L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Shygirl

Cassée, la voix ?

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Blane Muise, aka Shygirl, est rappeuse, DJ, chanteuse, compositrice et co-fondatrice du label et collectif anglais Nuxxe. Elle se produit, ce vendredi 1er décembre à l’Ancienne Belgique, configurée en AB Box. Le spectacle est annoncé comme le fruit d’un mélange génial de rap et de pop sur des paroles mordantes et drôles.

La salle réunit essentiellement un public ‘queer’ (NDR : queer, en anglais, signifie bizarre, inadapté, et s'adresse particulièrement aux personnes gays, lesbiennes, bi, trans ou aux êtres humain dont le genre brouille les pistes).

Le supporting act est assuré par Angelita, une DJ anglaise totalement inconnue. Casquette vissée sur le crâne, elle s’installe derrière une table placée au bord du podium, devant une trentaine de personnes. Pas une parole, ni un sourire. Aucun contact avec le public et surtout aucun regard. Elle nous balance de la techno. Votre serviteur reconnaît un remix d’ABBA. Pour le reste, rien d’intéressant au programme. Le son est trop fort et libère pas mal d’infrabasses. Le light show est aveuglant. Point positif, la foule qui commence à affluer, danse. Pas trop la tasse de thé de votre serviteur…

La musique de Shygirl incorpore des éléments de dance music, de hip-hop industriel, de pop expérimentale, de grime et de club déconstruit. Elle a également été associée à la scène musicale hyperpop. Shygirl a bossé en compagnie de tas de producteurs notoires comme Sega Bodega ou Arca & Sophie. Mais aussi des artistes comme Rihanna ou Björk. Elle a remixé des singles de Lady Gaga. Elle a utilisé quelques morceaux du collectif Nuxxe pour ses publicités et défilés de mode ‘Fenty Beauty’. Son premier elpee studio, « Nymph », est paru en septembre 2022, et le second, « Nymph-o » est sorti cette année.

L’AB Box est comble pour accueillera Shigirl. Pour tout décor, on remarque la présence d’une sorte de paravent métallique sur lequel est tendu une toile qui fait toute la largeur de la scène. Puis, une personne assez corpulente et vêtue de rouge débarque sur les planches. C’est Shygirl. Pas de musicos pour l’accompagner ; la musique est préenregistrée. 

Elle entame son set par « TWELVE ; mais si on distingue bien son grain de voix, elle est enrouée. Elle s’excuse, signalant qu’elle est enrhumée et que cette affection est susceptible de déformer son chant et risque de ne pas coller aux chansons délivrées. Un aveu qui va se vérifier. Dès lors, au bout de quelques morceaux, votre serviteur préfère arrêter le frais et rentre chez lui…

Setlist : « TWELVE », « Woe », « Shlut », « Freak », « Come For Me », « Body », « Firefly », « Heaven », « Coochie (A Bedtime Story) », « Honey », « Cleo », « Tasty », « SIREN », « Poison », « THICC ».

Rappel : « Missin U », « Nike », « Fake », « BB », « BDE ».

(Organisation : Live Nation)

Drop Nineteens

Hard Light

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Après avoir publié « Delaware », en 1992, et « National coma », l’année suivante, Drop Nineteens se sépare. Un peu plus d’un quart de siècle plus tard, la formation bostonienne nous propose son troisième elpee, « Hard light ». En fait, son leader, Greg Ackell, voulait tout simplement savoir à quoi pourrait bien ressembler une compo contemporaine du groupe. Qui s’est donc reformé au 4/5 de son line up originel.

A l’instar de ses deux premiers opus, le band replonge dans le shoegaze, et bien sûr, sous une forme plus actuelle : des harmonies vocales diaphanes (en boucle tout au long de « A Hitch » et ‘byrdsiennes’ sur « Tarentula », une plage qui adresse un clin d’œil à Ride) des cordes de guitares cristallines, crépitantes, brumeuses, fuzzées, entrelacées ou qui hurlent en douceur (« T », une ballade de 7’), une ligne de basse cold ou ondoyante. Un vrai régal pour les oreilles. Le long playing recèle encore une compo jazzyfiante (« Lookout ») un instrumental dépouillé (« Rose with smoke ») et une version acoustique d’un titre de Clientele, « Policeman getting lost » …

Scream

DC Special

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Scream est une formation américaine de punk hardcore fondée en 1981, à Alexandria, en Virginie. Séparée en 1990, elle s’est reformée en 2009. Mais son nouvel album « DC Special » sort 30 ans après le précédent, « Fumble ». Avant de rejoindre Nirvana, Dave Grohl y a sévi, soit de 1986 à 1990, alors qu’il avait 17 printemps. Et il est revenu pour participer à l’enregistrement d’un titre plutôt reggae, « Tum tum ». Ce qui peut s’expliquer, puisque le band a toujours reconnu comme influence majeure, Bad Brains.

Entre les morceaux frénétiques, percutants ou entraînants, le band nous réserve des compos hymniques (le titre maître, enrobé de chœurs), l’une ou l’autre ballade acoustique (le mid tempo « Last of the soft » et un « Black & White » parcouru de notes de piano et enrichi d’arrangements de cordes) et un « Lifeline » (une des meilleures compos) à la mélodie accrocheuse et aux sonorités de guitare limpides. Malheureusement, en septembre dernier, Scream annonçait le décès de son drummer, Kent Stax, à l’âge de 61 ans…

Bonus tracks compris, cet album propose quand même 18 pistes.

Thomas Frank Hopper

Paradize City

Thomas a vécu toute sa jeunesse en Afrique anglophone ; il a donc été bercé par des rythmes afrobeat et des mélodies anglosaxonnes qu’il a parfaitement intégrés à sa musique. Il a publié son second opus, « Paradize City », en septembre dernier, en totale autoproduction comme le premier « Bloodstone », en 2021. L’album a été enregistré au Studio Six avec Alexandre Leroy (tiens une connaissance). Il est cependant soutenu par un solide backing group constitué du guitariste Diego Higueras, du drummer Nicolas Scalliet, du bassiste Jacob Miller et du claviériste Maxime Siroul.  

Thomas Verbruggen, aka Thomas Frank Hopper, c’est un riff sur une guitare dobro (NDR : pour obtenir un son plus métallique), traitée en slide et branchée sur un ampli à lampes. Mais aussi une voix sablée qui schlingue le blues.

De Texas Flood (« Troublemaker Blues ») à Matt Schofield, en passant par Lightnin Hopkins et Sean Chambers (« Trouble and Whiskey »), les références sont multiples. D’ailleurs, Thomas signale qu’il s’est pas mal inspiré de groupes tel que Larkin Poe ou Dewolff pour certaines compositions, dont « Back To The Wild ». Mais également de Rival Sons (« Trib »), des Doors (« Chimera ») et enfin de Royal Blood pour le titre maître. On pourrait ajouter le Led Zeppelin. Et en particulier sur « Dog In An Alley », même si de petits intermèdes country tempèrent quelque peu l’atmosphère. Et puisqu’on voyage toujours en dirigeable, Thomas parvient à faire oublier Robert Plant sur « A Song For The Devil ». Le signal est donné à coups de guitare/klaxon, puis les riffs saignants se succèdent ; ses copains, aux chœurs, se révélant assez vindicatifs. Et pas question de souffler pour Thomas, enfin si, dans sans harmonica, tout au long d’« April Fool » qui dépote grave. « Back to the jungle » nous entraîne au cœur de la chaleur moite des marais de la Louisiane infestés d’alligators.

Boogie/roots, « Crossroads » marche sur les traces (pas les barbes !) de ZZ Top. Et c’est en douceur que long playing s’achève. Un zeste de sèche et des vagues de Hammond alimentent un « Boundless », au cours duquel la sixcordes démontre une nouvelle fois qu’elle est sans limite…

Slowdive

Everything is alive

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« Everything is alive » constitue le 5ème elpee de Slowdive, et le second depuis la reformation du groupe. A l’origine, Neil Halstadt avait conçu cet opus comme un projet électronique minimaliste, mais après négociations au sein du groupe, des guitares saturées et réverbérées ont été ajoutées à l’ensemble. Mais vu la structure des compos, le climat général est beaucoup plus atmosphérique que sur les albums précédents, à l’exception des deux dernières plages qui ferment le long playing. Elles sont imprimées sur un tempo offensif, voire new wave, et tout particulièrement « Chained to a cloud », une compo envahie de vagues de sonorités de guitares rugissantes, et « The Slab », que certains médias n’ont pas hésité à comparer à la B.O. de Mogwai pour la série TV française, ‘Les revenants’…

La plupart des morceaux s’appuient donc sur des synthés modulaires. Et notamment le ténébreux « Shanty » ainsi que l’instrumental downtempo « Prayer remembered », qui se distingue par un enchevêtrement de cordes de guitares complexes. 

Si l’excellent « Kisses » s’enfonce dans la dream pop, tout comme le fiévreux « Skin in the game », une boîte à rythmes cadence « Andalucia plays », une piste à l’instrumentation clairsemée, et au cours de laquelle on entend même la distorsion infligée à la sèche.

Et comme les harmonies vocales de Neil Halstadt et Rachel Goswell sont toujours aussi vaporeuses, on a parfois l’impression que l’expression sonore flotte dans l’éther…

The Pretenders

Relentless

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Du line up originel des Pretenders, il ne reste plus que la chanteuse, auteure, compositrice et guitariste américaine, Chrissie Hynde. Le batteur Martin Chambers a cédé ses baguettes à un certain Kris Sonne. Définitivement ? Aucune idée ! En fait, le groupe a connu pas mal de changements depuis sa naissance en 1978, dont deux musiciens, membres fondateurs, sont décédés d’une overdose. Et puis, c’est le guitariste/multi-instrumentiste James Walbourne qui co-signe les compos, depuis « Hate for sale », paru en 2020. Si la voix de Chrissie est toujours aussi superbe, inimitable, claire et plaintive à la fois, sur certains slows (NDR : l’opus est équitablement partagé entre pistes bien rock et ballades mélancoliques qui évoquent ses amours perdus), les accès de guitare dégoulinants de Walbourne (« Domestic Silence », « Just let it go ») sont pour le moins anachroniques. Mais lorsque sa gratte s’intègre parfaitement à l’ensemble (« Vainglorious », « Losing my source of taste », « Let The sun come in », seul titre optimiste), on retrouve le son originel des Pretenders. 

Parmi les plages les plus intéressantes, on épinglera encore « Merry widow » qui vire au psychédélisme, à mi-parcours, « The copa », aux accents surf balnéaires et enfin, « I think about the daily », dont les arrangements de cordes ont été confiés à Jonny Greenwood (Radiohead, The Smile).

Wilco

Cousin

Écrit par

La presse internationale est dithyrambique à l’égard de « Cousin », le dernier elpee de Wilco, un disque produit par Cate Le Bon. Extrêmement soigné, il recèle plusieurs plages qui pourraient aisément être programmées sur des radios traditionnelles, même si les textes sont souvent ouvertement sociopolitiques, à l’instar d’« Evicted », ouvertement anti-armes à feu. C’est aussi un des morceaux où l’on retrouve ce groove offensif, si caractéristique, libéré par la section rythmique, qui en fait sa marque de fabrique (NDR : ça rime !). Tout comme sur « Soldier child ». Les arrangements sont riches, très riches, même parfois. Les interventions de Nels Cline sont moins tranchantes. Plus complexes comme sur « Sunlight ends ». Dans un climat sonore moins organique. Encore qu’il injecte une bonne dose d’électricité en fin de parcours sur deux pistes. Tout d’abord, elles sont déconstruites sur « Infinite surprise », pourtant traversée d’une symphonie de synthés. Et surtout sur le titre maître qui s’enfonce alors dans le psychédélisme. Mais pas sûr que Nels soit satisfait de sa collaboration sur ce disque. Ce n’est qu’un avis personnel. Après l’avoir écouté, vous pourrez aisément faire le vôtre…

The Silencers

Silent Highway

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19 longues années que les Silencers n’avaient plus enregistré d’album studio. Enfin, Jimme O'Neill avait quand même publié un elpee solo, en 2008, « Real ». En fait, il s’est installé en Bretagne avec toute sa famille. Et c’est en sa compagnie (sa fille chante sur deux morceaux et ses fils y ont participé) ainsi que le bassiste Steph Greer, le drummeur de Delgrès et de Jean-Louis Aubert, Baptiste Brondy (NDR : qui coproduit le disque), que les sessions se sont déroulées. A Nantes. Et le tout a été mixé à Glasgow. 

En résulte un opus plutôt éclectique dont les 12 titres oscillent du surf ‘enniomorriconesque’ enrobé de chœurs féminins (« Western swing ») au hard rock (un « Bringing up the young » aux accents légèrement empruntés à AC/DC et un « Torchsong » qui aurait pu figurer au répertoire des slows de Scorpions) en passant par du rock made in US plus vrai que nature (« Sunnyside »), de la ballade romantique (« Windswept girl »), du trip hop (« Whats Inna name »), du blues rythmé (« On ma mind »), du folk/pop (le titre maître, dont le long développement et les harmonies vocales sont très susceptibles de rappeler Fleetwood Mac), sans oublier les réminiscences celtiques et un synthé vintage.

Si Jimme O’Neill chante plusieurs titres, d’une voix savourement graveleuse, l’ensemble manque quand même de ligne directrice. Un seul dénominateur commun : les textes. Authentiques, sincères, politiques, ironiques ou ludiques, ils reflètent la sensibilité de l’artiste.

Pale Blue Eyes

This house

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Pale Blue Eyes est une compo écrite par Lou Reed, pour l’album éponyme du Velvet Underground, paru en 1968, mais c’est également le patronyme choisi par le trio britannique. « This house » constitue son second elpee, et fait suite à « Souvenirs », paru l’an dernier.

A propos de « Souvenirs », le combo n’en manque pas. Et surtout douloureux, puisque l’artwork de la pochette est illustré par la photo des parents de Matt Board, décédés récemment. Une sorte d’hommage.

Le line up implique donc le chanteur/guitariste Matt, son épouse Lucy, aux claviers et le bassiste Aubrey Simpson.

Naviguant quelque part entre dream pop, krautrock, electro 80’s, cold wave et shoegaze, la musique de Pale Blue Eyes est souvent offensive, enlevée, dansante, mais jamais frénétique. Si la voix de Matt est particulièrement douce, ses accords de guitare peuvent fourmiller en spirale (« Hang out »), devenir fugitivement tintinnabulantes (« Spaces »), mais surtout se révéler entraînants.

Si l’ensemble de l’opus souffre cependant d’une certaine linéarité, le morceau qui le clôt, « Underwater », est tout à fait remarquable et constitue un ‘must’ dans l’univers du shoegaze…

Tannhauser Orchestra

Spring rites

Écrit par

Fondé en 2007, ce trio louvaniste répondait alors au patronyme de Tannhauser. Ce n’est qu’en 2013 qu’il a décidé d’y adjoindre le terme Orchestra. Du line up originel, il ne reste cependant qu’Erick de Deyn.

« Spring rites » constitue son sixième opus, et la formation le décrit comme du dreampunk aux tempos enragés, aux sonorités de guitare agressives, aux harmonies vocales feutrées et aux synthés caverneux. En réalité, hormis le titre maître frénétique, l’elpee trempe généreusement dans un shoegaze qui le plus souvent rappelle My Bloody Valentine ; surtout lorsque ces sonorités deviennent sinusoïdales, les harmonies vocales éthérées collant donc parfaitement à l’expression sonore. On épinglera, quand même, ces sifflotements allègres sur « Spring reverb » et puis le plus élaboré « April Pt. 2 » qui s’ouvre dans un climat pop avant de céder le relais à une belle intensité électrique…

In Search of Embers

Desillusion/Ban Habit/The Swamp (singles)

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In Search of Embers, c’est le nouveau projet de Wim Guillemyn, ex-bassiste et co-compositeur de Sygo Cries et toujours impliqué chez The Other Intern. Pour le ténébreux et incantatoire « Desillusion », Wim a fait appel à la chanteuse de ce groupe, Em Ra. Alors que Nour se charge des vocaux sur « A ban habit ». En fait, afin d’enregistrer son album, « The fragments of the interspace », dont la sortie ne devrait tarder, Wim a fait appel à des vocalistes différent(e)s. Ce qui n’est pas le cas pour « The swamp », puisqu’il s’agit d’un instrumental.

Musicalement, In Search of Embers navigue à des années-lumière de la cold wave et du post punk pratiqué par Sygo Cries. Les spectres de Red Zebra, Siglo XX et The Names ont totalement disparus pour laisser place à une expression sonore contemplative alimentée par un clavier (synthé/piano), une boîte à rythmes et quelques accords de guitare subtils. On devrait en apprendre davantage lors de la sortie de l’album…

 

Live Nation : les nouveaux concerts (update 30/11/2023)

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Mardi 13 février 2024 – Masego – Ancienne Belgique, Bruxelles

Dimanche 3 mars 2024 – Tricky – Ancienne Belgique, Bruxelles

Samedi 23 mars 2024 – Fatima Yamaha – Ancienne Belgique, Bruxelles

Mardi 23 avril 202 – The Jesus & Mary Chain – Ancienne Belgique, Bruxelles

Lundi 29 avril 2024 – Teddy Swims – Trix, Anvers

Samedi 23 novembre 2024 – Jacob Collier – Ancienne Belgique, Bruxelles

http://www.livenation.be

William Doyle

Les printemps sont éternels pour William Doyle…

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William Doyle vient d’annoncer la sortie de son nouvel album « Springs Eternal » prévue pour le 16 février 2024. Il fait suite à « Great Spans of Muddy Time » paru en 2021.

Par ailleurs, il décrit l'idée derrière le nouveau single « Relentless Melt » : en fait, ce titre provient d’une réflexion sur le concept de time’s relentless melt, tirée de l’essai de Susan Sontag ‘On Photography’. Sontag dévoile comment une photographie peut figer un moment de la vie d'une personne tout en décrivant le mouvement implacable du temps. ‘C'est une chose à laquelle j'ai beaucoup pensé pendant la réalisation de cet album’, déclare Doyle. ‘Ainsi, l'un des remèdes que j'ai trouvés contre le sentiment que la fin des temps se précipite vers nous se trouve dans ce que les chansons et les albums peuvent m'offrir’.

« Springs Eternal », avec sa sonorité pop artistique, est la création la plus ambitieuse et la plus ludique de Doyle qui offre une vue panoramique des extases et des angoisses de la vie dans les années 2020, pose la question de savoir comment nous existons en tant qu’êtres humains fragiles à une époque sans précédent, notamment avec la destruction climatique galopante et l'expansion technologique.

« Springs Eternal » présente une distribution de personnages étranges et passionnants - des cow-boys aux naufragés. ‘La plupart des chansons sont écrites à la première personne, mais plutôt que d'être autobiographiques, j'essayais d'imaginer des versions hyperréalistes de moi-même’, explique Doyle.

Au fil des 11 titres, nous pouvons entendre des narrateurs qui se trouvent au bord d'une catastrophe mondiale, d'un chagrin d'amour, d'une dépendance, d'un endoctrinement et d'une maladie mentale, jusqu'à ce qu'ils basculent dans le grand inconnu. Les paroles sont accompagnées de mélodies contagieuses pleinement assurées.

Un thème récurrent, celui de l'eau et des inondations, parcourt l'elpee, faisant allusion à la fois à la crise climatique mondiale et au déluge d'accablement que subissent ces Williams de l'univers parallèle. Ce n'est qu'au moment du mixage que je me suis rendu compte du nombre de références à l'eau, explique Doyle.

« Relentless Melt » est en écoute

 

Hellmut Lotti

HeLLmut Lotti Goes Metal…

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Helmut Lotigiers, aka Helmut Lotti, est né à Gand, en 1969. Il a entamé son parcours en imitant Elvis Presley, dont il est fan depuis son plus jeune âge, avant de se lancer dans une carrière de chanteur autodidacte de musique classique qui sera couronnée de succès (plusieurs disques d’or) et lui permettra de se produire un peu partout en Europe (NDR : il remplit, sans problème, le Sportpales d’Anvers) et même aux USA.

Il est cependant et également fan de heavy et de hard rock mélodique depuis son enfance, et il ne s’en cache pas. Cette nouvelle aventure a débuté par une blague, lorsque Helmut a interprété « Run To The Hills » de Maiden sur Radio Willy, une radio flamande qui cherchait à faire le buzz. Résultat, il est invité à se produire dans le cadre du Graspop Metal Meeting 2023. Et il accepte. Trois jours avant le festival, son manager et guitariste lui demande de composer un morceau, mais de métal, destiné à ce set, en particulier. Ce sera « Darkness ».  Dans la foulée, ce concert enregistré live sera immortalisé sur support, dont de nombreux titres seront interprétés, ce soir, au Cirque Royal, comme lors des dates de sa tournée.

Pour bien coller au style, Lotti avait changé son nom en HeLLmut. Et sa prestation ainsi que celle de son backing group ont agréablement surpris la foule.  

Alors là, ce soir, le public est vraiment hétéroclite et improbable. On y croise des néerlandophones, des francophones, des mammys aux cheveux gris, des papys (presque) chauves, mais aussi des métalleux barbus, tatoués et sympathiques

Il est 20h10 lorsque HeLLmut et sa troupe grimpent sur les planches. Une immense toile est tendue en arrière-plan sur laquelle on remarque la présence –dans la grande tradition des décors consacrés aux groupes de métal– des flammes de l’enfer, des éclairs et le nom de la star du soir en lettres métalliques dorées.

D’habitude, Lotti, dans son personnage de chanteur classique, de gala, de concert de Noël ou de nouvel an, est vêtu de son éternelle tenue de soirée, en queue de pie. Ce soir, elle est plus relax, car elle est constituée d’un pantalon de cuir et d’une queue de pie en cuir noir ainsi que d’un tee-shirt qui brille sous les faisceaux lumineux des projecteurs. Il est soutenu par son fidèle manager et guitariste, un bassiste, et sur deux estrades distinctes, un drummer et un claviériste.

Le set s’ouvre par « Holy Diver », une cover de Dio. HeLLmut Lotti va nous réserver les plus grands classiques du métal et du hard-rock : Kiss, Alice Cooper, Iron Maiden, ZZ Top, AC/DC, Scorpions, Metallica et Guns’n’Roses. Notamment. Bref, du lourd et de l’intemporel sur les terres sacrées et endiablées du métal. Et surtout des compos qui lui tiennent à cœur. Mais également un inédit et un titre chanté en français. Et pas n’importe lequel ! Soit « Que je t’aime » de Johnny Hallyday. Avant d’aller changer de t-shirt. Car manifestement, il l’avait bien mouillé.

Son jeu de scène est imparable. Le light show balaie généreusement le podium et l’auditoire. Après avoir attaqué d’une manière très théâtrale le « Poison » d’Alice Cooper, il embraie par l’incontournable « Smoke on the water », un titre bien rogné par l’orgue Hammond. Dans un français parfait, Lotti explique que très jeune, son frère l’a initié au hard rock en lui faisant écouter « Run To The Hills » du Maiden. Son frangin est d’ailleurs présent aux premiers rangs. Et il monte sur les planches pour épauler HeLLmut au chant. A l’issue de sa contribution, il redescend dans la fosse et accepte une bière que lui tend un spectateur.    

HeLLmut Lotti invite la foule à allumer les GSM ; et la salle se met à briller de mille feux.  Dynamiques, les musicos exécutent régulièrement des soli. Moments choisis par Lotti pour se mettre en retrait afin qu’ils puissent s’exprimer librement. Mais sa voix est toujours aussi puissante et exceptionnelle ; d’ailleurs, l’auditoire l’applaudit souvent. Pendant « I Was Made for Lovin' You » de Kiss, l’artiste ose une danse compliquée et sexy

Au cours de ce show, il a enchanté son public, mais surtout les métalleux les plus sceptiques. Et lors du rappel, il achève sa prestation par l’incontournable « Highway To Hell » d’AC/DC, que reprend en chœur tout le public du Cirque Royal, qui lui accorde une énorme ovation lorsqu’il quitte la scène, avec la satisfaction du devoir accompli et la tête haute.

Setlist : « Holy Diver » (Dio cover), « Poison » (Alice Cooper cover), « Smoke on the Water » (Deep Purple cover), « Run To The Hills » (Iron Maiden cover), «  Easy Livin' » (Uriah Heep cover), « Darkness », « Still Loving You » (Scorpions cover), « When the Lady Smiles » (Golden Earring cover), « That's Alright, Ace of Spades » (Elvis Presley cover), « Gimme All Your Lovin' » (ZZ Top cover), « Tiritomba » ([traditional] cover), « Breaking the Law » (Judas Priest cover), « Nothing Else Matters » (Metallica cover), « Paranoid » (Black Sabbath cover), « I Was Made for Lovin' You »  (KISS cover), « Que je t'aime » (Johnny Hallyday cover), « Born to Be Wild » (Mars Bonfire cover), « Here I Go Again (Whitesnake cover), « Paradise City » (Guns N’ Roses cover).

Rappel : « Highway to Hell » (AC/DC cover)

(Organisation Greenhouse Talent)

 

Whispering sons

Des Whispering Sons très imaginatifs…

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Le quintette belge Whispering Sons annonce un nouvel album, The Great Calm, lequel paraîtra le 23 février 2024.

Aujourd'hui, ils sortent le sombre Cold City, un autre signe distinctif de leur nouvel elpee et quelque chose de complètement différent du premier single presque joyeux The Talker.

Cold City est aussi glacial que son titre le suggère. Décrivant un désir inaccessible, le morceau ressemble à une chanson nostalgique, mais d’une nostalgie qui n'existe pas encore. Fenne Kuppens explique que "le vrai défi était de trouver les bons sons pour porter le sentiment de la chanson". En superposant les synthés, le groupe a créé une petite chanson fragile, mais à l’atmosphère très riche.

Après la puissance sombre d’Image en 2018 et le minimaliste Several Others en 2021, le troisième album des Whispering Sons, The Great Calm, représente une ré-imagination et une remise en question. "Je pense que la chose la plus importante à notre sujet est que nous nous sommes rencontrés en tant que groupe d'amis et que nous avons créé le groupe", note Kuppens, la chanteuse du groupe. C'est quelque chose qui est né d'un amour pour la musique et d'une envie de jouer ensemble. Et maintenant, nous avons dix ans de plus. Rien n'a vraiment changé. La dynamique est toujours la même. Nous sommes très proches les uns des autres.

Enregistré en quatre semaines avant d'être terminé au début 2023 à l'aide d'une installation artisanale, la puissance, l'énergie et la beauté qui ont présidé à la création de The Great Calm sont gravées au cœur de chacune des douze chansons.

Kuppens ajoute : "J'aime l'impression de grandeur que donne une phrase comme The Great Calm. Elle décrit vraiment ce que les personnages des chansons recherchent, ce sentiment de paix et de calme. C’est aussi quelque chose qui n'existe probablement pas parce que cela ressemble trop à un rêve. L'album est plus porteur d'espoir, il est plus beau. Le précédent était très sombre et toujours très destructeur. Je pense que celui-ci l’est toujours un peu, mais il y a de l'espoir dans cette destruction.

Le clip de Cold City est disponible ici

 

 

Greenhouse Talent : les nouveaux concerts (update 21/11/2023)

Écrit par

JE 04.04.2024 Die Antwoord - La Madeleine, Bruxelles
Les tickets sont en vente dès maintenant !

DI 17.11.2024 Fat Freddy's Drop Cirque Royal, Bruxelles
Les billets sont en vente à partir du vendredi 24 novembre à 11

LU 18.11.2024 Fat Freddy's Drop Cirque Royal, Bruxelles
Les billets sont en vente à partir du vendredi 24 novembre à 11

http://www.greenhousetalent.com

Caesar Spencer

Get out into yourself

Écrit par

Citoyen anglais, Caesar Spencer est né au Pérou. Il possède, en outre, la double nationalité (suédoise) ; et déçu du Brexit (encore un !), il s’est établi en France.  On peut donc aisément parler de musique sans frontières à son égard…

Les compos de son nouvel elpee, « Get Out Into Yourself », naviguent entre pop ‘so british’ (« Isn’t That Jimi Said »), saillies surf-rock (« Hail Ceasar ») et ballades pour pur chanteur de charme baroque (« Requiem »). Mais, selon ses dires, le songwriter voulait avant tout écrire une lettre d’amour à la France et il a choisi de la graver au studio ‘La Fugitive’ où enregistraient, à l’époque, les Rita Mitsouko. Les sessions se sont déroulées en compagnie d’artistes du cru tels que Jacqueline Taïeb, le très doué Jean Felzine (Mustang) et Jo Weldin. De sa voix de crooner à la Alex Kapranos, Caesar Spencer délivre une série d’hymnes plutôt imparables (« Broken by the Song »). Une réussite de bout en bout !

Factheory

The Day (Ep)

Écrit par

Le post-punk des Belges de Factheory devrait ravir les fans du genre ! En effet, « The Day », son premier Ep est plus que réussi ! Les 4 titres, pour 20 minutes de musique, ont été mixés par Stéphane Devillers du duo OK Lion ! Les morceaux d’obédience électro-pop définitivement ‘dark’ (dont 2 versions de « The Day ») rappellent bien entendu des illustres ancêtres tels que Joy Division ou Bauhaus mais aussi les plus récentes œuvres des Français de Vox Low. Synthés sombres, rythmes syncopés et voix spectrale sont bien entendu au menu ! La bande nous réserve même, avec succès, un morceau interprété dans la langue de Molière (« Souvent ») qui confère une touche d’originalité à l’ensemble. 

Aïtone

Follow

Écrit par

« Follow » constitue le second elpee d’Aïtone, un album qui fait suite à un éponyme, paru en 2018. Selon sa propre bio, cet artiste d’origine corse puiserait son inspiration chez Radiohead, Arcade Fire et Pink Floyd (excusez du peu !) mais aussi chez des artistes hexagonaux comme Ben Mazué ou Bashung.

De son véritable nom Antoine, il nourrit sa musique de britpop, de folk et de rock progressif… il met donc logiquement les claviers et les guitares en exergue. Le résultat est convainquant et le lyrisme rock assumé est transporté par une voix en tous points remarquable. Toutefois l’ensemble est, en général, trop lisse, même s’il rappelle les plus belles heures des autrefois stars d’Aaron. Du rock ‘anthémique’ de belle qualité donc à qui il manque toutefois –selon votre chroniqueur– ce supplément de folie qui fait la différence…

 

Omni

Un souvenir musical pour Omni…

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Le 16 février 2024, Omni, le trio d'Atlanta, sortira « Souvenir », son quatrième elpee. Pour la circonstance, le guitariste Frankie Broyles, le chanteur/bassiste Philip Frobos et le batteur Chris Yonker convertissent leur énergie créatrice en chansons tranchantes et entraînantes, avec des riffs hachés, des rythmes en staccato et des mélodies nerveuses. Chaque morceau est une unité compacte, reflétant à la fois l'époque et le lieu où il a été créé.

Pour info, « Exacto », le lead single, est né d'une session d'écriture fructueuse, un soir, lors de leur escapade à Vienna, Georgia (US). La puissance des guitares et des rythmes est immédiatement apparue comme par magie. Quant aux paroles et aux mélodies, elles ont été écrites à l'arrière d'une camionnette à Sacramento !

Omni a appelé ce disque « Souvenir » car il fait penser à une collection d'objets audio ou à un stock de miniatures musicales. Ou alors, imaginez un album de photos de famille, un classeur de cartes à jouer rares, une boîte à chaussures contenant des pierres précieuses.

La précision et la clarté de « Souvenir » sont dues à de nouveaux développements chez Omni. Tout d'abord, il s'agit de son premier elpee en compagnie de Yonker comme batteur à plein temps, et son jeu énergique ajoute des ‘points d'exclamation’ à chaque moment précis de « Souvenir ».

Le chant de Frobos est un peu plus émotionnel, voire nostalgique, cette fois-ci. Il s'est inspiré du rock des premières radios universitaires, et notamment des formations comme REM ou The Cure.

Bref « Souvenir » est un LP où l’immédiateté et la puissance agissent comme les faces d’une même pièce. Ce faisant, Omni a vraiment créé un ‘souvenir musical’.

Le clip consacré au single « Exacto » est à voir et écouter

 

Thomas Frank Hopper

Du blues, mais pas seulement…

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Né à Bruges, Thomas Verbruggen, aka Thomas Frank Hopper, a longtemps vécu sur le continent africain où il a pas mal bourlingué, à cause de la profession de son paternel, dont la famille devait changer régulièrement de port d’attache. Il est également le chanteur de Cheeky Jack, une formation responsable d’un seul elpee à ce jour, « Black Sheep », paru en 2014. En solo il a gravé deux Eps et deux elpees, en autoproduction, dont le dernier, « Paradize City », est paru en septembre dernier. Le Zik-Zak, c’est un peu chez lui, car il est managé par Nicolas Sand (Rock Nation).

Le supporting act est assuré par Red Beans & Pepper Sauce, un quintet issu de Béziers, dans le sud de la France, mais depuis établi à Montpellier. Il a été fondé en 2010.

Ses références oscillent du ‘new blues’ (Gary Clark Jr., Tedeschi Trucks Band) au ‘néo vintage’ (Blue Pills, Wolfmother, Saverio Macne & Double As, The Excitements) en passant par le ‘classic rock’ des seventies (Led Zeppelin, Deep Purple), mais aussi contemporain (Rival Sons, The Black Keys) ainsi que le funk. En dix ans d’existence, ce quintet hexagonal a gravé sept elpees, dont le dernier, sobrement intitulé « 7 » est paru en février dernier. Et le band va nous en proposer quelques extraits. Il vient, cependant, de publier un Ep 4 titres baptisé « Song For The Past ».

La salle est déjà blindée quand la formation monte sur le podium.

Le line up réunit Jessyka Aké au chant, Laurent Galichon à la sixcordes, Serge Auzier aux claviers, Pierre Cordier à la basse et Niko Sarran à la batterie. La musique dispensée privilégie le rock/blues pêchu et vintage ainsi que l’americana nerveux. Mais c’est toujours le blues qui sert de socle aux compos. Lorsque Jessyka parle entre les chansons on reconnait bien l’accent du midi. Le son est un peu fort mais le public apprécie.

S’étalant sur 12 minutes, « Lock U down Long », le dernier morceau, est enrichi par quelques longs solos de guitare particulièrement techniques, dispensés par Laurent. La voix de Jessyka est aussi puissante que celle de Ian Gillan à ses débuts. Vu les applaudissements nourris, manifestement le public a apprécié le concert…

Setlist : « Going Blind », « Glitter », « No Saint », « Gonna Dance », « World Is Burnin’ », « What Happens », « Holy Guest », « No Cross », « Half World », « Lock U down Long » (12’)

Ce soir, Thomas Frank Hopper est accompagné du guitariste Diego Higueras (NDR : en parallèle, Il a développé un chouette projet en compagnie du violoniste Nicolas Draps, The Lanscape Magazine), du bassiste Jacob Miller, du claviériste Maxime Siroul et du drummer Nicolas Scalliet, installé en retrait sur une estrade.  

Frank s’assied et pose sa lap steel guitar (NDR : une dobro qui a un son plus métallique) sur ses genoux, un instrument qu’il branche sur un ampli lampes. Parfois, il se sert d’un skate board en bois muni de 4 ou 5 cordes. Mais lorsqu’il se lève, c’est pour affronter Diego dans un duel de grattes. Et ce dernier possède un toucher de cordes digne de Carlos Santana. Thomas possède une voix claire, précise et parfaitement en harmonie avec les chœurs.

Au cours de ce set particulièrement intense, l’expression sonore va osciller du boogie texan (le titre maître) au rock sudiste, en passant par la roots, le funk et le delta blues dont le périple va nous entraîner au cœur des marais louisianais, poursuivi par des alligators. De Matt Schofield à Lightnin’ Hopkins, en passant par Sean Chambers et Jimi Hendrix, les références sont multiples. « A song for the devil » voyage même nonchalamment en (Led) Zeppelin. Et l’orgue Hammond infiltre suavement « Chimera ».

Enfin pour le premier morceau du rappel, Thomas et Diego s’infiltrent au milieu de la foule et nous réservent une version dépouillée et acoustique de « Dog In The Alley », chantée à deux voix…

Setlist : « Back To The Wild », « Paradize City », « Come Closer », « A Song For The Devil », « Chimera », « The Sinner », « Crazy Mojo », « Tomb Of The Giant », « Troublemaker », « Tales From The Rails », « Savages ».

Rappel : « Dog In An Alley », « Tribe », « Till The Day I Die ».

(Organisation : Rock Nation + Zik-Zak)

 

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