L’impatience d’Emma Peters…

Tout de suite : plus qu’un mantra ou une profession de foi, trois mots qui résonnent comme l’affirmation d’un désir pur. Un appétit qui guide la vie d'Emma Peters chaque jour. Surtout depuis deux ans et la sortie de son premier album, « Dimanche », clin d’œil…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (2 Items)

Great Lake Swimmers

Lost Channels

Écrit par

« Lost Channels », le quatrième recueil de Great Lake Swimmers, nous parvient un peu moins de deux ans après « Ongiara », l’œuvre qui aura définitivement permis aux Canadiens d’entrer dans la cour des grands. Sans efforts, le combo originaire de Toronto, et mené d’une main de maître par Tony Dekker, parvient une nouvelle fois à pondre une série de onze petites perles. « Lost Channels » s’ouvre sur un « Palmistry » plongeant instantanément l’auditeur dans une torpeur exquise dont il s’extirpera uniquement pour fredonner les engageants « The Chorus In The Underground », « Pulling On A Line » ou « She Comes To Me In Dreams ».

Dekker se livre ici dans un exercice encore plus personnel qu’auparavant, dévoilant un large pan d’une personnalité à fleur de peau. Une sensibilité avenante immergée en plein cœur de morceaux mémorables tels que « Still » et « Everything Is Moving So Fast », un titre parcouru de chœurs féminins et sublimement orchestré. Un nouveau carton plein pour Great Lake Swimmers.

Great Lake Swimmers

Great lake swimmers

Écrit par
Great Lake Swimmers est avant tout le projet d’un seul homme: Tony Dekker. Un chanteur/compositeur/multi-instrumentiste canadien (NDR : de Toronto, très exactement), dont le premier elpee, éponyme, a été enregistré dans un silo abandonné, près de Port Colborne. Un disque pour lequel il a quand même reçu le concours de l’ingénieur du son Victor Szabo. A l’écoute des chansons de cet opus, on a souvent l’impression d’être couché à la belle étoile, dans un sac de couchage, à contempler les astres. Parce que légèrement teintée par quelques accents de piano, d’accordéon, de lap steel, et même fréquentée par des grillons, la musique de G.L.S. opère une symbiose parfaite entre la voix veloutée, délicate, gémissante, légèrement reverb de Tony, et sa six cordes acoustique, tellement fragile et vulnérable. Quelque part entre folk dépouillé et country alternative, ses chansons exhalent une beauté pure. Une beauté poétique, esthétique, lo fi, hantée par les spectres de Wil Oldham, Gordon Lightfoot, Cowboy Junkies (NDR : les deux premiers albums), un Neil Young ‘unplugged’ ou encore feu Nick Drake...