Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Johnnie Carwash

Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

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« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ».

Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la signature du groupe : un refrain fort dont la mélodie risquerait bien de vous rester en tête une semaine ou deux.

Cette vidéo a été filmée au caméscope par Ueno Prod (Agathe Annequin et Hayko). Elle immortalise des moments de vie sur scène, en tournée ou avec leurs amis.

Intimes, ces images sont sous-titrées des paroles qui nous permettent de chanter ensemble

‘Aha, it’s ok… I’ll be ok’ : à la fin tu verras, tout ira bien... La vidéo est disponible ici

 

Jasper Steverlinck

Jasper Steverlinck inspiré par Roy Orbison ?

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Jasper Steverlinck vient de sortir un nouveau single. Il en parle : ‘« Nashville Tears » est l'une de ces chansons qui m'est venue à moi, instinctivement.

Elle a coulé d'un seul jet, comme si la chanson s'était écrite toute seule.

Elle évoque un moment très solitaire. Le moment où vous réalisez que votre rêve vous a dépassé, que vous êtes resté en arrière pendant que les autres poursuivent leur vie. Elle fait également référence à Nashville en tant que berceau de la musique country, où les compos abordent souvent des thèmes tels que la solitude, la douleur de l'amour, la nostalgie, ... « Nashville Tears » donne l'impression d'avoir toujours existé. Quand je la chante avec un accent à la Roy Orbison, elle semble même provenir de son répertoire. Peut-être que Roy me l'a soufflée...’

Nashville Tears est en écoute

 

 

Jéhan

La cavalcade de Jéhan…

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Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve dans chacun des treize titres son exigence d'écriture, aux mots choisis.

Au détour des phrases, on rencontre des hommes, des femmes, ‘des comme nous’, ou presque... On croise encore des chiens et des chevaux. Et l'on savoure une direction musicale nouvelle, ses ambiances et ses couleurs, avec notamment un piano bien présent, qui vient accompagner de manière élégante la voix souveraine.

Tout comme pour le long playing précédent, la réalisation a été confiée à Jibé Polidoro, assisté de Gaël Faun, qui sont parvenus à mettre en valeur les paroles et les musiques avec élégance et simplicité en trompe l'œil.  Les arrangements sont soignés, et la voix de Jéhan emmène derrière elle les guitares acoustiques ou électriques, les violons, une harpe même ou bien les trompettes...

Issu de « On ne sait jamais », « Chevaux de Montebello » a bénéficié d’un clip. Depuis plus de 20 ans, Jéhan évoque les chevaux dans ses textes. Ici, il va plus loin en leur rendant hommage et en invitant l'auditeur à les suivre pas à pas... La vidéo est à voir et écouter

 

 

 

Malween

Le dernier combat de Malween…

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Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes.

Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets musicaux locaux la nuit.

Il se décide de fonder Malween en 2019 avec des objectifs clairs : se différencier par la plume et réconcilier le rock et la langue de Molière.

Après la sortie de son second album "Il n'est jamais trop tard" et du premier single/clip, "Molière, j'expire", il nous propose son second clip baptisé "Le dernier combat" ; et il est à voir et écouter ici

A la croisée des chemins du rock psychédélique et de la chanson à texte, ce titre évoque la lassitude des rêves qui s'éteignent à mesure que le temps passe mais peuvent ressurgir à tout moment, comme une étincelle rallumerait le feu de la passion.

La vidéo met en parallèle 2 histoires distinctes : celle d'un auteur (Julien, le cowboy) qui combat la page blanche avec sa plume et celle d'un personnage symbolique (Hélène, la danseuse) qui incarne ses pensées et ses émotions. Il a été tourné au centre équestre JL Texas Ranch (37), qui rappelle une ambiance Far West et la solitude face à l'immensité.

Le clip se termine sur une note positive, une ode à l'espoir, à la somme de travail qui finit par porter ses fruits. Les échecs passés ne sont donc pas irréversibles.

Gelatine Turner

La disparition de Gelatine Turner…

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Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative.

« Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère en quête de paix.

C'est un morceau sous tension exprimant l'envie profonde qui nous traverse tou·te·s un jour, celle de se fondre dans le décor, de n'être plus visible, plus présent, rien qu'un instant.

Ce nouveau morceau s'inscrit dans la nouvelle direction plus acoustique que le groupe donne à sa musique.

Les deux frères ont travaillé dans ce sens avec Rai Castells à la guitare et Adrien Elbe au cor anglais.

Le titre a été mixé à par Ingo Krauss de Candy Bomber studio.

Disparaître est en écoute

 

 

RIVE

RIVE sous tension…

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Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip.

La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des foules sentimentales.

Entourée de danseur·euses qui lui renvoient l’image de ses tourments, Juliette s’éloigne d’un amour devenu trop solitaire, pour se retrouver. Mais comment ? Dans quelle direction ?

Féminisme, inclusion, altérité pavent le chemin de la nuit vers la lumière, de la froide indifférence vers la tendresse, la réconciliation avec soi, l’amour inconditionnel et la complétude. La lumière et la clarté.

À l’image de Juliette qui retrouve l’étreinte maternelle dans le plan final.

La vidéo de "Tension" est disponible

 

 

Caesaria

Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

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Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.

Après avoir gravé un premier elpee, « All We Have Is Now », en 2022, produit par Mark Needham (The Killers, Imagine Dragons) et Pelle Gunnerfeldt (The Hives, Viagra Boys), Caesaria est de retour.

Si Caesaria nous rappelle nos meilleurs concerts de rock, il nous donne aussi envie de pousser la porte d’un club. Une proposition underground et léchée, à la frontière des genres, proférée dans une vision qui tient en deux mots : club-rock.

Hommage au clip « This Charming Man » des Smiths, « It's not the end » reprend les codes baroques et romantiques de la fin des années 80.  Sur un parterre de fleurs, le groupe y interprète son titre duquel se dégage une atmosphère envoûtante.

Les membres de la formation, vêtus de leurs costumes de scène évoluent avec grâce dans ce décor onirique. Les plans s'enchaînent, alternant entre séquences de danse et moments d’intimité.

« It's not the end » est bien plus qu'un simple clip, c'est un voyage dans le temps, un hommage vibrant à une époque révolue, mais qui continue à inspirer toute une scène…

Curieux ? Alors, cliquez ici

 

 

Yuksek

Yuksek revisite Laurent Voulzy…

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Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ».

Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et funky, qui donne envie de chalouper !

Curieux ? Alors, cliquez ici pour découvrir cette nouvelle version 

Zara Larsson

La Beyoncé scandinave ?

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À l'âge de dix ans, Zara Larsson remportait le concours ‘Got Talent’ dans son pays d'origine, la Suède ; mais personne n'aurait pu prédire que des années plus tard, elle deviendrait l'une des plus grandes pop stars d'Europe. Agée de 26 ans, Larsson est une artiste qui se distingue par son style musical axé sur la pop et l'électro-pop. Ses chansons sont souvent caractérisées par des mélodies énergiques, des rythmes entraînants et des paroles audacieuses. Ses influences variées et sa voix puissante, vibrante et unique lui confèrent une sonorité contemporaine. Décrochant une multitude de disques de platine, elle a généré des milliards de streams (son album « So Good » est devenu deuxième album le plus écouté de tous les temps sur Spotify). Elle se produisait ce dimanche 25 février à l’Ancienne Belgique, pour défendre « Venus », son quatrième elpee, dans le cadre d’une tournée mondiale. Le concert est sold out.

Le supporting act est assuré par Hänna Yaeger. Née à Vaxholm, également en Suède, elle affiche 26 printemps. Pour l’anecdote, Zara l’avait contactée, par téléphone, deux semaines avant sa tournée, afin d’assurer sa première partie.

Des mèches blondes, des collant roses, des jambières d’hiver jusqu’aux genoux, un body jaune et un chapeau masquant ses boucles, elle déboule sur scène, sourire aux lèvres, et flanquée d’un guitariste ainsi que d’un préposé à la batterie électronique, au MPD et au synthé. Ils vont s’installer dans des niches de forme carrée, surmontées d’un podium qui s’étend sur toute la longueur de la scène, accessible par 2 escaliers latéraux comportant 11 marches. Sur cet échafaudage, en arrière-plan, un grand écran rectangulaire est destiné au défilement de vidéos. Pour la première partie, son nom apparait en lettres lumineuses.

Au cours du set, elle va nous réserver 5 des 6 titres de son Ep, « Jaguar », et deux nouvelles compos, dont « Superfan » qui ouvre le set et « Desert Island ». Elle occupe bien l’espace scénique. Et de bonne facture, son électro/pop dansante transforme la fosse en dancefloor…

Setlist : « Superfan », « Ciao », « Use Your Words », « Jaguar », « Water Pistol », « Desert Island », « Lupins In Blue ».

Place ensuite à Zara Larsson. Quatre danseuses perchées sur la scène supérieure poussent vers le centre 2 demi-boîtes lumineuses et coulissantes qui enveloppent Zara. Elle surgit alors et entame immédiatement « Venus », le titre maître de son dernier long playing. Elle descend les escaliers pendant que ses danseuses lui font une haie d’honneur. Constamment en mouvement, elles vont entourer la star, tout au long du show, en respectant une chorégraphie particulièrement soignée. Une guitariste, une drummeuse et une claviériste sont abrités dans les fameuses cases.

Le spectacle est partagé en deux parties. Lors de l’entracte, elles vont en profiter pour changer de tenue. Lors de la première, Zara avait opté pour un body rose et un short à frou-frous.

Elle embraie par son titre phare de 2017, « I Would Like » (de l’album « So Good »). Le public, dans la fosse, devient carrément hystérique. Elle nous réserve des morceaux moins connus, comme « Escape » et « Look What You've Done », mais en ‘live’ ils prennent la dimension de hits. Bien sûr, ses tubes, elle ne les néglige pas. A l’instar de « Girls Like » et « Words ». Pendant « Girls Like », la sixcordiste quitte son box pour balancer un solo particulièrement envoûtant, face à Miss Larsson.

Lors du deuxième acte, elle revient vêtue d’un body de teinte rouge, alors que ses partenaires ont troqué les pantalons pour des jupes courtes et des convers noires. Et la reprise débute par le « Symphony » de Clean Bandit, dont le clip a cartonné sur la toile. Mais la version est plutôt éthérée et plus calme (NDR : un peu de calme, cela fait un peu de bien !). Et on allait l’oublier, mais tout au long du spectacle, des vidéos sont projetées sur l’écran qui sert de toile de fond, sur l’estrade surélevée. La voix de Zara est parfaite et sa présence sur les planches, incroyable.

Lors du rappel, sa parure est passée au noir. Elle démarre cet ‘encore’ par « On My Love », partagé sur la toile avec le roi d’Ibiza, David Guetta. Bref, en 75 minutes, Zara Larsson nous a accordé un show coloré et dynamique tout en communiquant de bonnes vibrations et sensations. On comprend mieux pourquoi elle est souvent comparée à la Beyoncé scandinave. Elle sera à l’affiche de l’édition 2024 de Rock Werchter…

Setlist :

Set 1 : « Venus », « I Would Like », « Escape », « Look What You've Done », « Girls Like, Words », « Never Forget You », « Ruin My Life », « The Healing ».

Set 2 : « Symphony » (Clean Bandit cover), « Uncover », « Wow », « None Of These Guys », « Ammunition », « You Love Who You Love », « Ain't My Fault », « End Of Time ».

Rappel : « On My Love » (Zara Larsson × David Guetta cover), « Lush Life », « Can’t Tame Her ».

(Organisation : Live Nation)

Photos Dieter Boone ici

 

And Also The Trees

Mother of pearl moon

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« Mother of pearl moon » constitue le 16ème opus d’And Also The Trees. Première constatation, la musique du groupe britannique devient de plus en plus atmosphérique, davantage acoustique aussi... 

L’elpee s’ouvre par une intro ambient. Romantique, « The whaler » est une ode à la contemplation au cours de laquelle la clarinette frémit comme des vaguelettes sonores qui s’échouent sur la plage.

On retrouve le climat filmique des dernières œuvres, réminiscent du long métrage ‘Docteur Jivago’, sur plusieurs plages. A cause de Justin Jones qui transforme les sonorités de sa guitare en concert de mandolines. Et tout d’abord sur « Town square ». Souple et complexe à la fois, le drumming y ajoute des nuances jazzyfiantes. « Field After Field », ensuite. Simon semble y réciter sa poésie comme une prière. Sur l’instrumental propice à la rêverie, « Ypsilon », encore. Après un début de parcours embrumé par les claviers. Et le tout est enrichi d’arpèges de sèche, alors que le sillon tracé par la clarinette se met à onduler. Des arpèges que l’on retrouve sur « Away From Me », et dans un même climat, nonobstant le drumming subtil et complexe. Et enfin, le contemplatif, mais sournoisement angoissant, « This path through the meadow », tandis que la clarinette flâne comme le hautbois dans le conte symphonique ‘Pierre et le loup’ de Prokofiev.   

La bande aux frangins Jones aime voyager, puisque si sur le précédent long playing, elle nous entraînait en ex-Yougoslavie, le nouveau, à travers la valse « Valdrada », s’inspire d’une cité imaginaire décrite par Marco Polo à l'Empereur de Chine Kubilaï Khan dans le roman ‘Les villes invisibles’ d'Italo Calvino

« No Mountains No Horizons » constitue le second instrumental. Au début on entend comme le bourdonnement d’un essaim d’abeilles, puis progressivement la composition monte en intensité avant de redevenir paisible, malgré le gémissement d’une six cordes (NDR : ce sera la seule incursion véritablement électrique)

Baignant au sein d’une ambiance étrange et vaporeuse, « Visions Of A Stray » s’ouvre sous une forme incantatoire, puis, au milieu du gué, le tempo s’élève et la chanson devient instrumentale.

Un excellent album, auquel il manque, sans doute, deux titres plus percutants pour satisfaire pleinement votre chroniqueur…

And Also The Trees se produira le 2 avril dans la Nef de l'Eglise Notre Dame d'Harscamp, à Namur.

8

Chelsea Wolfe

She Reach Out To She Tends Out To She

La toujours poignante Chelsea Wolfe vient de réaliser un nouveau coup gagnant sur son illustre échiquier. Sur « Hiss Spuné, elle a flirté avec le doom metal fantasmagorique, sur « Birth Of Violence », elle est entrée dans un donjon acoustique sur le brûlant « Bloodmoon : I », elle a ricané avec les voyous de Converge au sein d’un bain de métal noir rempli d’acide sulfurique.

Chaque nouvel opus apporte invariablement de nouvelles révélations, perspectives et découvertes à cette muse sombre. Ses disques sont tous des perles à couper le souffle qui, à première vue, sont différentes les unes des autres mais ont une constante : elles ne tolèrent pas la lumière du jour.

Sur « She Reach Out To She Tends Out To She », la déesse de la nuit franchit une nouvelle étape dans son évolution excentrique. Au cœur de ses sonorités menaçantes omniprésentes, se sont glissés de minces synthés et une électronique oppressante. Sous cette nouvelle approche, elle niche encore en grande partie dans son biotope préféré : l’obscurité. Pour la circonstance, les compos ont été épargnées par les riffs de métal ‘ricanants’, mais le ténor est toujours terrifiant et la voix rêveuse de Chelsea navigue immuablement au sein d’endroits aussi mystérieux et brumeux.

Les morceaux flottent sur des rythmes hypnotiques, des drones obsédants, des guitares endormies et des synthés brumeux. Ainsi, ils filent à la recherche d’horizons inconnus. « Whispers In The Echo Chamber » pose les lignes et saisit immédiatement la gorge au moyen d’une électronique fantomatique et d’une explosion ultime. « House Of Self-Undoing » grogne durement sur un lit de percus émanant de la jungle. « Tunnel Lights » nous entraîne dans un paradis souterrain. « Salt » erre dans le Portisheadland et le morceau de clôture, « Dusk », s’enfonce implacablement dans la nuit lors d’une solide apothéose.

Perle noire, « She Reach Out To She Tends Out To She » ne révèle pas ses secrets tout de suite ; il exige un certain effort de la part de l’auditeur. Il s’agit d’une exploration captivante à travers les cavernes sombres de l’âme de Chelsea Wolfe. Apportez donc votre lampe de poche…

Parquet

Sparkles & Mud

Écrit par

Mis sur pied en 2014 par Sébastien Brun, le projet Parquet (qui n’est pas pris de Courts…) marche sur les traces très dynamiques de formations telles que La Jungle, la Colonie de Vacances ou Electric Electric, en choisissant de mixer sonorités de guitares et résolument techno… Parquet ou comment faire valser l’indie-rock sur le dance-floor en quelque sorte ! Entre techno et noise (« Brute »), math-rock chamanique et délurée (« Mud »), électro-rock endiablé (« Speedrun »), divagation ultra dansante (« Manaquin ») ou électro indus (« Tahiti »), la musique de cette formation hexagonale ne se contente pas de convaincre de bout en bout, mais se distingue par son énergie débordante. En fait, le quintet ne sacrifie jamais le sens mélodique sur l’autel de cette énergie. Une œuvre et un univers uniques à explorer !

Hark ! & Co

The Playful Maziness of Art

Écrit par

Après avoir sondé l’univers de Robert Louis Stevenson sur son précédent elpee, « My Treasures », Hark ! & Co raconte, sur une texture d’une rare liberté, les poèmes du fameux écrivain Edgar Allan Poe (1809-1849), tout au long de « The Playful Maziness of Art ». La bande à Harke Jan van der Meulen, qui bénéficie, pour la circonstance, du concours de la magnifique voix de Henk Hofstede (The Nits), agrège, tout au long de cet album, pop et musique de chambre traduite par les interventions du violon de Josje ter Haar, du violoncelle de Brendan Conroy ou du piano de Lineke Lever. L’expression sonore de cet ensemble batave est exigeante, mais délicatement exécutée, elle permet à tous les instruments de s’épanouir. 

Lovataraxx

Lovataraxx passe la seconde…

Écrit par

"Tilda Vaast" constitue le premier extrait de "Sophomore", le nouvel opus du duo cold wave français Lovataraxx, qui sortira ce 5 avril 2024, sur le label Cold Transmission, et fait suite à "Hébéphrénie", paru en 2019. Le single est accompagné d’une vidéo réalisée et produite par Ramataupia qui met en scène l'actrice Ayris Taban. Et elle est disponible

"Sophomore" est un album dynamique et onirique, conçu et enregistré entre Lyon, Saint-Étienne et Grenoble, comme une deuxième étape sur la route très personnelle du groupe, influencée par la musique synthétique, les films d’horreur ou de science-fiction des années 80 et 90. L’album est d’ores et déjà disponible en précommande ici

Lovataraxx sera en tournée en avril, mai, juin et juillet pour défendre l’album sur scène.

April 12 — Lyon, FR — Grrrnd Zero (Release Party)

April 13 — Nevers, FR — No Way Asso

April 14 — Amiens, FR — L'accueil Froid

April 15 — Dunquerke, FR — TBA

April 16 — Calais, FR — No Way Out

April 17 — Lille, FR — La Malterie

April 18 — Delft, NL — De Koornbeurs

April 19 — Dordrecht, NL — Door

April 20 — Bruxelles, BE — Magasin 4

April 22 — Hamburg, DE — Hafenklang

April 25 — Hannover, DE — Subkultur

April 26 — Leipzig, DE — Gieszer Fest

April 27 — Frankfurt, DE — ONO2 (Release Party Cold Transmission)

May 17 — Torino, IT — Radio Black Out

May 18 — Roma, IT — Fanfulla

June 1 — Orléans, FR — l'Astrolabe

July 6 — Gand, BE — Kinky Star

July 13 — Munich, DE — Katzenclub

 

Drahla

Le ruban de soie de Drahla…

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Originaire de Leeds, Drahla sortira son nouvel elpee, « angeltape », ce 5 avril 2024. Enregistré sous la houlette de Matthew Benn et Jamie Lockhart, en 2023, cet LP est une exploration avant-gardiste sur les événements qui se sont déroulés au cours des cinq années, se sont écoulés entre les deux albums et ont vu une variété de changements - bons et mauvais - orienter leurs vies professionnelles et personnelles vers des territoires inconnus.

Abordant les thèmes du deuil et du traumatisme tout en célébrant les moments de sentimentalité et de soutien dans les moments difficiles, « angeltape » oscille entre stimulation, réconfort et gratification, tant pour l'artiste que pour le public.

Le premier aperçu de cette nouvelle évolution du groupe est offert sous la forme du premier single frénétique, « Default Parody ». Il fusionne des guitares désaxées avec des lignes de saxophone erratiques et des voix harmonieuses mais métalliques.

Luciel Brown déclare : ‘Les paroles s'inspirent de la pièce de Shakespeare ‘to be or not to be’ (être ou ne pas être). Il s'agit de naviguer entre la perte de la vie et la vie avec la perte. ‘To be, I see, what is, to be’, c'est une conversation déconstruite à sens unique avec soi-même’.

Extraits de « angeltape », « Second rhyhthm » et « Default Parody » sont disponibles sous forme de clip ici et

En concert

4 mai 2024 – Botanique (Bruxelles) – Nuits Botanique

4 juin 2024 – Aéronef (Lille)

Anja Huwe

Une réédition des premiers singles d’Xmal Deutschland et un premier album solo pour sa chanteuse, Anja Huwe…

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Ce 8 mars, paraîtront une réédition des premiers singles "Early Singles" de Xmal Deutschland (avec deux titres bonus), et le premier album solo de l'inimitable frontwoman du band, Anja Huwe, "Codes". 

Xmal Deutschland est aujourd'hui considéré comme un des précurseurs du mouvement post-punk. Cette réédition recèlera deux titres bonus : "Kaelbermarsch" (extrait de la compilation "Lieber Zuviel Als Zuwenig") et une version live de "Allein" (extraite de la compilation "Nosferatu Festival"). Un montage vidéo d'images de cette époque de la carrière du groupe est consacré à "Allein", sous forme de vidéo ici

Cette réédition sortira donc le même jour que le premier elpee d’Anja Huwe. Invitée par son amie de longue date Mona Mur, Anja Huwe a reconsidéré son hiatus de plusieurs décennies avec la musique et a décidé de rejoindre Mur dans son studio à Berlin. Ensemble, elles ont travaillé pendant un an et demi, composant, interprétant et produisant à partir de zéro les morceaux qui ont finalement donné naissance à l'album "Codes".

L'apport de Manuela Rickers, qui a ajouté sa célèbre signature à la guitare, fait partie intégrante de l'expérience sonore globale. La collaboration a été sans relâche : ‘Mona et moi avons un parcours artistique similaire depuis les années 1980. Nous traînons ensemble et nous avons la même attitude envers la vie et l'art. Nous n'avons pas besoin de nous expliquer l'un à l'autre’, déclare Huwe. Mur ajoute : ‘La voix d'Anja est comme une lance, son apparence comme une torche dans l'obscurité.’

Inspiré à l'origine par les notes du journal de Moshe Shnitzki, qui, à l'âge de 17 ans, a quitté sa maison en 1942 pour vivre dans les forêts obscures de la Russie blanche en tant que partisan, "Codes" traite de l'expérience humaine et de ce que les extrêmes peuvent causer à un individu. ‘Le résultat est un cosmos poétique et musical qui englobe les thèmes suivants : la forêt, la peur, la douleur, la perte, la violence et la solitude, mais aussi la beauté, le désir, l'espoir et la volonté de survivre’, explique Huwe.

Elle partage également "Rabenschwarz", une chanson frénétique qui, à l’aide des guitares apocalyptiques et hypnotiques de Rickers, les sons et les rythmes électroniques agités et distinctifs de Mur, forgés ensemble avec les voix énergiques et expressives de Huwe, vous frappe en plein visage.

"Rabenschwarz" est en écoute

 

 

Girl & Girl

Girl & Girl chez le toubib…

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Le 24 mai 2024, le groupe australien Girl and Girl sortira son premier véritable album, « Call A Doctor ». Il fait suite l’Ep de 8 titres « Divorce + », paru en 2023.

Le quatuor réunit Kai James (chanteur, guitariste), sa tante Liss (batterie), ainsi que des amis de longue date, Jayden Williams (guitare) et Fraser Bell (basse). « Call A Doctor » a été enregistré au Sundowner Sound à Melbourne, un complexe industriel de deux étages où le groupe a mangé, dormi et joué de la musique lors de sessions marathon pendant deux semaines d'affilée sous la houlette du producteur Burke Reid (Courtney Barnett, Julia Jacklin).

Pour célébrer le lancement de son nouvel album, le groupe a partagé la vidéo officielle de son premier single, « Hello », réalisée par Tayla Lauren. Et il est disponible

Le leader du groupe, Kai James, s'exprime au sujet de ce single :

‘« Hello » est l'histoire d'un jeune homme qui doit consulter quotidiennement des professionnels de la santé afin de rationaliser ses pensées et ses habitudes autodestructrices. Il s'agit de romancer sa propre misère. Laisser ces pensées profondes, sombres et sales prendre le dessus. Comprendre que même si vous pouviez vous en sortir, vous ne le feriez pas parce que le stress et l'inquiétude constants vous sont trop familiers et confortables’.

Les onze plages de « Call A Doctor » sont littéralement tirées de l'histoire personnelle de James, qui a retravaillé d'anciens enregistrements avec de nouvelles paroles reflétant ses luttes passées et ses nouvelles angoisses apparues avant l'enregistrement de l'opus. Il explique : ‘J'ai eu des problèmes de santé mentale pendant une grande partie de ma vie et j'ai traversé une période particulièrement difficile au moment de l'enregistrement de l'album ; le groupe commençait à attirer l'attention et je ressentais une énorme pression pour être à la hauteur’.

 

Crédit photo : James Caswell

 

Buffalo Tom

Buffalo Tom saute à la corde…

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Buffalo Tom vient de partager son nouveau single "Helmet". La vidéo a été réalisée par Marley Maginnis.

‘Comme pour la plupart des choses dans Buffalo Tom, nous avons une alchimie et un son naturel qui émerge peu importe comment nous essayons de le manipuler’, explique le chanteur/guitariste Bill Janovitz. ‘"Helmet' est un excellent exemple de ce phénomène, une chanson qui pourrait figurer sur n'importe lequel de nos précédents albums, mais que j'associe surtout aux sons superposés et croustillants de « Big Red Letter Day »’.

Cette compo figurera sur le dixième album du groupe, "Jump Rope", dont la sortie est prévue pour 2024. ‘Nous avons hâte d'ajouter ces chansons aux classiques de BT lorsque nous entreprendrons les tournées limitées que nous pourrons faire…’

En concert

3 octobre 2024 DE ROMA Anvers, Belgique

4 octobre 2024 HET BOLWERK Sneek, Pays-Bas

7 octobre 2024 LUXOR Cologne, Allemagne

Le clip consacré à "Helmet" est disponible et à "New girl singing" ici

 

 

Daniel Boeckner

Dan Boeckner se lance en solo…

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Daniel Boeckner sévit dans une multitude de groupes dont Wolf Parade, Operators, Divine Fits et Handsome Furs, quand il ne se lance pas dans des tas de collaborations. Bref, on se demande si ce chanteur/compositeur/guitariste canadien trouve le temps de dormir. Et en plus, il vient d’enregistrer son premier long playing solo qu’il a sobrement intitulé « Boeckner ». Mais pour lequel il a quand même reçu le concours de quelques collaborateurs prestigieux. Dont le guitariste de Medecine, Brad Laner, et le batteur Matt Chamberlain – ne pas confondre avec Jimmy Chamberlain, le drummer de Smashing Pumpkins – Matt Chamberlain, un musicien de studio, qui a accompagné d’illustres stars, comme Bowie, Pearl Jam ou encore Elton John, et la liste est loin d‘être exhaustive. Son album solo sortira ce 15 mars.

En attendant, il a déjà publié deux singles. « Lose » (clip vidéo ici) et « Euphoria », en écoute

 

 

Richard Hawley

Dans cette ville, ils t’appellent ‘amour’…

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Après la comédie musicale basée sur ses chansons, « Standing At The Sky's Edge », Richard Hawley sortira son nouvel elpee, « In This City They Call You Love », ce 31 mai 2024.

En attendant, il nous propose son nouveau single, « Two For His Heels », une chanson dépouillée, atmosphérique et cinématographique sur une affaire qui tourne mal et dont le grondement blues rappelle Link Wray et Duane Eddy.

« In This City They Call You Love » sera découpé en 12 plages, parmi lesquelles figureront des ballades qualifiées de ‘vintage Hawley’.

Richard a déclaré : ‘J'ai fait trois albums dont j'avais le titre avant même d'avoir commencé à enregistrer, où j'avais un programme. L'un d'eux était « Truelove's Gutter ». Un autre, « Standing At The Sky's Edge », où je voulais mettre le paquet et rendre la musique beaucoup plus agressive, et enfin celui-ci. Je voulais qu'il soit multicolore d'une certaine manière... qu'il se concentre sur la voix et sur ce que les voix peuvent faire ensemble... Je n'ai délibérément joué qu'une poignée de solos de guitare pour rester concentré sur les voix, la chanson et l'espace...’

Le clip consacré à « Two For His Heels » est disponible là

https://www.youtube.com/watch?v=3YJpqWHL03g&ab_channel=RichardHawley

 

Kelley Stoltz

Kelley Stoltz mis au parfum…

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Entre ses projets musicaux, ses 50 ans passés et sa première paternité, Kelley Stoltz, légende de la psychopop de San Francisco, a passé les deux dernières années à écrire et enregistrer son 18ème album, « La Fleur ». Sa collection de 12 chansons sortira le 7 juin 2024.

Dans « La Fleur », Stoltz joue à nouveau presque tous les instruments de l'album, bien qu'une nouvelle amitié avec le gourou de la pop Jason Falkner l'ait amené à apparaître sur deux chansons, « Hide In A Song » et « Make Believer », respectivement. Il y a les confections pop rock des années 60 et 80 que Stoltz privilégie, avec un nouvel accent mis sur les voix de face et une production peut-être un peu plus brillante. Le blues de l'ère pandémique, la politique et la paternité sont les pierres angulaires des paroles de l'album.

Au cours des années 2010, Kelley a joué comme sideman auprès de Rodriguez et Echo & the Bunnymen. À l'aube des années 2020, il a été invité à faire la première partie de la grande tournée de retrouvailles de Pavement. On l'a également entendu jouer de la batterie en direct avec Robyn Hitchcock et ajouter du sitar aux deux derniers albums du Londonien. En tant que producteur, il a mis en forme le nouvel opus de Brigid Dawson, ex-Ohsees.

En attendant il nous propose le single, « Reni’s Car », sous forme de clip ; et il est à voir et écouter

 

 

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