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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

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The Grays

Ro Sham Bo

Les Grays ne sont pas nés de la dernière pluie, puisque Jason Falkner a sévi chez Jellyfish et Jon Brion au sein d'Aimee Mann. Si le choix de leur patronyme est inspiré d'un vocabulaire codé, utilisé par les services secrets américains, pour qualifier les OVNIs, "Ro Sham Bo" n'est pas une marque de shampoing, mais le premier opus de ce quartet californien (Los Angeles). Un disque de pop savoureuse, contagieuse, inspirée à la fois par Squeeze, les Heartbreakers de Tom Petty et surtout les Beatles. Circa "Abbey Road" pour la richesse mélodique et "Magical Mystery Tour" pour les arrangements. Sans oublier les superbes voix qui se conjuguent en harmonie. Un chouette elpee, au sein duquel nous avons littéralement flashé pour "The Same Thing", remarquable chanson qui mériterait une gravure en single. Epatant !

 

Green Day

Dookie

Billie Joe et Mike Dirnt se connaissent depuis l'âge de onze ans. Ils partagent une même passion pour la guitare électrique et se lient d'amitié. Quatre ans plus tard, ils engagent un ‘drummer’, fondent Sweet Children et commencent à écumer les clubs. Ce ne sera que deux ans plus tard, soit en 1989, que les deux compagnons décident de transformer le patronyme de leur groupe en Green Day. Depuis, la formation californienne a enregistré trois albums, et puis changé de batteur. Mais pas de style musical ! "Dookie" dispense quatorze fragments taillés dans le punkcore juvénile. Quatorze compositions qui dégoulinent d'intensité et de pureté électrique. Exactement comme chez Hüsker Dü et Buffalo Tom. Les cordes de guitare bourdonnent, crépitent, la section rythmique impressionne d'efficacité alors que les harmonies vocales sucrées épanchent des lyrics post-adolescents, cyniques, tourmentés. Un opus qui aurait pu être brillant, s'il avait fait preuve d'un peu plus d'originalité...

 

The Greenberry Woods

Rapple Dapple

Malgré son patronyme champêtre, Greenberry Woods ne relève ni du folk, ni de la country, mais de la pop le plus pure, la plus savoureuse, la plus fruitée. Celle des Beatles et des Byrds pour ne rien vous cacher. A cause des harmonies vocales limpides, délicates, raffinées. Et puis du sens mélodique contagieux. Mais également de Big Star. Parce que les compositions sont sculptées dans l'électricité chatoyante, incisive, aigrelette. Un éventail de références qui fait inévitablement penser à Teenage FanClub. Et vous n'avez pas tout à fait tort. Simplement le parfum se mêle parfois d'effluves propres aux Proclaimers voire à Frank & Walters. Il ne vous reste plus qu'à éplucher ce "Rapple Dapple" pour en savourer les quatorze morceaux...

 

Gumball

Revolution On Ice

Les musiciens de Gumball ne sont pas des illustres inconnus puisque Don Flemming a séjourné chez Dinosaur Jr alors que Jay Spiegel a côtoyé Thurston Moore au sein du légendaire Velvet Monkeys. Ajoutez-y des cendres de Ball et de Half Japanese et vous obtiendrez le nouveau line-up du groupe devenu depuis peu un quatuor. Si nous vous précisons que la formation s'est fixée à Boston et que cet opus a été coproduit par John Agnello (Dinosaur Jr, Cell), vous ne devriez guère éprouver de difficultés à imaginer le style musical proposé par Gumball. Véritable chaînon manquant entre Sonic Youth et Dinosaur Jr, cet ensemble dispense tout au long de ce "Revolution on Ice" une intensité pop plaintive, gémissante, malicieuse, chargée d'électricité distordue, grésillante, bourdonnante, sulfureuse, mélodique et infectée de claviers poussiéreux...

 

Peter Gabriel

Secret World Live

Peter Gabriel s'est tellement investi, depuis quelques années, dans la ‘world music’, qu'il en est presque arrivé à négliger sa propre création. Les albums studio se font de plus en plus rares, alors que ses implications sur les œuvres des artistes de son label Real World se multiplient. Heureusement, lorsqu'il se produit ‘live’, ses élèves se mobilisent pour lui renvoyer l'ascenseur. Et quels élèves! Pensez donc, son groupe est aujourd'hui composé de Manu Katche aux drums, Jean-Claude Naimro aux claviers et de Paula Cole au chant. Sans oublier les fidèles Tony Levin à la basse et David Rhodes à la guitare. Question de conserver une structure de base rock. Parce que lors des concerts dispensés à Modène en Italie les 16 et 17 novembre 93, il avait reçu le concours de Shankar au violon et de Levon Minassian à la flûte. Ainsi que de Papa Wemba, Reddy Mela Amissi et Styno Mubi Matadi aux backing vocaux. Deux sets qui font l'objet de ce double CD ‘live’. Et si Peter s'est montré à la hauteur de son talent incommensurable de showman, il ne restait plus, pour le plaisir des oreilles, qu'à laisser remasteriser le tout par le célèbre Peter Walsh. Résultat des courses, cet opus épingle quinze titres ciselés à la perfection (NDR : parfois même un peu trop !), parmi lesquels vous retrouverez avec plaisir des classiques tels que "Come Talk To Me", "Red Rain", "Solsbury Hill", "Don't Give Up", "In Your Eyes", "Digging The Dirt" et l'incontournable "Sledgehammer". Il ne manque que l'image!

 

Diamanda Galás with John Paul Jones

The Sporting Life

Fille d'armateur grec, Diamanda Galás est un personnage hors du commun dans le monde de la musique. Pas seulement parce que E. A. Poe, Gérard de Nerval et Charles Baudelaire constituent ses livres de chevet. Mais parce que cette intellectuelle est très sensible aux problèmes rencontrés par les sidéens. Et puis, parce qu'elle ne mâche pas ses mots à l'égard de l'hypocrisie manifestée par l'Amérique et les Américains. Enfin, parce qu'elle chante d'une voix extraordinaire, capable de passer du soprano à la basse sans le moindre artifice. Imaginez un hybride entre le timbre de Nina Hagen et de La Callas! Pour enregistrer "The Sporting Life", elle a reçu le concours de John Paul Jones, ex-bassiste de Led Zeppelin, et de Pete Thomas, drummer des Attractions. Un disque qui alterne compositions cathartiques, psychotiques, sur lesquelles Diamanda laisse son larynx vomir, en français, grec, italien et bien sûr anglo-saxon, un énorme ectoplasme de gémissement véreux, fragments redécoupés par la ligne de basse (à huit cordes) de l'ex-dirigeable ; et titres de blues plus accessibles curieusement inspirés par la mythique et défunte Janis Joplin...

 

Lisa Germano

Geek the girl

Deuxième album en moins d'une année pour cette artiste yankee (Indiana) qui relève du label arty britannique 4AD. Un choix tout à fait judicieux en vertu de la sensibilité musicale affichée par Lisa. Une expression à la texture atmosphérique glacée, torturée, mélodramatique tramée dans les cordes de guitare blêmes, renfrognées, les drums minimalistes, les breaks de piano macabres, et alimentés de lyrics vulnérables, angoissés, que chuchote d'une voix spectrale, maussade, innocente Lisa Germano. Un album dont la beauté mélancolique n'est certainement pas de nature à requinquer les dépressifs...

 

Giant Sand

Glum

Fin de l'année dernière, Giant Sand commettait un disque expérimental, basiquement country folk, mais pigmenté d'accès de jazz, de musique concrète, de minimalisme, voire de punk déstructuré. Un opus difficile à assimiler pour ne pas dire indigeste. Aujourd'hui, la bande à Howe Gelb a décidé de revenir à un garage rock plus conventionnel. Donc chargé d'électricité. Un style qui correspond beaucoup mieux à la définition du rock urbain défendu par Giant Sand. Encore que le timbre vocal rauque, venimeux de Howe s'autorise des inflexions largement dylanesques. Et si l'on décèle l'une ou l'autre extravagance ou élan émotionnel lié à la vie privé de Gelb, en général ce "Glum", qui a bénéficié de la production de Malcolm Burn (Iggy Pop, Neville Brothers, John Mellencamp), navigue dans les eaux tumultueuses, troubles, marécageuses charriées par Pavement, Pixies ou autre Crazy Horse. Deux fragments libèrent même une intensité digne de Neil Young : "Happenstance" et "I helvakoboy song"...

 

Giant Sand

Purge and Slouch

Howe Gelb n'en finit plus de brouiller les pistes. Souvenez-vous de "Center Of The Universe", son dernier opus. Chris Cacavas, ex-claviériste de Green On Red, y avait participé. Et miraculeusement, Giant Sand renouait avec une certaine forme de garage plus rituelle, plus savoureuse. Pour "Purge And Slouch", il a décidé d'expérimenter de nouvelles combinaisons musicales. Basiquement country folk, elles affrontent tantôt le blues, le rock, le free jazz ou la musique concrète lorsqu'elles n'explorent pas le minimalisme sulfureux de Violent Femmes ou le punk déstructuré de Sonic Youth. Et comme le timbre vocal profond, à la limite du beefheartien d'Howe dessèche ce qui subsiste comme élément mélodique, vous comprendrez aisément pourquoi nous pensons que Giant Sand est occupé de prêcher dans le désert...

 

The Goats

No Goats, No Glory

Cypress Hill, Snoop Doggy Dog et les Beastie Boys sont probablement aux Goats ce que le trois-pieds est à la Pythie. La chèvre y rend des oracles chargés de hip hop, de hardcore, de jazz, de trash et surtout de rap, avec l'esprit éthéré, expérimental d'un Ryuichi Sakamoto et les artifices scratchés, cuivrés, samplés, funkyvores d'un Run DMC. Pas la peine d'en faire tout un fromage!

 

God Bullies

Kill the king

Album très inégal pour cet ensemble issu du Michigan capable du meilleur comme du pire. Le pire, c'est lorsqu'il s'égare dans des élucubrations semi-expérimentales, semi-futuristes, élucubrations qui servent uniquement de support à des déclamations chargées de concupiscence et de haine. Le meilleur, c'est lorsqu'il permet à son guitariste de développer des structures de cordes de guitare glacées, acérées, geignardes, un peu comme chez le défunt et mythique Danse Society. Mais en général, les God Bullies pratiquent une forme de psychobilly gothique, torturé, rampant, spectral et reptilien, à la croisée des chemins des Cramps, de Christian Death et de Birthday Party. Avec en avant-plan la voix possédée, malveillante de Mick Hard qui passe son temps à régler ses comptes avec la politique, la religion et la censure (même à travers les notes de la pochette!), lorsqu'il n'entame pas une conversation salace avec le sexe opposé. Délirant!

 

The God Machine

One Last Laugh In A Place Of Dying

Jimmy Fernandez, bassiste de God Machine, s'est donc éteint en mai dernier. Atteint d'une tumeur au cerveau, il était entré dans sa vingt-huitième année... "One Last Laugh In A Place Of Dying" n'a pas été enregistré par les deux membres survivants. Mais bien par le trio. En septembre de l'année dernière. A Prague très exactement. Robin Proper-Sheppard et Ronald Austin ont décidé de sortir cet opus pour à la fois rendre hommage à leur ami disparu et mettre un point final à l'existence du groupe. Un disque qui prend une toute autre dimension à la suite de cet évènement tragique. Ses compositions paraissent davantage sombres, douloureuses. Quatorze mini psychodrames qui naviguent entre la vie et la mort, la confiance et la trahison, la solitude et la perte, la foi et le doute, sur un vaisseau sonore à la fois hypnotique et spectral. Là où les guitares frénétiques, urgentes se consument avec une intensité absolue, où le piano élégiaque et les arrangements de cordes luxuriantes se déchirent puis se cicatrisent, où la voix désolée, crispante de Robin nous demande de partager son chagrin. Bouleversant !

 

God

The Anatomy of Addiction

Pas moins de dix musiciens participent au culte de God. Dix apôtres qui se partagent trois basses –dont une double–, deux guitares, un violon électrique, une batterie, des percussions, des samplings, des cuivres et le chant. Pour corser le tout, la congrégation a engagé un onzième disciple, un certain Alex Bluess, pour souffler dans la clarinette. Fatalement la musique de God est riche. Très riche. Trop riche même, puisque nous n'avons pu l'encaisser qu'à doses homéopathiques. Difficile dans ce contexte d'être totalement converti à cette doctrine sonore. Album impénétrable et nauséeux, "The Anatomy of Addiction" prêche pour la cacophonie organisée. Sorte de jazzcore où s'entrechoquent toute la panoplie d'instruments meurtris, gémissants, agonisants. Et si un jour, vous avez pensé qu'il n'était pas possible de concilier les styles de Butthole Surfers, de Head of David, de Godflesh et De Captain Beefheart, il faudra revoir votre jugement, car nous avons bien peur que ce combo fasse le maximum pour atteindre cet hybride diabolique.

 

Godspeed + Jetlag

Godspeed + Jetlag

Formation néerlandaise, Godspeed + Jetlag nous vient de Maastricht. Un ensemble affublé d'un curieux patronyme mais responsable d'un album intéressant. Tout au long de ce morceau de plastique, ce combo parvient à filtrer son hardcore post industriel dans la techno, la house ou le dub, avec beaucoup de bonheur. Imaginez un peu les Young Gods revus et corrigés par le Primal Scream de "Screamadelica" ou le Jah Wobble de "How much are they". Pas évident et plutôt étonnant !

 

Hole

Live Through This

Hole est le groupe de Courtney Love, veuve de Kurt Cobain. Son album est sorti quelque temps avant le suicide de son époux. Ce qui explique pourquoi il sera très difficile de ne pas évoquer la mémoire de l'ex-leader de Nirvana en rédigeant ces quelques phrases. Son ombre plane d'ailleurs tout au long de ce "Live Through This". Et pourtant, ce disque n'est pas seulement hanté par le grunge. Le line up aux trois-quarts féminin justifie cette réserve. La première moitié du disque exhale même certains effluves de hardcore juvénile propres aux Breeders et à Magnapop. Alors que la seconde flirte avec le post punk introspectif de Babes In Toyland. Sur cette portion d'album, Courtney hurle d'une voix enrouée ses lyrics avec férocité, passion, angoisse et colère. Et lorsque le destin s'en mêle, cet opus n'en devient que plus poignant et douloureux...

 

Hoodoo Gurus

Crank

Produit par Ed Stasium (Living Colour, Smithereens), le sixième album des Hoodoo Gurus pète littéralement des flammes. Il dispense la même énergie sulfureuse, excitante, flamboyante, zébrée de cordes de guitare cinglantes et menaçantes et abrasée par la voix rauque, venimeuse de Dave Faulkner, que sur les planches. Treize chansons de psyché garage qui vous prennent à la gorge sans jamais lâcher prise. Pas étonnant que les Fleshtones considèrent que ces Australiens disposent du meilleur ‘groove’ au monde...

 

Rich Hopkins

Dirt Town

A l’instar de Chris Cacavas, Rich Hopkins est probablement un des derniers artistes à perpétuer l'intensité électrique du Paisley Underground. En 93, cet ex-Sidewinders, ex-Sand Rubies s'était ainsi illustré par un formidable album en compagnie de David K Seger au sein de l'éphémère (ça rime) Underbelly. Et bien ce "Dirt Town" est de la même veine. Chargé d'électricité vivifiante, rafraîchissante, vertigineuse. Tantôt on pense avoir retrouvé la trace de Crazy Horse, de Quicksilver, de Dream Syndicate, de Green On Red, voire d'une manière plus contemporaine de Dinosaur Jr ou de Sugar. Mais la musique d'Hopkins est trop riche et lumineuse (!) pour se contenter d'absorber des références et des clichés. Elle les vampirise pour les magnifier. Et le plus souvent à l'aide d'un sens mélodique particulièrement acéré que souligne la voix claire et onctueuse de Rich qui paradoxalement, vient seulement de se décider à chanter. Un must !

 

Hüsker Dü

The Living End

Fondé en 1979, ce trio de Minneapolis a été le véritable détonateur du mariage entre la musique pop et punk, aux States. Réponse américaine à Jesus & Mary Chain, Hüsker Dü ne récoltera jamais qu'un succès très confidentiel. Et en tous cas, pas celui qu'il aurait amplement mérité. Lorsque la formation splitte en 1987, la voie est toute tracée pour célébrer le retour de la guitare électrique. Mais ce ne sera qu'en 1990, que le mouvement va prendre toute sa dimension au pays de l'Oncle Sam... "The Living End" immortalise les toutes dernières prestations ‘live’ du groupe, exécutées à Chicago, Toronto, Montréal, Washington, New York et Atlanta, entre le 10 septembre et le 24 octobre de l'année fatale. Vingt-quatre titres, parmi lesquels figurent deux inédits ("Now that you know me" et "Ain't no water in the well") et une cover des Ramones ("Sheena is a punk rocker"). Le reste étant bien évidemment réservé à un éventail judicieux extrait des six albums de l'ensemble. On y retrouve, avec beaucoup de plaisir, toute cette fulgurance juvénile, toute cette intensité fiévreuse gonflée à l'électricité, toutes ces mélodies échevelées, crépitantes, qui déclenchent de véritables bouffées d'enthousiasme. Un testament!

 

The Hair & Skin Trading Company

Go Round (Ep)

Lorsque Loop s'est désintégré, Robert Hampson et Scott Dawson ont décidé de poursuivre leur collaboration au sein de Main. Restait Neil Mackay et John Willis, respectivement drummer et bassiste du défunt combo. Mais plutôt que de pleurer sur leur triste sort, les deux exclus se sont associés au guitariste Nigel Webb pour fonder The Hair & Skin Trading Company. Et contrairement à ce qui aurait dû se produire, c'est cette dernière formule qui se révèle la plus excitante. Bien sûr, "Go Round" se limite à un Ep. Mais constitué de quatre voyages soniques, visionnaires, il nous entraîne dans un univers sonore tantôt hypnotique (Can, Faust), post psychédélique (Spiritualized, Spectrum, Darkside) ou angoissant (Swans).

 

Terry Lee Hale

Frontier Model

Bien que quadragénaire, on ne peut pas dire que l'œuvre de Terry Lee Hale soit particulièrement prolifique. A ce jour, il ne compte à son actif que quelques cassettes, deux albums ainsi que des participations sporadiques à l'une ou l'autre compilation. Mais depuis qu'il a décidé de se fixer à Seattle, les événements prennent pour lui une tournure de plus en plus favorable. Lors de l'enregistrement de "Frontier model", il a ainsi bénéficié du concours de Carla Togerson et de Chris Eckman des Walkabouts. Chris produisant par ailleurs ce deuxième elpee. Un environnement favorable au climat acoustique. Mais au sein duquel Terry ne s'enferme pas systématiquement, préférant un peu à la manière d'un Dylan, dynamiser son country folk (courtisé par le violon, le banjo, la guitare sèche ou l'accordéon) à l'aide de subtiles mais efficaces interventions de blues, de rhythm’n’blues et surtout de rock électrique...

 

Hammerhead

Into the vortex

Il vous est peut-être arrivé, à l'issue d'une soirée bien arrosée, de vous éveiller le lendemain matin avec une horrible gueule de bois. Vous avez parfois même l'impression qu'un intrus s'est glissé à l'intérieur de votre caboche pour y asséner des coups de marteau... Aussi subtil qu'un bootleg de Black Sabbath ou qu'une prestation de Grand Funk Railroad dans une aérogare, ce tourbillon creux qui prend naissance dans un fluide en écoulement provoque un effet similaire. Suffit donc d'enlever le bouchon de vidange pour évacuer la pression. Et en cas de récidive d'y ajouter une bonne dose de ‘destop’!