François Staal revient sur l’île de Bréhat…

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

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Soft Michel

Thalasso

Soft Michel est un quatuor parisien qui a quitté l’univers du jazz pour se tourner vers le rock ayant bercé l’adolescence de ses membres. Entre indie rock et britpop, ses influences oscillent de Franz Ferdinand à Oasis, en passant par les Beatles, Wolf Alice, Coldplay et The Dø. Son patronyme leur apparaît comme une évidence : Soft Michel est une ode à la mollesse des après-midis de bistrot et à la poésie des lentes discussions sans but. 

Sur son Ep, « Thalasso », Soft Michel réussit à conjuguer la puissance des guitares, la douceur des harmonies sucrées et la sensibilité vocale du chanteur. D’après la bio, les textes sont basés sur un monotrip à caractère psychotique d’Antoine Martin (alias Garbage Dog Prod.) sur une certaine chanteuse londonienne qui a écrit "Sad Boy", ainsi que sur des croyances ésotériques étranges. A creuser. Surtout les méninges.

Grâce à des textes parfois lyriques et romantiques, parfois insolents et teintés d'autodérision, Soft Michel réussit à faire s’embrasser la puissance des guitares, la douceur des harmonies sucrées et la sensibilité retentissante du chanteur.

En 2022, il a signé chez le distributeur Indépendant Digital. En 2023, il a gravé deux live sessions : « Bottle of Soap » et « Willy Wonka ». Il vient de publier l’Ep, « Thalasso », sur lequel figure « Sunbeam », une compo qui a fait l‘objet d’un clip ; et il est disponible

Podcast # 37 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Les Ardentes Club x Reflektor, Liège – l’agenda (update 16/06/2024)

Écrit par

Concerts
2024
02 juin - Tiptik live
07 juin - Tattoo flash night
08 juin - Ghinzu @OM, Seraing
10 juin - Charlotte Cardin @OM, Seraing
14 juin - Slim cessna’s autoclub
08 aug - Soulfly
05 sept - Iamx @OM, Seraing
12 sept - Johan Dupont (piano bar) @OM, Seraing
14 sept - The Pretenders, The Picturebooks @OM, Seraing (ism Live Nation)
14 sept - King Hannah
15 sept - Peter Peter & Morpho
19 sept - Suuns
03 oct - Baloji
10 oct - Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox @OM, Seraing
12 oct - Chinese man @OM, Seraing
12 oct - Kowari
13 oct - Caravan Palace @OM, Seraing
19 oct - Duff McKagan @OM, Seraing
23 oct - Fredz
24 oct - Pepe
30 oct - Purple Disko Machine @OM, Seraing
02 nov - Témé Tan, Aa
02 nov - Glints
14 nov - Pépite
15 nov - Kids with buns
21 nov - Aime Simone
22 nov - Nouvelle Vague
23 nov - Puggy @OM, Seraing
23 nov - New Model Army
26 nov - Popa Chubby
28 nov - Meryl @OM, Seraing
29 nov - The Damned @OM, Seraing
30 nov - Compact Disk Dummies
30 nov - DIIV @OM, Seraing
01 dec - Sim
04 dec - Nuit incolore
05 dec - Françoiz Breut
07 dec - Cradle of filth @OM Seraing
18 dec - Ibrahim Maalouf @OM, Seraing
2025
03 jan - Front 242 @OM, Seraing
10 + 11 janv - Archive (voorstelling ‘You all look the same to me’ // ‘Controlling crowds part I-II & IV’)  @OM Seraing (ism Live Nation)
23 janv - SLIFT
06 févr - Parra for cuva
28 mars - Solann
www.mithrajazz.be
www.reflektor.be
www.lesardentes.be

 

Steve Wynn

Steve Wynn fait ce qu’il faut…

Le dernier elpee de Steve Wynn, "Northern aggression" remontait à 2010. Son prochain, "Make It Right", paraîtra ce 30 août 2024 et coïncidera avec son nouveau livre de souvenirs ‘I Wouldn't Say It If It Wasn't True’ (Jawbone Press). Lors des sessions, il a reçu les contributions de Mike Mills (R.E.M.), Vicki Peterson (The Bangles), Chris Schlarb (Psychic Temple), Emil Nikolaisen (Serena Maneesh), Linda Pitmon (The Baseball Project) et d'une douzaine d'autres artistes. Wynn sera également en tournée cet automne. Son spectacle solo mêlera des chansons tirées du livre et inspirées par celui-ci, ainsi qu'une structure narrative composée de lectures et de récits. Les fans peuvent s'attendre à une sélection de chansons classiques et de raretés du catalogue de The Dream Syndicate, ainsi qu'à des morceaux réfléchis du nouvel opus, le tout constituant un spectacle où le passé sera revisité.

"I Wouldn't Say It If It Wasn't True" (Je ne le dirais pas si ce n'était pas vrai) est le mémoire vivant et révélateur du leader et fondateur de l'un des groupes d'indie rock les plus vénérés des années 1980, The Dream Syndicate. C'est l'histoire de l'écriture de chansons et de la participation à des formations comme moyen d'accéder à un monde que son auteur aurait à peine pu imaginer - un monde de grandes maisons de disques, de bus de tournée luxueux et de salles à guichets fermés, mais aussi d'alcool, de drogues et d'une Babylone rock'n'roll de bas étage. En fin de compte, il s'agit d'un récit de rédemption, où la musique est un vecteur de transformation et de transcendance artistique et personnelle.

Steve Wynn déclare au sujet de son nouvel LP : ‘J'ai écrit et enregistré ces chansons en même temps que je travaillais sur "I Wouldn't Say It If It Wasn't True", mes mémoires qui sortent chez Jawbone Press la même semaine que "Make It Right", mon premier album solo depuis 2010. À chaque chapitre, j'avais des idées de chansons inspirées par la plongée dans mon passé. Au bout d'un moment, les réflexions se sont entremêlées donnant lieu à un commentaire mutuel entre la rumination littérale et métaphorique.

Les chansons ne sont pas directement autobiographiques, même si l'album commence par "Santa Monica", la ville et le boulevard où je suis né, et se termine par "Roosevelt Avenue", l'artère principale du quartier du Queens à New York où je vis aujourd'hui. On écrit ce que l'on connaît, même si l'on n'en est pas conscient au moment où l'on écrit.

Au fur et à mesure que je trouvais les mélodies et les mots qui allaient s'agiter et mijoter avec les histoires que je racontais dans le livre, j'ai simultanément fait appel à des amis et à des collaborateurs de mon passé récent et lointain pour m'aider à les étoffer sur ce disque. Vicki Peterson, Mike Mills, Stephen McCarthy, Scott McCaughey, Jason Victor, Dennis Duck, Mark Walton et ma femme Linda Pitmon sont tous présents dans le livre et ils sont aussi sur le disque !!’

Paru en single, "Make It Right" est disponible sous forme de clip

 

Manu Chao

Manu Chao célèbre l’autre…

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Manu Chao, l'icône de la scène musicale mondiale, revient sur le devant de la scène en sortant un nouveau single baptisé "Viva tu". Après plusieurs années d'absence médiatique volontaire, l’artiste nous offre un avant-goût de son prochain opus tant attendu.

"Viva tu", produit par Radio Bemba et co-mixé par Manu Chao et Chalart58, constitue un hommage vibrant à l’humanité et à la diversité, une célébration de l’autre. Ce single, paru ce 29 mai 2024, capture l’essence de l’artiste avec sa simplicité désarmante et ses paroles touchantes. Il reflète les thèmes chers à Manu, tels que la communauté, les relations humaines et la beauté des moments simples de la vie.

"Viva tu" annonce également la sortie d'un nouvel elpee qui promet de transporter les auditeurs dans un voyage musical riche en émotions et en réflexions. Ce long playing, qui recèlera des titres inédits et des compositions en plusieurs langues (espagnol, anglais, français et portugais), explorera des thèmes contemporains tels que l’immigration, la critique sociale et l’amour pour la vie quotidienne.

Sur "Viva tu", Manu Chao nous rappelle que malgré les défis de notre époque, il existe toujours des raisons de célébrer la vie et de rester connectés les uns aux autres. Cette compo invite à redécouvrir sa musique.

Le clip d’animation consacré à "Viva tu" est disponible ici

 

 

 

LUX the band

L’esprit infini de LUX the band…

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Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de retour. Il vient de sortir un nouveau single intitulé "Infinite Mind".

Il s’agit d’un titre rock simple et direct, avec un gimmick mémorable et un solo reconnaissable de Sylvain Laforge. Les paroles cherchent à capturer un instant, à suspendre le temps suffisamment longtemps pour observer de près un état d'esprit où la beauté et l'amour côtoient la frustration et la déception, pendant que nous comptons les heures de la journée, jour après jour. Un sentiment d’exclusion, regardant ce qui se passe à l’extérieur tel un spectateur de sa propre vie. Le titre se conclut sur cette note d'espoir : ‘retreat, toss out the garbage and redefine’ (‘se retirer, se débarrasser des interférences et se redéfinir’) !

"Infinite Mind" est disponible sous forme de clip

Le plan statique et le huis clos traduisent un espace mental et les différents états qui s'y trouvent.

L'action se déroule uniquement en intérieur –répétition, réflexion et multiplication– autant de façons de montrer le fonctionnement d'un esprit, visuellement soutenu par le montage du talentueux William de Caron et les images lumineuses de Jehsong Baak.

Dans cette vidéo, Sylvain symbolise la musique, toujours présente. Il n'est pas tout à fait le fruit de l'imagination d'Angela mais il existe dans son imaginaire (la petite musique dans notre tête).

Angela est à la fois la narratrice et l'autrice, en train de réfléchir, d'écrire et toujours en mouvement, prise dans l'acte de chercher les mots pour écrire la chanson.

Nile Rodgers

La musique est ma vie, ce que je respire, mon oxygène…

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Légende vivante du disco, qu'il a grandement contribué à populariser, Nile Rodgers est un auteur, compositeur, arrangeur, producteur et guitariste, qui a fondé le groupe Chic en compagnie du regretté bassiste Bernard Edwards. Cet ancien Black Panther –il a notamment bossé avec David Bowie, Madonna ou Diana Ross– continue à inspirer et à collaborer auprès des jeunes générations, et notamment Daft Punk, Sam Smith et Lady Gaga. A 72 ans, et malgré deux cancers, l'inventeur du ‘Freak’ continue à se produire ‘live’ et prend toujours du ‘good time’...  Let's dance !

Bernard Edwards et vous formiez le cœur de Chic. Depuis sa disparition en 1996, ressentez-vous sa présence lorsque vous vous produisez en concert ?

Parfois... selon les chansons et l'ambiance.

Mes sentiments pour Bernard me suivent constamment, même sans musique. Je pense souvent à tout ce que nous avons vécu ; à nos hauts comme à nos bas, et à notre première rencontre... 

Mais, ayant survécu à deux cancers, désormais, lorsque je monte sur les planches et regarde la foule, la première chose que je vois, ce sont des milliers de personnes qui m'ont aidé à m'en sortir. Je les considère comme des amis, des proches qui tiennent à moi et m'ont soutenu durant la maladie. C'est une sensation bouleversante....

Vos deux cancers ont-ils déclenché chez vous une sorte d'urgence de création ?

Non, la musique est ma vie, ce que je respire, mon oxygène. Et de temps à autre, j'ai envie de la capturer et de la transformer en composition que d'autres puissent entendre. La plupart du temps, je compose juste pour moi. Je m'assois, je joue avec la musique... je m'amuse tellement et me sens en paix. Je ressens toutes sortes d'émotions. Et parfois, je me dis : ‘Tiens, je suis occupé d'écrire une chanson que d'autres pourraient écouter’.

Croyez-vous à l'effet curatif de la musique ?

Oh mon Dieu, oui ! S'il n'y avait pas eu de musique dans mon existence, honnêtement, je ne crois pas que j'aurais surmonté mes deux cancers. La première fois, j'ai eu peur. Je n'arrêtais pas de pleurer. 

Bon, je ne souhaite pas avoir l'air d'une sorte de super héros ; mais, la deuxième fois, j'ai eu l'impression d'avoir un rhume. Je ne me suis même pas inquiété (il rit) !

Est-il vrai que le patronyme Chic se réfère à Roxy Music et Brian Ferry ?

Oui, c'est une trouvaille de Bernard Edwards. Mais je n'avais jamais vu un groupe s'habiller de manière aussi classieuse sur scène !

Je suis issu d'un milieu hippie ; au départ, tout ce que nous portions le matin correspondait à ce que nous allions arborer en ‘live’, le soir même (rires).

Lorsque j'ai assisté au concert de Roxy Music, à Londres, qui était le groupe préféré de ma copine de l'époque, j'ai d'abord vu un public magnifiquement fringué, puis surgir ces musiciens tirés à quatre épingles. De plus, Brian Eno imposait un son immersif. J’ai ainsi assisté à ce que je considère comme une expérience musicale totalement artistique et en effet immersive. 

J'ai tout de suite appelé Bernard et lui ai confié : ‘Mec, il faut que nous incarnions la version noire de Roxy Music et se montrer dans des vêtements créés par de grands couturiers’.

Il faut se rendre compte qu'au cours de cette période, tout le monde s'habillait comme les Jackson Five et exécutait la même chorégraphie. Au sein de Roxy Music, chaque membre avait sa propre personnalité, même si c'était un groupe.

À l'époque, nous nous appelions Big Apple Band. Mais un type de mon école avait sorti une chanson intitulée « A Fifth of Beethoven » qui figure dans la b.o. de "Saturday Night Fever" ; il avait choisi pour nom de scène, Walter Murphy and The Big Apple Band. Le public confondait...

Bernard a alors proposé d’opter pour Chic, puisque nous étions vêtus de vêtements chics. Le batteur, Tony Thompson et moi, avons estimé cette idée, au départ, drôle et saugrenue, et puis finalement...plutôt cool !

La légende voudrait que l'enregistrement de l'album "Let's Dance" de David Bowie ne se soit pas bien déroulé…

Ah bon ? "Let's Dance" est l'album le plus facile que je n'ai jamais produit de ma vie. J'ai mis en boîte toutes les démos de "Let's Dance" en deux jours, en Suisse. Lorsque je suis revenu en Amérique, j'ai enregistré le long playing en 17 jours, et tout en une seule prise. Une pour les solos de guitare de Stevie Ray Vaughan, une pour la voix de David... tout en une seule fois !

Quel est le lien entre le disco et le mouvement des Black Panthers auquel vous adhériez ?

La première fois que je suis entré dans ce club disco éphémère situé au croisement de Soho, China Town et East Village, où vivait la grande communauté gay new-yorkaise, j'y ai croisé toutes sortes de personnes : homos, hétéros black, portoricains, blancs...

Je n'arrêtais pas de penser à nous, les Black Panthers qui défendions l'unité. Tout le monde oublie que notre slogan était ‘Black power to Black People, Brown Power to Brown People, White Power to White People’. ‘Tout le pouvoir au peuple’, c'était notre devise.

Alors, quand je suis entré dans ce club et que j'ai vu toutes ces personnes différentes danser à n’importer quelle heure sur le "Love to Love You" de Donna Summer, "San Francisco" de Village People, et "Girl, You Need A Change of Mind" d’Eddie Kendricks, j’ai vraiment été frappé. Donna Summer et sa chanson étaient sexy ! Village People incarnait la communauté gay hardcore ! Eddy Kendricks chantait ‘All men don't discriminate this man emancipates. Now I am for women's rights, I just want equal nights. Girl you need a change of mind’

Tout ce que les Panthers et moi défendions figurait dans ces trois morceaux que le DJ mixait sans pause. J’en ai conclu : ‘C'est le monde auquel je souhaite appartenir. Je veux faire partie de cet univers connecté dans lequel nous opérons ensemble, même si nos philosophies diffèrent. Il y a cette sorte d'amour qui nous unit.’ Aucun autre genre musical ne ressemblait à ce concept...

Grâce au le disco, on pouvait être gros, moche, noir, portoricain ou gay... peu importe !

Nile Rodgers et Chic se produiront le 15 juillet dans le cadre du Gent Jazz www.gentjazz.com

Cassandra Jenkins

La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

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A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion.

Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que jamais –englobant le rock indé à guitares, la new age, la sophistipop et le jazz. Au centre de tout cela on retrouve la curiosité de Jenkins pour les quarks et les quasars qui composent son espace, alors qu'elle mélange des enregistrements de terrain avec un lyrisme poétique tour à tour allusif, humoristique, dévastateur et confessionnel –un geste alchimique qui approfondit encore la richesse des 13 compos de My Light, My Destroyer.

Après avoir récemment sorti son premier single, « Only One », d'une luxuriance stupéfiante, Cassandra sort aujourd'hui le titre pop new age caverneux « Delphinium Blue », accompagné d'une vidéo qu'elle a également réalisée.

Cassandra Jenkins imprègne « My Light, My Destroyer » d'une grande confiance, qui trahit la simple vérité que le chemin n'a pas été sans difficulté.

En compagnie de ses plus proches collaborateurs musicaux et du producteur, ingénieur et mixeur Andrew Lappin (L'Rain, Slauson Malone 1) en coulisses, Cassandra Jenkins a commencé à construire « My Light, My Destroyer » à partir des cendres d'un faux départ qu'elle avait fait alors qu'elle ‘fonctionnait au ralenti’ après deux ans de tournées avec An Overview.

La vidéo de « Delphinium Blue » est à voir et écouter

 

 

Fuji-Joe

Fuji-Joe présage la canicule…

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Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ».

À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french poetry shit’ jamais enregistré à Pantin, en 2024 ». 

Le trio, composé de Lou (à la batterie), Sarah (à la guitare) et Achille (au chant, basse, synthétiseur), aborde cet Ep comme un premier geste, proposant des textes en français et un son post-punk noise assumé.

Ce disque, conçu à six mains, est la somme de forces opposées. Fuji-Joe cherche ici une forme d'équilibre, la poésie au cœur du bruit, l'ombre dans la lumière d'un soleil brûlant.

« Désert » est en écoute ici

 

Emma Peters

L’impatience d’Emma Peters…

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Tout de suite : plus qu’un mantra ou une profession de foi, trois mots qui résonnent comme l’affirmation d’un désir pur. Un appétit qui guide la vie d'Emma Peters chaque jour. Surtout depuis deux ans et la sortie de son premier album, « Dimanche », clin d’œil à son jour préféré, celui où, depuis sa chambre, elle diffusait sur Youtube des reprises de ses titres préférés.

Une habitude qui lui a valu des millions de streams, en France comme à l’étranger.

« Tout de suite » est né, comme « Dimanche », dans la chambre d’Emma. Une chambre dont elle a écarté les murs. Si la guitare acoustique reste son fil rouge, elle l’habille de nouvelles couleurs, afrobeat ou bossa (sur « Cariño », avec November Ultra et Noorou sur sa reprise en français de « Billie Bossa Nova »). Et s'aventure plus loin dans les univers qui l’inspirent depuis toujours, de la puissance frontale du rap français à la grâce extrême des chansons de Michel Berger ou Véronique Sanson. De nouveaux horizons vers lesquels l’accompagnent de nouveaux collaborateurs : Sage, ‘song doctor’ pour Clara Luciani, Lomepal ou Eddy de Pretto ; Boumidjal, ‘hitmaker’ » chez Niska ou Damso, qui a contacté spontanément Emma sur Instagram après avoir entendu ses chansons. Mais aussi Tristan Salvati (Angèle, Louane), Stan Neff (Barbara Pravi) et Mark ‘Spike’ Stent (Miley Cyrus, Harry Styles, Dua Lipa) au mix.

Multicolore, telle est aussi la palette de « Tout de suite ». Un opus dont l’extrême richesse trouve sa cohérence dans la sincérité d’Emma et dans sa voix. Sans jamais hisser un mot plus haut que l’autre, elle sait donner à chacun tout son sens, et oser le contraste entre les plus doux, les plus cash, les plus intenses. Tendresse et brutalité : dans le second elpee d’Emma Peters, tout, ou presque, est vrai. Chaque texte a la substance des choses vécues, celles qui font souffrir comme celles qui font grandir. Tous nous vont d’ailleurs droit au cœur. Tout de suite.

Extrait de « Tout de suite », « Empreinte » est en écoute

 

 

 

Monseigneur

L’origine et la fin de Monseigneur…

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Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en 2020 et par la volonté de ses membres d’acquérir du matos leur permettant de surmonter les barrières de la production musicale classique, offrant ainsi une liberté totale de création et de production dont a découlé une quinzaine de titres.

Totalement autoproduit, le groupe revendique son autonomie créatrice en proposant une musique, en français dans le texte, dont les influences font le grand écart entre Led Zeppelin et Alain Bashung.

Le collectif numérique s'est dorénavant mué en une véritable entité physique qui s'est produite en concert pour la première fois en novembre 2023 lors d'un showcase de présentation dans leur berceau en bord de Meuse liégeoise. La formation est maintenant prête à prendre la route pour relancer l'aventure des concerts et propose un second extrait intitulé « L'Origine et la Fin ».

Dans l'attente de la parution du futur long playing, d'autres morceaux seront postés sur la toile, au cours des prochains mois pour essayer de se frayer un chemin jusqu'au public réceptif à l'appel de la musique de Monseigneur.

« L'Origine et la Fin » est à découvrir sous forme de clip ici

 

Edouard van Praet

La substitution d’Edouard van Praet

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Edouard van Praet a publié son nouveau single, « Remplaçable », ce 2 mai 2024, une chanson délicate et rêveuse à la basse hypnotique, aux synthés mignons et aux guitares discrètes. Entre pop et punk doux, les paroles en français à la reverb’ profonde évoquent des souvenirs oubliés et une demande de pardon pathétique du narrateur. Stylistiquement entre 80’s et pop alternative moderne, ce titre commence frontalement et termine par une coda envoûtante qui pousse à la réminiscence. Finalement, cette ballade puise ses influences chez Tom Waits et Frank Sinatra, en servant d’un son gabber/trance dégénéré.

Le clip est à voir et écouter

Le Belgo-canadien Edouard van Praet façonne son univers depuis maintenant trois ans. Trois années d’étrange fusion chimérique de styles : entre tradition et modernité, entre sourire et pleurs. Le dandy trash inhale les vapeurs du rock'n’roll pour les expirer en sons qui lui sont propres, ce que l’on pourrait appeler le jungian indie-pop-punk-electro-rock-paper-scissors alternatif ou pour faire plus simple, l’anti-rock.

Après avoir publié deux Eps bien accueillis en Belgique, Edouard nous prépare son premier album, la suite logique mais audacieuse de ses précédentes expérimentations (« Doors » en 2021, « Cycles » en 2022). Sur son nouvel opus, son chant en français est plus présent. Il voit sa musique comme un immense terrain de jeu au cours duquel des guitares sont grattées, des synthétiseurs sont manipulés et des micros sont malmenés.

Sur scène, Edouard se déchaîne. C’est une constance parmi ses contrastes. Accompagné de son band d’anti-rockeurs, il vous invite à boire la tasse et à vous abandonner à la transe.

 

 

 

La Flemme

La Flemme tente de nous endormir…

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La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse.

Originaire de Marseille, ce groupe de jeunes musiciens s'est déjà fait une place sur les scènes hexaqgonales, chacun d'entre eux s'étant déjà frotté au monde de la musique dans le cadre de divers projets. Jules, Stella, Charles et Ronie, respectivement associés à Technopolice, Flathead, Tense of Fools et Avenoir, ont mis leurs talents en commun après une nuit où la paresse était bien présente, décidant de créer ensemble une nouvelle entité musicale.

L'objectif initial était simple : monter sur les planches pour un concert dans les deux mois à venir. Et le résultat est à la hauteur de leurs aspirations : des titres accrocheurs, imprégnés de l'énergie frénétique du rock garage et d'une volonté d'exploration sonore psychédélique, gravés dans la mémoire auditive de leur public.

La Flemme dévoile également un clip captivant pour accompagner la sortie de son titre phare, "Somnifères". Il est à découvrir ici

Les membres de la formation sont figés dans des scènes évocatrices de quatre lieux emblématiques : un cinéma, un jardin, une chambre et la mer. Leur présence statique contraste avec l'effervescence sonore de la chanson, tandis qu'ils prononcent des paroles simples mais percutantes. "Somnifères" explore subtilement les thèmes de l'ennui et de la perte de l'innocence, plongeant dans la nostalgie de l'enfance où chaque instant semblait empreint de magie.

Sofia Bolt

Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Écrit par

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux.

C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024.

Entre morceaux de pop française, psyché 60’s et trip hop 90’s, ce nouvel opus, co-produit en compagnie d’Oliver Hill (Dirty Projectors, Kevin Morby, Vagabon) est une méditation sur le présent. On y retrouve des duos avec Stella Donnelly et Rodrigo Amarante.

La ‘lyric vidéo’ de « Vendredi Minuit » est à découvrir ici

Sea Girls

Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

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Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea Girls aspire à garder la tête haute, un message puissant qui résonne dans notre époque marquée par l'instabilité mondiale.

En les voyant jouer leurs chansons bien ficelées devant des foules en délire qui reprennent chaque mot, on saisit l'attraction magnétique du groupe, expliquant ainsi leur fanbase dévouée à travers le monde. Que ce soit lors de tournées à guichets fermés ou sur scène durant les festivals, l'ascension des Sea Girls semble irrésistible.

La capacité du combo à créer une magie pop parfaite aux influences rock se fait à nouveau entendre lors d’un titre palpitant et entraînant, intitulé « Come Back To Me » qui est déjà devenu un véritable coup de cœur.

Ayant déjà conquis les classements au Royaume-Uni et en Allemagne grâce aux titres « I Want You To Know Me » et « Midnight Butterflies », il est prêt à poursuivre sur sa lancée en nous livrant ce single, sous forme de clip ici

 

 

François Staal

François Staal revient sur l’île de Bréhat…

Écrit par

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du 8 au 26 juin 2024.

Bréhat, l'Île de la beauté. L'île ou l'esprit s'éveille aux pensées essentielles, à la question existentialiste, aux aspirations au sublime, aux embruns, aux tempêtes, à la mer, au soleil, aux étoiles, aux chemins perdus et perdants les voyageurs, à l’insularité, aux parfums merveilleux des fleurs et des arbres, aux eucalyptus et pins, à l'odeur de la mer...

Mais également aux vagues, aux marées et au silence, aux vents puissants ou doux. La beauté omniprésente de la nature, le calme et l'effort des éléments contre le granit.

Le poète rock François Staal revient donc sur le lieu qui lui est particulièrement cher, ancrage entre ciel et mer, souvenir de bonheur.

Le clip de « Bréhat (Enez Vriad) est à voir et écouter ici

 

 

 

YMNK

L’aventure de YMNK…

Écrit par

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées.

Avec ses sons de lasers rétrofuturistes et ses samples disco façon ‘French Touch’, cette épopée électronique monte progressivement en intensité jusqu’à son climax percussif final.

Le morceau déraille alors subitement, nous invitant à en écouter plus. Ça tombe bien, le nouvel album de YMNK sortira cet automne.

« Aventure » est en écoute ici

 

 

La Fille de la Côte

La Meilleure Erreur de Cécile et Yann…

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Peu de gens connaissent La fille de la Côte », l’ancêtre ou plutôt le brouillon de Meilleure Erreur. La raison en est simple, si Cécile et Yann Pons chantent depuis 1999 et sous divers noms, leurs textes désabusés et légers sur des mélodies qui pourraient avoir leur âge, ils n’avaient jamais jusque-là trouvé la bonne formule pour que le message passe complètement. Les chansons étaient bien là mais comme souvent, il fallait une tierce personne pour leur donner enfin une allure incontestable.

Cette personne, c’est Louis-Marin Renaud, ancien guitariste de Her, mais encore Lou Doillon, qui a transformé, seul dans son studio bordelais, les maquettes du duo parisien et leur a donné la forme évidente qu’elles ont sur ce disque.

Vingt ans c’est long. C’est une destination, et Cécile et Yann la partagent sans état d’âme. Mais pour qu’un couple fonctionne, il faut de l’obstination et il faut être trois comme disait Gainsbourg. C’est cela que raconte « Meilleure Erreur », leur premier opus.

S’il s’agit bien d’une ode à l’amour conjugal comme exercice périlleux et d’endurance, on y trouve aussi toujours une pointe d’autodérision, car si les chansons sont faites pour sublimer la médiocrité du quotidien, celles-ci n’oublient pas de s’en moquer aussi un peu.

Le nouveau single, « Lucille », est en écoute ici

 

LaSemo papote sur l’humain et le monde…

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La Papoterie de LaSemo proposera 7 conférences durant le week-end du festival. 7 thématiques bien diverses pour s’éveiller l’esprit.

LaSemo continue de prouver qu’il ne faut pas s’arrêter à la programmation musicale de ce festival. Présente depuis 2019, la Papoterie accueillera cette année 7 conférences pour se nourrir l’esprit entre les concerts et les animations. La programmation 2024 de ce lieu atypique est éclectique et accessible à tous.

Différents aspects du développement durable seront au cœur des discussions proposées : la lutte contre le racisme avec Rokhaya Diallo, la géopolitique de l’environnement avec François Gemenne, la paternité avec Papa Plume, l’expérience d’un reporter de guerre avec Wilson Fache, l’upcycling avec Juliet Bonhomme, voyager autrement avec François Mazure et l'entrepreneuriat collectif pour une transition écologique avec le projet Ma Ferme.

Un moment de rencontres au sein du festival.

La Papoterie, c’est avant tout un lieu unique où l’on prend le temps de se poser pour aborder des thématiques sociétales importantes. Cette magnifique tente, installée au milieu de l’animation, est un espace de débats mais également de rencontres. Certains intervenants participeront à des séances de dédicaces de leurs ouvrages. Les festivaliers y trouveront également une librairie proposant de nombreux livres sur les thématiques abordées durant les conférences. Pour découvrir cet espace étonnant, l’incroyable programmation musicale, les spectacles d’art de rue, les espaces familles et toutes les animations proposées, rendez-vous sur lasemo.be pour les infos et les tickets.

https://www.lasemo.be/fr/

 

Maud Lübeck

Les ravissements de Maud Lübeck

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En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par la journaliste Claire Chazal en compagnie des artistes/auteur.ices Sandra NKaké, Brigitte Giraud (prix Goncourt 2022, qui a écrit la Préface du Livre de Maud ‘Privé S.V.P.’), Fabcaro et Imany. Ces interviews sont entrecoupées de reprises des chansons qui ont marqué leurs vies, que Maud Lübeck revisite seule sur scène, en mode piano-voix.

En épurant ainsi ces titres, Maud les découvre sous un nouveau jour. La portée humaniste de « Voyage voyage » de Desireless qui lui avait échappée adolescente, le sens profond de « Porqué te vas » de Jeanette, dont elle découvre la version française, la dimension mélancolique de « Bang bang » de Sheila et celle politique de « Douce Maison » d'Anne Sylvestre.

Des versions classiques de chansons plus actuelles : « Aussi jolie » de Malik Djoudi, « Moment parfait » de Philippe Katerine. Et enfin le titre « Logic Coco » de Mansfield.TYA que Maud écoute inlassablement depuis des années et qu’elle s’approprie au piano pour le simple plaisir de le jouer à l’infini.

De ce one-shot à Vannes naît l’envie d’offrir une vie à ces reprises, en les enregistrant dans le même esprit : piano-voix-arrangements par Maud Lübeck, enregistré et produit par Katel. L’album « Les Ravissements » est paru ce 7 juin 2024.

« Aussi jolie » (reprise de Malik Djoudi) est en écoute ici

 

Goudi

Goudi et Lubna Azabal dansent le tango de l’ennui…

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Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole.

Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’.

Lubna adore les nouveaux défis et elle a collaboré aux sessions du cinquième elpee de Goudi. Elle y chante ainsi, dans la langue de Molière, le single « Tango De L'envie ». Et il est disponible sous forme de clip

 

 

Jewly

La rébellion de Jewly…

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Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres.

« Rébellion » est un concept album fort, moitié en français moitié en anglais, qui aborde des sujets tels que la santé mentale et les problématiques sociétales.

Portées par un son singulier qui fait la part belle à des guitares hypnotiques et subtiles, ses compositions riches et percutantes servent d’écrin à sa voix féline et troublante pour parler à l’âme.

Au sein d’un univers musical qui fait écho à Garbage et The Kills, et en se servant de sonorités proches d’Archive ou de Depeche Mode, Jewly, forte de ses convictions, trace son chemin avec élégance.

Ce rock puissant, racé, libérateur, bienfaiteur pour la santé mentale qui regarde ce monde complexe droit dans les yeux, est un vrai retour de femme.

Ce quatrième elpee, sur lequel Yarol Poupaud est convié, constitue un concentré d’énergie positive et fédératrice taillé pour le live, le moment de vérité où Jewly se transcende car elle y a trouvé ‘sa place’.

« Rébellion » est en écoute ici

 

 

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