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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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J. Tillman

Vacilando Territory Blues

Écrit par

Bien qu’il ait été réquisitionné par Fleet Foxes, Josh Tillman garde le contrôle de sa carrière solo et publie ce qui sera très probablement l’album de la révélation. A 27 ans à peine, le jeune singer songwriter fait déjà preuve de la maturité d’un vieux sage. « Vacilando Territory Blues », son cinquième essai, vient se greffer à une discographie tout à fait irréprochable. Moins intimiste que ses travaux précédents, cet opus reste cependant fidèle à la personnalité de ce dernier.

Tillman s’accompagne ici de Casey Wescott et Christian Wargo, deux de ses collègues de Fleet Foxes. Ils présentent ensemble une série de treize perles folk divinement harmonieuses, teintées de neurasthénie (« Barter Blues », « Master’s House ») mais également de limpidité (les splendides « Firstborn » et « James Blues ») et d’allégresse (« New Imperial Grand Blues », « Steel on Steel »). Même en abandonnant la dominance acoustique de ses opus antérieurs, J. Tillman marque un nouveau sans faute. « Vacilando Territory Blues » est, sans conteste, un disque providentiel qui s’écoute en boucle et se passe de commentaires. 2009 s’annonce bien !

 

J. Tillman

Minor Works

Écrit par

Il est des artistes qui possèdent tout le talent nécessaire pour créer des petites merveilles musicales… et qui passent à côté ! C’est le cas de Josh Tillman. Car si « Minor works » est un condensé de mélodies plus que convenables, agrémentées d’une voix au timbre chaud, rien n’accroche. Et ce n’est pas faute d’essayer. Malgré la sincérité tangible du singer-songwriter, les émotions ne passent pas. De « Darling night » à « Now you’re among strangers », les neuf titres se suivent et se ressemblent. Il est dur de résister à l’envie d’envoyer promener cet importun qui semble se lamenter au fil des chansons. Nouveau venu dans la scène folk rock de Seattle, J. Tillman comptait déjà deux albums autoproduits à son actif avant d’être remarqué par le label Fargo qui le signe aujourd’hui. Pas d’ovation, hélas, pour ce premier opus de J. Tillman bénéficiant d’une large distribution… mais l’espoir d’un « Major Works » !