une panoplie de styles, du folk au rock en passant par le psychédélisme et le blues, tout en parvenant à conserver un certain esprit conducteur. Un peu comme s’il avait trouvé le chaînon manquant entre les Dandy Warhols et les Rolling Stones. Un bémol, certaines pistes tirent en longueur, ce qui les rend inutilement monotones et dénote par rapport à la qualité des autres morceaux.

 

Candye Kane

Sister Vagabond

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Cette chanteuse californienne véhicule une image très caractéristique, depuis de nombreuses années. A cause de sa corpulence et de ses formes opulentes. Bien qu’âgée seulement de 45 ans, sa carrière est déjà bien conséquente. Elle compte ainsi une douzaine d’albums à son actif. Et son premier opus officiel, "Home Cookin" remonte d’ailleurs à 1994. A cette époque elle n’avait pas encore fêté ses 30 balais. Et était encore mariée au bassiste des Paladins, Thomas Yearsley. Atteinte d’un cancer du pancréas, elle a été opérée avec succès.

Pour enregistrer cet elpee, elle a reçu le concours de son backing band, formation au sein de laquelle figure, au premier rang, la jeune sixcordiste Laura Chavez. Mais également une ribambelle d’invités. Candye excelle dans l’écriture ; mais 9 titres de son opus sont cosignés par sa guitariste.

Le long playing s’ouvre par "I love to love you", une compo imprimée sur un mid tempo. Le premier cri d’amour de Candy est particulièrement convainquant. Son chant est serré de très près par les cordes de Laura. Plage trempée dans le soul/blues, "Love insurance " recommande la souscription d'assurances pour les cœurs brisés. "Sweet nothin’s" est un des sommets de l’œuvre. Une ballade indolente que Brenda Lee a interprétée dans le passé. Un blues caractérisé par la voix autoritaire voire agressive de Lee. Miss Chavez est impériale sur ses cordes. Elle n’en rajoute jamais une couche et ne dispense que les notes nécessaires. L'intro de "Walkin', talkin' haunted house" évoque le Chicago Westside. Tout au long de cette ballade, nous ne sommes pas loin du climat entretenu, à son époque, par Otis Rush. Nous sommes invités à visiter une maison hantée, atmosphère alimentée par les percus de Stephen Hodges. "You never cross my mind" marque enfin le retour au west coast jump. Assurée par Paul Fasulo et Kennan Shaw, la section rythmique déborde de swing. L’ex-partenaire de Miss Kane, Sue Palmer, siège derrière le piano. Shuffle passionné mais réaliste, "Everybody's gonna love somebody tonight" bénéficie de la participation amicale de James Harman à l'harmonica. J'apprécie tout particulièrement "You can"t take it back from her". A cause de la structure de la compo, sise à mi parcours entre le Chicago Westside et les swamps louisianais. La gratte réverbérée de Laura et la basse acoustique de Thomas Yearsley nourrissent cette ambiance. Epaulée par les chœurs délicieusement surannés des sœurs Boswell, Candye chante encore "You can't hurt me anymore". Les interventions de Laura sur son manche, sont véritablement magiques. Balayé par les accordéons d'Eddie Baytos et de Matt Hensley, "Have a nice day" nous entraîne du côté de la frontière mexicaine, près de San Diego. Nathan James se réserve la sèche sur la ballade ténébreuse "Down with the blues". "I deserve love" clôt l’elpee. L’harmo de Billy Watson nous emporte sur les pistes du Far West, tout au long de cette curieuse chanson au format country gospel. La collaboration entre Laura et Candye est une véritable réussite !

   

Ian Kelly

Diamonds & Plastic

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Du haut de ses trente balais (32 pour être précis), Ian Kelly nous propose son nouvel album, le troisième déjà de sa jeune carrière. Canadien pur jus, puisque fils du rapprochement entre une anglophone et un francophone, Ian a grandi à Montréal où il vit et sévit d’ailleurs depuis sa naissance. Il n’a pas encore 13 ans quand il jette les bases de son rêve. Autodidacte, il s’assied derrière la batterie de son frère, se met à la guitare, puis au chant, reprenant rapidement les classiques de l’époque, de Pearl Jam, entre autres… au cœur de son premier band.

Quelques années plus tard, employé comme technicien au Spectrum de Montréal, toute grosse scène locale, il débute l’apprentissage, toujours seul, de divers instruments, s’achète un ordi et enregistre ses premiers projets. En résulte un premier disque intitulé « Insecurity » qu’il publie en 2005, sur son propre label.

Deux événements boosteront ses débuts. Le premier, lorsqu’il assure au pied levé (en fait, ce soir-là il accomplit son job de technicien) la première partie du concert d’Alanis Morissette, devant 2500 spectateurs conquis ; et le second, en défendant son premier ouvrage sur les ondes de Télé-Québec. Médusé, Michel Bélanger, big boss d’Audiogram, lui propose illico un contrat.

Trois années plus tard, « Speak Your Mind » tombe dans les bacs. Disposant de nettement plus de moyens, Ian Kelly peut alors totalement s’exprimer à travers un mélange de pop et de folk teinté d’une bonne sonorité ‘roots’, un style qu’il soutient par un tout bon jeu de cordes, des arrangements minutieux ainsi que des mots bien pesés et surtout bien dits.

L’album se vend à plus de 40 000 exemplaires au Canada et plus de 100 dates sont au programme de la tournée. Continuant les concerts le week-end, Ian et ses musiciens démarrent les sessions de travail pour concocter le troisième elpee, « Diamond & Plastic ».

L’accent est à nouveau mis sur les cordes, omniprésentes sur les 13 chansons qui peuplent cet ouvrage. Les arrangements réalisés par Jon Day sont splendides, mettant réellement en valeur le travail de compositeur d’Ian. Deux quatuors à cordes balaient les mélodies mélancoliques d’un souffle léger, d’une fraîcheur souriante et d’une variété surprenante, passant du violoncelle au banjo, de la guitare électrique à l’acoustique au gré de la fantaisie d’une chanson ou de l’autre.

Marié à Sophie, l’amour de sa vie (sic) et père de deux jeunes enfants, ce parfait auteur/compositeur/interprète promène ses mélodies intimistes et énergiques sur lesquelles il pose des textes empreints de bon sens, explorant le monde qui l’entoure, soucieux des problèmes, des peurs, mais surtout des joies d’élever une famille aux côtés de la femme qu’il aime.

« Diamond & Plastic », la pureté au naturel pour le premier et la maîtrise de l’homme sur les éléments pour le second résument parfaitement le niveau atteint sur cet opus, aboutissement d’une quinzaine d’années de travail pour un artiste qui a atteint la parfaite maturité.

Quelques titres, particulièrement bien torchés devraient permettre à Ian Kelly de pénétrer dans le cercle restreint des songwriters respectés tels Ian Matthews ou encore Elliot Murphy. Epinglons notamment « I Would Have You », caractérisé par son refrain éblouissant de bonne humeur, « Parliament », parfumé d’effluves Counting Crows, « What You Like », mis à la sauce REM, « Your Garden », digne d’un Damien Rice des grands jours ou encore « Drinking Alone », ballade géniale folk/pop qui traduit en musique un thème pourtant difficile à aborder… Ensuite, « Workday » et « We’ll Meet Again » pour la grande beauté des jeux de cordes. On notera, pour terminer, une reprise tout en finesse et en délicatesse de « White Wedding » de ce bon vieux Billy Idol.

Les références et les qualités se bousculent donc au portillon démontrant encore, si nécessaire, la diversité et le niveau artistique atteints sur cette œuvre. Un must !

 

Blueneck

Repetitions

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Quittant les vertes contrées du Somerset, Blueneck s’est avancé à l’orée de la ville de Bristol et a embrassé ses lumières miroitantes au seuil de nuits angoissées, là où les fantômes se racontent le souvenir des cicatrices d’un lointain passé.

Délaissant les répétitions digitales inaugurées sur ces deux précédents essais, le groupe s’est essayé au même processus de création mais en version analogique cette fois, et ce sous la houlette de Mat Sampson dans le confort de son studio Bink Bonk.

Le résultat de cette déclinaison organique sur fond onirique est d’une subtile beauté, à peine caressée par la voix brisée de son chanteur.

Les neuf titres ici présents sont des feuilles mortes qui dansent au gré des vents, tantôt sous   une délicate brise (« Pneumothorax », titre d’ouverture qui couple le souffle), tantôt sous les grondements du dieu Eole (« Venger »), tantôt encore sous les alizés caressant les plumes de mouettes égarées dans un océan de tristesse (« Ellipsis »).

Dans une veine proche des deux premiers albums de Perry Blake, « Repetitions » s’écoule comme un doux venin qui se dirige droit au cœur et fige celui-ci dans une étreinte fatale.

Simplement triste et beau.

 

A Backward Glance On A Travel Road

A Backward Glance On A Travel Road

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Creusons un peu dans notre imagination. Fermez les yeux juste deux petites secondes et plantez vous dans la tête l’image de la Mort. La voyez-vous vêtue de son long habit noir et de sa grande faux ? Si tel est le cas, vous mesurez maintenant sa puissance, sa sombre beauté, son allure gracieuse, son talent, certes triste, mais quel don ! Ces qualités-là, A Backward Glance On A Travel Road les a kidnappées et les a enfermées dans son album éponyme. Même le titre, comme la Grande Faucheuse elle-même, vous invite à jeter ‘un regard en arrière’. ‘Emmanuel Jessua et Thibault Lamy ont poussé la musique expérimentale et cinématographique au bout du concept’. Non ! Ils ont fait plus que l’amener à la limite extrême de son chemin, ils l’ont réinventée, ils ont creusé un autre sentier parallèle à celui déjà tracé. Et la Bolivie native du compositeur n’est certainement pas étrangère à cette profondeur d’âme de chacune des mélodies. Chaque morceau est un grand moment, une partie importante d’une grande histoire. Chaque note reste en suspension dans l’air afin d’en former le décor. Et si vraiment on veut chercher la petite bête, on dira que ces arrière-plans sont un rien trop ténébreux et manquent d’une légère touche enluminée. Mais qu’importe, la Beauté n’a pas de couleur.

 

‘Le prince des ténèbres’ Ozzy Osbourne dans un documentaire

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Jack Osbourne rend hommage à son père en lui consacrant un documentaire. Et la vie d’Ozzy Osbourne regorge de matière. Il est un des pères fondateurs de ce qu’on appelle aujourd’hui le heavy metal. De sa vie torturée par la drogue et l’alcool, à la décapitation d’une chauve-souris ou d’une colombe avec les dents, les anecdotes ne manquent pas au sujet du ‘Prince des ténèbres’. « God Bless Ozzy Osbourne », qui sera disponible dès le 14 novembre, vous permettra de découvrir ou redécouvrir l’artiste britannique avant et après sa participation au groupe Black Sabbath.

 

Thomas Fersen et Antoine Hénaut en toute intimité

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Le 23 septembre 2011, Thomas Fersen et Antoine Hénaut, qui sortira un Ep 4 titres en octobre, seront sur la scène du Vieux Moulin d’Ecaussines ‘en toute intimité’. Ils interprèteront en duo « L’Arsène » de Jacques Dutronc lors de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles en direct de la Grand Place de Bruxelles le samedi 24 septembre à 20h50 sur la Une télé.

Antoine Hénaut sera en concert avec Brigitte le 7 décembre au Botanique.

Thomas Fersen sera en concert le 22 octobre à l’Ancienne Belgique.

 

http://www.vieux-moulin.be

 

Braine l’Alleud accueille la nouvelle salle de concerts Live Act

Écrit par

Dès le 17 septembre, Braine l’Alleud sera plus musicale. La ville du Brabant Wallon accueillera une nouvelle salle de concerts, le Live Act. D’une capacité de 1200 places debout ou 600 assises, sa scène sera foulée par des jeunes talents mais aussi par des artistes déjà reconnus comme Suarez par exemple. Le Californien Busdriver y fera son unique passage en Belgique et Machiavel y entamera sa tournée.

http://www.liveact.be

 

Les Artisans du Disque, le nouveau label

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Le monde musical est marqué par la naissance d’un nouveau label nommé Artisans du Disque. Il a été créé par Anne Boisseleau et Abdellah Souni. La première sortie sera l’album de Tamas Wells « Thirty People Away » le 25 octobre prochain. Quand vous achetez un album Artisans du Disque vous recevez : 1 pochette XL (21 x 21 cm) + 1 CD + 1 poster (20 x 62 cm).

Pour en savoir plus sur le label : http://www.artisans-du-disque.com

 

Ben Howard règne sur tous les royaumes

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Ben Howard est en quelque sorte un petit prodige de la guitare qui a acquis l’art de gratter, pincer et marteler son instrument à des fins purement mélodiques. A seulement vingt-trois ans, il parvient déjà à remplir des salles (notamment les lieux les plus pointus de la capitale britannique). Ses fans ne se trouvent plus uniquement au Royaume-Uni mais également en Allemagne, en France et aux Pays-Bas.

Dans le Devonshire qui l’a vu grandir, Ben a été immergé très tôt dans la musique. Sa mère, qui était « un peu hippie », jouait de la guitare et de la flûte et se produisait sur des scènes ouvertes tandis que son père, un architecte d’intérieur, se consacrait aussi à la guitare de temps en temps.

Ayant poursuivit sa scolarité dans le Devon, Ben a étudié le journalisme à Falmouth, mais à la suite d’un bref stage dans un magazine de surf basé à Newquay, il décide de mettre un terme à ses études six mois avant de recevoir son diplôme lorsqu’il comprend qu’il peut ‘s’en sortir en étant musicien à plein temps.’

Son prochain album « Every Kingdom », dont la sortie est prévue pour cet automne, a été enregistré dans un studio aménagé dans une grange dans le Devon. La noirceur des textes a été une surprise pour Ben. Contrairement aux mélodies qui lui sont venues facilement, il a beaucoup travaillé sur les paroles: ‘Je parle beaucoup des gens, des relations et de moi-même.’

Sortie le 3 octobre en Angleterre et le 24 octobre en France

http://www.myspace.com/benhoward

 

Rallye « Chantons Français »

Écrit par

Les 23, 24 et 25 septembre prochains, le Rallye "Chantons Français" vous invite à découvrir sa onzième édition, avec à la clef une cinquantaine de concerts gratuits répartis dans 15 endroits différents éparpillés dans Bruxelles. Cette année, ce festival de chanson française mènera à la découverte d’artistes connus et moins connus. Il en ira de même en ce qui concerne les lieux d’accueil de ces divers musiciens. Nouveautés cette année, au-delà d’une affiche inédite : la création de soirées de ralliement, où public comme artiste pourront prolonger les rencontres, toujours en musique. Vendredi 23, rendez-vous après les concerts, « Chez Jacques » à Molenbeek, autour d’une scène ouverte. Samedi 24, c’est le Cercle des Voyageurs (Bruxelles) qui nous rassemble pour un set exclusif de Catman (aka DJ Shalom), faisant rimer platines et langue française.

Voici, en avant-première, le nom de quelques artistes belges, mais aussi français, suisses et québécois, que nous retrouverons sur scène :

Marka bénéficiera d’une carte blanche, Akro et Samir Barris présenteront leur nouvel album, Blanche (Stéphanie Blanchoud dans une nouvelle version scénique), Jean Fauque (parolier de Bashung), Luc de la Rochelière (Québec), Aliose (Suisse), Matthieu Boogaerts, Melissmell, Nicole Renaud, Zoé, Alek et les Japonaises, Pierre Simon, Florian Parra, Jules & Jo, Coenguen, Brazuk…

 

http://www.rallyechantonsfrancais.be

 

The War On Drugs

L’été indien

Écrit par

A l’aube d’un nouveau soir perdu dans les brumes de ma perdition, mes pas m’ont guidé vers une une frontière singulièrement mal définie, entre folk, psychédélisme, electronica et expérimentations diverses.

Fantôme parmi les hommes ou simple quidam égaré dans la foule, absorbé par les ombres et les échos répercutés en lointaines réverbérations, j’ai observé le monde des vivants et tenté de me souvenir…

A nouveau, un homme seul face à ses machines.

Si le concept n’est en soi pas dérangeant,  ce choix est surprenant de la part d’un artiste pratiquant une musique qui évolue entre Blues et Psyché.

Nulle guitare, mais énormément de matériel, de câbles, d’effets en tous genres.

Au final, Alexander Tucker a dispensé un set relativement agréable, au cours duquel sa voix bouclée et répétée à l’infini se perd dans les notes diluées de six cordes invisibles.

Mais je dois confesser une réelle déception due à un amour inconditionnel pour les performances live non préenregistrées.

Mais peut-être simplement suis-je devenu un vieux con ?

Mais des guitares, en voici, en voilà.

Il n’y a pas si longtemps, Adam Granduciel, leader des War On Drugs comptait au sein de sa formation le génial Kurt Vile.

Orpheline de celui-ci, la musique n’a cependant pas souffert de la séparation.

A cheval sur les terres de glorieux ancêtres (Springsteen, Dylan), éperonnant sa monture à coups d’aiguilles psychotropes, The War On Drugs se rapproche au final, dans ses moments de grâce, de Mercury Rev ou de Pink Floyd. Quoique soulignée de subtiles digressions solo proches d’un certain Dinausor Jr., l’expression sonore conserve une empreinte forte et personnelle. Légèrement linéaire, le concert dessine le portrait d’une Amérique moderne, mais aux couleurs automnales, reposant sur des valeurs ancrées, sources d’inspirations pour les générations futures.

Le quatuor de Philadelphie fait la part belle à son dernier opus, en l’occurrence le très recommandé « Slave Ambiant ». Manifestant une certaine décontraction, il me semble très à l’aise et heureux d’être là.

Quelques (gentilles) vannes adressées au public, un peu de Whiskey partagé, et surtout, un set efficace, pour un début de soirée placé sous la bannière étoilée.

Dehors, le monde m’attend. Sous un orage diluvien, je m’éloigne dans le néant.

Organisation : AB

Ozzy Osbourne

Blizzard of Ozz (Réédition)

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Sorti de l’impasse Black Sabbath , Ozzy n’est alors plus que l’ombre de lui-même. Sa dépendance aux substances et les pressions néfastes du succès lui coûtent sa place en qualité de leader du plus grand groupe de l’histoire du heavy metal. Deux éléments déterminants contribueront à relancer la carrière du Madman ‘égorgeur de chauves-souris’, selon la légende. Tout d’abord sa rencontre avec Sharon, la fille du président du label de Sabbath, qu’il épouse et qui devient son manager. Ensuite un autre miracle se produit dans la vie du chanteur. Il s’acoquine de Randy Rhoads, le jeune prodige de la six cordes qui laissera une place si regrettée au sein du monde de la guitare. Osbourne le considérait comme son fils.  Le duo s’entoure de Bob Daisley et du batteur d’Uriah Heep pour former la première mouture de la grande carrière solo d’Ozzy. La plus solide, sans aucun doute. Musicalement, ce premier album respecte l’éthique apportée par Black Sabbath, mais évolue dans des ambiances plus détendues, presque fun.

On commence très fort par le classique « I don’t Know » et surtout « Crazy Train » qui demeure, pour bon nombre de fans le riff de guitare le plus efficace du hard rock des années 80. « Goodbye to Romance » lorgne vers la parodie des comédies musicales américaines. Sur « Suicide Solution » et « Mr Crowley » les soli du guitariste blondinet lui valent d’être comparé à Eddie Van Halen, dont on parle énormément à la même époque.

Remasterisée soigneusement, cette version 2011 est enrichie de deux titres inédits, une face B de single, une nouvelle version de « Goodbye to Romance » et une interview de Randy, l’homme au génie et au talent injustement détruit par un accident d’avion. Un nouveau coup dur pour Ozzy qui replongera dans la déprime avant de s’investir dans l’élaboration du sublime « Diary of a Madman ». Légendaire !

 

Kitty, Daisy & Lewis

Oh Happy Day

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Un petit tour dans le passé. Ce jeudi 15 septembre, l’AB reconstituait involontairement un épisode de la série culte ‘Happy Days’. Chemises à pois rouges et Stilettos pour ces dames, bananes gominées et blousons en cuir pour ces messieurs. Ce soir c’est Rockabilly et look fifties à tous les étages. Normal, la salle bruxelloise accueille la fratrie la plus anachronique du moment : Kitty, Daisy & Lewis.

Il y a quelques mois, l’AB annonçait le passage en ses murs des frangins Durham. Le tout en configuration salle. On imaginait bien les trois Britons remplir une ABBox mais demeurait quelque peu sceptique sur leur capacité à combler la grande salle. Finalement, au jour J, Kitty, Daisy & Lewis n’ont pas vraiment eu de quoi rougir de honte. Devant eux se dressait un parterre plein à craquer. Et la fermeture des balcons du second étage portait presque préjudice au public, qui s’est retrouvé aussi à l’étroit que dans une boîte à sardines.

Sur scène, les trois musicos au talent incomparable réservent une surprise de taille à leur public. Jusqu’ici la petite Kitty, la grande Daisy et le charmant Lewis nous avaient habitués à un set à trois, en rangs serrés. Cette fois, la famille Durham est au grand complet ; et pour cause, la progéniture a emmené papa et maman sur les routes d’Europe et au-delà ! Daddy Durham se fait discret sur le côté gauche de la scène, armé de sa guitare. Mama Weiss, elle, se cale derrière une contrebasse à l’autre extrémité de l’estrade. Au milieu, leur enfants se placent tour à tour derrière des instruments et des micros qu’ils vont s’échanger tout au long de la soirée. « Smoking In Heaven ». Le ton est donné. Swing, Rockabilly, Blues et quelques notes de Ska vont se relayer durant près d’1h20. Remarquable pour son jeune âge, la formation affiche de plus en plus d’assurance sur les planches. Entre les morceaux, la petite famille reste concentrée et switche les positions en silence. Ce qui révèle une AB distraite et bruyante, un trait qui devient de plus en plus caractéristique du public de la salle bruxelloise. Pas le temps de râler, « Don’t Make A Fool Out Of Me », interprété par Lewis, chauffe l’auditoire en trois coups de gratte.

En milieu de parcours, le trio invite un certain Eddie Thorton rejoindre la troupe. Le gugusse débarque sur le podium, trompette à la main, prêt à en découdre avec le public belge. Le Jamaïcan donne le ‘La’ du petit quart d’heure Ska. Une discipline qui opère son apparition au sein de trois morceaux de « Smoking In Heaven », le deuxième LP de Kitty, Daisy & Lewis, publié quelques mois plus tôt. « Tomorrow », « I’m So Sorry » et « Hold Me Tight » s’enchaînent ; et le gars, surnommé ‘Tan Tan’ ne s’essouffle pas une seconde. Les jeunes musicos ferment la danse sur deux moments forts, « Messing With My Life » au groove puissant et un « Say You Will Be Mine » épique. Près de 10 minutes-marathon durant lesquels chaque membre du clan Durham se relaiera le temps d’un solo.

Deux morceaux en guise de rappel et le tour est joué. Pour Kitty, Daisy & Lewis l’heure de gloire à manifestement sonné. D’aucuns ne douteront plus jamais de leur capacité à remplir et secouer une assemblée de la taille de l’AB.

Organisation : AB + Live Nation

DJ Mehdi n’est plus

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L’électro française est en deuil suite la mort de DJ Mehdi qui s'est produite dans la nuit de lundi à mardi. Le producteur et compositeur d’origine tunisienne aurait accidentellement fait une chute due à l’effondrement d’une mezzanine. Si ses amis se sont relevés après l’incident, Mehdi Favéris Essadi n’a pas eu cette chance-là. Il s’était encore produit chez nous aux TransArdentes cette année. Il a notamment travaillé avec Mc Solaar, Khales, Akhenaton, Booba, Kery James ou encore 113. Il était âgé de seulement 34 ans.

 

« Bang Bang », Mani n’est plus un Supermen Lovers

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Après avoir été le porte-parole du groupe The Supermen Lovers, Mani Hoffman (Mani pour Manny Ray, le personnage de Scarface et Hoffman pour le scientifique suisse Albert Hoffman) se lance dans un nouveau projet qui porte son prénom. Accompagné de ses acolytes Tony, Ben, Paco et Stan, il sortira son premier single « Bang Bang » le 26 septembre prochain. Il s’agit d’un hybride de pop, de rock, de soul et d’électro. A noter aussi le concert à La Flèche d’Or le jeudi 17 novembre. L’album « Heros of today » sera, quant à lui, dans les bacs début 2012.

Pour écouter « Bang Bang » :

http://soundcloud.com/manibangbang/sets

Toutes les infos sur http://mani.mymajorcompany.com/

 

Cocoon annule sa tournée

Écrit par

Alors qu’ils avaient originellement repoussé plusieurs de leurs concerts, Cocoon a annoncé l’annulation complète de sa tournée. Le concert prévu à la Maison de la Culture de Tournai le 25 octobre est donc également postposé.

http://www.maisonculturetournai.com/fr/details/index.aspx?id=227&CAT=8

 

The Tailors of Panama

Contraband

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Au carrefour d’un chemin où se croisent Thin Lizzy, Tom Waits et Nine Inch Nails, on peut rencontrer Tailors of Panama. Le combo belge réunit quatre gaillards sérieux, pas nés de la dernière pluie, et méchamment biberonnés au rock n’ roll : Thierry Plas (Machiavel), François Garny (Jack Bruce), Jean-Pierre Onraedt (Arno) et le sujet britannique Lenny Monkeybrain au chant. Le son bien graisseux de ce premier effort échappe aux lourdeurs par des étincelles de claviers, des samplers inattendus, des chœurs susurrés. Etrange, la voix de Lenny s’apparente immédiatement à l’organe d’un certain Tom Waits.

Un atout bien propice à cet univers parsemé de doutes, de colère, de tristesse. Des moments forts, il y en a plus d’un. Comme ce « Satellites » et ses riffs bien hard rock ou la bombe « Contraband » tuerie taillée pour la FM, caractérisée par ses magnifiques phrasés à la Thin Lizzy. Plus loin, l’équipe belge tente une percée dans le terrain psychédélique du Floyd, et se fend d’une reprise des Beatles. « Hey Bulldog » reste mélodique, mais les arrangements déchirent grave !

Et si l’album a droit à un certain traitement de faveur sur les ondes de Classic 21, ce n’est pas uniquement imputable à la filiation entre Thierry Plas et Marc Isaye. Tailors of Panama mérite largement ce soutien de la part d’une radio de Classic rock, car il signe là une bien belle page de l’histoire du rock ‘made in Belgium’.