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Kid Congo Powers

Gorilla Rose

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Inoculée dans mes veines depuis quelques mois, je gardais jalousement cette came pour moi, sans oser vous en parler, de crainte que vous ne m’en subtilisiez le moindre fragment à mon insu. Paranoïa du junkie, que voulez vous ?

Mais un album de cette trempe mérite d’être partagé.

A présent que j’ai assimilé l’évidence qu’il y en aurait pour tout le monde, je ne peux résister à la tentation de répandre cette substance comme une ligne de poudre blanche, plus explosive que ‘cocaïnisante’.

Co-fondateur de Gun Club et membre émérite des Cramps ou encore des Bad Seeds de l’oncle Nick, Kid Congo Powers met à sac une certaine histoire de la musique pour nous servir, album après album, un condensé frétillant de Psychobilly Garage aux relents Punk qui ne manque pas de piquant.

« Gorilla Rose » ne déroge pas à cette non-règle.

Intitulé ainsi en hommage à l’une des figures mythiques d’un mouvement de performers non moins mystiques, le troisième opus de cette joyeuse bande d’allumés sonde les délires sous Peyolt d’un rock hanté, obsédant et sexy en diable.

Accueillant au sein de sa formation un nouveau membre au drôle de nom d’oiseau (Jesse ‘The Candyman’ Roberts), le Kid semble au meilleur de sa forme après cinquante années passées à arpenter la surface de cette terre.

En ressortent quelques titres de haute volée sur la durée d’un album annihilant la notion du temps.

Piégeant l’auditeur afin de l’entraîner au sein d’un désert où poussent des cactus gorgés de Tequila, mais hanté de squelettes défiant la mort, un sombrero sous l’humérus, cet album s’avère jouissif tout au long de ses treize plages que je vous recommande chaudement, après les avoir gardées jalousement si longtemps.

 

Kid Congo Powers

Solo cholo

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Le palmarès de Kid Congo Powers (Brian Tristan pour l´état civil) a de quoi laisser rêveur : The Cramps, Nick Cave & The Bad Seeds, The Gun Club… Spécialiste de la fusion entre punk et ‘roots music’ (psychobilly et autres dérivés), il nous livre son nouvel effort solo un an à peine après « Philosophy And Underwear » (ça ne s´invente pas !), enregistré en compagnie de Pink Monkey Birds.

Impossible de coller une étiquette sur ce « Solo Cholo » : punk, rhythm & blues, garage, electro… Un joyeux télescopage d´influences bigarrées aux changements de styles radicaux illustrés par le technoïde « La Historia De Un Amour », l´éthéré « The Last Word » et sa voix féminine en contrepoint, le très punk lo-fi « Parts Unknown », sans oublier le final fleuve « Plunder The Tombs » : huit minutes parcourues de vocaux entêtants et de guitares gémissantes. Le tout en compagnie d´invités de marque tels que Lydia Lunch, le supergroupe garage Knoxville Girls ou encore le spécialiste allemand de l´électro, Khan.

Un album inclassable, constamment sur le fil du rasoir, entre groove et sonorités barrées, dominé par la voix profonde et chaude de l´artiste qui a privilégié le songwriting à la démonstration.



Kid Congo Powers

Philosophy and Underwear

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The Gun Club, The Cramps, Nick Cave and The Bad Seeds. Des groupes séminaux qui gardèrent haute la flamme du rock’n’roll au cours des années 80. Kid Congo Powers est une sorte de légende vivante qui prêta son jeu de guitare félin à ces formations de fous furieux. Des ensembles qui avaient en commun un amour sans limite pour le blues et les premiers groupes de rock’n’roll américains. Responsable des parties vocales, Kid nous propose ce nouvel opus commis en compagnie des Pink Monkey Birds. Si l’homme tâte aussi de l’électro (« Why Hurt Flesh »), ce « Philosophy and Underwear » reste strictement fidèle à une atmosphère punk-rock’n’roll rappelant un peu le Jon Spencer Blues Explosion et les Cramps. Superbement produit et recelant quelques chouettes compos (« History of French Cuisine », « La Historia de Un Amour »), l’opus souffre quand même de la voix un peu limite de Congo. Notre homme n’est vraiment pas un bon chanteur et a un grand mal à poser son timbre de punk goguenard sur ses compos. Dommage.