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Lucy Lucy !

Someone Else

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Lucy Lucy ! Difficile de passer à côté de cette exclamation martelée par les médias belges, depuis quelques mois. La question était donc de savoir si les cinq jeunes Brabançons bénéficiaient d’une hype justifiée. J’avoue avoir dû braver une tonne de préjugés –surmédiatisation suspecte et même patelin d’origine que Girls in Hawaï– avant de passer à l’écoute de cet opus. Et finalement avoir été très agréablement surpris par le résultat. « Someone Else » constitue leur premier elpee. Il fait suite à un Ep intitulé « The Morning Can’t Wait », paru en 2009.

L’œuvre est partagée entre petits hymnes sucrés aux refrains joyeux (« Amélie », « Lonely Bee » et sa ligne de guitare très Vampire Weekend), gimmicks mods efficace (« Pedestrian », « I Can’t Give It ») et d’honnêtes ballades bien maîtrisées (« Clock », « Rainbow »). Des exercices de style frais, réussis et sans prétention sculptés dans la pop vintage. Les voix sont soignées. Les mélodies pop-folk très ‘british’. Trempé dans les sixties, le titre qui ouvre la plaque, « Blind As a Bat », conjugue subtilement superbes harmonies vocales et instrumentation à la fois acoustique et électrique ; un peu comme si The Coral rencontrait The Tellers. Néanmoins, Lucy Lucy! se révèle le plus efficace sur les morceaux enjoués et ‘shiny’…

De bonne facture, ce long playing n’est pas destiné à « Someone Else », mais bien à tout le monde. Un peu trop gentille Lucy ? Peut-être, mais extrêmement douée en tout cas. Toute proportion gardée, la version noir-jaune-rouge des Magic Numbers.

Vous les découvrirez probablement au détour d’un festival, cet été…

Rock Meets Opera à Bruxelles le 05 mai.
Les Nuits Botanique à Bruxelles le 15 mai.
Nuit de la Ville le 26 juin à Fleurus.
Les Francofolies de Spa le 22 juillet.

Connan Mockasin

Forever Dophin Love

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Pas facile de se faire une place au soleil quand on possède un nom aussi improbable. Mais pas d’inquiétude à se faire pour lui, ce Néo-zélandais risque fort de devenir une des étoiles montantes de la pop mondiale, d’ici quelques mois. Et ce n’est pas un hasard s’il est le premier artiste à débarquer chez Phantasy, le label du producteur à succès Erol Alkan (Klaxons, Bloc Party, Late of The Pier). Abordée dans l’esprit de Sufjan Stevens (NDR : à moins que ne soit dans celui des Flaming Lips, mais qui se seraient convertis au folk), la musique de Connan Mockasin baigne dans une forme de pop psychédélique légèrement teintée de jazz. La tête dans des nuages mélodiques, ce doux rêveur compose des symphonies de poche –à multiples tiroirs– dévoilant un univers onirique, riche et empreint de mélancolie.

« Forever Dolphin Love » constitue son premier album. Dès les deux premières plages (« Megumi The Milkiway Above », « It’s Choade My Dear ») le ton est donné : chœurs enfantins, voix douce, angélique et éthérée ainsi que cordes de guitares océaniques caressées par les doigts en or de cet artiste manifestement doué. Et le reste vaut son pesant de surprises. A l’instar du titre éponyme qui s’étire sur plus de 12 minutes, sans jamais susciter la moindre seconde d’ennui. Pas toujours facile d’accès, cette œuvre nécessite plusieurs écoutes avant de s’apprécier à sa juste valeur ; mais la récompense est au bout de l’effort. Car ce disque est tout bonnement remarquable.

Particulièrement créatif, Mockasin est également un peintre talentueux à qui l’on doit l’intrigante fresque illustrant « Forever Dolphin ». Incontournable ! 

Red Lili

Une vie de rêve

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Au sein de ce quintet, la parité hommes/femmes est presque parfaitement respectée. Chez les hommes, outre Bridge préposé au chant et à la guitare, Heykell Fattoumi se charge des parties de basse et Alainman, sixcordiste de Miro et Méllino (Négresses vertes), de la lead. Côté féminin, Elodie Costan chante, joue des claviers et de la gratte alors qu’Emmanuelle Lavau siège derrière les fûts et autres percussions. Aux prémices de leur carrière, le projet répondait au patronyme de Not For Capture. Leur style à l’époque ? Une pop atypique. Depuis 2008, en se rebaptisant, le club des cinq a viré sa cuti pour nous proposer une pop plus léchée qui surfe sur la vague des succès de Miossec, Darc voire d’un Daho lors de ses débuts.

Si les textes et compos ont nécessité deux ans pour être finalisées sur Cd, il faut reconnaître que l’ensemble est de facture remarquable, élégante ; et les 12 titres de l’opus sonnent tous très juste.

Les thèmes principaux issus de la plume de l’actrice Agathe Schlencker (absente du combo) traitent de sentiments, d’émotions et de l’être humain. Ils sont à la fois inventifs et audacieux. « Une vie de rêve » pourrait être assimilé à une succession de courts-métrages : des histoires de rencontres inopinées (« Ligne 14 »), évoquant la famille (« La photo de famille ») et les faces cachées des relations homme - femme (« N’attends pas », « Mysteries of love »). Il y est aussi question  de la vie, de ses accidents (« L’être humain »), de sexe (« Nos nuits », « La fin »), de spleen contemporain (« Sur des routes au soleil », « Ressens-tu », « Paris est moche ») ou encore du mariage (« Syncope sentimentale »).

Musicalement, Red Lili sort des habitudes trop rock ou trop soft, c’est selon, en mélangeant astucieusement rock puissant et mélodies aguicheuses. Les guitares sont omniprésentes, autorisant de temps à autre quelques distorsions et des riffs qui font un peu penser à ce que proposaient les Smashing Pumkins, dans le passé.

Deux ans donc ont été nécessaires pour concocter ce produit (très bien) fini. C’est un vieux de la vieille qui s’est coltiné le mixage de ce disque ; en l’occurrence Denis Blackham qui a autrefois proposé ses services aux plus grands (Led Zep, T.Rex, Brian Eno) et plus récemment à Matthieu Chédid. Un coup dans le mille !

Un bémol toutefois. Bien que la voix de Bridge, grave et fragile, tienne parfaitement la route, c’est tout autre chose lorsqu’il se met à l’anglais. Il donne l’impression de découvrir subitement la langue de Shakespeare et ses subtilités. Dommage !

 

The Rural Alberta Advantage

Departing

Écrit par

Après avoir développé la scène musicale d’Omaha city (Bright Eyes, The Good Life, Cursive,….), le label indépendant créé par Conor Oberst s’est décidé d’aller voir ailleurs, si l’herbe était plus verte. Cette prospection avait bien débuté, puisque les Américains étaient parvenus à signer les Californiens de Two Gallants ; mais depuis lors, il faut bien reconnaître que le label avait manqué de discernement en engageant des artistes quelconques. Et pour dénicher l’(les) oiseau(x) rares, Saddle Creek a donc décidé d’élargir son horizon. En recrutant The Rural Alberta Advantage. Retour donc au folk-rock mélancolique.

The Rural Alberta Advantage est une formation issue de Fort McMurray, dans l’Alberta. Elle s’est cependant établie à Toronto, depuis quelques années. « Departing » constitue leur second album. Il fait suite à leur excellent « Hometowns », une œuvre pour laquelle la presse spécialisée n’avait pas hésité à les comparer à Grizzly Bear, Neutral Milk Hotel voire à Arcade Fire. Si les comparaisons ne sont pas toujours judicieuses, elles permettent toutefois de situer le groupe sur l’échiquier musical. Pitchfork (il faut bien reconnaître que le webzine se trompe rarement) leur avait même attribué un 8/10 pour cet elpee, à l’époque ; et l’avait même qualifié d’album le plus recommandé de l’année de 2009. Pas mal pour un premier long playing.

« Departing » confirme les excellentes aptitudes manifestées sur le premier cd. Et de main de maître. La plaque s’ouvre par l’excellent « Two lovers », évoquant furtivement Elvis Perkins. Dès le morceau terminé, Nils Edenloff emprunte un timbre nasillard et nous propose des plages apparemment plus enjouées. Une apparence, au vu du titre des chansons. Et « The Breakup » ainsi qu’« Under the Knife » en sont les plus belles illustrations. Suivant les pistes, le piano ou la guitare dominent l’instrumentation, nous plongeant au cœur d’une atmosphère tantôt plus glacée et intimiste, tantôt ensoleillée et entraînante. Et l’équilibre entre ces contrastes est parfaitement maîtrisé.

Perso, j’estime que ce « Departing » constitue un des meilleurs albums, parus depuis le début de cette année. Espérons d’ailleurs de pouvoir croiser le combo, lors des festivals européens, cet été.

 

Sergent Garcia

Una Y Otra Vez

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Sergent Garcia est en réalité le projet d’un seul homme, Bruno Garcia. Après être devenu, au cours des années 80/90, l’une des stars de la scène punk rock alternative française, au sein de Ludwid Von 88, il publie cinq albums en solo sous le patronyme de Sergent Garcia. Inspiré par LE vrai sergent Garcia, celui de Zorro, Bruno s’approprie la particule du bon gros débonnaire pour identifier le collectif dont il est la figure principale.

Après cinq ans de silence, soit depuis la sortie de « Mascaras » en 2006, Sergent Garcia refait surface. Une parenthèse juste entrecoupée par la sortie d’un best of en 2007 et d’un Ep, « Cumbiamuffin », en 2009. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, manifestement…

La musique dispensée sur cet elpee est le fruit d’un mélange bien dosé de reggae, salsa, ragamuffin, rock et autres tendances, supposé donner naissance à un style nouveau qu'il définit comme de la ‘salsamuffin’. Bref, un cocktail qui tente de se rapprocher de ce que pouvait proposer la Mano Negra ; mais avec nettement moins de punch et de… qualités…

Pour ce nouvel opus, Sergent Garcia tente une ouverture vers l’Amérique du Sud. Bien que l’on ne puisse parler de révolution musicale, le combo à consonance espagnole tente de nous faire le coup de l’exploration de nouvelles directions, surtout colombiennes, en puisant son inspiration de l’autre côté du Pacifique, principalement en Amérique du Sud. Le résultat n’est hélas pas à la hauteur des espérances. Force est de constater que le tout forme un assemblage assez disparate de morceaux jetés les uns à la suite des autres sans titre phare ou ligne de conduite bien définie.

Après trois ou quatre plages, désolé mais on a envie de passer à autre chose. Car on s’ennuie ferme. A cause des mélodies et rythmes plus que répétitifs qui lassent rapidement l’auditeur, tout curieux puisse-t-il être.

« Chacun son combat » s’avère cependant la meilleure compo du disque. Ou la moins mauvaise, c’est selon. C’est aussi le seul morceau interprété en français. C’est dire si l’objectif poursuivi par Sergent Garcia manque sa cible ; et pas un peu !!!

Décevant…

 

The Strokes

Angles

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Difficile de manifester une once d’objectivité quand on aborde les Strokes. Faut dire que les New-yorkais ont commis un opus séminal en 2001, « Is This It ? », un disque d’ailleurs sacré album de la décennie par le NME. Par la suite, le groupe a publié deux elpees d’honnête facture, « Room On Fire » et « First Impressions of Earth » ; mais surtout les musicos se sont éparpillés au sein d’une multitude de projets solos, il faut l’avouer, pas toujours bien inspirés. Une situation qui avait quelque peu dissipé notre attention vis-à-vis du gang de Julian Casablancas.

Avant de passer à l’écoute de cet d’« Angles », j’étais quelque peu circonspect. Et pour cause, depuis quelque temps circulent des rumeurs de dissensions entre le leader et le reste du groupe. Les sessions d’enregistrement se seraient même déroulées, à distance, entre New-York et Los Angeles. Pas vraiment l’idéal pour la cohésion…

Verdict ? « Angles » est un disque qui souffle le chaud et le froid. Il recèle ainsi l’un ou l’autre titre enthousiasmant, mais surtout (NDR : la plupart du temps ?) des plages totalement anecdotiques…

Pourtant, l’elpee s’ouvre par l’excellent « Machu Picchu », un titre accrocheur digne de figurer sur le premier album. La basse très souple et 80’s de Faiture soutient la voix nonchalante de Casablancas et les guitares légères de Valensi. Imparable ! Les choses se compliquent dès le basique « Under Cover of Darkness ». A cause de cette horrible ligne de gratte. Et puis du singulièrement électronique « You’re So Right » qui singe maladroitement Radiohead. A côté de la plaque ! Nonobstant sa sympathique mélodie folk, « Taken for a Fool » s’avère un peu léger pour les Strokes, alors que « Game », caractérisé par ses accès électro totalement inutiles, rappelle l’elpee solo de Casablancas. Et on n’attend plus grand-chose du long playing, après s’être farci l’insipide « Call Me Back ». C’est à cet instant que les Yankees dégainent « Gratisfaction » de leur arsenal sonore. Un morceau qui rappelle quand même que le combo ne manque pas de talent. Pourvu simplement qu’il se fasse un peu violence. Cette plage enrobée de chœurs et soulignée par sa mélodie sautillante, en est d’ailleurs une belle illustration. Ténébreux, indolent et confus, « Metabolism » retombe dans ses travers avant que « Life is Simple in the Moonlight » retrouve un peu de lumière. Une dichotomie finale à l’image d’un groupe perdu et ne sachant plus trop à quel Saint se vouer pour satisfaire ses fans…

Bref une grosse déception, surtout quand on sait que le disque va à peine au-delà des 30 minutes. Il y a bien deux éclairs de génie (« Machu Picchu » et « Gratisfaction »), l’une ou l’autre piste plus honorable, mais le constat est amer : les New-Yorkais sont en panne d’inspiration. Finalement, il serait peut-être préférable que l’équipage quitte le navire avant qu’il ne coule définitivement.

Lien iTunes ici 

V8 Wankers

Iron Crossroads

Écrit par

Pour leur sixième plaque, les tatoués de V8 Wankers décrochent enfin la timbale et signent un pacte discographique avec leurs puissants compatriotes d’SPV/Steamhammer. Résultat des courses : une production béton concoctée par Tommy Newton (Helloween, Guano Apes, UFO) et une distribution mondiale.

Chez les V8 Wankers, pas besoin d’aller chercher trop loin les plaisirs raffinés. Une blonde dans un verre pour s’hydrater, une autre aux fourneaux pour faire réchauffer la choucroute, une bécane dans le garage pour garantir la liberté, une chaine stéréo poussée à fond pour décrasser les feuilles de chou. Et si c’était ça le bonheur ?

Formé en 2000, le gang d’Offenbach a tourné avec tout le monde. De Rose Tattoo à W.A.S.P. en passant par Skew Siskin, Gluecifer, D.R.I., Girlschool et Motörhead. La fréquentation assidue de ces poètes aux cheveux longs et gras a manifestement laissé des séquelles sur la musique des Teutons. Sur « Iron Crossroad », les riffs sont poisseux et le tempo rapide. Le hard rock’n’roll aux accents punky donne envie d’écraser la pédale de l’accélérateur et de s’enfiler des kilomètres de bitume (NDR : ou de jouer du décapsuleur et de s’enfiler des litres de Bitburger si l’on est d’humeur sédentaire).

Amateurs des plaisirs simples qu’offrent notre monde moderne, ce disque est fait pour vous.

 

Where is Brian ? Brian is in the studio !

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Brian Eno a annoncé la sortie de son nouvel album. Intitulé « Drums between the bells » il sera disponible dès le 4 juillet sous le label Warp Records. Il a repris une ancienne collaboration, datant des années 90, avec Rick Holland. Ce dernier nous sert son spoken word sur un fond musical typique du style Eno.


Écoutez dès maintenant le titre « Glitch » qui paraîtra sur le disque sur : http://brian-eno.net/

Tom Vek is back !

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5 ans d’absence après son premier disque, Tom Vek revient sur la scène avec un tout nouveau single « A Chore » ainsi qu’un album « Leisure Seizure ».

« A Chore » sortira dans les bacs le 6 juin sous le label Island Records.

 
Regardez la vidéo de Tom Vek avec Ollie Evans sur : http://www.tomvek.tv/

Le (Big) Deal de la semaine !

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Big Deal a annoncé la sortie de son prochain album, sous le label Mute, très prochainement…

Pour ceux qui ne savent plus attendre, voici le lien d’un de leur morceau intitulé « Talk » : http://soundcloud.com/big-deal/talk

Retrouvez plus d’infos sur le groupe sur leur page Facebook, Twitter ainsi que sur Mute.com

Fleet Foxes bientôt de retour…

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Le groupe américain originaire de Seattle prévoit la sortie de son nouvel album « Helplessness Blues » pour le 2 mai.

Fleet Foxes sera également présent au Rock Werchter le samedi 3 juillet. (www.rockwerchter.be)

Black (Ronson) Lips

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Black Lips annonce la sortie de son nouvel album le 6 juin : « Arabia Mountain »

C’est la première fois que le groupe a travaillé sur un album avec un producteur extérieur qui est Mark Ronson. Celui-ci a déjà produit des célébrités comme Kaiser Chiefs, Lily Allen ou encore Amy Winehouse !

Pour info, Black Lips sera également en concert le 18 mai, aux Nuits Botanique.

Tracklist :

1. Family Tree
2. Modern Art *
3. Spidey's Curse *
4. Mad Dog *
5. Mr. Driver *
6. Bicentennial Man «
7. Go Out And Get It «
8. Raw Meat *
9. Bone Marrow *
10. The Lie *
11. Time
12. Dumpster Dive
13. New DIrection *
14. Noc-a-homa
15. Don't Mess My Baby *
16. You Keep On Running

* produced by Mark Ronson
« produced by Lockett Pundt

Black Lips en studio avec Mark Ronson : ici

Pour plus d’infos :

http://www.vicerecords.com
http://www.black-lips.com
http://www.myspace.com/theblacklips

MMJ va encore frapper…

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My Morning Jacket, le groupe de rock américain, prévoit la sortie d’un nouvel opus ! Il s’intitulera « Circuital » et devrait voir le jour le 6 juin sous le label V2 Records.

Un avant-goût de l’album ? Bien évidemment : http://soundcloud.com/cooperativemusic/my-morning-jacket-circuital

Un lien de téléchargement ? Pourquoi pas… http://www.mymorningjacket.com/circuital/

Le site de My Morning Jacket propose aussi une édition package deluxe exclusive incluant, entre autres, 30 minutes de documentaires DVD sur le portrait du groupe.

Treefight, For Sure !

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Treefight For Sunlight est résolument l’une des révélations pop de ce début d’année !

Le groupe danois a sorti, fin février, son premier album intitulé « A Collection of Vibrations for Your Skull ». Le quatuor de Copenhague signe déjà l’une des plus belles surprises auditives de l’année. Le titre le plus marquant de l’album est, très certainement : « What Became of You and I ? », titre à découvrir, à écouter et à réécouter !

The Middle East : toujours heureux?

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Play It Again Sam a annoncé le début des sessions d’enregistrement du 2ème album de The Middle East : « I want that you are always happy ». Le groupe australien au style assez particulier nous réserverait un magnifique album.

La sortie de l’album en question est prévue pour le 6 juin aux côtés du single « Hunger Song ».

Pour plus d’infos, consultez directement le site officiel du groupe au lien ci-dessous :
http://www.themiddleeastmusic.com/

Stevie Nicks dans ses rêves

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Plus connue comme chanteuse du groupe Fleetwood Mac, l’auteur-compositeur américaine revient sur une carrière solo qu’elle débuta en 1981. La réussite de sa carrière la pousse après 30 ans et 6 albums à en publier un 7ème , pour le plus grand plaisir des fans du genre.

Emmylou Harris! Normal, elle vient d’enregistrer un nouvel album

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L’icône de la Country féminine, Emmylou Harris, revient en puissance avec un nouvel album intitulé “Hard Bargain”. Il fait suite à  « All I Intended to Be », qui avait récolté un franc succès. Celui-ci contient 11 titres originaux ainsi que 2 covers. Une édition spéciale sera également disponible avec des images et six performances de la chanteuse, le tout saupoudré d’interviews… Que demander de plus ?

En concert au Concertgebouw le 2 juin, à Bruges

 

Hooverphonic never dies…

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Hooverphonic a sorti ce vendredi 15 avril la FNAC Deluxe Edition de l’album « The Night Before », nouvelle version disponible exclusivement à la FNAC.

Celle-ci comprend 3 titres live exclusifs :

“One Two Three”
“The Night Before”
“Anger Never Dies”

 

PsychédéTrix 2011 - Spindrift + Imaad Wasif + Dead Meadow + Spirit of the Dead : lundi 18 avril

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Quatre formations étaient programmées lors de cette soirée placée sous la bannière du rock psychédélique à tendance bruitiste. Soit 3 combos américains : Spindrift (Newark, Delaware), Imaad Wasif (Vancouver, British Columbia, Canada) flanqué de son band, le Two Part Beast Mass, Dead Meadow (Washington DC.) et un combo norvégien répondant au patronyme de Spirit of The Dead. Une découverte majeure, deux confirmations et un naufrage plus tard (NDR : celui du vaisseau norvégien), il ne restait plus qu’à tirer les conclusions d’une affiche dont les trois premiers quarts nous avaient plongé dans les contrées les plus chaudes du Far West, alors que le dernier était parvenu à figer voire glacer nos esprits au plus profond d’un mortel ennui, malgré la ferme intention manifestée par ces fiers Vikings conquérants.

Première bonne surprise de la soirée, le set des Californiens de Spindrift. Ils dispensent un Psychedelic Spaghetti Rock bigrement bien balancé qui évite subtilement le piège du cliché. Parfait look de circonstance et clin d’œil appuyé aux grandes heures du genre, pour une orientation burnée qui rend certainement plus hommage au truand et à la brute, qu’au bon, cher à Sergio Leone.

Absolument détonnant dans leur formule originale, ces barbus de L.A. et leur Cherokee, préposée au chant comme à la flûte, marient judicieusement les ingrédients Western aux hallucinations et délires d’un Rock aux consonances psychotropes.

Le groupe nous emmène dans le crépuscule naissant, là où les crotales dansent en compagnie des esprits et des loups. Et si l’ambiance est étrange et inquiétante, baignant quelque part entre celle de Calexico et du Pink Floyd, elle est dispensée avec une bonne dose d’humour.

A revoir dans le cadre des nuits du Botanique, pour une affiche éclectique mais –Caramba!– des plus alléchantes (Kurt Vile et Still Corners y sont également programmés au même endroit et à la même date).

Monte ensuite sur les planches, la silhouette filiforme et déglinguée d’Imaad Wasif, soutenu par ses Two Part Beast.

Boa autour du coup, le Canadien aux origines indiennes va, l’espace de trois-quarts d’heure d’une incroyable intensité, transcender sa musique et nous l’offrir sur un lit de roses vénéneuses.

Sombres et torturées, noyées sous les aboiements de sa pédale wah wah et répercutées en échos chargés de distorsion, les sonorités prennent une ampleur quasi mystique. Intense et habité, cet artiste, qu’on a déjà pu apercevoir aux côtés des Yeah Yeah Yeahs ! et du Folk Implosion de Lou Barlow, se livre généreusement et offre une vision personnelle d’un registre où le spectre de couleurs oscille entre Jimmy Hendrix, Syd Barrett, et T Rex, mais dont le timbre de voix me rappelle, à certains moments, celui d’Adam Franklin de Swervedriver.

Fragile sous ses allures de grue pantomime, Imaad Wasif étend ses ailes et enveloppe aussi bien l’espace que le temps, les contractant et les étendant selon sa volonté. Il sera de retour sur nos terres ce dimanche, dans un premier temps au festival Pacrock de Pont-à-Celles, avant de s’envoler plus tard vers les Aralunaires.

Les musicos de Dead Meadow font déjà figure de vieux briscards dans le milieu, et leur réputation n’est plus à faire. Parfois un rien éreintant sur la longueur d’un support gravé, leur maestria technique s’exprime librement au fil de concerts intenses et indomptables, dont ce soir, nous avons eu un nouvel aperçu.

Ces réfugiés du label Matador mélangent habilement le grunge et le psychédélisme, et le résultat s’étale classieusement classe pour la plus grande satisfaction d’un public venu se délecter de ces giclées de Fuzz.

Sans surprise, mais sans décevoir, le concert de ce soir s’achève sympathiquement sous les applaudissements d’un public satisfait.

Quand débarque quelques verres de bières plus tard les quatre membres de Spirit of the Dead, les derniers doutes s’évaporent.

Dans une salle vide, et donc dans l’indifférence totale, nous laissons la crinière fauve du chanteur s’agiter vainement et nous décidons d’aller regagner nos pénates.

A l’énigme de la présence de ces derniers, nous ne trouverons pas de réponse, et mon ami Dan et moi-même transgressons volontiers sur des sujets bien plus pertinents et profonds alors que les kilomètres défilent.

Oui, une excellente soirée, somme toute !

(Organisation : HeartBreak Tunes)

Honeycut : merci au General Elektriks !

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Après Pigeon John et Antonionian, Honeycut est le nouveau venu dans la collection Elektriks. Originaire de San Francisco, le trio Honeycut pratique une musique soul garage futuriste. Leur 2ème album, « Comedians », a été mis en forme par un des 3 membres du groupe, Hervé Salters (aka General Elektriks), et propose des mélodies sensuelles, grooves féroces, arrangements sophistiqués et traitements sonores radicaux.

http://www.youtube.com/watch?v=MmFxlUxxuBA

 

L’apocalypse selon Bill Callahan…

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« Apocalypse » ! C’est le titre du second album solo de Bill Callahan. Pour enregistrer ce nouvel opus d’americana pur jus, il a pris congé de son band, Smog. Le disque paraîtra ce18 avril. Plus que quelques jours à attendre…