L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Knucklebone Oscar

Welcome To Trash Vegas

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« Welcome To Trash Vegas » pourrait servir de Bande Originale au prochain film de Tarentino. C’est en tout cas l’impression laissée dès la première écoute de cette nouvelle rondelle concoctée par ce combo finlandais. Tout y est. Et tout d’abord ce mélange d’humour noir et de second degré, caractéristiques des longs métrages du grand Quentin. Ensuite, et surtout, ce brassage hétéroclite de rock’n’roll, de surf, de garage rock, de boogie hillbilly, de blues et de rockabilly, qui illustre souvent l’œuvre du réalisateur américain. C’est simple, on a l’impression que le quatuor d’Helsinki n’avait qu’un seul objectif, lorsqu’il a composé les morceaux de cet opus : courtiser le géniteur de « Pulp Fiction », « Reservoir Dogs » et « Kill Bill ». N’allez pas croire que c’est une critique. Au contraire, les BO des films Tarentino sont ce qui se fait de mieux dans le genre.

Knucklebone Oscar, c’est un peu le Little Richard du punk, les Beach Boys sous acide ou bien les Stray Cats infectés par la rage, à force de courir les rats du quartier. Bref, quatre joyeux allumés qui, en 27 minutes chrono, balancent 11 plages d’un rock’n’roll bouillonnant et hystérique (NDR : trois des onze titres sont des reprises de standards du rock’n’roll : « Girl Can’t Dance » tiré du répertoire du chanteur rock’n’roll afro-américain Bunker Hill, « Girl That Radiates That Charm » interprété à l’origine par le chanteur rockabilly Jimmy Isle et « Rocking the joint », le hit du pianiste rock’n’roll Esquerita).

En ouverture de « Welcome To Trash Vegas », l’hilarant « Knucklebone Preaches » donne l’occasion à Oscar, le guitariste/chanteur de singer les prédicateurs yankees, en prêchant contre ce rock’n’roll pernicieux qui pousse le pays à sa perte. Il est suivi de « Six-Sixtysix (Lucky Number) », un pur rockabilly à la Stray Cats, rehaussé d’un solo de six-cordes qui doit manifestement beaucoup à Chuck Berry. D’autres plages telles qu’« Avenger » et « Circus Knuckelbone » rappellent le surf rock endiablé des sixties ; et en particulier les rythmes rapides et saccadés des Del Tones voire de The Lively Ones. « Blood Trails » et sa guitare slide verse dans le Hillbilly et le country rock.

Destiné à tous les amateurs de Fun et de Rock’n’Roll !

Kaolin

Kaolin (Ep)

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En matière de ‘Variétés françaises’, rayon cds pour supermarchés (NDR : il y a bien longtemps que mon disquaire préféré s’est retiré des affaires), on devrait trouver, sans aucune surprise, des noms tels que Saez, Noir Désir, Superbus, Eiffel, Zazie, Anaïs, Saint André et bien d’autres encore. Parmi tous ces artistes, un nom cependant totalement inconnu éveille ma curiosité : Kaolin. Fouineur comme pas deux et irrésistiblement attiré par tout ce qui se chante dans la langue de Voltaire (mais faut qu’ça ‘sonne’), cet artiste constitue une découverte pour votre serviteur, et peut-être également pour vous…

Kaolin nous vient du centre de la France, plus précisément de Montluçon, et compte déjà à son actif quatre opus studio. Après avoir publié « Allez » en 2002, « De retour dans nos cirques » en 2004 et « Mélanger les couleurs » en 2006, la formation auvergnate a patienté quatre ans, permis au chanteur, Guillaume Cantillon, de concocter un album solo, intégré un nouveau membre (chant et basse), avant de nous pondre ce nouvel elpee au titre éponyme, en cette fin d’année.

Mis en forme par Jean-Louis Piérot (Bashung, Miossec, Renan Luce), ce disque nous offre un patchwork de folk, funk, rock, disco-rock susceptible de ratisser un public bien plus large que lors des débuts du groupe, où ils s’essayaient principalement à ‘imiter’ un style ‘power pop rageur’ anglo-saxon, qui était jusqu’il y a peu leur marque de fabrique…

Quatre ans plus tard, le style s’est donc davantage orienté vers la chanson française, faisant la part belle aux textes un peu naïfs, soutenus par une instrumentation de bonne facture. De quoi ravir les amateurs de bonne variété ; bref, qui ne souhaitent pas trop se prendre la tête !!! Des titres comme « Crois-moi », « Bang bang » ou l’excellent « C’est mieux comme ça » donnent vraiment envie de bouger. Et pour une fois, on comprend les paroles, ce qui n’est pas fréquent… « Sans importance » est du même acabit : simple, accrocheur, énergique et frais.

Sans prétention aucune, Kaolin propage de la bonne humeur à travers des petites mélodies entraînantes qui s’écoutent sans arrière-pensée. En adoptant une forme d’humour au second degré (« Tu m’emmerdes ») ou en esquissant un sourire en coin, Kaolin nous démontre que même les histoires amoureuses qui finissent mal (« Petite peste ») peuvent donner envie, si pas de danser, au moins de chantonner…

Enfin, « Shanana », rappelle que le quintet était attaché à la pop anglo-saxonne, lors de ses premières réalisations.

Chouette !

Ingraved

Onryou

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Et si nous reparlions des dangers de la mondialisation ? Vous cherchez un exemple ? Ingraved, un groupe italien qui publie un album de metalcore inspiré par la mythologie japonaise, sur un label allemand. Franchement, la recette me semble dangereuse. En tout cas, elle est mondiale. Périlleuse aussi, peut-être, mais pour les oreilles seulement.

Le fil conducteur du second elpee de cette formation italienne est ‘Onryou’, un personnage issu de la mythologie nipponne. Un esprit malfaisant, capable de revenir d’entre les morts pour semer vengeance, terreur et désolation dans le monde des vivants. Ce sujet plutôt inhabituel constitue finalement le seul motif original de la plaque.

Pour celles et ceux qui s’intéressent à la géographie, Ingraved est originaire de Brindisi, une ville située dans le talon de la grande botte. Le quintet à déjà publié, en 2006, un album death métal plutôt brutal, intitulé « Hatred From Outside ». Quatre années plus tard, nos amis  transalpins effectuent un changement de cap important. Sur « Onryou », toujours orienté métal, c’est désormais le ‘core’ qui à remplacé le ‘death’. Les modifications ? Un peu plus de mélodie, un peu moins de parties lead et davantage de variation dans le chant. Exit les grunts death. Place à l’alternance de hurlements hardcore et de chant clair. Bref on standardise sa musique selon les normes internationales du métalcore !

Sur la forme, rien à redire. « Onryou » est un disque ‘rentre-dedans’. Les riffs sont brutaux, le tempo rapide et le son étonnamment puissant. De quoi passer un bon moment à headbanger (si vous êtes du côté ‘métal’ de la force) ou à pogoter (si vous êtes du côté ‘core’). Sur le fond, cependant, il faut bien avouer que le résultat s’avère quelque peu linéaire. La rondelle, qui ne dure qu’un peu plus d’une demi-heure, devient carrément lassante au bout de vingt minutes. Nous ne remettons pas en cause les qualités du groupe qui, dans le genre, est aussi bon qu’un autre. Le problème c’est que dans le domaine du metalcore, l’expression sonore est on ne peut plus conventionnelle et ne réserve aucune surprise.

« Onryou » est un disque parfait dans son genre. Aussi parfait que des centaines d’autres du style, parus auparavant. Alors pourquoi choisir celui-ci plutôt qu’un autre ? La question reste posée…

Horses

Horses (Ep)

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Franchement, il n’est pas très intelligent de se servir de clichés comme ‘le talent n’attend pas le nombre d’années’ pour servir de rampe de lancement, à la sortie d’un nouvel album. Mais dans le cas de Bert Vliegen, la formule est tout à fait appropriée. Horses est un projet imaginé par un Limbourgeois âgé de 18 ans. Inspiré par ses maîtres, parmi lesquels figurent Bon Iver, Sophia, Neil Young, Sufjan Stevens et Beirut, il manifeste un sens de l’écriture particulièrement subtil. « Horses » constitue son premier Ep. Il est partagé en quatre titres intimistes et mélancoliques, parcourus par sa voix d’ange, haut perchée, mais également ténébreuse. Essentiellement acoustique, l’instrumentation est épurée. Des coups de cœur ? « These Birds » et « White Lake » deux compos qui illustrent, plus que probablement, la naissance d’un talent nouveau. Suffira pour le confirmer qu’il se débarrasse de ses références, encore un peu trop conventionnelles. A suivre donc…

 

Grinderman

Grinderman 2

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Un peu à l’image du loup menaçant, illustré sur la pochette du cd, la redoutable paire Cave/Ellis et leurs hommes de mains, Jim Sclavunos et Martyn Casey, montrent les crocs. Pour la seconde fois, le conteur des ténèbres et ses acolytes braquent leurs armes sur la tempe de la populace au nom de Grinderman, leur inquiétant alter-ego. Tout simplement intitulé « Grinderman 2 », le second opus du quatuor reprend les ingrédients de son prédécesseur en les gonflant d’une sacrée dose de testostérones. Grinderman va droit au but.

En tout, neuf morceaux radicaux et aiguisés comme des lames. Un sentiment oppressant de danger immanent traverse chacun des neufs morceaux de la plaque. De sa plume, toujours plus affutée à chaque publication, Nick Cave invoque les dieux et démons, quelle que soient leur forme ou leur acabit (« Evil », «  Palaces Of Montezuma », « Mickey Mouse and The Goodbye Man », « Heathen Child »), tandis que ses compères taillent des mélodies malicieusement infectieuses. Du Punk Blues pur sang !

Dead Shape Figure

The Disease Of St. Vitus

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Pour concocter son second album intitulé « The Disease Of St. Vitus », le groupe finlandais Dead Shape Figure n’a pas vraiment fait dans la dentelle. Sa combinaison brutale de thrash métal moderne et de death métal mélodique pourrait bien réveiller plus d’un mort. 

Formé à Helsinki en 2003, le quintet a acquis expérience et cohésion en se produisant plus de deux cent fois sur scène. Outre une centaine de concerts accordés en Finlande, Dead Shape Figure a parcouru seize pays différents et chauffé les planches pour des groupes d’envergure tels que Cradle Of Filth, Moonspell, Chimaira, Samael et Turisas.

« The Disease Of St. Vitus » est destiné à tous les accros au Modern Thrash Metal de Dew-Scented ou de The Haunted qui apprécient aussi le Death Metal Mélodique original d’At The Gates (NDR : la voix death de Galzi Kallio ressemble énormément à celle de Tomas Lindberg). Et surtout, il s’adresse à celles et ceux qui ne sont pas avides d’originalité.

Car c’est un peu là que le bât blesse. Malgré toutes ses qualités (NDR : compositions dynamiques, riffs en béton, chant agressif doublé parfois d’un chant clair, technique imparable, etc.), il n’y a rien dans la musique de Dead Shape Figure qui n’ait déjà été entendu ailleurs.

Un bon album que l’on prend plaisir à écouter, mais qui ne laisse malheureusement pas une marque indélébile chez l’auditeur.

 

Broken Records

Let Me Come Home

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Broken Records est un combo prolifique. Un an seulement après avoir publié « Until The Earth Begins To Part » –un premier elpee qui avait suscité l’enthousiasme– écumé les plus grands festivals européens et accompagné The National en tournée, les Ecossais nous proposent déjà un nouvel opus. Il s’intitule « Let Me Come Home ».

Comme on ne change pas une formule qui marche, tous les ingrédients qui nous avaient fait craquer, il y a quelques mois, sont à nouveau réunis sur ce disque. Ainsi, cuivres, piano et violon soutiennent parfaitement la voix sous tension de Jamie Sutherland, chantant comme si sa vie en dépendait. Produit par Mr Tony Doogan (Mogwai, Delgados, Belle & Sebastian, …), cet LP campe un lyrisme proche des Canadiens d’Arcade Fire, mais en plus ténébreux. Le climat peut-être? Qui sait ! Encore qu’il recèle quelques titres plus entraînants, comme le single « A Darkness Rises Up ».

Si « Let Me Come Home » n’est pas vraiment une œuvre novatrice, elle n’en demeure pas moins excellente. La formation a sans doute voulu assurer, plutôt que d’expérimenter. Le troisième essai devrait nous permettre de faire enfin le point sur le potentiel d’évolution de cette formation…

Broken Glass Heroes

Grandchildren of the Revolution

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Broken Glass Heroes: une nouvelle révolution sur la planète rock belge ? Pas exactement.

Une musique qui n’invente rien mais recycle. Un hommage aux golden sixties rendu par deux pointures de la scène pop-rock : Tim Vanhamel et Pascal Deweze. Ces deux artistes prolifiques se renouvellent sans cesse et multiplient une quantité invraisemblable de projets qui tiennent la route. Souvenez-vous. Le premier, ex-membre d’Evil Superstar et de dEUS, se lance dans une carrière solo et fonde rapidement Millionaire. Artiste hyperactif, il fricote également en compagnie d’Eagles Of Death Metal et se rend coupable de deux side-projects jubilatoires : Eat Lions et le déjanté Disco Drunkards (NDR : projet dont on attend le retour impatiemment !) Quant au second, Pascale Deweze, il a activement contribué au succès de Metal Molly et de Mitsoobishy Jackson avant de poser ses valises au sein de l’écurie Sukilove. Deux touche-à-tout de talent aux parcours professionnels impressionnants !

A travers « Grandchidren of the Revolution », les deux musiciens anversois réalisent un véritable travail d’historien du rock et poursuivent leur collaboration pour concocter un premier disque rendant hommage aux années 60/70. Un elpee qui devrait vraisemblablement plaire à l’auditoire de Classic 21. Un flot de compositions personnelles mettant à l’honneur des formations légendaires telles que The Beach Boys, The Left Banke, The Kings, The Beatles… Ou l’impression subite d’assister à une relecture de Johny Cash (« It won’t be much longer ») et des Zombies (« I don’t deserve this feeling »).

Globalement, c’est l’ombre de Brian Wilson qui laisse l’empreinte la plus marquée sur la plaquette. Un matériau resté trop longtemps exposé au soleil californien qui fourmille  d’arrangements musicaux et d’harmonies vocales respirant le surf rock des Beach Boys. Citons, par exemple, les très inspirés « Poor little rich girl » et « Let’s not fall apart » qui soufflent cette insouciance sonique propre aux années soixante.

Les titres psyché-rock (« U becomes U ») et rock garage (« I don’t need a woman ») s’avèrent cependant les plus réussis. Pistes sur lesquelles on peut tout particulièrement contempler le talent artistique des deux musiciens.

Grosse ombre au tableau, « Grandchildren of the Revolution » verse parfois dans la caricature grossière, la parodie. Prenez un bon vieux classique N&B du cinéma US et passez-le à la moulinette du Technicolor. Imaginez ‘Psychose’ d’Hitchcock en couleur. Le résultat ? Un pâle ersatz qui souffre de la disparition de son âme originelle et perd logiquement de son authenticité.

Un long playing découpé en 15 pistes (NDR : attention morceau caché !) qui devrait néanmoins ravir les nostalgiques du genre.   

 

Various Artists

Sick Girls : Revolution N°5

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En observant la pochette de cette nouvelle compile élaborée par les deux Berlinoises de Sick Girls, je m’attendais à du bon son qui en jette. Désillusion ! Pour faire bref, « Revolution N°5 », signé sur le pourtant très bon label BBE, est tout bonnement insupportable. Motif ? Les mixes opérés par les deux Teutonnes sont tout simplement dégueulasses. Après avoir écouté « Raise Riddim » et « Android Porn » vous êtes instantanément vaccinés. Le son est rude, agaçant. Une rencontre entre big beat et dub moisie traversée de voix et dialogues rabâchés. A dégager…

Concours Circuit 2010 : Kiss & Drive et Fusty Delights emportent les lauriers !

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La finale du Concours Circuit Pop Rock 2010 s’est déroulée ce samedi 11 décembre au Botanique à Bruxelles.

Kiss & Drive remporte le premier prix, comprenant un prix en espèce de 2000€, un an de distribution de toute production discographique via le site www.hysterias.com , un BR-800, 6 mois de coaching management et 3 jours de studio. Elle se produira également en 2011 aux Aralunaires et au LaSemo festival dans le cadre des prix coup de cœur attribués par ces festivals.

Fusty Delights remporte le deuxième prix, comprenant un prix en espèce de 1000€, un an de distribution de toute production discographique via le site www.hysterias.com , un micro Sennheiser E965 et 3 jours de studio. Il emporte aussi le prix coup de cœur de l´Autumn Rock festival.

Cinnamone remporte un prix studio offert par Ca Balance, 2 jours d’enregistrement au Studio La Chapelle et une résidence offerte par Larsen.

Sinus Georges empoche le prix coup de cœur de la Fiesta du Rock, du Dour Festival, ainsi que celui des Ardentes.

News from the Stars remporte 1000 € offerts par la Sabam.

Quant aux auditeurs de Pure FM, c’est pour Kiss & Drive qu’ils ont craqué, à qui ils ont remis le prix du public, comprenant 500 € et 3 jours de studio.

Pour tous ceux qui n’auraient malheureusement pas pu assister à cette finale, il vous reste à vous procurer la compilation gratuite des 6 finalistes, offerte par BIE, pour découvrir à votre tour les groupes qui brilleront sur la scène de demain !

(d’après communiqué de presse)

Voir également le compte-rendu de cette finale ici 

 

Sound of noise: un polar musical

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Ils ont fait vibrer Youtube à l’aide d’un court métrage mettant en scène les "Six Drumers" utilisant toutes les ressources d'un appartement pour créer un morceau (http://www.youtube.com/watch?v=R3jvO4cdxR8). Cette fois, Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson ont vu "long" avec un polar déjanté et... musical.

Les Six Drummers orchestrent une attaque musicale de grande ampleur contre une ville polluée par toutes sortes de sons et de musiques -et notamment par un système de haut-parleurs qui diffusent une musique d’ascenseur insupportable 24 heures sur 24. Si les Drummers ont tous des motivations différentes pour agir, ils ont en revanche un objectif commun : remettre en question les fondements mêmes de l’ordre établi avec leur création artistique. Comment définir la musique ? Quelle est la différence entre la musique et le son ? Peut-on établir une frontière entre les deux ? Les Drummers bousculent nos idées reçues et nous ouvrent l’esprit, tout en semant le chaos. Dirigé par la révoltée Sanna, le groupe de percussionnistes déjantés lance une offensive musicale de grande ampleur, en utilisant la ville (ses bâtiments, ses machines, son bruit incessant…) comme instrument. Leur création excentrique sème le chaos et le désordre. Les citadins doivent affronter des hors-la-loi d’un nouveau genre : des terroristes musicaux. Celui qui doit les combattre est Amadeus Warnebring, officier de police à la tête de la brigade antiterroriste. Né dans une illustre famille de musiciens, Amadeus n’a malheureusement pas l’oreille musicale. Il déteste la musique. Cette affaire est donc pour lui, la pire de sa carrière...’

Au cinéma dès le 29 décembre

Voir un extrait: http://www.youtube.com/watch?v=qHPjKyORndE

Le site officiel du film: http://www.soundofnoise-lefilm.com/

 

Matthew Dear

Le côté obscur de la force

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Ce lundi 13 décembre, le Bota était plein à craquer. Et pour cause, Gonjasufi, phénomène hype du label Warp, se produisait à l’Orangerie. A la Rotonde, le discret Matthew Dear était venu défendre son second opus solo, « Black City ». C’est sur le set de l’Américain que mon choix s’est porté. Une bonne initiative, apparemment, car d’après les échos recueillis à l’issue de leur prestation, Gonjasufi c’était naze. Ou si vous aimez les vannes : ‘Gonj ça suffit’…

En première partie, Pinguin Prison tente de chauffer une salle encore vide. Pinguin Prison, c’est le projet d’un New-yorkais. Mais en live, il est flanqué d’un backing group. Progressivement, le public va investir les lieux, pour assister à une prestation finalement intéressante. Nonobstant les interventions un peu lourdes du vocaliste et les références à George Michael ainsi qu’aux sonorités 90’s, le son est efficace, les riffs bien balancés et on a envie de remuer. Un artiste à suivre (NDR : son album devrait bientôt paraître chez Wall Of Sound).

Une mélodie ténébreuse envahit l’espace sonore. Enfin, Matthew Dear fait son apparition. Et surprise, le Texan n’est pas venu seul. Il est soutenu par un trompettiste (NDR : également électronicien), un drummer et un bassiste. Dear se chargeant de la guitare, des bruitages, des claviers et du chant. « Black City » constitue à ce jour son opus le plus sombre. L’atmosphère qui règne ce soir dans la Rotonde l’est tout autant. Eclairage tamisé, pas de couleurs vives. Du noir et du blanc. A l’instar des vêtements de Matthew, qu’il porte avec élégance. Les titres du dernier elpee défilent. Ils constituent la trame du concert. « Honey » ouvre le set. Un morceau qui donne le ton. Dear se lâche sur le terrible et impeccable « Monkey ». Le public ne s’attendait pas à une telle mise à feu. Et il remue déjà. Les titres défilent. Racés, ils sont interprétés à la perfection ; mais on n’aura plus droit, au cours du show, à une compo aussi percutante que celle dispensée en début de parcours. Dommage ! Ce qui ne nous empêchera pas de se régaler des interventions vocales de Dear. Ou de celles, particulièrement profondes, du trompettiste. Deux pôles d’attraction qui, ce soir, font la différence. « Little People (Black City) » ou encore « You Put A Smell On Me » font des ravages et propulsent l’électronicien définitivement dans un autre monde. Dear quitte la scène. C’était un bon concert auquel ont participé le corps et l’esprit. Et Gonjasufi c’était comment encore ?

Organisation : Botanique

Angus & Julia Stone

Une belle musique à remonter le temps…

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Un vieux fauteuil. Quelques lampes vintage. Des fleurs, des fleurs, encore des fleurs.  Illuminées. Des fleurs qui s’inscrivent sur un wallpaper 70’s planté de cadres rétros. Un décor home qui plonge les yeux du spectateur dans le monde intime de Julia et Angus. Un communautarisme hippie qui vous invite à la maison. Un spectacle privilège qui vous convie, confortablement assis sur les sièges de l’AB, à une session ‘privée’ (sold out !) des frères et sœurs australiens. En guise de carton d’invitation, un ‘We love you !’ lancé aux oreilles qui veulent l’entendre.

Intimisme. Un mot conforme à l’atmosphère et au style folk-rock des six musiciens présents ce soir sur les planches de l’Ancienne Belgique. Deux voix exceptionnelles, celles d’Angus & Julia Stone, capables de meubler une salle à elles seules de leurs tessitures sans cesse à la limite de la rupture. Parfois déchirées, parfois veloutées, elles s’harmonisent tendrement sur un fond de guitare et de cordes lointaines… Le bateau à la dérive ne s’échoue jamais. Sans cesse protégé par les souffles en écho des deux frangins. Une alternance vocale sublimant des mélodies instables qui longent les côtes de Fleetwood Mac et Joanna Newson. Quelques chansons faciles magnifiées d’un duo guitare/voix complémentaire qui déchire nos émotions et frappe nos cœurs de sérénité. Une tempête calme où la voix dominante donne le ton et propulse les mélodies au second plan. Et, fort heureusement, les paroles hippies ‘cliché’ aussi. Un groupe qui joue la carte de l’émotion et arrive à la faire vibrer. Sans grande musique, sans grandes lettres. Simplement, les Stones architecturent une belle musique à remonter le temps qui balade nos mémoires dans les profondeurs abyssales de nos souvenirs. Elle flatte l’âme, la réconforte.               

Les mélodies fragiles s’enchaînent et alternent. Tandis que Julia chante « For You » et rentre dans une tendre communion avec le public, Angus, d’un ton contrasté stoner, dénote et nous balance un « Yellow Brick Road » angoissé. Titre où le chanteur expose le timbre d’Al Stewart sous les coups de guitare staccato de Neil Young voire Tom Verlaine. Une chanson pour elle, une chanson pour lui. Elles dissemblent et se rassemblent. Naturellement. 

Un anti-folk australien de bonne facture qui ne joue jamais trop haut ni jamais trop bas.  

(Organisation AB)

 

Foals : un nouvel album produit par Pharrell Williams ?

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Foalsty cent ! Yannis Philippakis, leader du groupe anglais, ne dément pas l’information. Il la confirme. Une possible collaboration entre les deux artistes sur le troisième long playing de Foals serait donc plus que probable. Après diverses collaborations artistiques avec Britney Spears, Justin Timberlake, Madonna, Snoop Dogg, Gwen Stefani, Jay-Z…, Pharrell Williams, star du hip-hop made in USA, aurait décidé de s’attaquer au pop-rock des cinq d’Oxford.

Yannis Philippakis s’explique : ‘Nous écoutons beaucoup de hip-hop et notre dernier single « Miami » avait un ton assez hip-hop. Nous adorerions entrer en studio avec Pharrell pour qu’il nous produise [quelques morceaux]. Nous éviterons toutefois un caméo, puis qu’inviter des rappeurs sur les chansons est assez délicat’.



Une future fusion math-rock/hip-hop !!?? Ou un changement de direction artistique pour Foals ? Affaire à suivre…

Stoned Popes : parfois la religion a du bon.

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Amateurs de sunshine pop, les Stoned Popes ont décidé de réchauffer vos cœurs et vos esprits. Influencé par les vibrations californiennes et l’humour absurde, ce groupe est à découvrir à travers une vidéo enregistrée au Chatelet qui permet de découvrir le Dum Clap, mouvement populaire apparemment bon pour la santé !

Leur nouvel Ep, « Stereo On » est déjà disponible sur le marché, et leur nouveau single « Loser Song », visible sur le net.

http://www.youtube.com/watch?v=8ey4v6rRjXg
http://www.dailymotion.com/video/xfuunt_stoned-popes-loser-song-au-chatelet_music
http://www.vimeo.com/17325033
http://www.youtube.com/user/Stonedpopesband#p/a/u/2/u4445EWk9yk

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/stonedpopes

 

Sean Rowe réellement magique ?

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Anti-Records vient de signer Sean Rowe, un artiste apparemment très doué, dont le style s’inscrirait dans la lignée de Leonard Cohen voire de Van Morrison. Faut dire que cet Américain possède un superbe baryton ; mais qu’il est aussi poète.

Son nouvel album, « Magic », sera disponible dès le 21 février prochain.

Track Listing:

1.       Surprise
2.       Time To Think
3.       Night
4.       Jonathan
5.       Old Black Dodge
6.       Wet
7.       The Walker
8.       American
9.       Wrong Side Of The Bed
10.     The Long Haul

http://www.anti.com/artists/view/81
http://www.facebook.com/seanRowemusic
http://www.myspace.com/seanRowe

Des figurants pour un clip de Mademoiselle K.

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Le nouvel album de Mademoiselle K, « Jouer Dehors », tombera dans les bacs des disquaires à la rentrée.

Mademoiselle K cherche également des figurants pour tourner son prochain clip.

‘Nous recherchons des figurants costumés pour le prochain clip de Mademoiselle K réalisé par Rodolphe Pauly (Victoire de la musique pour le clip de Arthur H et -M- "Est-ce que tu aimes" ) Thème : une soirée d'Halloween au milieu des années 80. Teenagers maquillés en Zombie avec teddy de couleur (un peu à la Thriller), Bikers tatoués barbus, loup-garous, Têtes peintes en rouge avec des cheveux jaunes, guitariste ou chanteur d' ACDC, musiciens à la Spinal Tap, Chucky, Freddy Krueger, Doc de Retour vers le Futur, Têtes de Gremlins, Robocop (à la Be Kind rewind), Beetlejuice, extra-terrestres à la Mars Attack... Couleurs des costumes fortes et franches pour que les personnages se détachent bien dans le décor : rouge, bleu, jaune, 80's vintage... (pas trop de costumes blancs ou noirs ni de couleurs ternes et grisâtres). Frankenstein peut être de la partie... On cherche aussi des clodos à la Street Trash. Et des belles filles aux formes généreuses et bouches pulpeuses, habillées comme dans les films de Russ Meyer : mini-jupes, T-Shirt vintage près du corps, petites bottines...’ (Communiqué de presse)

Le tournage aura lieu lundi 13 décembre sur Paris.

Les figurants doivent amener leur costume et nous envoyer leur photo à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le dernier clip réalisé par Rodolphe Pauly est toujours visible via ce lien : http://www.dailymotion.com/video/xfad3b_louis-chedid-tu-peux-compter-sur-mo_music

 

Metronomy sous le soleil anglais…

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Le nouvel album de Metronomy, « The English Riviera » sortira en 2011 !

Le groupe vient en effet de finir l'enregistrement de son 3ème elpee. Il succède à « Nights Out », un opus acclamé par la critique.

Metronomy est désormais un quatuor, puisqu’il réunit Anna Prior à la batterie, Gbenga Adelekan à la basse et les deux membres fondateurs : Oscar Cash au saxophone et Joseph Mount au chant et à la guitare, ces deux derniers se réservant également les synthés.

Le groupe anglais sera, en outre, en tête d’affiche des NME Awards, en février.

Rome : un projet commun pour Danger Mouse & Daniele Luppi

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La moitié de Gnarls Barkley et le chanteur italien se sont rencontrés en 2004, à Los Angeles. Les deux artistes partagent depuis lors une passion pour les BO des films italiens classiques.

Bénéficiant du concours des musiciens emorriconiens d’‘Il Était Une Fois Dans l’Ouest’, qui ont aujourd’hui près de 70 balais et se servant de matériel vintage, les deux acolytes ont décidé de revisiter le genre en compagnie de Jack White, Norah Jones et du soprano Edda Dell’Orso…

Un  hommage bizarre, mais plein de promesses, à découvrir en mars 2011 !

http://www.romealbum.com

 

Gill Scott-XX

Écrit par

A l’issue de leurs tournées respectives, une rencontre étonnante est née entre Gil Scott-Heron et Jamie de The XX ! Le jeune Anglais a en effet retravaillé 13 chansons de l’Américain, avouons-le, revenu de loin…

Concrétisé sur l’album « We’re New Here », le résultat sera disponible le 21 février prochain.

http://www.werenewhere.com

 

Coldplay aime la Christmas ‘light’

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Le nouveau single de Coldplay, “Christmas Light”, est paru ce premier décembre ! Bien avant la fête de Saint Nicolas et surtout du Père Noël… A boire avec modération sur le site du groupe et celui de YouTube.

http://coldplay.com/
http://www.youtube.com/watch?v=CAqCTnV69OY