Fuji-Joe présage la canicule…

Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ». À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Dee Dee Ramone

I hate freaks like you

Dee Dee a donc quitté les Ramones. Ce qui ne l'empêchera pas de continuer à composer pour ses ex-aux frères. Mais, à qui pensez-vous qu'un album de Dee Dee Ramone puisse ressembler ? A celui d'un autre disque des Ramones, ce n'est pas plus compliqué. Et le son de son premier opus solo a beau se révéler plus acéré, plus frénétique, il n'est que la conséquence d'un soin tout particulier apporté en studio, à la finition. Sans quoi, pas de panique, vous pouvez vous les farcir les yeux fermés… One, two, three, four. Garba, garba hey hey…

 

Eddi Reader

Eddi Reader

En ‘digest’, Eddi Reader n'est autre que l'ancienne chanteuse du défunt Fairground Attraction reconvertie en folk singer. Elle possède toujours un superbe timbre vocal chaud, onctueux, parfumé d'inflexions vocales proche de Juliana Hatfield, mais les compositions de son deuxième opus semblent avoir été pasteurisées, homogénéisées. Et où il y a de l'homo(gène), il n'y a pas de plaisir...

 

Blaine L. Reininger

Brussels-USA

A première vue, cet opus constituerait un premier volume compilateur consacré à l'ex-Tuxedo Moon, groupe californien qu'il a quitté en 1983 pour s'installer en Belgique. A Bruxelles très exactement. Depuis, Blaine a gravé huit albums solos de facture inégale. Ses plus belles chansons, "Night Air", "Birthday Song", "Ask and Bones" ou "Mystery and Confusion", il les a magnifiées au violon. Parce que Reininger a également, fin des eighties, délaissé son instrument de prédilection pour se consacrer à des expériences électroniques; pas toujours très réussies, il faut le souligner. Le choix opéré pour sélectionner les dix-sept compositions de ce morceau de plastique n'est ainsi pas toujours très judicieux. Si la plupart de ses meilleures compositions s'y retrouvent, parfois même sous des versions inédites, on regrettera la présence de dispensables fragments synthétiques. Aujourd'hui Blaine semble vouloir revenir à une formule plus classique (!), mais il faut surtout espérer qu'il puisse retrouver la clef donnant accès au monde des ambiances dramatiques et nostalgiques. Car au sein de cet univers, il est capable de toucher au sublime...

 

R.E.M.

Monster

Depuis deux albums, R.E.M. privilégiait l'introspection dans son expression, et en particulier des textes consacrés au SIDA, à la violence, à l'absurdité, à l'Amérique et à la mort. Un climat finalement très propice à la confection de hits pop mélancoliques et contagieux. En gravant "Monster", le quartet géorgien a voulu revenir à un style plus agressif, plus basique, plus radical, plus sensuel, plus rock'n'roll quoi ! Pas de guitare sèche, mais un flux d'électricité ‘garage’ sulfureux, dangereux. Un peu comme si le groupe avait accumulé une tension extrême depuis quelques années, et voulait impérativement la libérer pour ne pas exploser. "Monster" dispense ainsi un son plus ‘brut’, plus live, délibérément dévolu aux guitares ; la voix nasillarde, poignante de Michaël Stipe se chargeant de tisser le fil mélodique. Une œuvre bourrée de contrastes pour un méga groupe qui reprend son chemin, là où il avait abandonné "Green". Epatant!

 

Revolting Cocks

Linger Ficken´ Good

Après la sortie de "Beers, Steers & Queers", nous craignions fort que RevCo se mue en pâle copie de Ministry. Al Jourgensen avait probablement convaincu ses acolytes de tenter une expérience apocalyptique, industrielle, de type "Psalm 69". Mais comme RevCo n'était pas préparé à vivre une semblable descente aux enfers, l'album a été réduit en cendres. Sur "Linger Ficken'Good", Al, Paul Barker, Chris Connely, William Rieflin et Luc Van Acker ont opéré un virage à 180°. Hormis les cacophonies dispensables de "The Rockabye" et de "Butcher Flower's Woman", les compositions du nouveau CD épousent un profil toujours aussi engagé, révolté même, mais surtout plus excitant, plus hypnotique, plus funk. Metal funk, jazz funk, electro funk, cyber funk et d'une manière inattendue et remarquable funk blanc. Réminiscent d'A Certain Ratio sur "Crackin' up", par exemple. Mais aussi libidineux... Même Prince devrait apprécier !

 

Andrew Roachford

Permanent Shade Of Blue

Andrew Roachford s'est servi de son patronyme pour procurer un nom à son groupe. Normal nous direz-vous, puisqu'au sein de son quartet noir insulaire, il compose, chante, joue des claviers, des percussions et même assure la production de la plupart de ses chansons. C'est en tout cas les fonctions qu'il remplit tout au long de "Permanent Shade Of Blue". Vous avez, sans doute, déjà eu l'occasion d'entendre le hit single "Only To Be With You". Et bien le contenu du CD n'est ni meilleur, ni pire. Dans ses meilleurs moments, il tente de retrouver l'excitation du rhythm’n’blues des premiers elpees de Stevie Wonder. Au pire, il s'abandonne dans une pop FM stéréotypée, très suspecte d'avoir été contaminée par George Michaël...

 

Tom Robinson

Love Over Rage

Après vingt années de bons et loyaux services, Tom Robinson semble aujourd'hui à bout de souffle. S'il n'y avait son implication sociale et politique, nous nous demanderions même quel intérêt il pourrait encore susciter. C'est vrai que son engagement est toujours aussi contemporain. Et si hier, il se posait en ardent défenseur des homosexuels et en fougueux adversaire du racisme, aujourd'hui il combat assidûment l'intolérance et l'hypocrisie. Malheureusement "Love Over Rage" ne recèle plus aucun hymne du type "2-4-6-8 Motorways" ou "Grey Cortina". La présence de Chris Rea à la slide guitare et de TV Smith aux backing vocals ne change strictement rien à une solution privée de consistance et de dynamisme. On se demande même ce que Al Scott, producteur des Levellers est venu faire dans cette galère ; une galère qui rame sur un tempo uniforme, sans âme, un peu comme si Ian Dury avait perdu toute ses facultés lascives. Dommage!

 

Rödelheim Hartreim Projekt

Direkt Aus Rödelheim

Francfort. Sa cathédrale. Ses musées. Son centre de recherche atomique. Ses saucisses. Sa scène hip hop. Rödelheim Hartreim Projekt en est aujourd'hui le chef de file. Rap, funk, techno, carnaval et même dialecte germanique garnissent ainsi la choucroute synthétique de ce "Direkt Aus Rödelheim". Entschuldigung. Wir nehmen lieber fünf mark frite mit curry sauce!

 

Rollerskate Skinny

Shoulder Voices

Rollerskate Skinny pourrait devenir important. Très important même! C'est ce que Mercury Rev déclarait voici quelques mois, alors que pratiquement jamais personne n'avait entendu parler de ce quartet dublinois. Et à l'écoute de ce "Shoulder Voices" nous serions bien tentés de le croire. Sur ce CD, il fait en tous cas preuve d'un potentiel innovateur phénoménal. Potentiel qu'il tire des cordes de guitares puissantes, bruineuses, impitoyables ou fluctuantes. D'une ligne de basse crépitante. De drums spasmodiques. De claviers énigmatiques. Ou de vocaux aigre-doux. Mais surtout d'une ligne mélodique qui tort les pensées, les sentiments et les expériences pour mieux serpenter entre les consciences rêveuses, sauvages et imprévisibles de My Bloody Valentine, Boo Radleys, Sonic Youth et Wire. Etonnant!

 

The Rolling Stones

Jump Back The Best Of The Rolling Stones

Il ne manquait pas grand chose à cette compilation pour mériter le titre d'épisode post Brian Jones des Stones. Suffisait d'y inclure "Honky Tonk Woman", "Under My Thumb" et "Sympathy For The Devil". Plus facile à écrire qu'à réaliser, puisque les Stones ne sont totalement gestionnaires de leurs droits d'auteur que depuis 1971. En signant la bande à Jagger pour trois albums, Virgin ne pouvait donc opérer une sélection dans le back catalogue qu'à partir de "Sticky Fingers". Sans quoi, ce recueil s'avère intéressant, dans la mesure où il épingle la quintessence d'une période pas toujours inspirée. Dix-huit fragments enregistrés entre 71 et 89 qui vont de "Start Me Up" à "Undercover Of The Night" en passant par "Brown Sugar", "It's Only Rock'n Roll", "Angie", "Tumbling Dice", "Hot Stuff", "Respectable" et bien d'autres...

 

Henry Rollins

Weight

Considéré par ses contemporains comme le pape du hardcore, Henry Rollins ne se limite pas au domaine du rock. Son inspiration déborde également dans le monde de la littérature. Depuis 1984, il a écrit une bonne dizaine de bouquins, des livres qui traitent, pour la plupart, de sujets proches de ses chansons. Par exemple l'aliénation, la violence, la rage, la haine, le désir, l'amour, la vengeance et la faiblesse humaine... On comprend mieux aujourd'hui pourquoi la musique de ce Yankee est aussi implacable, tendue, dévastatrice, et parfois même à la limite du supportable. Pourtant, sur "Weight", quelque chose a changé dans sa composition. Ou plus exactement a évolué. Pas qu'il ait passé sa muse à l'attendrisseur. Ce n'est certainement pas dans son caractère. Mais parce qu'il accorde une plus grande importance aux vertus du funk. Et, à notre humble avis, la présence du nouveau bassiste, en l'occurrence l'ex-Defunkt Melvin Gibbs, n'est pas étrangère à ce phénomène. Si le ton demeure aussi viscéralement agressif et vitrioliquement rageur, le son est plus caoutchouteux, plus hypnotique, irradiant davantage de pulsions Rage Against The Machine, voire Red Hot que de réminiscences originelles inspirées par Black Flag...

 

The Roots

Do You Want More ?!!!?

La musique de cet ensemble philadelphien doit autant au hip hop qu'au jazz. Ce qui explique sans doute sa présence au dernier festival de Montreux. Tempo syncopé, vocaux rapés, claviers fluides et cuivres cotonneux investissent les seize fragments de ce morceau de plastique. Do you want more?!!!??! No, thanks!

 

Rose Chronicles

Shiver

Les nostalgiques de la noisy wave atmosphérique n'ont toujours pas déposé les armes. Rose Chronicle milite en faveur de ce mouvement institué, début des eighties, par des ensembles comme Cocteau Twins et Dead Can Dance. Et stratégiquement, son "Shiver" ne manque pas d'arguments dissuasifs : riffs de guitare grinçants, bringuebalants, section rythmique pulsante, voix limpide, angélique de Kristy Thirsk dont le timbre manœuvre quelque part entre celui d'Anneli Drecker (Bel Canto) et D'Hariett (Sundays). Malheureusement les fortifications risquent fort de ne pas résister longtemps à l'offensive menée par les nineties, et il est à craindre que le combo canadien ne tombe au champ d'honneur avant même de mobiliser un quelconque intérêt...

 

Rouge Bizarre

Rhythm´n Rhythm

Un rouge bizarre correspond en général à la coloration d'un pinard qui ne vaut pas tripette. Un gros qui tâche à consommer avec un morceau de camembert... Quoique cet ensemble nous vient des cantons de l'est. D'Eupen très exactement. Une situation géographique davantage sensibilisée au ‘Herve’! Les effluves sont plus corsés... Et puis le produit est belge. Nous ne ferons pourtant pas un fromage de ce mini CD mité tantôt par la soul (James Brown), le rythm'n blues (Sly & The Family Stone), le reggae (Bob Marley), le rap metal (Red Hot?) ou le pachuco rock (Willy Deville)

 

Todd Rundgren

No World Order

Quand on parle de Todd Rundgren, on pense immédiatement au rôle essentiel de producteur qu'il a joué pour des artistes comme les Tubes, New York Dolls, Patti Smith, Psychedelic Furs, XTC et plus récemment Pursuit Of Happiness. Et pourtant, tant au sein de Nazz, en compagnie d'Utopia ou en solitaire, il s'est illustré par toute une série d'albums avant-gardistes. Certains n'ont d'ailleurs pas hésité à proclamer que le Philadelphien était à la techno ce que Zappa était à la musique concrète. Nous n'irons pas jusque là, mais il faut admettre que sur tous ses disques, les références au regretté Zappa sont nombreuses. Début 80, il a ainsi poussé le délire en trafiquant un elpee totalement a cappella par la technologie moderne. Aujourd'hui, il s'exprime en termes d'interactivité. Pas seulement ‘live’, puisque ce "No World Order" constitue le premier opus totalement conçu en CDI. Evidemment pour pouvoir bénéficier d'une telle lecture, il est nécessaire de se procurer l'équipement adéquat. A vos portefeuilles, donc! Pour vous donner une petite idée des performances de cet appareil, l'album est enrichi d'un deuxième disque, présenté sous la forme d'un ‘medley’ du premier; tour à tour remixé par Bob Clearmountain, Don Was, Jerry Harrison et Hal Willner. Pour être plus précis, ce CDI vous permet de moduler à l'infini, suivant vos goûts et vos affinités, une matière première. Chaque instrument bien sûr, mais également la voix, le tempo, et plus surprenant encore, le climat émotionnel. Ce "No World Order" adopte un profil fondamentalement ‘dance’. Ce qui n'empêche pas Todd d'y injecter ses riffs de guitares acérés, luxuriants, et de nous envoûter de ses célèbres inflexions vocales à la fois chaudes et impérieuses. Nous finirons par croire que ce Rundgren est un extra-terrestre !

 

The Screaming Tribesmen

High Time

L'an dernier, nous vous avions décortiqué son dernier opus, "Formadelhyde", un disque d'excellente facture, mais entaché par les dérapages aussi incontrôlés qu'intempestifs du guitariste soliste. Collection de singles et d'Eps concoctée entre 82 et 89, "High Time" affiche les mêmes qualités et les mêmes défauts. Aux excellentes dispositions power pop oxygénées par l'esprit des Troggs et des Only Ones vient se greffer les mêmes interventions de râpe nombriliste sub Van Halen. Dommage, car toute l'œuvre baigne dans un climat mélodique, pétillant, intense, excitant, contagieux et mériterait un traitement électrique beaucoup plus raffiné.

 

Sebadoh

Bakesale

Tout comme Cell, Afghan Whigs et American Music Club, Sebadoh appartient à cette lame de fond américaine dont les groupes explorent la face la plus sombre du rock alternatif. Dans des styles différents, il faut le souligner. Le trio bostonien, par exemple, utilise une texture mélodique plus rampante, plus capricieuse, plus instable pour communiquer son spleen. La voix légèrement plaintive de Lou Barlow se chargeant de canaliser tout cet épanchement émotionnel. Pour enregistrer "Bakesale", Lou et Jason Loewestein ont pratiquement écrit toutes les chansons. Faut dire qu'Eric Gaffoney n'a plus qu'une présence symbolique sur ce disque, puisque après deux fugues successives, il a été définitivement et logiquement remplacé par le drummer qui avait assuré avec fruit l'intérim, Bob Fey.

 

Saigon Kick

Water

Saigon Kick n'est pas une chaîne de restauration ‘fast food’ vietnamienne, mais un trio californien incolore, inodore, insipide, dont la solution sonore résulte de la combinaison d'un volume d'eurock emphatique et de deux volumes de hard excentrique. "Water" navigue ainsi entre la luxuriance de Queen, privée de ses propriétés mercuriennes et la sophistication de Barclay James Harvest. Une solution qui semble, malheureusement, avoir stagné très longtemps, trop longtemps sans doute dans les eaux troubles, saumâtres des seventies. Pour preuve, l'adaptation du "Space oditty" de Bowie en est même devenue imbuvable...

 

Saint Etienne

Tiger Bay

Saint-Etienne incarnerait-il l'idéal pop des nineties ? C'est en tous cas ce que bon nombre de magazines spécialisés tentent de nous faire croire. Nous on veut bien. Mais si "Foxbase alpha" en 91 et "So tough" en 93 nous avaient presque convaincus, "Tiger bay" nous a confortés dans notre réserve. Pourtant, cet opus ne manque pas de qualités. Cinématique, mélancolique, il libère un electro bubblegum scintillant, ‘glamour’, sensualisé par la voix androgyne de Sarah Cracknell. Mais ces manipulations synthétiques reflètent une telle image glacée, uniforme que nous ne parvenons toujours pas à nous en délecter. Enfin, si cette solution, née de l'imagination de Wiggs et de Stanley, représente la face la plus brillante de la pop britannique, il est à craindre (ou à espérer) que d'ici peu nous allons revivre une nouvelle explosion punk...

 

Ryuichi Sakamoto

Sweet Revenge

Artiste aux talents multiples, compositeur boulimique, Ryuichi Sakamoto est probablement un des rares musiciens du pays du soleil levant à s'être imposé sur la scène musicale rock contemporaine. Ses plus grands succès, il les doit cependant à la confection de bandes sonores cinématographiques : "Merry Christmas Mr Lawrence", "Le dernier empereur", "The Sheltering Sky", "High Heels", "Little Buddha", et la liste n'est pas exhaustive. Curieusement, hormis l'un ou l'autre single, son approche fondamentalement rock n'a jamais reçu le même écho. Pourtant, à ses débuts, en compagnie de Yukihiro Takahashi et de Hamoni Hosono, il a réalisé pour Yellow Magic Orchestra des expérimentations synthé/pop particulièrement innovatrices. Depuis 83, Sakamoto semble plutôt rechercher son inspiration à travers de multiples collaborations. Thomas Dolby, Iggy Pop, David Bowie et David Sylvian constituant à cet égard, les points d'orgue. Pour enregistrer "Sweet Revenge", il a reçu le concours de multiples invités : Roddy Frame (Aztec Camera), Holly Johnson (ex Franky Goes To Hollywood), Adrian Belew, ses anciens comparses du Yellow Magic Orchestra et d'autres encore. Malheureusement, la présence de tout ce beau monde semble plutôt faire tapisserie. Pire, les quatorze compositions filtrées tantôt dans la dub, l'ambient, l'industriel, le minimalisme, la techno ou la pop ont une fâcheuse tendance à épouser un profil pour night clubs très select.

 

Salad

Single Bar

"Single Bar" n'est pas exactement le premier album de Salad, mais une compilation qui repique les trois premiers maxis du groupe dans leur intégralité. Soit "Kent" (juin 1993), "Minished Clothe" (novembre 93) et "On a Leash" (août 94). Onze fragments de popcore dont les principales variétés appartiennent à la famille de Throwing Muses, des Breeders, de Veruca Salt et même des Sugarcubes. Onze feuilles sonores assaisonnées de cordes de guitare acérées, grésillantes, fluctuantes, de claviers insidieux, fatiguées par la section rythmique spasmodique, menaçante et arrosée par le timbre vocal nerveux, volatil, passionnel (deux cuillers de Chrissye Hynde et une de Blondie) de l'ex-top model, ex-présentatrice d'MTV et native d'Amsterdam (Batavia?) Marijine Van Der Vlught... Salad ? Fraîche, croustillante, croquante et savoureuse !