Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

logo_musiczine

Les ruptures de Suuns...

Le 6ème elpee de SUUNS, "The Breaks", paraîtra ce 6 septembre 2024. Le trio canadien réunissant Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O'Neill s'appuie plus que jamais sur ses instincts pop. Pourtant, pour la circonstance, la formation d’avant rock a exploité une…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (26656 Items)

Dead Feathers

Full circle

Écrit par

Issu de Chicago, Dead Feathers puise manifestement ses références dans la West Coast de la fin des sixties ainsi que du début des seventies et tout particulièrement chez Jefferson Airplane. D’abord à cause de la voix de Marissa Welu, qui n’est pas sans rappeler celle de Grace Slick. Puissante, elle alimente une musique groovy, tramée dans les guitares bluesy et psychédéliques. Des parties de grattes que les deux musicos élaborent de manière structurée. Elles sont caressées sur l’obsédant et luxuriant, « Daughters », un morceau qui s’épanouit sous la forme d’une tendre ballade, mais change de tempo en fin de parcours.  

« Full circle » constitue son tout premier elpee. Hormis l’intermède instrumental « One year before the island », presque toutes les pistes dépassent allègrement les 6 minutes. « Robbery » excède même les 10 minutes. Et l’opus s’achève par « Galapagos », une élégante compo ciselée par une sèche jouée en picking…

Timber Timbre

Lovage

Écrit par

Timber Timbre, c’est le projet de Taylor Kirk, un Canadien responsable de 7 elpees, à ce jour ; et « Lovage » constitue son septième. Il fait suite à « Sincerely, Future Pollution », paru en 2017. Responsable d’une forme d’indie folk cinématographique, poétique, ténébreuse et à la limite gothique, mais à l’humour ironique, Timber Timbre parvient à fusionner des références apparemment incompatibles : Beatles, Doors, Leonard Cohen, Beach Boys, Sun Ra, Paolo Conte, et Velvet Underground, notamment.

Pour enregistrer cet opus, il a fait appel à Michael Dubue ; et la collaboration a tellement bien fonctionné, que ce dernier apporté son concours aux claviers et aux vocaux, rejoignant ainsi le drummer Adam Bradley Schreiber et les choristes.

Le long playing s’ouvre par « Ask the community », un morceau chargé de spleen, dont l’intervention au piano et l’écho dans la voix rappellent… John Lennon, alors que si sur « Stops » ses intonations semblent hantées par feu Jean-Louis Murat, tout au long de « Confessions of Dr Woo », c’est le spectre de Lou Reed qui se met à rôder. Une plage dont le final s’enfonce dans le psychédélisme. Tout comme le doux-amer « 800 Pristine corpses ». Tapissé subrepticement de psychédélisme bruitiste, « Holy motors » se distingue pourtant par sa jolie mélodie. Cette chanson constitue, en quelque sorte, un hommage à Ontario, la ville de son enfance, une ville qu’il avait quittée deux décennies plus tôt et où il avait juré ne jamais revenir ; un hommage à un endroit qu’il aime et déteste en même temps, mais qu’il aime aussi détester…

« Mystery street » est manifestement la compo la plus allègre ; mais a contrario, « Lounge » s’enfonce dans une sorte d’intimisme presque confessionnel…

Lol Tolhurst x Budgie x Jacknife Lee

Los Angeles

Écrit par

« Los Angeles » est le fruit d’une étonnante coopération entre Lol Tolhurst, Budgie et Jacknife Lee. Le premier a été le batteur de The Cure et des Slits et le deuxième de Siouxsie & The Banshees ainsi que de The Creatures. Ils avaient déjà participé au projet Curious Creatures, en 2021. Quant au troisième, c’est un réalisateur artistique, ingénieur du son et producteur qui a notamment bossé pour U2, R.E.M., Snow Patrol, Bloc Party, Editors, Weezer et The Cars. Pour la circonstance, il s’est consacré à la guitare et aux distorsions.

Au départ, cet opus ne devait qu’être instrumental. Puis la Covid est arrivée et, pendant le confinement, les trois compères ont revu leur copie en invitant des collaborateurs, et tout particulièrement des chanteurs, à poser leurs voix sur les compos. Et notamment Bobby Gillepsie pour 3 morceaux, dont « This is what it is (To be free) » au cours duquel on découvre des arrangements symphoniques et des chœurs dispensés comme chez Primal Scream, puis l’excellent et menaçant « Ghosted at home » et enfin « Country of the blind » ; James Murphy de LCD Soundsystem gémit tout au long du frénétique titre maître et du tribal « Skins » ; Pan Amsterdam déverse son hip hop tordu sur « Travel channel » et Isaac Brock de Modest Mouse déblatère sur le très techno (Chemical Brothers ? The Orb ?) « We got to move » ; enfin Arrow de Wilde se déchaine sur l’épileptique « Uh Oh », une plage à laquelle participe Mark Bowen (IDLES). Parmi les guests, on épinglera encore Lonnie Holley et Mary Lattimore sur le ‘beefheartien’ « Bodies » et The Edge, à la guitare, mais traitée sur le motorik, « Train with no station » (NDR : cette voix vocodée n’est pas du meilleur goût !) et une autre piste électro, « Noche obscura ».

Bref un album percussif, nerveux, varié, clubby et surtout avant-gardiste qui mêle électro, indus, post punk et glam, mais nécessite plusieurs écoutes avant de commencer l'assimilation…

Golden Hours

Golden Hours

Écrit par

Golden Hours est un collectif qui réunit d’anciens et actuels membres de Gang of Four, The Brian Jonestown Massacre, Tricky, The Fuzztones et The Third Sound. Enregistré à Berlin et Bruxelles, cet elpee a bénéficié du concours d’un alchimiste de choix : le Belge Wim Janssens, mieux connu pour son travail auprès de Wellboy et Tricky. Eponyme et découpé en 8 pistes, le premier album de Golden Hours alterne titres chantés et instrumentaux.

L’album s’ouvre par « Come and find me », un morceau dont la ligne de basse semble empruntée à Birthday Party. Indolent dans l’esprit de Jesus & Mary Chain, « The forgotten one » s’emballe en fin de parcours, au contact des solos de guitare. Mid tempo, « Japan on my mind » est parcouru de notes de claviers entêtantes. Mais la meilleure plage est incontestablement « Dead on ». Dépassant les 6 minutes, elle est découpée dans des guitares fuzz hypnotiques, abrasée par la voix du chanteur, dont le baryton est aussi profond que celui de Sivert Høyem (Madrugada), et s’achève par un sifflotement ‘enniomorriconesque’. « Calling me home » trahit des réminiscences –ce qui s’explique aisément– empruntées à TBJM et The Third Sound. 

Neil Young

Chrome dreams

Écrit par

Neil Young continue de dépoussiérer ses archives. Cet elpee devait sortir en 1977 ! Le plus curieux dans cette histoire, c’est que l’artiste a publié une suite en 2007, « Chrome dreams II ». L’original ne comptait que 12 titres. Sur cet opus, il y en a 15. Uniquement acoustiques. Soit la voix de Neil, son harmo, son piano, sa sèche et/ou son orgue à soufflets. Depuis le temps, tous ces morceaux ont été intégrés progressivement sur différents long playings, parfois en versions électriques, live, en solo ou en compagnie du Crazy Horse. Si bien qu’il n’y a pas d’inédits sur ce disque du ‘Loner’, mais deux morceaux sensiblement différents : « Hold back the tears », qu’il se réserve en solitaire, avec un texte plus long et « Sedan delivery » qu’il interprètera plus tard en compagnie de son incontournable Cheval Fou.

Et si les compos sont datées, il faut reconnaître que l’ensemble ne manque pas de charme et sont inspirées, tant du point de vue mélodique qu’émotionnel. Ainsi, en bénéficiant d’arrangement aussi soignés que sur « Harvest » et « Harvest moon », elles auraient pu y figurer.

Bob Dylan

The Complete Budokan 1978

Écrit par

Paru en 1978, le double long playing, « The Complete Budokan 1978 », est donc sorti en version revue et corrigée ; Il s’agissait de deux concerts immortalisés live au Japon. Soit les 28 février et 1er mars à Tokyo, au début de la tournée que Dylan avait lancée en 1978. A l’époque de sa sortie, cet opus avait été vertement critiqué. A cause des réarrangements. En l’occurrence l’ajout de choristes et d’une section de cuivres. D’ailleurs si le Zim était bien allé au Japon, on avait l’impression qu’il avait réalisé l’enregistrement à Las Vegas.

Bref, alors que l’album de 1979 recelait 22 morceaux, le coffret en propose 58. Le tout a été remixé et bien sûr remasterisé.

Agathe

Beautiful damages

Écrit par

Originaire d’Evreux, en Normandie, Agathe Plaisance est une artiste multidisciplinaire. Outre l’écriture des textes et la composition de la musique, la songwritrice a réalisé l’artwork de « Beautiful Damages » et les vidéos qui l’accompagnent. Même si Evreux est plus proche de Paris que des bocages normands, on imagine la jeune femme retranchée dans une maison à colombages pour y concocter ses sombres et mélancoliques ballades trempées dans le folk, au coin du feu. Entre ses moments de création, elle se délecte des albums de Cat Power et en profite pour se servir un petit godet de cidre (NDR : oui, les clichés ont la vie dure). Elle en profite également pour jeter une oreille fine sur certains artistes à l’univers plus mélancolique, à l’instar du Canadien Timber Timbre. Tantôt sensibles, parfois électrifiées, souvent sombres, les huit plages de ce premier elpee sont cependant, toujours bien inspirées…

Jil Caplan

Sur Les Cendres Danser

Écrit par

Valentine Guillen-Viale, aka Jil Caplan, est une charmeuse de serpents, une passionnée qui continue son petit bonhomme de chemin. Et en gravant son nouvel opus, « Sur Les Cendres Danser », elle compte bien nous envoûter. Il s’agit de son neuvième. Affichant 58 ans, cette chanteuse, comédienne et écrivaine est une artiste caméléon.

Jil Caplan revient à ses premiers amours, un retour aux sources qui l’ont toujours nourrie : le folk/rock à guitares, les ballades charnelles et les harmonies subtiles, naviguant quelque part entre Paul McCartney et Jeff Buckley, que ce soit dans l'expérimentation du jazz, une certaine approche du progressif que la manière de présenter ses chansons. C'est sous une forme plus rock que la Parisienne a abordé cet LP.

Ce long playing est aussi le fruit de la rencontre entre Jil et Émilie Marsh (du label FRACA), musicienne, compositrice, autrice et interprète, guitariste et arrangeuse de feu la chanteuse Dani.

Pour accompagner la sortie de ce disque, elle a partagé un clip poétique et incandescent « Tout éteindre » (à découvrir ici), réalisé par Patrick Hernandez. Porté par des chœurs apaches, des toms furieux et une guitare lancinante, le morceau raconte la passion éphémère qui met le feu aux poudres.

L’exploration de différents styles vintage est reflétée à travers le premier single, dont l’énergie grisante évoque… The Cure…

Blues, « Courage » nous entraîne dans le Delta du Bayou.

« Virginia » et « Être heureux » se révèlent davantage intimistes.

Quelques thèmes chers à Jil Caplan sont abordés tel que le deuil, la rupture, la maternité et le fait de laisser partir ses enfants (« Daronne »).

Même « Marilyn » évoque les destins tragiques d'actrices. Et évidemment on pense à Marilyn Monroe, mais aussi à Virginia Wolf.

Expérimental « Feu ! » se distingue par une rythmique métronomique quasi-martiale.

Un bel essai qui devrait permettre à Jil de renouer avec le succès.

Hideous

Hideous dans l’ornière…

Le premier Ep de Hideous, un éponyme, paraîtra ce 9 février 2024. En attendant, il nous propose son single, « The Rut », une compo qui parle de la routine quotidienne, des tracasseries constantes et de la pression sociale inutile qui pèse sur les gens. Souvent, ce sont les choses les plus banales qui vous donnent envie de vous échapper et d'oublier tout et tout le monde.

Hideous est un groupe de rock prometteur à l’approche fraîche et jeune, s'inspirant du son brut et grinçant des années 90. Il réunit des membres d'autres groupes notables tels que Rhea, Ramkot et Romeo Elvis.

Il s'est produit en de nombreux endroits, notamment en Flandre et aux Pays-Bas, mais également à Paris, Rotterdam et Eindhoven. Il a assuré la première partie de Black Box Revelation à l'Ancienne Belgique, à guichets fermés, ce qui est une réussite significative. Ce concert témoigne de sa popularité et de sa reconnaissance croissantes sur la scène musicale.

Responsable alors de deux singles (!), « Curse » et « Follow Me », la formation gantoise a eu l'occasion de montrer son talent cet été lors de festivals tels que Rock Werchter, Boomtown et Rock Herk, lesquels constituen des plateformes prestigieuses qui permettent aux artistes émergents d'atteindre un public plus large.

« The rut » est en écoute ici

 

 

Kyo

Le Chemin – 20 ans

Écrit par

C’est pendant leur scolarité dans un collège des Yvelines, en Ile-de-France, que les quatre membres du groupe Kyo, Nicolas Chassagne, Benoît Poher et les frères Fabien et Florian Dubos se rencontrent et s’unissent pour former le groupe Kyo, idiôme en référence aux mangas japonais et jeux vidéo.

Le quatuor sortira un premier album au succès mitigé « Pour toi », en 1999. C’est grâce son second, paru en 2003 et intitulé « Le Chemin » et son titre éponyme, partagé en duo avec la chanteuse néerlandaise Sita, qu’il finira par s’imposer.

Afin de fêter dignement ses 20 années d’existence musicale, le combo a décidé de rééditer ce disque en version bonus.

On y redécouvre forcément une pléiade de titres qui ont fait le bonheur des jeunes adultes que nous étions, à l’instar de « Tout envoyer en l’air » ou « Je saigne encore ».

Sur certaines plages, des changements d’harmonie ont été opérés, ce qui apporte davantage de profondeur aux émotions. En outre, Jocelyn Moze, désormais préposé aux fûts, apporte une nouvelle dimension aux compos.

Enfin, le chanteur, qui bénéficie de quelques featurings, dont Cœur de Pirate pour « Dernière Danse » –la nouvelle version de ce single a été retravaillée par Marsō (Pierre de Maere, Slimane, Videoclub, …), Stéphane pour « Le chemin » et Nuit Incolore sur « Je cours », une chanson qui aborde la thématique du harcèlement scolaire. Des collaborations qui apportent une lecture intéressante aux chansons.

Si dans l’ensemble, cette réédition s’avère d’honnête facture, elle manque de peps : les guitares sont un peu mollassonnes, la ligne de basse est un peu trop confidentielle et le drumming insuffisamment mis en exergue…

L’histoire d’amour d’IDLES…

Écrit par

Originaire de Bristol IDLES sortira son cinquième elpee ce 16 février 2024. Découpé en 11 titres, cet elpee a été coproduit par Nigel Godrich (Radiohead, The Smile, Beck), Mark Bowen du groupe et Kenny Beats (Denzel Curry, Vince Staples, Benee).

IDLES est l'un des groupes de rock les plus puissants de la dernière décennie. Par ailleurs, Godrich, Bowen et Beats forment un excellent trio de faire-valoir pour IDLES, les poussant sur de nouveaux terrains, puis tirant les rênes lorsque c'est nécessaire. Ainsi, « Tangk » est à la fois tentaculaire et concentré, imaginatif et intuitif.

À propos de l'album, le chanteur Joe Talbot a déclaré : J'avais besoin d'amour. Alors je l'ai fait. J'ai donné de l'amour au monde et c'est magique. C'est notre album de gratitude et de puissance. Que des chansons d'amour. Tout est amour’.

Le premier single, « Dancer », est un titre lancinant et déroutant. Des basses qui claquent et des guitares qui ricochent permettent à Talbot de parler de sueur et de sexe sur la piste de danse. C'est lascif, ludique et positif.

Talbot chante l’extase d'une nouvelle relation, mais il chante aussi la dynamique spéciale entre IDLES et ses fans ou IDLES et le monde en général. Ici, c'est le vœu d'un groupe de continuer à s'élever et se battre pour eux-mêmes et leurs auditeurs, de continuer à offrir la sinistre persistance de la joie, de l'espoir, de l'amour et de l'émerveillement tant que c'est ce dont tout le monde a besoin pour survivre. C'est une chanson d'amour de la même manière que « Tangk » est un album d'amour - ouvert à tous ceux qui ont besoin de crier quelque chose à haute voix pour repousser le sentiment de vide qui les envahit, maintenant ou pour toujours.

Joe Talbot a également indiqué : « Dancer » est la violence qui vient du cœur battant de la piste de danse, qui s'engouffre dans votre corps et vous donne vie à partir de la musique, de l'amour et de vous-même.

La musique de IDLES s'épanouit non pas en dépit de nos problèmes, mais grâce à eux. Si nous ne prenons pas soin de nous-mêmes et les uns des autres, qui le fera ?

En concert au Lotto Arena d’Anvers le 09.03.2024

Le clip consacré à « Dancer » est disponible

 

 

The Jesus & Mary Chain

De la confiture de morue pour Jesus & Mary Chain…

Écrit par

The Jesus and Mary Chain publiera un tout nouvel album le 8 mars 2024. Il s’intitulera « Glasgow Eyes ».

Glasgow Eyes a été enregistré au studio Castle of Doom de Mogwai à Glasgow, où Jim et William ont poursuivi le processus créatif du précédent elpee, « Damage and Joy ». Il en est ressorti un disque au cours duquel la bande aux frère Reid embrassent un deuxième chapitre productif, un maelström de mélodie, de feedback et de chaos contrôlé, reflétant leur amour pour la musique de Suicide et Kraftwerk ainsi qu’une nouvelle appréciation des attitudes moins disciplinées que l'on trouve dans le jazz.

Issu de ce futur long playing, le single « Jamcod » est disponible sous forme de clip,

En concert le 23 avril 2024 à l’AB de Bruxelles.

Fat White Family

La religion de Fat White Family…

Écrit par

Les musiciens de Fat White Family ne sont pas croisés les bras au cours de ces quatre dernières années. Depuis la sortie de leur dernier album, "Serfs Up", ils ont assuré la première partie de Liam Gallagher lors de son plus grand concert solo à Knebworth, réalisé et projeté un court-métrage aux accents bergmaniens intitulé ‘Moonbathing in February’ et le frontman Lias Saoudi a écrit un best-seller relatant l'ascension tumultueuse du groupe vers une célébrité moyenne : ‘Fat White Family and the Miracle of Failure’ (Trad : Fat White Family et le Miracle de l'échec).

En attendant la sortie d’un nouvel elpee, prévue pour 2024, la vidéo de "Religion For One", un portrait de l'ambition corrompue, de l'inceste esthétique et de l'histoire de l'expressionnisme abstrait, est disponible

 

 

Grandaddy

Une vague bleue sans les ‘e’ pour Grandaddy…

Écrit par

Grandaddy sortira son tout nouvel album studio, "Blu Wav", le 16 février 2024. En attendant, il nous invite à visiter "Cabin in My Mind", du conteur prolifique Jason Lytle, une invitation à la méditation et au country-rock.

"Blu Wav" s'inspire de la beauté écrasante de la nature et des moments banals qui déclenchent les souvenirs les plus forts de la vie. Le titre de l'album se veut un mélange littéral de ‘bluegrass’ et de ‘new wave’. L'idée est née lorsque Jason Lytle, le maestro de Grandaddy, conduisait dans le désert du Nevada et que la chanson "Tennessee Waltz" de Patti Page passait sur la station de radio country classique. Il a immédiatement été intrigué par la possibilité de conserver le balancement lent et les paroles simples et douces de la valse bluegrass tout en ajoutant des couches de synthétiseurs denses et l'électronique de la nouvelle vague. Il incorpore ainsi, et pour la première fois, la luxuriance lo-fi et l'orchestration parfois psychédélique qui ont fait la réputation de Grandaddy, dans la country. Sept des treize chansons sont des valses et, comme le signale Lytle, ‘il y a une quantité démesurée de pedal steel’.

Grandaddy a récemment célébré son héritage par une série de rééditions à l'occasion de son 20ème anniversaire, notamment le coffret "Sumday Twunny". Lytle a également participé aux vocaux pour un album posthume de Sparklehorse à la demande de la famille de son ami feu Mark Linkous.

Le clip de "Cabin in My Mind" est disponible

 

 

Chastity Belt

Vivre, rire, aimer... c'est peut-être aussi simple que cela pour Chastity Belt…

Écrit par

Le prochain elpee de Chastity Belt, « Live Laugh Love », paraîtra ce 29 mars 2024.

Chastity Belt est resté un espace de soutien permettant aux membres de grandir et d'expérimenter, en s'appuyant sur les ingrédients les plus essentiels à leur processus depuis le début : l'authenticité et la légèreté. Enregistré en trois sessions en autant d'années (janvier 2020, novembre 2021 et 2022), l'objectif était davantage d'apprécier le temps passé ensemble en studio que de le faire ressembler à du travail.

Les membres du groupe sont dans la fleur de l'âge en tant que musiciens. Leurs parties tracent des motifs complexes les unes sur les autres, mais il y a de la place pour respirer entre les couches. Chacun contribue à l'écriture, changeant parfois d'instrument, et pour la première fois, les quatre musiciens chantent une chanson.

‘Nous avons un sens aigu de nos inclinations musicales respectives’, déclare Lund. ‘Je pense que cela permet beaucoup d'espièglerie... nous pouvons nous surprendre l'un l'autre, comme le ferait une bonne chute…’

Son premier single, « Hollow », met en exergue le côté rêveur du son du projet. Il associe des accords shoegaze et des voix émoussées à une ligne de guitare mélancolique. « Hollow » est accompagné d'une vidéo qui se moque de la culture du bien-être des influenceurs, jouant avec le titre insolent de l'album, et elle est à voir et écouter

 

 

Servo

Un monstre qui ronge le Servo…

Écrit par

Servo est un trio rouennais qui s’est spécialisé dans un post-punk dansant alternant entre des contemplations instrumentales évasives et embrumées et une violence implacable où tous les instruments explosent en même temps, le tout couvert d’un chant contrasté entre monotonie et puissance hallucinée. Son troisième elpee, « Monsters », est paru ce 8 décembre 2023 et se distingue par des rythmiques plus musclées et une dimension mystique poussée à l’extrême. L’accent est mis sur la puissance et la brutalité de chaque morceau. Une fois la tempête passée vient le temps des détails, inventer une complexité qui doit être aussi prévisible qu’inattendue pour l’auditeur.

Composé de textures musicales mystiques surchargées de violence esthétisée, « Monsters » donne l'impression d'assister au sermon d'un pape fou, haranguant ses ouailles sur une chaire noire. Le mélange de goth, de kraut, de pysch et de post-punk dans le breuvage des sorcières donne une bande-son de comédie musicale d'horreur prête à vous exploser la cervelle - comme Joy Division se battant avec IDLES sous l'œil de Dario Argento.

La vidéo consacrée à « Thank you maniac » est disponible ici et celle à « Day and night monsters »,

 

Graham Reynolds & Marta Del Grandi

Graham Reynolds et Marta Del Grandi s’attardent dans le silence…

Écrit par

Graham est un compositeur moderne par excellence, ingénieux et sinistrement poignant. Quant à Marta, c’est une compositrice éclectique réputée pour ses influences modernes et ancestrales stimulantes.

« Linger In Silence » est un vrai suspense, soutenu par des cordes qui montent en puissance jusqu'au crescendo. Marta chantonne, le piano de Graham se soumet, un accordéon fredonne et une guitare en acier gémit ; la scène change, la tension monte. Le morceau est épique avec des cymbales qui s'écrasent au beau milieu d'un symbolisme enjoué.

Le résultat est la double interprétation d'une même chanson : « Linger In Silence » est le résultat d’une brève rencontre en anglais et en italien qui offre deux points de vue dérivés d'une même mélodie évocatrice. La construction est lente avec une section centrale panoramique et, inévitablement, une fin remarquable.

‘J'ai vu Marta del Grandi en concert pour la première fois au printemps dernier à Austin. Un spectacle fantastique ! Lorsque la collaboration est devenue possible, j'ai sauté sur l'occasion. Elle apporte tout un monde de créativité sonore et pousse le matériel vers de nouveaux horizons, en ajoutant des paroles et des voix avec sa touche personnelle. J'espère que nous pourrons bientôt nous retrouver sur scène ensemble’, explique Graham.

‘C’était un honneur de collaborer avec Graham, j'ai écrit et enregistré les voix au Lac Majeur l'été dernier et les paroles sont inspirées par le calme et la paix de ce magnifique scénario’, ajoute Marta, élève de jazz au Conservatoire G. Verdi de Milan...

« Linger in silence » est en écoute

 

 

Neon Fields

Neon Fields dans la cage aux lions…

Écrit par

Neon Fields est un groupe britannique qui s'est formé en 2020, juste avant que la pandémie mondiale ne frappe. Pendant les périodes de fermeture qui ont suivi, le trio établi à Bristol a repoussé les limites du genre en partageant sa musique à distance et en affinant ses sonorités dans l'isolement. Le résultat est un style unique et sophistiqué qui révèle des paysages sonores cinématiques, des tonalités industrielles et des récits créatifs.

Neon Fields se prépare à sortir un nouvel opus, en attendant, il nous propose son nouveau single, « Cage of lions », et il est disponible solus forme de clip ici

 

 

Hot Garbage

Le rêve précieux de Hot Garbage

Écrit par

Le groupe torontois Hot Garbage publiera son nouvel opus, "Precious Dream", le 19 janvier 2024. En attendant, il nous propose, sous forme de clip, "Mystery", un deuxième extrait de cet elpee. Et il est disponible ici

"Mystery" livre la curieuse histoire de Judy et Billy au milieu d'un riff surf fuzzé et tordu. Après avoir réussi à convoquer la Mosrite de Davie Allan, perdue depuis longtemps, les psych rockers canadiens choisissent de plonger dans la chromesthésie (NDR : La chromesthésie est une des formes de la synesthésie -il en existe une centaine de différentes- qui fait apparaître des sensations colorées lors de la stimulation par des sons et des notes musicales ; et la synesthésie est un phénomène neurologique, non pathologique, par lequel deux ou plusieurs sens sont associés) peignant une fresque musicale stylée sur l'amnésie volontaire et la confusion béate. Le morceau se construit avant d’atteindre un point culminant intense et tourbillonnant -un sentiment familier pour ceux qui connaissent les travaux précédents du groupe- avant de laisser l'auditeur retomber dans le crochet de guitare hypnotique du morceau, le laissant effectivement se demander : ‘What was this all about ?’

"Mystery" devrait plaire aux fans de A Place to Bury Strangers, The Jesus and Mary Chain ou The Cramps…

Hoorsees

Hoorsees voit tout en grand…

Écrit par

En deux albums, le quartet parisien Hoorsees s’est construit une solide réputation de faiseur de mélodies pop imparables auprès du public français ainsi qu’américain, par l’intermédiaire du label new-yorkais Kanine Records (Grizzly Bear, Chairlift, The Pain of Being Pure at Heart...)

Son troisième elpee, « Big », paraîtra ce 12 janvier 2024. Le groupe y explore, pour la première fois, des sonorités plus électroniques, résultat d’une influence inédite jusqu’ici chez eux : la ‘French Touch’ du début du millénaire. Il aura fallu, et c’est un comble, que le groupe traverse l’Atlantique lors d’une tournée pour qu’il se décide à se pencher enfin sur « Bankrupt » de Phoenix et « Discovery » de Daft Punk, à force d’entendre le public américain les rappeler à leur héritage. En signe avant-coureur, la band nous propose un premier single, sous forme de clip.

Couplets moqueurs et refrains pop imparables, « Artschool » fait la part belle aux claviers no wave, aux rythmiques robotiques façon Talking Heads et aux riffs de guitares aiguisés dans l’esprit des premiers albums des Strokes. Un titre qui évoque la vie des étudiants ‘arty’, insupportablement cools en toutes circonstances, dont on a un peu honte d'être envieux. 

La vidéo est à voir et écouter

 

 

Johnny Mafia

Johnny Mafia mange des bonbons pour vomir…

Écrit par

Fondé par quatre lycéens à Sens (c’est dans l’Yonne), pas tellement un berceau historique du rock, Johnny Mafia s’est construit au fil du temps une implacable réputation de groupe de scène. Et en trois albums et des tas de concerts, il est parvenu a su s’imposer en tête de liste d’une nouvelle scène française qui n’en finit plus de surprendre.

Presque trois ans après la sortie de « Sentimental », son dernier elpee, suivie d'une tournée qui les aura emmenés jouer aux quatre coins de l'Europe et jusqu'en Corée du Sud, Johnny Mafia est de retour avec un nouveau single, « Vomit Candy », accompagné d’un clip réalisé et produit par La Sale Affaire ! Il est disponible ici

 

Page 22 sur 860