Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

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Alamo Race Track

Hawks

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Responsable d’un superbe album en 2006, « Black Cat John Brown », Alamo Race Track avait quelque peu disparu de la circulation. La formation batave avait littéralement percé à la même époque que Girls in Hawaï, malgré le peu de promo réservé sur le territoire noir-jaune-rouge. Quoiqu’il ait pu leur arriver entre-temps, le combo néerlandais est aujourd’hui de retour. Son line up est véritablement chamboulé et sa musique embrasse un large éventail de références indie rock. Depuis Efterklang et Grizzly Bear (« Everybody Let’s Go »), en passant par Le Loup (« We Should Have Never Camped Here »), Of Monsters and Men (« Erase the Wires ») et même Arcade Fire (les légères envolées rencontrées sur « All Engines »). On est même parfois proche du plagiat à moins qu’il ne s’agisse d’une volonté de réaliser la synthèse de tout ce que cette musique a pu proposer au cours de ces dernières années. Mais le plagiat ne s’avère que stylistique et jamais mélodique, car le band est devenu un orfèvre d’une discipline qu’il maîtrise en manifestant une aisance harmonique rare. La voix du chanteur est proche de celle d’Isaac Brooks (Modest Mouse) et de subtiles touches électro permettent à Alamo Race Track de varier encore davantage les climats. Et finalement, « Hawks » devrait ravir les aficionados des groupes précités. Un retour gagnant même si un peu trop sur rails…

 

Alamo Race Track

Black Cat John Brown

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Le premier album d'Alamo Race Track nous avait laissés sous le choc. Et c'est peu dire... En 2003, « Birds at home » s'apparentait au plus beau frontal de l'année : bang, en pleine gueule ! Comme un bus sorti à toute blinde d'une rue fantôme, les chansons de Ralph Mulder et de ses Hollandais volants nous arrachaient les tympans à grandes embardées de pop raffinée. A l'époque, les journalistes voyaient rouge et blanc, préférant reluquer les photos coquettes des Strokes ou investiguer sur la disparition de la seringue favorite de Pete Doherty que de choyer le disque d'Alamo Race Track à sa juste valeur. Bref, le public est passé à côté du truc... Pas grave : aujourd'hui, c'est le tour de « Black Cat John Brown », cours de rattrapage obligatoire pour tous les absents de la première session.

Alamo Race Track n'est pas groupe à camper sur ses positions. Aussi, « Black Cat John Brown » constitue-t-il une belle avancée artistique pour la formation amstellodamoise. D'emblée, le titre éponyme nous laisse bouche bée... « Black Cat John Brown » : transe sixties décapante, à déguster en roulant, entre les champignons et le space cake. Défoncé, l'auditeur s'exécute ensuite sur « Don't Beat This Dog », hymne rock dansant, étrange orgies entre TV On the Radio et les Dandy Warhols. Alamo Race Track entretient d'évidentes références (une aisance mélodique proche des Kinks, une bonne reverb' corrompue à la Chuck Berry, un timbre de voix groovy déjà entendu du côté d'Evil Superstars, dEUS, Zita Swoon ou Pavement). Impossible donc de pointer la moindre faute de goût chez ces Hollandais ! Ecouter une énième fois le tube « The Nothern Territory », respirer à fond les pistons et s'en faire une raison : Alamo Race Track vient encore de signer un disque sublime. Et, comme on dit dans ces cas-là : jamais deux sans trois !

Alamo Race Track

Birds At Home

Ralph Mulder n'est pas un cow-boy, malgré le nom de son groupe : " Alamo ", c'est juste histoire de brouiller les pistes, et de nous faire passer, têtes de linotte qu'on est, pour des radoteurs (" Alamo Race Track, c'est comme si Neil Young fricotait avec Jason Molina sur fond de Palace Brothers ", ce genre). Pour changer, on dira donc qu'Alamo Race Track, malgré la slide guitar (" Short Leave ") et le banjo (" Speed Up "), fait de la pop bien corsée, au croisement d'Evil Superstars, Stephen Malkmus (" Summer Holiday "), Millionaire (" The Low End ") et, forcément, QOTSA. Forcément, parce que ces deux derniers vont un peu de pair, et parce qu'on retrouve dans les refrains entêtants de Mulder et ses potes la même vigueur mélodique que chez Josh Homme et sa clique. Mulder, même s'il est hollandais, reste pourtant poli et cordial : pas d'histoires de zizi (malgré les oiseaux du titre) ni de drogues dans sa musique, mais de l'optimisme, à tous les étages (ou presque). A la fin, notre nouvel ami imite même Lou Reed avec un certain panache (le morceau-titre), puis Swell, au vocodeur. Aurait-on enfin retrouvé la trace du Hollandais volant ?