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A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

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Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

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Angus & Julia Stone

Cape Forestier

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Originaire de Newport, dans la banlieue de Sydney, en Australie, la fratrie Angus et Julia Stone est enfin de retour.

Ensemble, en tant que musiciens, producteurs et auteurs-compositeurs, ils forment les deux moitiés d'un groupe musical dont les paroles et les sons révèlent un amour pur et authentique pour la musique et un talent pour raconter de belles histoires. Des histoires qui les ont emmenés aux quatre coins du monde.

Sixième album d’Angus et Julia, « Cape Forestier » fait à nouveau vibrer la fibre sensible d’un auditeur averti et amoureux de superbes arrangements et des mélodies classieuses déjà rencontrées sur la plage d’entrée, « Losing You ».

La fratrie renoue avec ses racines folk et les thèmes abordés à ses débuts. On y retrouve ainsi les sonorités acoustiques aux lignes épurées aussi bien que les textes empreints de poésie et de légèreté qui ont fait le succès du duo. Le titre « Cape Forestier » se réfère à un chalutier appartenant à un ami et il est dédié à leurs parents et grands-parents, qui comme tous les marins et les pêcheurs, sont partis en pleine mer sans savoir ce qui les attendait. La nature et l’amour ont toujours été des thèmes récurrents dans les chansons du duo aussi. « Down To The Sea », « My Little Anchor » ou « No Boat No Aeroplane » mettent le cap sur l’océan immense et mystérieux.

Angus avait 16 ans quand il a écrit « No Boat No Aeroplane ». Paradoxalement, c’est probablement la chanson la plus réussie de l’opus. Une autre résurgence du passé. Tout au long du single « The Wedding Song », joué maintes fois en live (pour avoir assisté à de nombreuses repises aux concerts de la paire, votre serviteur confirme), les cuivres s’éclatent et poursuivent la voix enjôleuse de Julia.

Sorte de retour aux sources, « Cape Forestier » se distingue également par la qualité des arrangements qui subliment l’ensemble, signe d’une maturité acquise au fil des années dans leur carrière solo. Mais la magie n’opère que lorsqu’ils sont réunis. L’harmonie conjuguée par les deux voix sur « Losing You » est susceptible de faire fondre les cœurs, tel un glaçon au soleil. Il fallait l’oser : reprendre le classique de Bob Dylan « I Want You ». Angus y souffle dans son harmo ; et on tombe sous le charme. « The Wonder Of You », bien que très court, sert de conclusion. Parfaite, elle démontre, par un ensemble de cordes, la beauté de leur musique.

Prenez la mer sans hésitation avec pour seul ami ce « Cape Forestier » et débarquez sur une ile déserte. Un pur délice !

Dusk Of Delusion

COrollarian RObotic SYStem (CO.RO.SYS)

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Né en 2016, Dusk Of Delusion réunit des transfuges de formations lorraines (AkromA, Forsaken World, La Horde, Elvaron et RedLine) autour d’une volonté commune de squatter les planches d’une scène en y proposant une musique burnée et énergique et surtout mélodique dans les riffs de 6 cordes.

Rapidement, après avoir écumé les premiers concerts (dont la première partie de Blazing War Machine avec Franky Costanza), Dusk of Delusion sort son premier opus intitulé « (F)unfair ». Pour le second, « Watch Your 6 », l'histoire avec un grand ‘H’ constitue un élément clé et son univers. Elle nous emmène sur les chemins de la première guerre mondiale et nous raconte des histoires de vies de soldats, de civils, d'hommes ou de femmes, français, anglais, allemands ou russes, qui racontent leur expérience du conflit et les sentiments qui les traversent. Après avoir exploré le passé, lors de ses précédentes productions, Dusk of Delusion nous propulse, tout au long de « COrollarian RObotic SYStem [CO.RO.SYS], dans le futur. Sous un titre bizarre se cache un nouveau concept album dont l’univers a été imaginé et travaillé dans les moindres détails.

Le concept s’appuie sur une nouvelle de science-fiction, écrite spécialement pour l’occasion et incluse dans sa version physique. « CO.RO.SYS » se projette dans les années 2050. Après une vague de guerre civile en Europe, la firme russe COROSYS met sur le marché des robots organiques anthropomorphes (les corollaires). Au départ conçus pour être des soldats, ces corollaires vont bientôt devenir des assistants personnels que chacun peut acheter pour le remplacer dans les diverses tâches de la vie quotidienne. Petit à petit les corollaires vont même être recrutés pour occuper des métiers délaissés par les humains de cette nouvelle société : serveur, ripeur, prostituée.

Après une intro émise sous forme de flash info venue de l’année 2077 faisant un point sur la situation bien malheureuse du monde, « Shadow Workers » met en scène, dans un bar du centre-ville, une serveuse robot à l’apparence humaine, prise au piège d’un travail monotone. Il s’agit d’une ‘corollaire’ fabriquée par l’entreprise russe COROSYS. Ce robot enchaîne ses journées et ses nuits dans l’arrière-boutique dudit bar. Sur ce titre, la formation livre un metal à la fois puissant et mélodique, au refrain entêtant et empreint de mélancolie. On entend l’influence d’Avenged Sevenfold voire de Bullet For My Valentine, pour les sonorités de guitares, qui prennent ensuite un virage prog voire blues/rock. Une mise en bouche qui nous met en appétit. Pour « The Snap », il y a un couac, les corollaires rencontrent un bug important et certains androïdes mutent en meurtriers. L’être humain est reconnu comme une menace et doit être éliminé. Le band y enrichit un son électro dynamique. Sur « £1ONH€4RT_B4$T4RD », le band nous balance un son électro/indus, en y incluant un chant particulièrement mélodique. « Tinplate Soldiers » offre une parfaite illustration sonore du passé militaire de cette armée de soldats robotiques. Pour « Legal Slaves », la voix est évidemment robotisée. Le combo varie les ambiances tout au long du disque, tel « Market Street » et son atmosphère dark metal traversée par une intervention inattendue au saxophone. « The Hatred Confession » s’ouvre par une voix féminine soutenue par une autre, mais orientale. Servies par un refrain punk rock, elles sont appuyées par des chœurs empruntés au metal symphonique.

« For The Flesh, Press Repeat » mêle metal et rock progressif, et l’opus s’achève par les screams désespérés de « Erotic Infusion ».

Chaque plage a son histoire et on en décèle 11 bien structurées. Les épisodes s’enchaînent naturellement comme la lecture d’un livre ou une bande dessinée passionnante…

Enfin, magnifique, l’artwork est signé par Le Chromatoriu.

 

Madame Robert

C’est pas Blanche-Neige ni Cendrillon

Écrit par

Six ans après avoir publié son dernier album, « Comme De Niro », Madame Robert nous propose son second, « C’est pas Blanche-Neige ni Cendrillon » qui, on peut l’affirmer, sent le groove à plein nez !

Madame Robert aurait pu être le fraté ou le blaze (argot) d’une maison close à Pigalle, au cours de 50’s. Ou bien votre voisine d’appartement, peu aimable, qui vit avec ses 3 matous angoras ou encore celui d’un vieux professeur de math un peu retorse. « Madame Robert », c’est également une chanson de Nino Ferrer.

Madame Robert c’est encore le patronyme d’un groupe musical tout droit sorti d’un jukebox de ce troquet de quartier. Madame Robert, cette créature amicale, toute en rondeurs et en sourires aguicheurs, toujours accueillante derrière son bar et prête à en découdre à la première parole déplacée. Elle est la confidente des pochetrons et le soutien moral des estropiés du bonheur. Il était temps que quelqu’un rende hommage à cette héroïne du quotidien.

Le band est drivé par un fervent adepte d’un rock musclé, en l’occurrence le chanteur Reuno (Lofofora, Mudweiser). Il implique aussi le bassiste Stef Zen (ex-Parabellum, il milite toujours au sein du Harvest Blues Band), le sixcordiste Julien Mutis (Harvest Blues Band, lui aussi), la claviériste Léa Worms (elle accompagne généralement les chanteuses Gaëlle Buswel et Nina Attal) ainsi que le drummer Fabien Rault (Little Odetta). Bref un quintet parisien, formé en 2016, dont la musique agrège rock’n’roll, rhythm’n’blues, soul, chanson française et bonne humeur.  

Baptisée « Chez Madame Robert », la plage d’ouverture démarre sur les chapeaux de roues. Dans son troquet ou son pochtron, on est bien accueilli, à condition de laisser son cafard sous le paillasson. « Parisien » cultive l’autodérision et le second degré. C’est à l’image du combo : fun, décalé et sans prise de tête. Un rock nerveux, rétro, bien emballé et qui nous fait chaud aux mirettes. Reuno a souvent eu recours, dans ses projets parallèles, à sa voix de crooner, mais alors sans se frotter au rock métallique. Son timbre chaud à la Gainsbourg période sixties en est la plus belle démonstration sur « Presley ». Si « A Ciel Ouvert » lorgne vers la soul, « La fille du Dr Jekyll » véhicule des accents funky voire disco. Très 80’s, certainement ! « Toutarien » et « L’effet Pervers » sortent des sentiers battus pour emprunter ceux des Beatles. Stef est vraiment impérial sur ses quatre cordes, tout au long d’« Irresponsable » et de « Les Dancefloors ». Le long playing s’achève par « Le Dimanche », une compo toute en subtilités. Et la production est nickel !

En espérant que le groupe se produise bientôt, près de chez vous…

Ghinzu

De retour sur les planches et déjà au top !

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Afin de célébrer les 20 ans de son album emblématique « Blow », Ghinzu opère son grand retour en accordant une série de dates exceptionnelles, dont 5 concerts à l’AB. Et les spectacles ont été décrétés quasi-soldout dans l’heure de mise en vente des tickets d’entrée. Votre serviteur assite à celui du mardi 11 juin 2024.

Pas de supporting act et l’affiche attire un public multigénérationnel.

Paru en 2004, « Blow » a servi de B.O. à de nombreux films et en particulier pour « Dikkenek », « Les Chevaliers Du Ciel », « Taken ». Et surtout le titre maitre pour le documentaire environnemental « Nous Resterons Sur Terre » ainsi que le long métrage néerlandophone « Ex-Drummer ». Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la formation devrait sortir, prochainement, son quatrième opus ; il serait même prêt à 80%. Le band va même nous réserver quelques morceaux, au cours du show. On l’attend avec impatience !!!

Au sein du line up, le leader/chanteur/claviériste John Stargasm, le bassiste Mika ‘Nagazaki’ Hasson (également impliqué chez Polyphonic Size) et le guitariste Greg Remy sont toujours au poste. Mais c’est Antoine Michel qui assure les drums alors que Jean Montevideo se consacre aux claviers, à la sixcordes et aux backing vocaux.

C’est la bande originale préenregistrée du film Rocky, « Going The Distance, qui sert d’ouverture. Et puis, le quintet attaque « Blow », alors que Stargasm mime les gestes du boxeur. Proches des structures prog, les multiples parties et variations d’intensité, entre douceur et rage, se succèdent tout au long des 9 minutes, et sont aussi susceptibles de rappeler Muse…

Déjà, les fans se bousculent, sautent dans tous les sens en scandant les paroles, et le concert opère un virage chaotique qui se marie bien avec l'élégante excentricité de la musique et du style de Ghinzu. De façon générale, ce sont les morceaux les plus nerveux du groupe qui fonctionnent le mieux. A l’instar de « Cockpit Inferno » au cours duquel les claviers sont puissants et la section rythmique devient entêtante. Mais également « Dragon », « Mirror Mirror », « Until You Faint » et « Mine » dont les riffs résonnent avec violence dans le temple de l’AB.

Le light show est spectaculaire : leds, stroboscopes, projecteurs, lasers, etc.)

Dans la fosse, la foule pogote sec et les round circles se multiplient ; mais heureusement, la sécurité veille au grain, et en particulier pour les adeptes du crowdsurfing. Et Stargasm n’hésite pas à se mêler aux antagonistes.

Le band ira également puiser l’un ou l’autre morceau dans « Electronic Jacuzzi » et » Mirror Mirror », ses deux autres elpees studio, parus en 2000 et 2010.

Pendant « Cold Love » et « 21st Century Crooners », les voix du public recouvrent presque les instruments.

Interprété en mode piano/voix, l’envoûtant « Sweet Love » permet à tout le monde de souffler. Les spectres de dEUS et d’Archive se mettent à planer.

John Stargasm est en continuelle communion avec son auditoire. Emu, il semble ravi de la réaction des fans de la première heure, qu’il complimente à plusieurs reprises. Il rejoint encore la fosse pendant « The End Of The World ».

La setlist est structurée de telle sorte que Ghinzu offre à son audience deux rappels : un premier composé de 5 chansons, ouvert par le sublime « Sweet Love », qui va aller crescendo jusqu’à « Mine » et ainsi replonger la fosse dans le chaos et un second encore, au cours duquel Ghinzu va nous réserver « Forever », morceau absent des plateformes de streaming mais joué en live dès 2015. Au bout de 90 minutes de set, le public est conquis par la performance, malgré une majorité d’oreilles dont les tympans ont fini en compote…

Ghinzu n’a rien perdu de sa superbe en live, qui a tant contribué à sa réputation et son succès.

Setlist : « Going The Distance » (préenregistré), « Blow », « Jet Sex », « Cockpit Inferno », « High Voltage Queen (The Reign Of) », « Dragon », « Sea-Side Friends », « Barbe Bleue », « The Dragster-Wave », « 21st Century Crooners », « Cold Love », « Do You Read Me ? », « The End of the World », « Dracula Cowboy », « 'Til You Faint »

Rappel 1 : « Sweet Love », « Mother Allegra », « Mirror Mirror », « Dream Maker », « Mine ».

Rappel 2 : « This War Is Silent », « Forever »

(Organisation Ancienne Belgique + Progress Booking)

 

i Häxa

Part 2 (Ep)

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« Part 2 » constitue le second Ep du mystérieux collectif aux multiples facettes, i Häxa.

Ce disque est paru au cours du mois Beltane (NDR : Bealtaine, Beilteine, Beltan ou Bealtaine en irlandais et Bealltainn en gaélique écossais), l'ancienne fête du feu de l'âge de fer. C’est le dernier chapitre d'un projet multiforme de l'auteur-compositrice-interprète Rebecca Need-Menear (qui milite également au sein du duo de rock électronique Anavae) et du producteur avant-gardiste Peter Miles (Architects, Dodie, Fizz).

Une vision singulière des films abstraits de longue durée et d'anciennes mythologies météorologiques.

i Häxa dissèque le monde tel que nous le connaissons, en séparant énergiquement la monotonie de la modernité. A travers les rites et rituels qui, pendant des siècles, ont constitué les fondements de notre identité, de notre origine et de notre appartenance à l'humanité, le tandem brosse des paysages sonores défiant les genres

Les pulsations percussives et les drones discordants s'amplifient jusqu'à un crescendo qui dépasse les limites d'une chanson.

Issu de cet Ep, « Eight eyes » est en écoute

Emission Inaudible 36

Oliver Beardmore

Swimming in the light of a cold star (Ep)

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« Swimming in the light of a cold star » constitue le troisième Ep d’Oliver Beardmore, un jeune auteur-compositeur-interprète issu de Birmingham mais désormais installé à Londres

Entre shoegaze et dreampop, ses compos limpides, à la saveur inaltérable et à la sensibilité mélodique indéniable, explorent l'impermanence et la désorientation émotionnelle, une tourmente qui précipite l'auditeur dans un vide sis entre l'éthéré et l'existentiel.

Extrait de cet Ep, le clip consacré à « Dead oceans » est à voir et écouter ici

Podcast # 36 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Cloud Cafe

Perfection salad (single)

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Cloud Cafe est un quatuor amstellodamois dont le premier opus, « Gift horse », sortira ce 6 septembre 2024.

En 2022, il avait remporté le concours ‘Amsterdam Popprijs’, ce qui lui avait permis de signer sur le label Excelsior.

Mêlant folk noir, grunge, indie rock et shoegaze, sa musique ne recherche ni la friction, ni la brillance, mais les contrastes.

En attendant, il a publié le single « Perfection Salad », une compo amusante et pertinente qui aborde le thème du passage à l'âge adulte ainsi que des complexités de la recherche de la perfection dans un monde qui semble souvent inaccessible.

« Perfection salad » est disponible sous forme de clip

Podcast # 36 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Darksoft

Relativism

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Originaire de Seattle, Bill Darksoft a participé activement à la scène musicale locale pendant plusieurs années. En 2021, il a déménagé avec sa famille à Portland, dans le Maine.

Darksoft, c’est son groupe et il en est le cerveau. Cet auteur-compositeur-producteur-multi-instrumentiste mélange des éléments shoegaze, de dream pop et de rock alternatif, avec des progressions mélodiques luxuriantes, des nuances de rock alternatif des années 80/90 et des harmonies vocales apaisantes et veloutées.

Il a sorti son sixième elpee, « Relativism », ce 31 mai 2024, un opus précédé par le single, « Then and Now », une compo dont le climat postmoderne aux phrasés pastel correspond à la désillusion de notre époque.

Proposé sous forme de clip, le single « Then and now » est disponible ici 

Podcast # 36 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Maxïmo Park

Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ».

Pour préparer » Stream Of Life », la formation s'est à nouveau associée à Ben Allen (Gnarls Barkley, Animal Collective), producteur lauréat d'un Grammy pour le long playing « Nature Always Wins », en 2021, ainsi qu'au producteur Burke Reid (Courtney Barnett, Julia Jacklin, Sports Team). En conséquence, c'est la première fois qu'ils se retrouvent tous ensemble dans un studio pour enregistre un LP, depuis 2016.

Le band se trouve dans l'état le plus réfléchi qu'il ait jamais connu. Le chanteur Paul Smith a emprunté le titre de l'album à une nouvelle de l'écrivaine brésilienne d'origine ukrainienne, Clarice Lispector, inspiré à la fois par son style de flux de conscience et par la façon dont il incite à la réflexion sur les mécanismes internes de l'esprit des gens. Elle pose la question de savoir pourquoi ils font ce qu'ils font, même si cela peut sembler contre-intuitif pour un observateur extérieur. Il y a un flux intérieur dans chaque individu ; un courant de vie.

La forme et le concept s'intègrent parfaitement à la façon dont « Stream Of Life » a été créé : enregistrement rapide, prises de décisions rapides, pas de montage excessif. « Your Own Worst Enemy » examine les choses que nous nous cachons à nous-mêmes, et aux autres, afin de maintenir un certain équilibre intérieur.

À propos de ce single, le chanteur Paul Smith déclare : ‘Your Own Worst Enemy’ est différent de tout ce que nous avons fait jusqu'à présent. C'est une chanson souple et légère, mais toujours aussi rock ! Ce morceau parle de ce sentiment horrible où l'on réalise soudain que l'on a commis une erreur familière et aussi des mensonges que l'on se raconte tous les jours pour éviter la confrontation ou la tourmente.’

À propos de l’opus, il ajoute : ‘Nous avons toujours essayé de décrire le monde qui nous entoure à chaque étape de notre vie, tout en faisant subtilement avancer la musique à chaque fois. Aussi, cet album poursuit cette mission. Travailler avec Ben à Atlanta et Burke à Byker a été plus stimulant que jamais, et je pense que nous avons su capter cette énergie. Sur le plan thématique, l'album traite de la passion, de la politique et des privilèges, entre autres sujets’.

Le clip de « Your Own Worst Enemy » est disponible

 

 

Pond

Une piqûre de rappel pour Pond…

Le nouvel elpee de Pond, « Stung ! » paraîtra ce 21 juin 2024.

A ce sujet, Nick Allbrook a déclaré : ‘J'ai écrit la plus grande partie de cet album en tondant la pelouse de quelqu'un. Je suis rentré chez moi, j'ai posé mes doigts sur le piano et j'ai joué la base de l'album du premier coup. C'est drôle parce que j'avais le béguin pour quelqu'un qui m’a laissé tomber comme un sac de merde, et cette chanson s'est envolée et je me suis senti totalement mieux. Être résilient, accepter ce que l'on est et la vie continue.

« (I'm) Stung » est enrichi d'une vidéo tournée en Australie occidentale par Chris Adams. ‘Nous sommes allés à Lancelin, l'un des endroits les plus stéréotypés de l'Australie occidentale, armés d'une caméra super 8, de 12 tubes de peinture corporelle argentée et d'une garde-robe de rock eisteddfod (NDR : festival gallois de poésie) …’

Les quatre derniers albums des Pond ont été des vitrines d'ordre et de brièveté, 10 idées étant toujours contenues dans une quarantaine de minutes. Mais sur « Stung ! », les musicos se penchent joyeusement, follement et volontairement sur la largesse d'un double LP en faisant passer 14 chansons dans l'heure la plus libre et la plus splendide de leur carrière d'enregistrement.

De nos jours, le groupe de rock psychédélique prolifique doit accomplir davantage d'efforts pour enregistrer un disque, pas musicalement, bien sûr, mais d'un point de vue logistique. Ce sont tous des adultes avec des relations, des enfants, des professions, des hobbies, des projets secondaires ou un mélange de tout cela. Il a commencé à concocter « Stung ! » au coup par coup, un membre ou deux se présentant au petit studio dans l'arrière-cour de Watson pour travailler sur une nouvelle idée.

En outre, les musiciens ont pu laisser reposer les chansons qu'ils avaient au fil du temps, afin que le processus profondément démocratique de Pond puisse non seulement siphonner et améliorer les meilleures d'entre elles, mais aussi découvrir ce qui leur manquait pour ce double disque très complet.

Enfin, ils se sont rendu compte qu'ils risquaient de rester bloqués dans cette phase - création, ajustement, ajout - pour toujours. Après près d'un an d'écriture et d'ateliers, ils disposaient d'une grande quantité de matériel, les ingrédients d'un ensemble plus vaste que n'importe quel opus précédent de Pond.

« So lo » est disponible sous forme de clip

 

 

Nouvelle Vague

Nouvelle Vague va au Clash, et pas seulement…

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"Nouvelle Vague fête ses 20 ans d’existence et vient de sortir un album en février 2024 : « Should I stay or should I go ?» ! Sur ce nouvel elpee, on retrouve des tubes comme « Should I Stay Or Should I Go ? », « This Charming Man », « You Spin Me Round », « Rebel Yell ».

La vidéo du dernier single « Shout » (Feat. Bijou & Marine Quéméré) » est disponible

Nouvelle Vague ravira ses fans belges avec quatre nouvelles dates de concert après leur sold out au Cirque Royal du 30 mai 2024. Ils se produiront au Het Depot à Leuven le 19 novembre, au Trix à Anvers le 20 novembre, au Cactus à Bruges le 21 novembre et au Reflektor à Liège le 22 novembre. Ces dates promettent de captiver le public avec leur mélange unique de bossa nova et de new wave, offrant une expérience musicale inoubliable à travers la Belgique.

Live Nation : les nouveaux concerts (update 7/06/2024)

Écrit par

Dimanche 15 septembre 2024 – Alex Warren – Kavka Zappa, Anvers

Mercredi 25 septembre 2024 – Joshua Bassett – La Madeleine, Bruxelles

Mardi 15 octobre 2024 – Walk off The Earth – Ancienne Belgique, Bruxelles

Dimanche 27 octobre 2024 – Worakls Orchestrza – Cirque Royal, Bruxelles

Lundi 11 novembre 2024 – KALEO – Ancienne Belgique, Bruxelles

Mardi 12 novembre 2024 – Nia Archives – La Madeleine, Bruxelles

Jeudi 21 novembre 2024 – The Warehouse Project – Waagnatie, Anvers

Vendredi 31 janvier 2025 – G-Easy – La Madeleine, Bruxelles

Dimanche 16 mars 2025 – RY X – Ancienne Belgique, Bruxelles

Lundi 17 mars 2025 - RY X – Ancienne Belgique, Bruxelles

Vendredi 28 mars 2025 – Amenra – Ancienne Belgique, Bruxelles

http://www.livenation.be

 

Sonic City 2024 (Courtrai) : les premiers noms (update 7/06/20244)

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Curated by Tramhaus: Lust for Youth, Mabe Fratti, Shannon & The Clams, Cola, Holiday Ghosts, Ulrika Spacek + à venir

Curated by Sonic City: YĪN YĪN, The Necks, Cindy, The Messthetics & James Brandon Lewis, Dame Area, Rona Mac, Dana Gavanski, Nusantara Beat, DITZ, Nadah El Shazly, Fcukers, Hjalte Ross + à venir

L’édition 2024 du Sonic City se déroulera du 8 au 10 novembre.

https://www.wildewesten.be/nl/festivals/sonic-city

 

Les Ardentes Club x Reflektor, Liège - l’agenda (update 7/06/2024)

Écrit par

Concerts

2024

02 juin - Tiptik live

07 juin - Tattoo flash night

08 juin - Ghinzu @OM, Seraing

10 juin - Charlotte Cardin @OM, Seraing

14 juin - Slim cessna’s autoclub

08 août - Soulfly

05 sept - Iamx @OM, Seraing

12 sept - Johan Dupont (piano bar) @OM, Seraing

14 sept - The Pretenders, The Picturebooks @OM, Seraing

14 sept - King Hannah

15 sept - Peter Peter & Morpho

19 sept - Suuns

03 oct - Baloji

10 oct - Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox @OM, Seraing

12 oct - Chinese man @OM, Seraing

12 oct - Kowari

13 oct - Caravan Palace @OM, Seraing

19 oct - Duff McKagan @OM, Seraing

23 oct - Fredz

24 oct - Pepe

30 oct - Purple Disko Machine @OM, Seraing

02 nov - Témé Tan, Aa

02 nov - Glints

14 nov - Pépite

15 nov - Kids with buns

21 nov - Aime Simone

22 nov - Nouvelle Vague

23 nov - Puggy @OM, Seraing

23 nov - New Model Army

26 nov - Popa Chubby

28 nov - Meryl @OM, Seraing

29 nov - The Damned @OM, Seraing

30 nov - Compact Disk Dummies

30 nov - DIIV @OM, Seraing

01 dec - Sim

04 dec - Nuit incolore

05 dec - Françoiz Breut

07 dec: Cradle of filth @OM Seraing

18 dec - Ibrahim Maalouf @OM, Seraing

2025

03 jan - Front 242 @OM, Seraing

23 jan - SLIFT

06 févr - Parra for cuva

28 mars - Solann

www.mithrajazz.be

www.reflektor.be

www.lesardentes.be

 

 

Het Depot (Louvain) : les nouveaux concerts (update 7/06/2024)

Écrit par

Ma 15.10.2024 COOL presents Ghost-Note

Ma 22.10.2024 Jasper Steverlinck

Sa 14.12.2024 DAAN

Ve 28.02.2025 Johannes Genard

Je 03.04.2025 Heather Nova

Ma 22.04.2025 Marble Sounds

https://www.hetdepot.be

Botanique (Bruxelles) : Festival Tough Enough, supports, changement de date et de salle, nouveaux concerts (update 6/06/2024)

Écrit par

Les 29 et 30 novembre prochains, au Botanique, ce sera Tough Enough ! Un nouveau festival indoor : deux soirées, une journée, trois scènes, 27 groupes …

La ligne artistique de Tough Enough est bicéphale : une tête lorgne vers les musiques traditionnelles, acoustiques et roots tandis que l’autre tourne le cou vers le chemin plus électrique des garage, punk blues, surf ou psyché…

Le petit dénominateur commun de tout cela, c’est le lien, même très ténu, que ces formations entretiennent avec le blues… même s’il est impossible de qualifier leur musique de blues.

Et comme on est au Bota, à côté de formations confirmées et déjà bien connues des amateurs des styles concernés, une large place sera consacrée aux groupes émergents, ceux qui représentent le demain de ces scènes, repoussent les limites de leur genre musical, innovent, explorent…

Avec une équipe de programmation qui se fait un devoir de dénicher de belles pépites et de garantir l’excellence du programme.

Une partie de l’affiche est aujourd’hui dévoilée. On y retrouve Pokey LaFarge, figure de proue désormais bien installée de la nouvelle scène americana vintage. Sa musique mêle swing, country blues, ragtime, jazz des origines. Il présentera, en tête d’affiche du 30 novembre, son nouvel album, Rhumba Country.

Plus tôt en journée, c’est une légende du rock alternatif américain qu’accueillera le Tough Enough avec Chuck Prophet.

Quelques formations qui comptent sur la scène belge ont déjà confirmé leur venue. The Black Mirrors répandront le vendredi leur hard blues psyche tandis que le Fifty Foot Combo claquera sa surf à l’occasion de son 30e anniversaire…

D’autres noms viendront grossir sous peu le programme, avec de belles surprises en garage et heavy blues psyché, notamment…

SUPPORTS

MEAGRE MARTIN fera la première partie de CHASTITY BELT ce 06.06.2024 au Witloof Bar.

CHANGELINE et BEXLEY feront la première partie de SCENE QUEEN le 11.06.2024 au Witloof Bar.

L'OREILLE PERCÉE (dj-set) fera la première partie de KO SHIN MOON le 20.06.2024 au Witloof Bar.

SOPHIE MAY fera la première partie de SEAROWS le 01.09.2024 au Museum.

ROCA ROCA fera la première partie de THE DOUG le 26.09.2024 au Museum.

LITRONIX fera la première partie de BEAK> le 19.11.2024 à l’Orangerie.

ERRATUM

Le concert de SASHA ALEX SLOAN initialement annoncé le 01.12.2024 au Museum aura lieu à l'Orangerie.

CHANGEMENT DE DATE ET DE SALLE

Le concert GUILT, initialement prévu le 08.12.2024 au Museum, aura lieu le 21.11.2024 à la Rotonde.

SAISON : NOUVEAUX CONCERTS :

2HOLLIS
29-06-2024

AQUASERGE
07-09-2024

IBIBIO SOUND MACHINE
16-09-2024

SATCHEL HART
27-09-2024

NADJA + THE NAUSEA
30-09-2024

CRUZA
15-10-2024

GUITAR WOLF
25-10-2024

LIANA FLORES
08-11-2024

GUILT
21-11-2024

6ARELYHUMAN
25-11-2024

ALFIE TEMPLEMAN
04-12-2024

SAM TOMPKINS
04-12-2024

ST GRAAL
10-12-2024

DAAN
11-12-2024

KLÔ PELGAG
18-03-2025

http://www.botanique.be

 

Cactus Club – Muziekcentrum (Bruges) : l’agenda (update 6/06/2024)

Écrit par

20.06 WHITE LIES – 'RITUAL' ALBUM SHOW COMPLET

21.06 WHITE LIES - 'BIG TV' ALBUM SHOW COMPLET

12, 13 & 14.07 CACTUSFESTIVAL 2024 - MET The War On Drugs, Patti Smith, Brittany Howard, BAZART, Brihang, Cat Power, het zesde metaal, compact disk dummies, WHISPERING SONS, BLUAI, ÃO, BAZART, WAXAHATCHEE, UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA, WARHAUS, DE JEUGD VAN TEGENWOORDIG, ANNA CALVI…

10.08 BENENWERK 2024

16.09 HOLLOW COVES

21.09 SENSES FAIL + SAVES THE DAY + YOUTH FOUNTAIN - EN COLLABORATION AVECEYE SPY

02.10 KEVIN GARRETT <breaking waves>

03.10 ÃO

09.10 NEWMOON

12.10 BLACKBRAID + LAMP OF MURMUUR + DÖDSRIT - ON WINGS OF SACRED DEATH - EUROPEAN TOUR - EN COLLABORATION AVECSAMHAIN

13.10 TRIXIE WHITLEY

22.10 ROMPERAYO <breaking waves>

23.10 GABRIEL RÍOS laatste tickets!

24.10 THE MYSTERY LIGHTS

25.10 MELTHEADS

29.10 JOSHUA IDEHEN  <BREAKING WAVES>

30.10 ILA

31.10 POSTMEN - ORGANISATIE: YEKE YEKE CONCERTS

04.11 CHANEL BEADS <breaking waves>

06.11 PORCELAIN ID

19.11 CONGRESS + HEAVER - ORGANISATIE: EYE SPY

11.11 BOHREN & DER CLUB OF GORE - EN COLLABORATION AVECSAMHAIN

13.11 bLUAI

14.11 RHEA

15.11 ADMIRAL FREEBEE COMPLET

16.11 THE DOORS PERFORMED BY ALEX AGNEW- ORGANISATIE: SHOW-TIME.BE

20.11 OWEN PALLETT

21.11 NOUVELLE VAGUE - ORGANISATIE: stricto tempo En collaboration avecCactus muziekcentrum vzw

22.11 COMPACT DISK DUMMIES COMPLET

23.11 COMPACT DISK DUMMIES - EXTRA SHOW

24.11 REMEMBERED FOR A WHILE - THE DAYS OF NICK DRAKE- EN COLLABORATION AVECCULTUURCENTRUM BRUGGE

28.11 AARON BLOMMAERT - ORGANISATIE: LIVE NATION

29.11 THE BONY KING OF NOWHERE

07.12 ELMER

12.12 RAMONES ALIVE - 50 YEARS RAMONES - ORGANISATIE: YEKE YEKE CONCERTS

13.12 DAAN

18.12 JOEP BEVING & MAARTEN VOS - 'VISION OF CONTENTMENT'- EN COLLABORATION AVECCULTUURCENTRUM BRUGGE

https://www.cactusmusic.be/

 

Ancienne Belgique (Bruxelles) : les nouveaux concerts (update 5/06/2024)

Écrit par

mer. 02 oct. |
Jaune Toujours

mar. 15 oct. |
Walk Off The Earth

lun. 11 nov. |
KALEO

jeu. 21 nov. |
Brutus

lun. 17 mars |
RY X

ven. 28 mars |
Amenra

http://www.abconcerts.be

Billy Talent

On n’a pas vu les 90 minutes passer

Écrit par

Fondée en 1993, dans l’Ontario, sous le patronyme Pezz avant de se rebaptiser Billy Talent en 1999, la formation canadienne est parvenue à s’imposer comme une valeur sûre du rock alternatif, construisant son succès autour de titres puissants tels que « Red Flag » ou encore « Fallen Leaves ». A son actif, sept elpees studio, dont le dernier « Crisis of Faith », paru en 2022, célébrait un retour aux sources. Son dernier album, « Live at Festhalle Frankfurt » est, comme son titre l’indique, un disque immortalisé en public.

Le concert est sold out, et c’est Wargasm qui assure le supporting act.

Né en 2019, ce duo anglais est surtout connu pour son mélange unique et dynamique de punk, de metal et d’électronique. Réunissant Milkie Way et Sam Matlock, il a rapidement attiré l’attention grâce son énergie brute et explosive libérée sur les planches et ses paroles percutantes. Sa musique est souvent décrite comme intense et provocante, alors que les paroles des compos traitent de la politique, de la société et de la mentalité des jeunes.

Les haut-parleurs crachent un collage de « Loveshack » des B-52's et « Before I Forget » de Slipknot. De quoi déjà mettre l’ambiance dans la fosse. D’autant plus que le couple est vêtu comme s’il allait à la plage. Elle porte un microshort et un haut de bikini de couleur noire et lui, un short hawaïen à fleurs. Ils sont accompagnés d’un scratcheur/claviériste/percussionniste (il frappe, de temps à autre, impétueusement sur une grosse caisse), d’un batteur et d’un bassiste.

Le concert s’ouvre par le titre éponyme du second album, « Venon ». La chorégraphie du duo –qui déménage beaucoup sur le podium– est sémillante et plaisante. Une belle interactivité s’opère entre les musicos et un public devenu chaud-boulette ; et votre serviteur l’est tout autant...

Un set puissant et électrique que vous pourrez (re)voir dans le cadre des Lokerse feesten… (Page ‘Artistes’ consacrée à Wargasm ici)

(Pour le reportage photos signé Romain Ballez, c’est )

Setlist : « Venon », « Fukstar », « Rage All Over », « Bang Ya Head », « Feral », « Pyro Pyro », « Feral », « Modern Love », « Bang Ya Head », « D.R.I.L.D.O », « Spit », « Do It So Good ».

Place ensuite à Billy Talent. Divisée en 4 parties, une grande toile a été tendue en arrière-plan. Tout au long du show, des vidéos y seront projetées. Perché sur une estrade, le drummer est entouré d’une imposante rampe d’éclairage.

A l’instar de la plupart de ses spectacles, « Devil in a Midnight Mass » entame les hostilités. Dès que les cordes de Ian D'Sa se mettent à vibrer, on attrape la chair de poule. Il ne faut pas très longtemps pour que les gobelets (réutilisables) de bière, volent aux quatre coins de la fosse, déclarant officiellement le premier mosh pit. Et ils se multiplieront tout au long de la soirée. Tout comme les pogos et round circles…

Si les Canadiens étaient peut-être conscients que leur discographie est gravée dans la mémoire du public, Benjamin Kowalewicz –bien qu’infatigable– n’a jamais demandé ni imploré d’interaction. Il a préféré ne pas perdre de temps en interprétant le plus de morceaux possibles. Après environ une demi-heure, « Rusted From the Rain » a véritablement dynamisé le set en rapprochant le band de la foule. Caractérisé par une solide attitude rock'n'roll, le leader connait ses classiques punk/rock très old school, par chœur. Puissant, « End of Me » nous replonge une dizaine d’années en arrière. Et le détonnant « Surprise Surprise » pète littéralement des flammes. Les fans transforment chaque chanson en hymne. Intense, « Viking Death March » constitue un autre moment fort du concert.

On n’a pas vu les 90 minutes passer. Et c’est l’hymnique « Red Flag » qui clôture une prestation qui vous rebooste pour la semaine…

(Pour le reportage photos signé Romain Ballez, c’est ici)

Setlist : « Devil in a Midnight Mass », « This Suffering », « I Beg To Differ (This Will Get Better) », « Afraid Of Heights », « The Ex », « River Below », « Pins And Needles », « Rusted From The Rain », « Try Honesty », « Surrender », « Saint Veronika », « End Of Me », « Diamond On A Landmine », « Reckless Paradise », « Surprise Surprise », « Fallen Leaves », « Devil On My Shoulder », « Viking Death March », « Red Flag ».

(Organisqtion : Live Nation)

 

Drahla

Quand on prend le train en marche…

Écrit par

Issu de Leeds, Drahla est un groupe de post-punk dont le second elpee, « Angeltape », est paru ce 5 avril 2024. Il se produisait ce mardi 4 juin, à l’Aéronef de Lille précédé, en supporting act, de Sacrificial Chanting Mood et de Spill Gold. Malheureusement, Spill Gold a dû déclarer forfait pour raisons médicales (NDR : une rumeur signalait un accident) ; et alors que la tête d’affiche était censée se produire à 21h50, elle est montée sur les planches à 21 heures. Imaginant arriver confortablement vers 21h 20, pour ne rien rater de la headliner, le concert est déjà bien entamé lorsque nous débaquons dans la salle.

Après être passée d’un trio à un quintet, la formation semble s’être stabilisée à un quartet. Un drummer, un bassiste et deux guitaristes, dont la chanteuse et leader Luciel Brown. Enfin chanteuse, c’est un grand mot, puisque sa voix est plutôt déclamatoire, proche d’un ‘spoken word’ à la Kim Gordon. Encore que parfois, ses intonations deviennent plus maléfiques que mystérieuses. Et pourtant, l’expression sonore navigue à des années-lumière du métal. Certains médias l’ont même qualifiée d’art rock. D’autres de noisy post punk ou de no wave. En y ajoutant un peu de funk blanc, on devrait probablement être proche de la solution…

Le temps de se fondre dans l’ambiance –il n’y a qu’une centaine de spectateurs, mais enthousiastes, certains n’hésitent pas à se lancer dans le crowdsurfing– le band nous réserve son titre le plus accessible de son long playing, « Default parody ». Les riffs sont tour à tour tranchants, à l’instar de Gang of Four ou dissonants voire corrosifs comme chez Sonic Youth, mais encore semblent entrer en conversation ou alors se limitent à des arpèges minimalistes… lorsque les sonorités de sixcordes ne se mettent à tintinnabuler, dans l’esprit de Sad Lovers & Giants. Cependant, lorsque qu’elles s’élèvent dans l’éther psychédélique, on pense plutôt à The Cure (NDR : on comprend mieux pourquoi Robert Smith avait insisté pour le band soit à l’affiche du Meltdown festival, en 2018). Et comme le drummer y imprime un tempo new wave et que la ligne de basse semble calquée sur celle Simon Gallup, ce n’est plus étonnant du tout. M’enfin, en général, cette ligne de basse est aussi cotonneuse, glaciale et hypnotique que celle de Peter Hook. C’est même elle qui fédère les morceaux. 

En observant plus attentivement le batteur, Mike Ainsley –qui a enfilé un magnifique t-shirt à l’effigie de Motörhead première génération, on constate que ses interventions sont aussi amples que précises, même lorsqu’il accélère le tempo.

Les morceaux semblent quelquefois déraper dans le chaos, et pourtant, tout est soigneusement organisé. Dommage que Luciel (NDR : dont deux pinces retiennent autant de mèches de cheveux pour former un cœur sur son front) ne se soit pas servie de son saxophone, afin d’enrichir l’une ou l’autre composition, et surtout les rendre un peu moins cliniques…

Après deux titres en rappel, Drahla se retire et file directement au stand merchandising. Difficile de vous en dire plus, pour le peu que nous avons pu écouter et voir. A ce propos, le reportage photos réalisé par Ludovic Vandenweghe est disponible .

(Organisation : Aéronef, Lille)

LAAVU

Escape

Écrit par

Le laavu est la tente traditionnelle utilisée par les Samis pour suivre leurs troupeaux de rennes. Mais c’est aussi un groupe de shoegaze russe, issu de Saint-Petersbourg, très exactement. Il puise essentiellement ses influences chez My Bloody Valentine, Lush et Slowdive. A l’instar de ses références, la formation propose, tout au long de son premier elpee, « Escape », des mélodies mélancoliques et rêveuses enrobées de guitares tantôt légères, tantôt crépitantes, et soulignées de voix éthérées.

Issu de cet album, « Solar wave » est disponible sous forme de clip ici

Podcast # 35 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

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