Tout est fini pour Sprints…

Le groupe de Dublin, Sprints, sortira son deuxième album, « All That Is Over », le 26 septembre. Bien reçu par la critique, son premier long playing, « Letter To Self » (2024), a marqué le groupe comme une force majeure dans le paysage alternatif et a été…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (26408 Items)

Moslyve

Moslyve sauve sa peau…

Écrit par

Moslyve, Le trésor le mieux caché de l’indie pop underground française est de retour.

10 ans et 3 albums se sont écoulés depuis le dernier concert parisien en 2015, au ‘feu le 114’.

Après la COVID et ces périodes d’isolement et de désolations collectives, Sylvain, Amaury et Séverine ont voulu revenir à leurs racines pop et conjuguer lumière, plaisir et musique en reformant Moslyve.

Et c’est tout naturellement, que le trio a renoué avec le réalisateur de ses 3 premiers elpees, le trop méconnu artiste et producteur, Nicolas Leroux (Overhead, Fugitive Kind).

C’est dans le studio de Nicolas Leroux, Factory Studio, que Moslyve a enregistré un paquet de nouvelles chansons de pop sonique. Nicolas a réussi, une nouvelle fois, à transcender le son des compositions dream pop du combo. Les influences sont à chercher du côté du shoegaze (Ride, My Bloody Valentine), de la dream pop (Beach House, Cocteau Twins) et de figures tutélaires de la pop indé comme The Cure, The Smiths ou Oasis.

« Save your Life » évoque candidement le pouvoir de la musique et de ces mélodies qui peuvent sauver !

Goudi

Sur les talons de Goudi…

Écrit par

Pierre Goudesone, alias Goudi, trace son chemin musical depuis la fin des années 80. Après s’être fait connaître au sein de groupes comme Flesh & Fell et Speaking T, il poursuit aujourd’hui une carrière solo qui lui vaut d’être comparé à des artistes tels qu’Arno, Leonard Cohen ou encore Gainsbourg.

Son univers musical riche et profond l’a conduit à collaborer avec des musiciens prestigieux. Polyglotte, Goudi chante en plusieurs langues et aborde des thèmes inspirés de la vie quotidienne, que sa poésie singulière transcende.

Son neuvième elpee, “Parfum De Vie”, interprété dans la langue de Molière, marque une étape importante de sa carrière. Cet opus inclut une collaboration marquante avec l’actrice belgo-française Lubna Azabal, ajoutant une dimension unique à son œuvre.

Goudi est un artiste à la croisée des genres, dont le charisme et la créativité séduisent un public toujours plus large.

Le clip consacré à « Talons A l’Envers » est à découvrir ici

 

 

Piedebiche

Piedebiche en clair-obscur…

Écrit par

Piedebiche est un groupe de post punk indie issu de Marseille.

A la fois brut et sophistiqué, l’univers de Piedebiche s’ancre dans une musique post punk sauvage et profondément émotionnelle.

Influencé par le jeu de guitare de Serge Teyssot-Gay et par des groupes comme Joy Division, Bauhaus, Clash ou Stranglers, Piedebiche se démarque par un son mélodique et abrasif, riffs de guitare tour à tour tranchants ou éthérés.

Les textes en français, urgents et mélancoliques, revendiquent et espèrent. Ils parlent d’une humanité perdue et pourtant toujours éperdue.

Issu de la dynamique scène locale, Piedebiche incarne à sa façon l’esprit rebelle et créatif de la cité phocéenne.

Formé en 2016 par Unn, auteure/compositrice/interprète et Peache, guitariste/compositeur et multi-instrumentiste, Piedebiche est un groupe qui collabore d’emblée avec des musiciens, vidéastes et photographes.

Ses premières œuvres, « Des glaçons plein la robe » et « Soyez vigilants », ainsi que d’autres créations rock hors format, sont jouées et improvisées en duo ou en trio, dans des lieux aussi variés que des salles de concert, festivals, galeries d’art, hangars à bateaux ou chantiers.

Mars 2025 verra la sortie du premier album « Bataille du clair et de l’obscur ».

Enregistré et mixé au Local 54 Studio sous la houlette de Jeanr, ce premier elpee de Piedebiche est emblématique de son rock poétique sombre.

Il est précédé par un single/clip intitulé « Ferme ta gueule ». Et il est disponible .

 

 

 

Cathedrale

Le poison de Cathedrale…

Écrit par

Il y z-a bientôt 10 ans que sont parues les toutes premières démos de Cathedrale. Depuis, la formation toulousaine a sorti quatre albums, tourné aux quatre coins de l’Europe et s’est définitivement installée comme une figure incontournable de la scène indépendante en France.

Cathedrale signe son retour à travers un cinquième opus ambitieux, sombre et intense, « Poison ». Ce penchant plus sombre se manifeste autant dans l’approche du son (le synthé fantomatique de « Healing », le bruitisme du diptyque « Polonium » / « Radium », pour lequel le groupe enregistre une chaîne en métal ou les guitares menaçantes de « Enchantress ») que dans les thèmes abordés par la formation : aseptisation des espaces urbains dans « Monuments & Bricks », angoisse des transports dans « South Life », rapport à l’addiction (« Cravings ») ou à la mort (« Wave Goodbye »). Le combo convoque les figures de Baudelaire, Marie Curie, Circé ou des cavaliers de l’Apocalypse dans des textes bien plus intimes que par le passé, qui font de « Poison » son disque le plus personnel à ce jour.

Ce cinquième long playing de Cathedrale laisse entrevoir un groupe en pleine possession de ses moyens, qui définitivement libéré du poids de ses influences, accouche à la fois de son œuvre la plus viscérale et la plus maîtrisée. Illustré par une pochette de Guillaume Berneau à partir d’une photo prise par le band en tournée, « Poison » est paru ce 14 février 2025, via Howlin’ Banana Records et Regarts.

Le clip de « Silent Castel » est à découvrir ici

 

Benni

Les couleurs qui saignent de Benni…

Écrit par

Son nom est sur toutes les lèvres : Benni, la nouvelle pépite folk belge !

De sa voix cristalline, Benni enchante partout où elle passe. L’auteure-interprète et compositrice de Vielsalm, qui a ouvert pour November Ultra, Isaac Roux ou Coeur de Pirate, a déjà atteint les 150K streams sur son dernier single et compte bien ne pas s'arrêter là ! Dans la lignée d'artistes tels que Damien Rice, Daughter ou Phoebe Bridgers, elle dévoile aujourd'hui un nouveau single initulé « Coma », et annonce la sortie de son premier Ep « Bleeding Colours », prévue pour le 11 avril 2025 chez [PIAS].

« Coma » est une ballade pop entêtante qui explore l'amertume et le pouvoir fragile de l'amour.

« Coma » c’est le chapitre obligatoire de l’amertume avant le deuil, d’un énervement sur le ton de l’humour et d’un engourdissement parce qu’après la douleur vient la torpeur. Quand on ne veut plus de l’Amour mais qu’il tambourine à coups d’impatience, on ne peut que succomber.

Le titre est accompagné d'une vidéo réalisée par Simon Vanrie et tournée dans la Carrière de Hourt, non loin de chez elle.

Elle est à découvrir ici

 

À travers la (géniale !) performance de Benni, filmée en plan-séquence, l’idée était de symboliser le deuil d’un amour : l’enterrer définitivement et s’en affranchir.

 

 

Pale Grey

Pale Grey en pays de connaissance…

Écrit par

Succédant à l’album "Waves" Pale Grey nous propose son troisième elpee, "It feels like I always knew you".

Apparu sur les hauteurs de la Belgique, entre forêts éternelles et envies d’ailleurs, le quatuor cultive sa mélancolie à travers des chansons aux charmes délicats. À la jonction de l’electronica, de la dream pop et des abstractions de la scène hip-hop, Pale Grey esquisse un univers singulier.

Échafaudé dans l’un des jardins secrets du jazz belge aux côtés du producteur Ash Workman (Metronomy, Christine and the Queens, Baxter Dury), "It feels like I always knew you" nous conduit au cœur du quotidien. Le temps d’un trajet dans un transport en commun. Là, parmi les autres passagers, l’esprit vagabonde, essayant de se projeter, d'imaginer la vie des autres.

Conscient des tourments du monde et des enjeux de l’époque, Pale Grey se porte au chevet de nos sociétés modernes via des mélodies gravées au plus près du réel. Proche des gens, de leur vécu, le groupe sonde et questionne la nature humaine. Forces et faiblesses, amour, sagesses, espoirs et errances s’entrelacent ainsi dans des chansons personnalisées par douze prénoms. Ces personnages, ce sont les navetteurs du nouveau "It feels like I always knew you". Leur voyage sert des thématiques ancrées dans un ordinaire désenchanté : crise migratoire, violence conjugale, obscurantisme et autres sujets sensibles traversent ces histoires vécues…

Le clip de "Syd" est disponible ici

 

The Tubs (Wales)

The Tubs à la pointe de la mode…

Le groupe gallois The Tubs, basé à Londres, vient d’annoncer la sortie, le 7 mars, de son deuxième album, et partage le premier single, « Freak Mode ».

Après « Dead Meat », son premier elpee paru en 2023, « Cotton Crown » s'aventure sur un terrain plus sombre et plus personnel, tout en continuant d'affiner son art de la chanson, qui crée une véritable dépendance.

« Cotton Crown » élargit sa palette sonore pour y intégrer un éventail kaléidoscopique d'influences : tout y passe, du pub rock soulful à la sophisto-pop mélancolique. Ce second opus lui permet de continuer à explorer ce monde et de créer un son distinctement ‘Tubular’ dans le processus.

Cela est dû en grande partie à la performance vocale d'Owen 'O' Williams - souvent comparé à un jeune Richard Thomson - et à ses paroles franches et sombrement drôles. Cotton Crown l'amène à approfondir ses thèmes favoris que sont l'amour, la psychose et l'humiliation d'être un musicien à Londres. Selon Williams, le premier single, « Freak Mode » a été écrit ‘à propos d'une relation amoureuse alors que je pleurais la mort de ma mère. Ici, il s'agit de faire des hypothèses romantiques tragicomiques farfelues et d'être un ‘monstre’ émotionnel’

L'astuce essentielle de « Cotton Crown » est de compenser la noirceur lyrique de Williams par des explosions joyeuses et pleines d'accroches de la perfection pop. Ce qui est dû en grande partie au travail de George Nicholls à la guitare.

Ajoutez-y la section rythmique de Taylor Stewart (batterie) et Max Warren (basse) - qui attaquent chaque chanson avec une férocité power-pop, rappelant Guided by Voices dans leur meilleur état d'ébriété - et vous obtenez la recette de l'excellence indie rock.

Le clip de « Freak Mode » est à voir et écouter ici

 

Une excellente reprise de Sly & The Family Stone et un nouvel album pour Red Beans & Pepper Sauce

Écrit par

Sur son nouvel opus « Supernova », Red Beans & Pepper Sauce livre une musique incandescente où classic rock et soul fusionnent avec une intensité rare. Une véritable supernova sonore, une déflagration musicale portée par des riffs puissants, des rythmes envoûtants et une voix saisissante. Un hommage passionné à ces deux courants musicaux qui ont forgé l’identité du groupe. Pour les amateurs de sensations fortes et de sonorités authentiques, « Supernova » est un voyage au cœur même de l’essence de Red Beans & Pepper Sauce, un combo en perpétuelle quête d'un nouveau défi à relever. Un elpee qui a bénéficié du concours de nombreux invités de marque venus prêter main forte, des rencontres exceptionnelles faites en tournée que les Red Beans ont voulu convertir en musique : Fred Chapellier, Emmanuel Pi Djob, Boney Fields, Johnny Gallagher, Sax Gordon, Manu Lanvin, Yarol Poupaud et Fred Wesley.

Le clip de « I Want To Take You Higher », ft. Wesley/Yarol/Lanvin/Fields/Djob, une excellente reprise de Sly & The Family Stone, est disponible

 

 

Heather Nova

Nettoyer, c'est guérir, non ?

Écrit par

A l'instar de son nouvel album, la musique d'Heather Nova lui ressemble : elle parait intemporelle.

Treizième elpee en trente ans de carrière pour Heather Nova, sirène (le titre de l'un de ses albums) bermudienne sur qui le temps semble avoir aussi peu de prise que la mer sur le sable. Cette perle, titre de son disque le plus célébré, qui navigue entre rock alternatif, pop dépouillée et références folk indie, remet du souffle dans ses compositions grâce à « Breath And Air », après un long playing de reprises, paru il y a trois ans. Sa voix éthérée qui évoque Kate Bush et Joan Baez, deux de ses héroïnes de jeunesse tout comme Patti Smith, fait chalouper des compositions fluides pour ne pas dire d'une limpidité forcément... caribéenne.

De quoi traite la première plage du nouvel elpee, « Hey Poseidon », et pourquoi introduit-elle l’œuvre ?

Je vis aux Bermudes et, pour la première fois depuis très longtemps, j'ai effectué de la voile en famille durant deux semaines. Ayant grandi sur un voilier, cette croisière m'a, en quelque sorte, redonné le sentiment d'être libre. Au fil de l'âge, nous avons tendance à être coincés dans nos habitudes et nos schémas de pensée...

Observant l'horizon, cette activité m'a communiqué le sentiment que les limites sont un état d'esprit et que nous pouvons toujours nous en débarrasser.

Puis-je affirmer que votre musique est plus liquide que fluide ?

Cette idée de liquide ou fluide me plaît, car, à mes yeux, il s'agit de la même chose. Elle suggère un flux, et cette musique en est un ; un flux de mélodies, de conscience, de pensées. Quand j'écris une chanson, des choses me viennent à l'esprit et je libère en quelque sorte ces sentiments et ces réflexions.

La musique serait-elle, dès lors, une sorte de catharsis pour vous ?

Oui, elle l'a toujours été depuis que j'ai commencé à écrire et composer. J'avais 12 ans et je vivais sur un petit voilier de 12 mètres au milieu d'une famille de cinq personnes. Je traversais des bouleversements, ces nouvelles émotions qui, à l'adolescence, transforment le corps et l'esprit. J'avais des parents merveilleux, mais avec qui je ne pouvais pas vraiment parler de ces sentiments, car ils s’occupaient des deux autres enfants, plus jeunes. J'ai donc intériorisé toutes ces situations. A cette époque, je m'installais seul sur le pont du bateau avec ma guitare, et toutes mes émotions ressurgissaient sous forme de chansons. C'était ma thérapie et ma catharsis. Et c'est toujours le cas...

J'ai parfois l'impression d'être trop auto-complaisante en écrivant constamment sur ce que je ressens, alors que des événements bien plus globaux et importants mériteraient mon attention. Mais cela m'est tellement naturel !

Le spectateur ou l'auditeur peut s'identifier à un artiste qui partage sa réalité. Ce qui crée des liens et permet à chacun de se sentir moins seuls dans ses propres préoccupations.

L'eau nettoie ou guérit d'une certaine manière ?

Je pense que nettoyer, c'est guérir, non ? Lorsque vous nettoyez votre corps, lorsque vous jeûnez, vous nettoyez votre corps pour ensuite le guérir. L'eau fait les deux... métaphoriquement.

Qu’expriment les paroles de la chanson, « The Lights on Sicily » ?

Je l'ai écrite loin de chez moi. Elle évoque le sentiment d'être anonyme ailleurs. Comme si vous pouviez ressentir exactement qui vous êtes, plus encore que lorsque vous vivez dans le contexte de votre domicile. Une expérience solitaire, mais également révélatrice...

Que signifie le dernier titre du long playing, « Farewell » ?

Parfois, j'écris des chansons pour me réconforter par rapport à ce que je m'attends à perdre. J'essaie de me préparer au deuil. Il est inévitable que les personnes que nous aimons soient ‘éphémères’, mortelles, comme nous tous. Je tente donc d'y trouver un sens et de m'y préparer. Cette chanson parle de la mort, de la transition qu'elle représente et de la beauté qu'elle peut avoir.

Vous êtes croyante ?

Non, mais emplie de spiritualité.

Je crois à un mystère et à la bienveillance de ce mystère.

Vous avez participé à ‘Lilith Fair’, festival de musique itinérant qui, à la fin des années 90, défendait le rock féminin et la présence des femmes dans la musique. Que pensez-vous de l'évolution de notre société après le mouvement ‘#MeToo’ ?

L'attention importante qui y a été accordée à l'époque est bénéfique. Mais en regardant autour de moi, je ne constate pas de grands changements dans notre comportement social ou culturel. Il y a sans doute une plus grande prise de conscience et un plus grand respect pour ce genre de situation. Mais il nous reste encore un long chemin à parcourir...

Pourquoi avoir enregistré cet album de reprises, révélateur du spectre de vos goûts puisqu'il comprenait aussi bien des titres de Rick Astley, The Pixies ou de Foreigner...

En fait, je m'y suis attaqué pendant la Covid, alors que je m'ennuyais de ne plus pouvoir tourner ou enregistrer. C'était un peu comme si je me lançais des défis. Même une ritournelle qui paraît totalement artificielle comme « Never Gonna Give You Up », en la dépouillant de sa production pour l'interpréter de manière acoustique, révèle une très belle chanson.

Oui, exactement. Mais j'ai été surpris qu'il n'y ait ni Kate Bush ni John Baez que vous révérez.

Parce que je voulais m'attaquer à un répertoire éloigné de moi. Je ne voulais pas de chansons avec lesquelles j'ai grandi et que j'adore. D'ailleurs, jamais je n'oserais toucher à Kate Bush...

Heather Nova : « Breath And Air » (V2) 21/02/2025

En concert le 5 mai à De Roma, Anvers

 

 

Live Nation : les nouveaux concerts (update 21/02/2025)

Écrit par

Mardi 20 mai 2025 – Tedua – La Madeleine, Bruxelles

Mercredi 11 juin 2025 – Kiasmos – OLT Rivierenhof, Anvers

Mardi 24 juin 2025 – Nick Mulvey – OLT Rivierenhof, Anvers

Lundi 11 août 2025 – Wardruna – OLT Rivierenhof

Mardi 2 septembre 2025 – Compact Disk Dummies – OLT Rvierenhof, Anvers

Mercredi 17 septembre 2025 – Lil Baby – Forest National, Bruxelles

Mercredi 29 octobre 2025 – Men I Trust – Ancienne Belgique, Bruxelles

Dimanche 2 novembre 2025 – Dropkick Murphys – Forest National, Bruxelles

Vendredi 28 novembre 2025 – Sam Garrett – La Madeleine, Bruxelles

Vendredi 5 décembre 2025 – Caribou – De Roma, Anvers

http://www.livenation.be

 

Colt

Prêts à conquérir le monde…

Écrit par

Après avoir milité au sein du duo Coline & Toitoine, Coline Debry et Antoine Jorissen ont décidé de changer de patronyme et d’opter pour celui de Colt, en 2018. Depuis, l’ascension du tandem belge est constante. A tel point que son concert programmé à l’Ancienne Belgique, ce jeudi 20 février, est complet. Son premier elpee, « Mille Vies », sur lequel figure le tube « Insomnies », a cartonné.

Antoine joue du piano depuis l’âge de 5 ans. Il a étudié la composition de musiques de films au Conservatoire de Mons. Coline –qui est la sœur du rappeur DIEGO, avec qui le groupe a écrit « Break Up With Your Cellphone »– a pratiqué du chant lyrique et a participé à de nombreuses comédies musicales, dès sa tendre enfance.

En basculant de l’anglais au français, le mélange rafraîchissant d’électro pop et de rock urbain de la formation est parvenu à séduire le public, notamment francophone.

Votre serviteur avait découvert le duo au Manège de Mons, en 2019, dans le cadre de l’’Envol Des Cités. Et il pressentait ce futur succès.

Le supporting act est assuré également par un autre duo électro/pop, Ambrose Dust. Il réunit le chanteur/guitariste Adrien et le claviériste Théophile. Entre douceur aérienne et puissance brute, sa solution sonore ‘dark’ invite à l’introspection. L’identité visuelle du band est accentuée par le côté sombre de sa musique caractérisée par un jeu de contrastes audacieux. La voix est étonnante. Cristalline et androgyne, elle amène une dimension intéressante à l’ensemble. En outre, les compos sont dansantes. Ce qui sert d’entertainer idéal pour la tête d’affiche page ‘Artistes’ ici).

Multigénérationnelle, la foule trépigne d’impatience en attendant Colt. Elle crie, sautille ou jette les bras en l’air. La scène est dépouillée : un piano droit placé à l’extrême- gauche et au centre, un synthé, le MPD et le bidouilleur de sons. Une tenture sépare le podium en deux, dans le sens de la largeur.

Antoine s’installe derrière ses machines (MPD, programmateurs, etc.), les tapote en douceur et entame « Milles Vies » au chant. Des lumières bleues inondent le podium, et Coline vient le rejoindre pour l’accompagner aux vocaux. Puis les beats électro dispensés par les percus et les synthés s’emballent. Coline bondit un peu partout sur les planches et occupe pleinement l’avant-scène. Fortement applaudie, elle salue chaleureusement l’assemblée. Avant de passer à « Première », elle clame : ‘Bonjour Bruxelles, vous assistez au dernier concert de la tournée ’Mille Vies’ et au début de la suivante’. Antoine se plante devant le piano droit et Coline raconte ses premières fois et son parcours depuis son adolescence, ses premiers concerts, les premiers 10 ans. A l’issue du morceau, elle confesse son émotion de se produire dans une Ancienne Belgique sold out. Elle ajoute même : ‘On est entre nous’. Elle signale qu’une personne, dont le duo a déjà pas mal parlé sur les réseaux sociaux, n’est pas foutue d’être présente. Elle s’épanche alors sur l’intimisme de ses chansons. Pendant les refrains de « Reboot », l’auditoire chante à pleins poumons. Elle annonce que le concert va vraiment commencer. Puis, le rideau tiré à l’arrière tombe et laisse apparaître une estrade que se partagent le drummer Gaspard et deux claviéristes, Mazarine et Charline, cette dernière se chargeant également de la basse.

« Esquive » relate une histoire d’amour et « La Salle Aux Lumières », paru en 2022, un coming-out, très personnel, qui a déclenché, chez Coline, l’envie d’écrire et de chanter l’opus « Insomnies », dans la langue de Molière.

Elle explique la raison pour laquelle il y a une bougie allumée au-dessus du piano. C’est pour rendre hommage aux personnes discriminées dans le monde. Les premiers rangs brandissent des ballons de baudruche lumineux. Et l’effet est accentué par les smartphones qui s’allument dans la pénombre.

Elle empoigne une sixcordes électrique pour attaquer « Démarre », mais la gratte n’est pas branchée. Elle doit recommencer la chanson. Sur le ton de l’humour, elle déclare : ‘Ma guitare n’était pas allumée. Pas à L’AB, non c’est scandaleux. Faudra le signaler à ceux qui s’occupent des balances !’ Ce qui déclenche l‘hilarité dans l’auditoire. Ce morceau traite paradoxalement de la mort. Puis les claviers entrent en conflit, se déchirent. Coline adopte une voix falsetto. « Chaos » est un hit qui a bien évolué. Il lui permet d’inviter le public à s’accroupir. Et à son signal, il saute et jumpe de partout. Dingue !

Après le légèrement plus rock « Invisible », le set replonge dans l’électro, mais dynamisée par la ligne de basse de Charline. Coline demande à la foule de serrer les rangs afin de lui permettre, ainsi qu’à Antoine, de se lancer dans un crowdsurfing. Puis ils accomplissent un aller-retour jusqu’aux ¾ de la fosse.

« ODIO » est interprété en chant lyrique et dans la langue de Verdi. Antoine est posté derrière le piano, alors qu’un faisceau lumineux de couleur bleue se focalise sur lui. Pendant ce temps, un brass band s’installe derrière le duo, sur l’estrade : deux cors de chasse, une trompette, un trombone à coulisse et un bugle. Nouveau titre, « Saveur Cœur Abimé » évoque la relation avec la mère et la famille de Coline. Elle salue d’ailleurs sa maman présente dans la fosse. Le brass band poursuit son intervention.

Pendant la petite chanson d’amour, « Oublie Pas Ok ? », elle sollicite la foule, pour allumer les petites lumières. Une compo qui prend aux tripes. Youssef Swatt’s est invité sur les planches pour partager un duo avec Coline, tout au long du rap doux, indolent et poétique « Etoile filante »..

Elle présente « Demi-Mot », une compo destinée à faire revivre l’amour. Et « Fleuve » achève le concert proprement dit. Coline remercie le public. Pour elle, un rêve de gosse s’est réalisé : faire l’AB. Petite, elle y a découvert ses premiers artistes.

Un des meilleurs concerts auxquels votre serviteur a assisté cette année. Et quelle superbe ambiance ! Les novices découverts dans la cité du ‘doudou’ sont prêts à conquérir le monde. De futures stars !

Setlist : » Mille vies », « Première », « Reboot », « Esquive », « La Salle Aux Lumières », « Démarre », « Chaos », « Invincible », « ODIO », « Saveur Coeur Abimé », « Oublie Pas Ok ? », « Etoile Filante » (avec Youssef Swatt’s), « Demi-Mot », « Fleuve ».

Rappel : « Reboot, Insomnies » (Acoustique), « Insomnies ».

(Organisation : Backinthedayz + Ancienne Belgique)

Pour les photos, c’est

 

The Veils

Finn Andrews se fait son cinéma…

Écrit par

« Asphodels », le septième opus studio de The Veils, a été enregistré en cinq jours aux Roundhead Studios à Aotearoa, en Nouvelle-Zélande, là où vit aujourd'hui Finn Andrews, avec sa compagne et sa fille.

Finn, c’est le leader, le chanteur et le créateur du groupe. C’est également le fils du membre fondateur de XTC, Barry Andrews.

Le titre de l'album est emprunté à la fleur des Enfers de la Grèce antique. Introspectif, ce long playing est le résultat d’une collaboration entre Andrews et l’arrangeuse de cordes Victoria Kelly.

Finn a pris en charge la production en raison de contraintes financières.

The Veils, signé par Rough Trade Records à l'époque où Finn Andrews avait 16 ans, a collaboré avec des réalisateurs renommés comme Tim Burton et David Lynch. Et son premier elpee, « The Runaway Found », a célébré ses 20 ans, l'année dernière…

Finn est venu parler de son dernier album, mais pas seulement…

Quelle est l'importance de Neil et Tim Finn, icônes du pop rock kiwi, de Splitz Enz et Crowded House, deux de leurs groupes, dans votre musique ?

Il est amusant que vous posiez la question, parce que cet album a été réalisé dans le studio de Neil Finn. Ce qui a donc probablement eu un impact sur les sessions. Neil a construit ce studio il y a peut-être 20 ans et il constitue comme une sorte de cadeau pour la Nouvelle-Zélande. Car à l’époque, on n’y trouvait rien de tel. Il possède le plus bel équipement qui soit, notamment un piano Steinway qui se trouvait autrefois au Royal Festival Hall de Londres.

Tout ceci nous a en quelque sorte permis d'enregistrer cet album en seulement quatre jours de prises tant tout paraissait simple et fluide. Par ailleurs, je connais bien Neil et Tim Finn et surtout Liam, le fils de Neil que j'ai beaucoup côtoyé au cours de ma jeunesse. Les Finn Brothers sont de véritables légendes dans ce pays.

Sur le plan musical, nous sommes tous influencés par la musique que nous écoutions adolescents. C'est un facteur très important, dans notre éducation musicale.

Oui, c'est certain ; le label Flying Nun existait dans mon enfance. Beaucoup de musiciens de ce label sont des amis de mon père. Chaque fois que papa venait me rendre visite quand j'étais enfant, des personnes comme Chris Knox, Shayne Carter et autres passaient toujours par la maison pour enregistrer et jouer de la musique. C’est l'arrière-plan de mon enfance. Cependant, j'ai passé mon adolescence en Nouvelle-Zélande à espérer être ailleurs. J'étais impatient de m'échapper à la première opportunité et d'atterrir à Londres, où je suis resté pendant 20 ans. Nous avions donc tous, dans le groupe, l'impression d’appartenir à un band londonien ; et désormais, vivant en Nouvelle-Zélande j'ai l'impression de faire partie de ces deux endroits en même temps.

Vous évoquiez votre père qui militait chez XTC, formation de pop-rock restée trop méconnue. A-t-il exercé une influence sur votre musique ?

J'ai adoré le groupe de mon père et leurs 17 albums ; ce qui me paraît faramineux. Il a évidemment été une grande source d'inspiration et je suis extrêmement fier de ce qu'il a accompli.

Vous vous êtes réinstallé en Nouvelle-Zélande, il y a cinq ans à peine. Au niveau de l'écriture, êtes-vous sensible à celle de Katherine Mansfield, grande figure néo-zélandaise des lettres ?

Je suis un vrai fan de Ted Hughes et d'autres poètes anglais et irlandais. Je suis tombé amoureux de la poésie avant la musique. Mais c’est récemment que j'ai vraiment essayé d'écrire des poèmes. Il s'agit d’un tout autre univers dans lequel je viens seulement de plonger. Mais j'ai toujours tenté d'insuffler aux chansons de la sensibilité ; j'ai toujours été attiré par les auteurs-compositeurs qui consacrent beaucoup de temps aux paroles et tenté de leur ressembler. Je souhaitais être parolier autant que musicien.

Existe-t-il une mélancolie néo-zélandaise ?

(Il rit) Oui, sur le plan musical, il y a toujours une sorte de junkie, de drogué sur la plage ou quelque chose qui ressemble toujours à une sorte de Flying Nun, de nonette volante, en effet, des années 80.

Plus sérieusement, la mélancolie est omniprésente dans le paysage. De ce point de vue, je me sens plus néo-zélandais que britannique, parce que ce sentiment intervient fréquemment dans mes chansons ; j'imagine, en quelque sorte, que les paysages néo-zélandais y contribuent. Ils procurent une sensation très différente de celle suscitée par les paysages de l'Angleterre qui s'est certainement infiltrée dans une majorité de mes chansons.

Et il y a un côté intemporel, parce qu'une grande partie du pays semble si intacte, même s’il a succombé à une sorte d'agriculture industrielle et que ce n'est pas toujours la carte postale qu'on imagine. Mais il y existe des endroits enchanteurs où l'on a le sentiment que seuls les oiseaux y ont vécu depuis des millions d'années.

Mon père dit toujours, pour se moquer, que la Nouvelle-Zélande ressemble au Surrey dans les années cinquante.

Vous insistez sur l'importance de violon de Victoria Kelly. Mais à l'écoute de l'opus, le piano se révèle également primordial...

J'ai tenté d'en améliorer ma pratique au cours des dix dernières années. En jouant des concerts en solitaire à la suite de la parution de mon album solo, il y a huit ans. Notamment ! Je n'ai vraiment commencé à apprendre le piano qu'à la fin de mon adolescence. Je ne me suis donc jamais pris au sérieux sur cet instrument, et encore aujourd’hui ; mais je compose presque exclusivement au piano désormais. Cette évolution est assez récente.

C'est l'instrument familial par essence ; celui que joue mon père, que pratiquaient sa mère et son père. Cela m'a procuré le sentiment de me connecter à une longue tradition familiale. C'est donc un instrument lourd à plus d'un titre dans notre famille. Je le prends donc au sérieux, et je crois avoir toujours craint de donner l'impression que j'essayais d'être un véritable pianiste, tout en étant conscient de ne pas l'être vraiment ; d'autant que je n'ai jamais vraiment pris de cours. Mais j'adore le toucher et j'aime le sentiment d'avoir un lien profond avec le piano, bien plus qu'avec la guitare, dont je pouvais jouer pendant que je chantais, ce qui m'occupait les mains.

J'ai tellement forcé sur le piano que je me suis cassé le poignet en en jouant, il y a trois ans...

Vos compositions ont été utilisées par des réalisateurs comme Tim Burton, David Lynch ou Paolo Sorrentino. Pensez-vous un jour composer la B.O d'un film ?

J'adorerais m’y consacrer. En revanche, je ne peux pas vraiment m'imaginer devoir écrire quelque chose et être totalement à la merci d'un réalisateur. David Lynch et Paolo Sorrentino ont utilisé du matériel existant. Il n'y a eu aucune contrainte pour moi. Mais j'étais ravi, car je ne m'attendais pas à entendre ma musique au cœur d'un film, moi qui étais tellement cinéphile au cours de ma jeunesse, au point de vouloir devenir réalisateur. Tous ces réalisateurs ont exercé une telle influence sur moi. Et jamais, je ne me serais imaginé entendre mes chansons dans leurs productions.

Etes-vous dès lors inspiré par les images que vous avez vues dans des films lorsque vous écrivez et composez des chansons ?

Bien sûr. Tout s'y trouve dans ceux que j'ai pu voir et qui m'ont marqué.

Comme ?

‘Blue Velvet’. Je me souviens l'avoir vu quand j'étais très jeune, et il revient souvent dans nos chansons. ‘Paris, Texas’ de Wim Wenders également. Ils sont tous là. Nous sommes exactement tout ce que nous avons vu, en bien ou en mal. C'est ce qui colore nos pensées. Toutes ces choses qui se déroulent au début de l'adolescence, la première fois que tu vois quelque chose qui t'étonne vraiment. Je pense que tu ne t'en remettras jamais. Et c'est vrai pour le film. D'ailleurs, David Lynch parlait d'un évènement traumatique qu'il a vécu au cours de son enfance, et qui l'a marqué à vie, lui donnant l'envie de faire du cinéma.

Les Pixies ont également été influencés dans leurs chansons et leurs paroles par les films de David Lynch...

Ce qui me paraît logique. David Lynch, qui a été aussi musicien et producteur musical, a exercé une influence si profonde sur la musique populaire au cours des 30 à 40 dernières années. Beaucoup d'artistes s'y réfèrent.

Certains de nos albums ont d'ailleurs été enregistrés chez lui. Il possédait un studio incroyable dans sa maison, qui ressemble à un cinéma, et dont nous avons pu disposer.

Nous avons enregistré sous la houlette de Dean Hurley, qui a été son producteur musical pendant de nombreuses années, et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés impliqués dans ‘Twin Peaks : the return’, car nous croisions David Lynch chez lui. 

The Veils : « Asphodels » (V2) 24/01/2025

Ancienne Belgique (Bruxelles) : les nouveaux concerts (update 19/02/2025)

Écrit par

ven. 11 avr. |
Nina Garcia + TBA

sam. 17 mai |
Double Bill: Limpe Fuchs & Nika Son

mer. 04 juin |
Puma Blue

sam. 21 juin |
The Hard Quartet - Extra matinée concert

lun. 29 sept. |
Sophie Ellis-Bextor

mer. 22 oct. |
Durand Bernarr

mer. 29 oct. |
Men I Trust

mer. 19 nov. |
Yelle

mer. 28 janv. |
Hatik

L’AB célèbre le Black History Month

Jeudi 20 février

Black History Month Belgium organise la 7e édition de son festival multidisciplinaire en mars. Durant ce mois, le festival célèbre la puissance et la richesse culturelle des communautés noires de notre pays. l’AB s’associe à nouveau à Black History Month Belgium pour soutenir ce projet multidisciplinaire. Cette année, ils se proposent de mettre sous le feu des projecteurs la diversité, la créativité et la résilience des communautés noires avec un programme musical autour du thème « B(l)ack to Our Roots ».

Mars approche à grands pas et avec lui, une nouvelle édition de Black History Month Belgium. L’AB est fière de collaborer activement - pour la 4e fois consécutive - à ce festival socioculturel multidisciplinaire.

B(l)ack to Our Roots, le thème choisi pour cette 7e édition du festival, propose d’explorer l’héritage, l’identité et la sagesse transmis de génération en génération. Cette thématique témoigne par ailleurs de la volonté de revenir à la raison d’être et à la mission initiale de Black History Month Belgium : célébrer la diversité, la créativité et la résilience des communautés noires. Elle servira de fil rouge aux cinq événements organisés à l’AB.

Le 14 mars, l’AB et Black History Month Belgium nouent un dialogue avec Selene Alexa. L’occasion pour l’agente artistique et curatrice de projets (Yseult, Black Mamba, Gayance, Marta Da’ro) de partager son expérience dans le domaine de l’artist development et de proposer une vision et des stratégies pour les artistes émergents des communautés noires. Cet échange sera suivi d’une table ronde sur les stratégies utilisées par les artistes de couleur noire pour renforcer leur présence publique et leur visibilité sur la scène musicale belge. 

Deux jours plus tard, l’AB présente Rumba Divas, un concept signé par la cinéaste belgo-congolaise Monique Mbeka Phoba autour de la rumba congolaise, un style reconnu par l’UNESCO. Ce concert célèbre le riche héritage des grandes voix féminines de la rumba congolaise, comme Jolie Detta, Mbilia Bel et Abeti.

Le 21 mars, Jabanè Sessions 6, curated by Bona Léa clôture les célébrations de Black History Month à l’AB. La Djette bruxelloise nous plonge dans l’ambiance d’un club (AB at Night) après avoir accueilli plus tôt dans la journée STACE, pour un véritable atelier de songwriting. 

Découvrez le programme complet de Black History Month Belgium.   

ven. 14 mars 25

Black History Month
BHM x AB: Blueprint to navigate the music industry

ven. 14 mars 25
BHM x AB talk: building a meaningful public presence as a black artist

dim. 16 mars 25
BHM x AB: Rumba Divas

ven. 21 mars 25
BHM x AB: Jabanè Sessions Workshop: Songwriting

ven. 21 mars 25
BHM x AB: Jabanè Sessions 6

http://www.abconcerts.be

 

L.A. Witch

Le dieu canin de L.A. Witch

L.A. Witch a émergé de l'underground rock sud-californien en plein essor grâce à un son qui fusionne le psychédélisme rétro et la dark-wave intrépide. Aujourd'hui, le groupe annonce un nouvel album, « DOGGOD », qui sortira le 4 avril 2025. Il a été enregistré à Paris et le groupe y repousse les limites de sa formule tout en réfléchissant aux thèmes spirituels de l'amour et de la dévotion. L.A. Witch a également partagé le single « 777 », qui souligne la capacité du groupe à mélanger dynamisme et rêverie. La chanson est à la fois brumeuse et viscérale, avec des guitares punk et un groove parsemé d'harmonies de guitare.

Sade Sanchez, membre de la formation explique : ‘Une partie de l'énergie de notre nouvel album est due au fait que nous avons pu enregistrer dans une ville que nous aimons tous et qui est si différente de la nôtre. Enregistrée aux studios Motorbass à Paris, « 777 » est une chanson qui parle de la volonté de mourir pour l'amour en le servant ou en souffrant pour lui. Il s'agit de la loyauté jusqu'au bout. Remplie de chœurs et de guitares, c'est l'une de nos morceaux préférés et nous sommes impatients de le jouer en concert’.

« DOGGOD » résume parfaitement l'approche de L.A. Witch. C'est à la fois romantique et menaçant, révérencieux et profane, une célébration et une complainte. L’opus a pour fil conducteur la relation entre le passé et le présent. Il prend des sons familiers et les remet au goût du jour. Cependant, il annonce aussi une nouvelle ère pour le band, en regardant au-delà des souvenirs Kodachrome de l'Amérique du milieu du siècle et creusant plus profondément dans les énergies médiévales et gothiques de Paris et d'ailleurs.

Le clip de « 777 » est disponible

 

 

BATZ

L’enfant sauvage de BATZ…

Écrit par

Le groupe électro BATZ (Franck Marchal et Sébastien Moreau), signe son retour avec « Wild Child », un single puissant et hypnotique, une odyssée électro envoûtante, entre mystère et intensité à découvrir en single et en clip. Après avoir marqué les esprits avec leur album « Red Gold Rush », il y a un peu plus d’un an, BATZ nous invite à un nouveau voyage sonore et visuel. Porté par des synthétiseurs analogiques et des guitares résolument rock, BATZ joue ici encore avec les atmosphères cinématographiques (on entend même dans le clip des extraits de dialogues de films). Le beat devient rapidement hypnotique et les nappes créent un climat immersif, un terrain de jeu pour l’imagination et l’évasion, annonçant une direction musicale plus pop. Le clip a été réalisé par Sébastien Moreau et produit par Franck Marchal, un véritable court métrage d'anticipation à l'atmosphère envoûtante.

Le duo électronique a su imposer sa signature sonore unique dès son premier album « Red Gold Rush ». Inspiré par des artistes comme Vangelis, Giorgio Moroder, John Carpenter, Depeche Mode ou Jean-Michel Jarre, le duo convoque les synthés analogiques et des boîtes à rythme vintage à travers des titres immersifs et largement cinématographique.

Dans la vidéo, un enfant, plongé dans une nature luxuriante, évolue seul dans un monde sauvage et mystérieux. Mais est-il le dernier survivant d'une humanité éteinte ? Ou s’agit-il d’une autre planète, quelque part au-delà de notre système solaire.

La vidéo de « Wild Child » est disponible ici

 

 

Morcheeba

L’amour de Morcheeba…

Écrit par

Formé à Londres en 1995, Morcheeba a tourné aux quatre coins du monde, vendu plus de 10 millions d'albums et s'est imposé comme l'un des groupes les plus influents de ces dernières décennies.

Après son premier opus devenu culte, « Who Can You Trust ? », paru en 1996, Morcheeba a sorti 10 elpees studio, dont le fameux « Big Calm » en 1998, disque de platine. Le groupe légendaire a également collaboré avec David Byrne des Talking Heads et signé des bandes originales pour le réalisateur oscarisé Steven Soderbergh.

À l'occasion de son 30ème anniversaire, Morcheeba reste plus que jamais dans l'ère (l’air ?) du temps et s'apprête à célébrer ce moment en grande pompe.

Pour 30 années de plus !

En effet, les rois du trip-hop ont sorti un nouveau single, « Call For Love ». Ce morceau marque le premier retour musical depuis « Blackest Blue », en 2021.

Le clip est à découvrir

« Call For Love » est une mélodie envoûtante et relaxante, produite par Ross Godfrey, membre du groupe. C'est du pur Morcheeba : un morceau baigné dans la réverb et porté par la voix hypnotique de Skye. Ce titre est le premier avant-goût de leur futur album qui devrait sortir cette année.

 

Estelle Giordani

Estelle Giordani sème à tout vent…

Écrit par

Autrice-compositrice-interprète originaire de la Haute-Savoie, Estelle Giordani avait gravé son premier elpee, « La première », fin 2019.

Elle nous revient avec un Ep intitulé « Sème ».

« Sème » c'est un éveil fougueux, libre et sensible. Une chanson française entre folk organique, pop acoustique planante et ballade éthérée.

Ecrites depuis le sol natal (la Haute-Savoie), les 5 chansons qui composent cet Ep ont germé entre racines, enfance et transmission, et toutes portent un vœu qui vibre haut.

« Sème » à la forme impérative, c’est le vœu de réveiller la terre qui dort et de voir éclore les histoires comme des promesses.

La vidéo de « Blanche princesse » est disponible

 

Jasper Steverlinck

La guérison de Jasper Steverlinck…

Écrit par

Le nouvel elpee de Jasper Steverlinck marque le retour d’un des artistes belges les plus appréciés. Six ans après son dernier opus, l’interprète nous livre un travail plus personnel que jamais. Troisième LP solo de Jasper Steverlinck, « The Healing » vient de paraître. Cet essai est d’ores et déjà à considérer comme un tournant dans sa carrière.

Pour cet album, l’artiste s’est associé avec le producteur suisse Tom Oehler. Sur ces treize nouveaux titres, Jasper Steverlinck se confie sur le processus de guérison qu’il a traversé ces dernières années. L'auteur relate un périple fait d’introspection, d'évolution personnelle et, à la fin, de libération. L’interprète plonge dans son for intérieur, de « Nashville Tears », morceau empreint de sincérité, à « Till We Meet Again », titre final teinté d’espoir.

Pour les concerts live de « The Healing », Jasper Steverlinck opte pour un changement radical d'approche. La tournée de « Night Prayer » avait été créée sous le signe de l’intimité. Cette fois, l’artiste mise sur un spectacle dynamique et sur le mariage parfait entre des moments intimes et des passages grandioses.

Inspiré par la nature hypnotique du travail de Nick Cave, il a conçu un concert composé de contrastes. Silence et explosion, intimité et puissance musicale. Tout est opposition. Pour y parvenir, l’interprète s’est entouré d’un groupe éclectique. Citons bien sûr son compagnon musical habituel, Valentijn Elsen, virtuose du piano, rejoint ici par une volée de nouveaux musiciens triés sur le volet.

Grâce à une loop station, Jasper Steverlinck ajoute une dimension supplémentaire à l’œuvre. Il crée, en live, des arrangements multivocaux qui viennent sublimer son talent vocal.

« The Healing » est la suite logique du long playing, devenu disque d’or, « Night Prayer » de 2018, lequel a débouché sur une tournée réussie de plus de 200 dates, pour le bonheur de 70 000 spectateurs.

« The Healing » (NPO Radio 2) est à découvrir, en ‘live’, ici

 

 

Thomas Fersen

Thomas Fersen a choisi sa reine…

Écrit par

Trente-et-un an après son premier album paru chez tôt Ou tard, Thomas Fersen revient avec un nouvel album où il revisite ses morceaux emblématiques, accompagné par le trio SR9.

Thomas Fersen dévoilera, le 28 février 2025, « Le choix de la reine », dans lequel il réinvente ses compos emblématiques en collaboration avec l’ensemble de percussions TrioSR9. Cet opus conjugue son univers poétique et l’inventivité sonore d’instruments tels que le marimba, le vibraphone, le glockenspiel et le piano préparé.

Sous la direction de Clément Ducol (Vincent Delerm, Camille, Vianney...), arrangeur et réalisateur, l'elpee offre un éclairage nouveau à des titres incontournables, renforçant leur dimension fantastique et théâtrale.

Ces réinterprétations font écho aux vers de ‘Dieu sur Terre’ (2023, L’Iconoclaste), premier roman poétique de Thomas Fersen, et traduisent une quête d’intemporalité où le mot, le silence et le geste se mêlent aux vibrations des instruments.

Le trio SR9 insuffle une modernité singulière, tout en soulignant l'étrangeté et l'irréalité des personnages chers à l’artiste. Chaque son crée un espace vivant, amplifiant les ombres de ce répertoire avec une subtilité qui invite à la contemplation.

Une série de concerts permettra de découvrir ce nouvel univers en live. Thomas Fersen propose une expérience où l’invisible se dévoile, porté par la puissance des mots et la résonance des lames de bois et de métal.

La vidéo de « Blasé » est disponible

 

SOKY

La prise de SOKY…

Écrit par

Auteure/compositrice/interprète, SOKY cofonde le groupe électropop M/A en 2015.

Son Ep, « Fight », sorti en 2017, et son album « Forty After Eighties », en 2020, rencontrent un bel accueil auprès des médias ; et les clips, « Wonderful Life », « The Clones » et « Dance for Me » cumulent près de 60 000 vues.

En 2022, elle démarre un nouveau projet en duo baptisé DELICATE.

Invité par le DJ Italien Wender à participer à son nouvel album, DELICATE lui propose 2 titres, « All Together » et « Soleil de Minuit », dont ils sont auteurs et interprètes.

Ces 2 morceaux sont choisis par Wender pour figurer sur son elpee, « Stories », paru en 2021.

Le long playing « Stories » de Wender se classe #1 du top iTunes Dance Italia à sa sortie, devant celui de David Guetta.

En 2023, DELICATE sort un nouveau single « La Main Jaune », dont le clip roller disco réalisé par ATEMI Productions, est diffusé sur MTV.

À la suite de ces 2 aventures aussi riches que fructueuses, SOKY a besoin de se recentrer et de voyager dans la musique autrement.

Après différentes phases exploratoires et expérimentales, SOKY décide de sortir son premier Ep solo en 2025.

Influencée par Björk, Jeanne Added, Etienne Daho, Portishead, Vivaldi, Agnès Obel, Weval, Erik Satie, Kings of Leon ou encore Junior Boys, elle nous livre 4 titres électropop en français et un remix.

On retrouve Joachim Olaya du Collectif Scale au mix (Chloé, Carl Craig, Bachar Khalifé, ...) et Sébastien Lorho du studio Near Deaf Experience au mastering (Shaka Ponk, Thomas Fersen, Amelia Warner, ...)

Sur ce premier Ep intitulé « Tenir », elle aborde des thématiques très personnelles telles que la persévérance et l’accomplissement (« Tenir »), le rapport au corps (« Rien de Pire »), la féminité sauvage (« Mangeuse d’oiseaux ») ou encore la sidération et notre lien à la Nature (« Béton Pacotille »).

Béton Pacotille à écouter ici

Charles

Le Sabotage de Charles…

Écrit par

Après un premier Ep et un premier album remarqués, manifestes de son fascinant univers dark-pop alternatif, Charles revient avec une esthétique punk et pourpre pour présenter un projet audacieux qui la voit, pour la toute première fois, raconter ses histoires captivantes en français. Un nouvel Ep baptisé « Sabotage », et qui s’érige comme le récit initiatique chaotique et formateur d’une nouvelle femme forte, nourrie par les expériences et les mélodrames de sa petite vingtaine, qui fait enfin éclater sa bulle pour la faire sauter à nos visages et à nos cœurs.

La grande nouveauté de cet Ep réside dans une collection de morceaux entièrement déclinés dans les deux langues, en français et en anglais. Un défi fou et laborieux, mais surtout un exercice formateur pour celle qui a toujours douté de ses capacités dans sa langue maternelle.

D’abord pensés en anglais, les cinq titres ont été réécrits en français par la suite, en restant fidèles au sujet initial pour certains, et en revisitant la trame pour d’autres, comme sur « Miroir » et « Red Light », qui partagent les mêmes bases mais se séparent là où l’un parle de cette addiction à la fête, et l’autre d’une addiction plus précise aux opioïdes.

Pour Charles, le choix de la langue a toujours été purement affinitaire, et l’introduction du français sur « Sabotage » découle surtout d’une envie d’explorer d’autres horizons. Loin du mythe selon lequel on traduit plus facilement ses secrets dans une langue étrangère, Charles affronte ses vices et ses histoires avec la même hargne, dans la langue de Molière. En témoignent ses textes forts et importants sur les abus psychologiques (sur l’électrisant « Inner Peace » / « silence ») ou l’addiction à la drogue (« Marble » / « le marbre »), vibrants de sincérité, qu’importe la langue dans laquelle on les écoute.

Page 13 sur 852