Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

logo_musiczine

La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (2 Items)

Panic! at the Disco

Vices & Virtues

Écrit par

Panic! at the disco n’est plus qu’un duo réunissant Brendon Urie et Spencer Smith. Qu’à cela ne tienne, l’aventure continue pour les fondateurs du groupe. Surfant depuis sept ans sur la vague du succès, PATD, que viennent de quitter, pour désaccord artistique, Ryan Ross et Jon Walker, n’en demeure pas moins une valeur sûre dans le paysage pop/rock électro made in USA. Preuve en est, ce troisième elpee, fort de dix nouveaux titres. Malgré la disparition de Ryan, l’âme du band, qui a laissé planer dans nos esprits le split du groupe, Brendon et Spencer ont réussi la gageure de replacer le train sur les rails. Après avoir écoulé plus de deux millions de copies de leurs deux premiers albums, les survivants ont décidé, non pas d’innover ou d’essayer de se réinventer. Ils se sont concentrés sur ce qu’ils savent faire de maîtresse façon : de la classique pop très efficace ; et ce n’est pas pour nous déplaire. Ouf, l’identité du groupe reste intacte…

Loin du rock baroque qui a forgé le succès du groupe, surtout sur « Pretty Old », paru en 2008, notre duo risque cependant de plaire nettement moins aux amateurs d’envolées lyriques qui émaillaient leurs sorties précédentes. Reste toutefois dix titres qui seront très vite assimilés ; car si on demeure dans le classique tout au long des dix plages proposées, le tout entre très, très rapidement dans l’oreille et n’est pas pour autant dénué d’intérêt.

Les singles vont à nouveau envahir les ondes FM et les lecteurs MP3 de nos jeunes ados, accros aux Fall out Boys et autres formations crapahutant au sein du même univers musical.

On épinglera, sur « Vices & Virtues », « The Ballad Of Mona Lisa », « Let's Kill Tonight », « Hurricane », « Memories » et « Sarah Smiles » qui seront, à n’en pas douter, des hits imparables surtout de l’autre côté de l’Atlantique.

Ce qui constituait la force du groupe, chorus, rythmes endiablés et mélodies simples, est très clairement mis en exergue sur « Vices & Virtues ».

Finalement, il n’y a pas eu de ‘Panic’ à bord lorsque le navire a été déserté par son capitaine, abandonnant une partie de son équipage à son triste sort. Loin de là ! Nos deux marins survivants ont même très bien mené leur barque. Ils ont renfloué le bateau et sont repartis vers de nouvelles aventures. Celles-ci les mèneront directement, sans escale sur les parquets cirés des plus belles discos de la planète…

Au final, un album que l’on prend plaisir à écouter !

Les inconditionnels des dancefloors ne pourront malheureusement pas assister au concert que la formation devait accorder ce vendredi 13 mai 2011, à l’Aéronef de Lille. Cette date est annulée.

 

Panic! at the Disco

Pretty Odd

Écrit par

Panic At The Disco a perdu bien des choses sur le chemin du deuxième essai. D’abord, des choses de moindre importance telles que le point d’exclamation qui accentuait le ‘Panic’ de sa dénomination. Ensuite, des choses qui pardonnent moins, comme la petite touche d’originalité qui lui donnait une longueur d’avance sur les autres formations concourant dans la même catégorie, comme en attestait le tubesque « The Only Difference Between Martyrdom And Suicide Is Press Coverage ». Sur « A Fever That You Can’t Sweat Out », véritable petit plaisir coupable, le quatuor avait pris le pari, relativement réussi, d’inoculer des éléments électroniques dans un univers baroque propice aux compositions emopop à la structure classique. Aujourd’hui, la formation revient les bras chargés d’un « Pretty Odd » qui ne garde de son prédécesseur que l’aspect le moins attractif.

L’énergie condensée dans la première œuvre a laissé la place à des ballades guimauves et autres formules assommantes aux accents pseudo-folk et sixties. Les plages se suivent sans enthousiasme et les Ricains finissent par lasser très rapidement ; d’autant plus lors qu’ils tentent de se mesurer aux Beatles (des « Mad As Rabbits », « Behind The Sea » ou « The Piano Knows Something I Don’t Know », trop calculés pour être honnêtes). « Pretty Odd » est cependant ponctué par quelques rares passages intéressants durant lesquels la prise de risque est un peu plus réelle et sincère (« From A Mountain In The Middle Of The Cabins », le très court et jazzy « I Have Friends In Holy Spaces ») ; mais ils ne suffisent pas à rattraper les dégâts. Ce second labeur envoie donc Panic At The Disco rejoindre regrettablement la horde de groupes emopop sans grand intérêt.